Programme

14h00 – 19h Colloque

Stendhal et Napoléon par Arthur Chevallier

Le syndrome de Stendhal par Ferrante Ferranti

Stendhal et le Guide Par Benoît Fuchs

Déchaîné contre le respectable par Charles Dantzig

16h30 – 17h00 Pause

L'Amour par Dominique Fernandez

Stendhal et Cabanis par Yves Pouliquen

 

19h30 - Concert l'Armée des romantiques

Présentation : (texte & vidéo)

Extrait du concert de l'Armée des Romantiques

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Introduction par Yves Pouliquen et Dominique Fernandez

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Stendhal et Napoléon par Arthur Chevallier

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Le syndrome de Stendhal par Ferrante Ferranti

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Stendhal et le Guide Par Benoît Fuchs

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Déchaîné contre le respectable par Charles Dantzig

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L'Amour par Dominique Fernandez

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Stendhal et Cabanis par Yves Pouliquen

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Biographie

Arthur Chevallier

Arthur Chevallier (2 mars 1990) écrit pour la collection des Cahiers Rouges aux éditions Grasset. Il est aussi critique littéraire pour le Magazine Littéraire et le Magazine Transfuge.

En 2012, il cofonde, avec Charles Dantzig, Dominique Fernandez de l’Académie française et Benoît Fuchs la Revue du Stendhal Club, dont il est secrétaire général.

 

Ferrante Ferranti

Né en 1960 en Algérie d'une mère sarde et d'un père sicilien.

À partir de 1978, premières photographies et premiers voyages en Italie, Grèce, Turquie, Egypte.

Architecte diplômé à Paris en 1985 avec une étude sur théâtres et scénographie à l'époque baroque.

Vit à Paris, où il réalise des portraits d'écrivains pour l'agence Opale.

Bibliographie

Auteur de Lire la photographie, collection L’œil instruit, éditions Bréal, 2003,

et de L'esprit des ruines, éditions du Chêne, 2005

 

Il a élaboré, avec une présentation de Dominique Fernandez,

Le Musée Idéal de Stendhal, Stock, 1995

Le Musée d’Émile Zola, Stock, 1997

 

Ouvrages publiés:

-avec des textes de Dominique Fernandez :

Ailes de lumière, François Bourin, 1989

Le Banquet des anges, L'Europe Baroque de Rome à Prague, Plon, 1984

La Perle et le croissant, L'Europe Baroque de Naples à Saint-Petersbourg, Plon Terre Humaine, 1995

Le voyage d'Italie, dictionnaire amoureux, Plon, 1998

Le radeau de la Gorgone, promenades en Sicile, Grasset, 1988

L'or des tropiques, promenades dans le Portugal et le Brésil baroques, Grasset, 1993

Rhapsodie roumaine, Grasset, 1998

Mère Méditerranée, Grasset, 2000

Menton, Grasset, 2000

Séville, Stock, 1992

Prague et la Bohême, Stock, 1994

Saint-Pétersbourg, Stock, 1996

Palerme et la Sicile, Stock, 1998

Bolivie, Stock, 1999

Syrie, Stock, 2002

Rome, Editions Philippe Rey, 2004

Sicile, Imprimerie Nationale, 2006

Errances solaires, Stock, 2000

 

-avec un texte de Giovanni Careri :

Baroques, Citadelles et Mazenod, 2002

 

-avec un texte de Andrei Makine :

Saint-Pétersbourg, Le Chêne, 2002

 

-avec un texte de Patrick Straumann :

L'Aleijadinho "le lépreux constructeur de cathédrales", Chandeigne, 2005

 

-en collaboration avec frère Philippe Markiewicz :

Les Pierres Vivantes, l'église revisitée, Editions Philippe Rey, 2005

 

Expositions personnelles sur ses thèmes de prédilection :

Baroques; Sicilitude; Ailes de lumière; Eros solaire; Itinerrances; Les Chemins du Nouveau Monde; Mémoires en ruines; Résonances

