Un portrait de Debussy

 

"Le Songe Musical"

Jean Yves Tadié, professeur émérite à l'université Paris Sorbonne, a proposé une causerie à propos de Debussy accompagnée de musique. Avec :

  • Marie Devellereau soprano
  • Katalyn Varkonyi mezzo-soprano
  • Jonas Vitaud piano
  • Emmanuel Christien piano
  • Yan Levionnois violoncelle

Emmanuel Christien, Yan Levionnois, Marie Devellereau, Jonas Vitaud, Katalin Varkonyi et Jean Yves Tadié

Programme

Présentation : (texte & vidéo)

Programme musical

Claude DEBUSSY

  • La soirée dans Grenade (Estampes)
  • Hommage à Rameau, Mouvement (Images I)
  • Jonas Vitaud, piano
  • Masques
  • Emmanuel Christien, piano
  • Six Épigraphes antiques pour piano à quatre mains
  • Jonas Vitaud et Emmanuel Christien
  • De Grève (Proses Lyriques)
  • Green (Ariettes oubliées)
  • Le Faune (Fêtes galantes)
  • Je tremble en voyant ton visage (Le promenoir des deux amants)
  • Nuits blanches
  • Marie Devellereau, soprano et Jonas Vitaud
  • Katalin Varkonyi mezzo-soprano
  • Sonate pour violoncelle et piano
  • Yan Levionnois, Emmanuel Christien

 

Marie Devellereau soprano

Marie DevellereauEn 1997, les « Voice Masters » de Monte-Carlo révèlent Marie Devellereau, depuis saluée par la presse comme une "soprano à la voix fraîche et à la musicalité exquise" (Le Monde de la Musique) et "qui ne cesse de nous charmer, nous étonner, nous émouvoir" (Le Monde). A 28 ans seulement, elle avait déjà chanté à plusieurs reprises sous la direction de Seiji Ozawa, directeur artistique du Boston Symphony Orchestra. Sous sa baguette, Marie fait un début remarqué à l’Opéra de Paris dans les Dialogues des Carmélites en 1999, rôle où le public la découvre "époustouflante de pureté et de grâce" (Le Figaro). Parmi les scènes où Marie s’est produite, citons l’Opéra de San Francisco, la Scala de Milan, le festival de Tanglewood (USA), le Grand Théâtre de Genève, les Opéras de Rome et Trieste, Les Opéras de Shanghaï et Pékin, l'Opéra National de Lyon, Lille, Montpellier, Bordeaux, les Chorégies d’Orange, le Concertgebouw, l’Opéra de Wallonie, le Théâtre des Champs- Elysées, et bien sûr l’Opéra National de Paris où elle a chanté dans Parsifal, Peter Grimes, Don Carlo en 2001 (ce qui lui a valu le Prix de la Critique décerné par l'ensemble de la presse spécialisée), et Rosenkavalier en 2002 pour ses débuts dans le rôle de Sophie. Elle est finaliste du concours Placido Domingo à Washington en 2001. Elle a collaboré avec de prestigieux orchestres tels que le Saïto-Kinen Orchestra, la Scala Grand Philharmonic Orchestra, l'orchestre de Paris, l'orchestre philharmonique de Radio France etc. Parmi les chefs qui l'ont dirigée, on peut citer, outre Ozawa, Christoph von Dohnanyi, James Conlon, Sir John Eliot Gardiner, Armin Jordan, Christoph Eschenbach, Michel Plasson, Marc Minkowski, Louis Langrée, Alberto Zedda, Nello Santi, Leopold Hager, Franz Brüggen, Yves Abel, Emmanuel Krivine, Alain Altinoglu... Elle est diplômée de la Juilliard School of Music de New York, a suivi un cycle de deux ans de formation au Centre de Formation Lyrique de l'Opéra de Paris et a été reçue à l'examen de fin de 2ème année du Cours d'art dramatique Florent. Elle est également 1er Prix du Concours Belvedere de Vienne.

Katalin Varkonyi mezzo-soprano

Katalin Varkonyi Née en Hongrie, Katalin Varkonyi a étudié le chant à l’académie Franz Liszt de Budapest où elle a obtenu son diplôme de professeur de chant ainsi que de musique de chambre en 1994. Elle entre en 1995 au Centre de Formation Lyrique de l’Opéra Bastille et en 1998 en cycle de perfectionnement au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avec José Van Dam et travaille avec Christa Ludwig. Katalin Varkonyi s’est produite dans les principaux festivals et opéras français, européens et asiatiques, ainsi qu’au musée d’Orsay, à la Cité de la musique et à la Chapelle royale de Versailles dans un vaste répertoire, de Monteverdi à la musique d’aujourd’hui, en particulier Le Retour d’Ulysse de Monteverdi (Florian Heyerick), la version originale de la Missa pro Defunctis de Cimarosa (Jérémie Rhorer), Didone de Cavalli (Christophe Rousset), la Passion selon Mathieu de Bach (Jos Van Veldhoven), le Requiem de Gossec (Jean-Claude Magloire), la Missa Brevis de Théodore Gouvy (Jacques Mercier), Jenůfa de Janacek (Bruno Ferrandis), le Vaisseau Fantôme de Wagner (Pascal Rophé), le Martyre de Saint-Sébastien de Debussy (Jacques Mercier). Récemment elle a participé au Festival Présences de Radio France auprès de Thomas Adès, Katia et Marielle Labèque et l'orchestre philharmonique de Radio France. Elle a rencontré un grand succès à Budapest dans la création de Le Balcon de Peter Eotvös ainsi que pour le nouvel opéra de René Koering Scènes de Chasse et de Paysages avec Ruines de Philippe Hersant.

Jonas Vitaud piano

Jonas VitaudJonas Vitaud commence le piano à six ans et l’orgue à onze ans. À douze ans il obtient le prix d’honneur du « Royaume de la musique » de Radio France et joue en soliste avec l’orchestre de la Garde républicaine. Lauréat de la Fondation Tarazzi et de la Fondation Drouet-Bourgeois, il obtient au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris quatre premiers prix : piano, (Brigitte Engerer), musique de chambre, (Christian Ivaldi), accompagnement au piano (Jean Koerner) et harmonie (Jean-Claude Raynaud). Il est admis à l’unanimité en cycle de perfectionnement, et reçoit de la Fondation Alfred Reinhold de Leipzig un piano à queue Blüthner. Lauréat de plusieurs concours internationaux (Lyon, Trieste, Munich, Beethoven de Vienne), il est l’invité des principaux festivals français (Sceaux, Reims, Deauville, Noirlac, Musique sur Ciel, Sully, La Roque d’Anthéron, Piano en Valois, Radio France, Lac du Bourget) tant en soliste qu’en chambriste. En Allemagne, Angleterre, Espagne, Russie, Iran, Italie, Japon, Pologne, Chine et Thaïlande,, il se produit avec Bertrand Chamayou, Aldo Ciccolini, Augustin Dumay, Brigitte Engerer, Philippe Cassard, Alexandre Tharaud, Laurent Korcia, les quatuors Debussy et Ébène et a collaboré avec les compositeurs Henri Dutilleux, Thierry