à Paris (Galerie Agathe Gaillard, Institut culturel italien), Ambronay, Arles, Bordeaux, Cannes, Menton, Montpellier, Nancy, Nice, Perpignan, Sarrebourg, Saint-Malo, Strasbourg, Tarbes, Toulouse…

dans les Galeries-Photo de la FNAC (en France, Belgique et Espagne, au Brésil),

en Italie, Espagne, Allemagne, Roumanie, Syrie, Inde et Bolivie,

au Portugal, au Salvador, au Brésil et au Mexique,

à Oslo, Saint-Pétersbourg, Vilnius, Prague, Budapest, Zagreb, Tunis, Antigua (Guatemala), Panama, San Jose (Costa Rica) et Montevideo.

Exposition de 15 artistes italiens de Paris (Paris : Musée de la SEITA, Centre Georges Pompidou, 1992; Musée de Metz, 1993; Musée de Chambéry, 1994).

Photographe de l'exposition Brésil Baroque, entre ciel et terre, au Petit Palais à Paris, du 2 novembre 1999 au 6 février 2000.

 

 

Benoît Fuchs

Benoît Fuchs étudie l’histoire de l’art à l’université Paris Sorbonne. Il s’intéresse à la peinture et à la sculpture de l’époque moderne. Il collabore régulièrement au magazine suisse Artpassions.

 

 

 

 

Charles Dantzig

Charles Dantzig est né à Tarbes dans une famille de professeurs de médecine. Après le bac, sa passion pour la littérature l’éloigne du parcours habituel de la « reproduction », mais aussi de la voie d’hypokhâgne qui lui était pourtant ouverte. Il clôt son parcours académique par un doctorat sur les « libertés de l’air ». Il ne s’agit pas d’un recueil de poésie, mais d’une étude sur les droits de … trafic que les États accordent aux compagnies aériennes. Que pense-t-il de la faculté de droit de Toulouse ? « La meilleure, car j’ai pu y passer ma première année à lire pour la première fois À la recherche du temps perdu. » Tout juste diplômé, Dantzig monte à Paris. À 28 ans seulement, il publie son premier livre, un essai sur Remy de Gourmont, en même temps que son premier recueil de poésies, Le chauffeur est toujours seul. Il est salué par les grands critiques du moment, Angelo Rinaldi et Bernard Frank.

Des essais originaux, des recueils de poèmes lyriques assaisonnés d’intelligence, plusieurs romans où le brio le dispute à l’inventivité, Dantzig fait le bonheur de ses lecteurs avec son style plastique et une vivacité empreinte de gravité ; n’a-t-il pas écrit un texte intitulé L’éternel combat de la tristesse et de la gaieté ?

Le Dictionnaire égoïste de la littérature française, publié en 2005, est l’événement littéraire de l’année. Salué en France et à l’étranger, où le phénomène de son succès est analysé de l’Amérique au Japon, il fait de Charles Dantzig un incontournable de la littérature contemporaine. Couronné de cinq prix dont le prix Décembre et le prix de l’Essai de l’Académie Française, l’ouvrage est né du projet fou d’un auteur qui passait la trentaine : rédiger un dictionnaire de littérature entièrement original qui donnerait son point de vue personnel et honnête sur la littérature – honnête parce qu’il serait personnel. Résultat de plusieurs années de travail, cette œuvre de près de 1000 pages qui ne ressemble à aucune autre mêle des notices sur des auteurs, des œuvres, des personnages de fiction et des notions. Son Encyclopédie capricieuse du tout et du rien (2008) fait revivre la même liberté de ton et le plaisir d’une organisation apparemment hétéroclite et en réalité très savante. Ce bréviaire d’imagination, tout autant essai que fiction ou poème en prose, est constitué de 800 pages de listes : « liste des plages à sept heures », « liste des nuages », « liste de la mode à Londres », « liste de livres que j’aurais pu écrire », « liste d’animaux tragiques »… Jouant tour à tour de la sentence et de l’observation la plus intime, Dantzig passe avec prestesse de ce qui intéresse tout le monde à ce qui l’intéresse, lui. C’est une voix élégante, une culture comme il y en a peu mais qui ne pèse jamais, car il est aussi un homme d’esprit. Son dernier essai, Pourquoi lire ? (2010), lui a valu le prix Jean Giono pour l’ensemble de cette œuvre en tremblé dont il a le secret.

Contestataire, Charles Dantzig ? De son propre aveu ce sont des poèmes qu’il a d’abord écrits. Tout le monde les trouvant fort beaux, - crainte de prendre le pli ?, - il s’est consacré à d’autres formes sans jamais cesser d’écrire des vers. Son plus récent livre de poèmes (il récuse pour lui-même la notion de recueil, composant des volumes à sujet unique) est Les nageurs (2011), ode au corps et à la sensualité masculine qui en a instantanément fait un livre homosexuel « culte ». Un professeur d’Oxford a récemment recueilli ses poèmes écrits entre 1991 et 2010 dans une anthologie, La diva aux longs cils (2011). La poésie de Dantzig peut faire penser à ce que seraient les vers d’Apollinaire retenus par la lucidité de Valéry. Du cœur à l’intelligence, de l’intelligence au cœur, cette oscillation marque l’usage toujours juste de formes régulières et de vers libres. C’est là la marque du Dantzig poète : y a-t-il une idée plus pure de la poésie que celui d’un battement de paupières ?

Charles Dantzig romancier est un admirateur de Stendhal et de Pétrone. Il a la fantaisie du dernier et la légèreté du premier. Nos vies hâtives (2001) a reçu le prix Jean Freustié et le prix Roger Nimier. Ce roman composé d’histoires enchevêtrées se fonde sur une esthétique de l’ellipse. « J’ai essayé d’enlever l’inutile, et parfois même l’essentiel. Mon meilleur lecteur sera Sherlock Holmes. » Il est aussi l’auteur d’Un film d’amour (2003), à la brillante construction portée par la grâce du style, sur un jeune cinéaste disparu, entre Rome et la Californie. C’est une réflexion sur la place du génie dans le monde moderne, dans tout monde. Dans Dans un avion pour Caracas (2011), il perfectionne son esthétique de la fuite (tous les héros de Dantzig fuient) dans une narration construite sur l’absence totale du héros. Un homme va chercher son meilleur ami, un célèbre écrivain, disparu à Caracas. Qu’est-il advenu de lui, on ne le saura pas, ce n’est pas le propos. Charles Dantzig est un ennemi du réalisme. « La littérature n’est pas la reproduction de la vie. Le réalisme n’est jamais qu’un idéalisme différent, l’idéalisation du morose » (Le Magazine littéraire, janvier 2012). Dans Le Monde du 18 mars 2012, il publie une tribune intitulée « Du populisme en littérature », où il critique la contamination de la littérature par le souci du sujet, réalisme à son sens dangereux pour sa vocation esthétique. Cette tribune provoque un débat littéraire d'ampleur. Plusieurs écrivains répondent, elle fait l'objet d'un dossier spécial du magazine Transfuge, elle est immédiatement traduite à l'étranger. Dany Laferrière sur Radio Canada: "'Du populisme en littérature' est un essai brillant et iconoclaste publié par Charles Dantzig dans 'Le Monde' qui soulève des questions si importantes sur la manière de voir la littérature et même la vie qu'il est juste qu'on en parle. (...) Le feu n'est pas près de s'éteindre."

Éditeur chez Grasset, Charles Dantzig publie des auteurs français (comme Philippe Vilain), francophones (comme Dany Laferrière), étrangers (comme Truman Capote), et des biographies de référence (sur Irène Némirovsky, Jules Michelet…) ; ne s’étant mêlé qu’une fois de politique, cela a été pour publier le célèbre discours de Philadelphie de Barack Obama avant son élection : (« Ce discours, c’est le retour de la littérature en politique. ») Charles Dantzig dirige également la collection des « Cahiers Rouges » où il réédite un fonds de « classiques modernes » auxquels il ajoute des raretés de génie. Il y a publié Aristote à l’heure du thé (chroniques d’Oscar Wilde) et Un légume (unique pièce de théâtre de Francis Scott Fitzgerald), traduits et préfacés par ses soins.
Il tient chaque mois le feuilleton du Magazine littéraire et produit et anime Secret Professionnel, émission de France Culture sur les conditions de transmission de la création artistique.

Les livres de Charles Dantzig sont traduits dans le monde entier, Espagne, Italie, Allemagne, Corée, Chine…
« C’est notre Cocteau », a dit un critique (Le Figaro littéraire). C’est notre Dantzig.

 

 

Dominique Fernandez

Né le 25 août 1929 à Neuilly-sur-Seine, Dominique Fernandez est ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé d'Italien (1955). Il devient en 1957, professeur à l’Institut Français de Naples. Il soutient sa thèse sur L’Échec de Pavese, et est nommé professeur d’italien à l’université de Haute-Bretagne.

Depuis 1958, il mène carrière d’écrivain et de critique littéraire, d’abord à la Quinzaine Littéraire, et à L’Express, puis au Nouvel Observateur.

En 1974, Porporino ou les Mystères de Naples est couronné par le Prix Médicis. Ce roman met en scène, un castrat napolitain au XVIIIe siècle. Une fresque colorée qui offre une pluralité de lectures, historique, idéologique et freudienne. De ce roman a été tiré un opéra, joué au festival d’Aix-en-Provence.

Dominique Fernandez a inventé la « psychobiographie » utilisée déjà en 1967 dans L’échec de Pavese.

Il obtient en 1982 le Prix Goncourt avec Dans la main de l’ange. Un roman qui puise dans la vie de Pasolini, écrivain et cinéaste italien assassiné à Ostie en 1975.

Dominique Fernandez a été élu à l’Académie française le 8 mars 2007.

 

Oeuvres

1958 Le Roman italien et la Crise de la conscience moderne (Grasset)

1959 L’Écorce des pierres (Grasset)

1962 L’Aube (Grasset)

1965 Mère Méditerranée (Grasset)

1966 Les événements de Palerme (Grasset)

1968 L’échec de Pavese (Grasset)

1969 Il mito dell’America

1969 Lettres à Dora (Grasset)

1971 Les Enfants de Gogol (Grasset)

1972 L’arbre jusqu’aux racines

1974 Porporino ou les Mystères de Naples (Grasset)

1976 La Rose des Tudors (Julliard)

1977 Les Siciliens

1978 L’Étoile rose (Grasset)

1980 Une fleur de jasmin à l’oreille (Grasset)

1981 Signor Giovanni (Balland)

1982 Dans la main de l’ange (Grasset)

1984 Le Banquet des anges (Plon)

1986 L’Amour (Grasset)

1987 La Gloire du paria (Grasset)

1987 Le rapt de Perséphone

1989 Le Rapt de Ganymède (Grasset)

1991 L’École du sud (Grasset)

1992 Porfirio et Constance (Grasset)

1994 Le Dernier des Médicis (Grasset)

1997 Tribunal d’honneur (Grasset)

2000 Nicolas (Grasset)

2001 L’Amour qui ose dire son nom (Stock)

2003 La Course à l’abîme (Grasset)

2004 Dictionnaire amoureux de la Russie (Plon)

2007 L’art de raconter (Grasset)

2008 Place rouge (Grasset)

2008 Dictionnaire amoureux de l’Italie (Plon)

2009 Ramon (Grasset)

2010 Villa Médicis (Philippe Rey)

2010 Avec Tolstoï (Grasset)

2010 Prestige et infamie (Laffont)

2010 Russies (Philippe Rey)

2011 Naples - Photographies de Ferrante Ferranti (Actes Sud)

2011 Pise 1951 (Grasset)

2012 Transsibérien (Grasset)

2013 Dictionnaire amoureux de Stendhal (Plon)

 

Yves Pouliquen

http://www.singer-polignac.org/fr/le-conseil-dadministration-mainmenu/actuels-mainmenu/13-prdent

 

 

 

Dernière modification le samedi, 12 juillet 2014 15:24
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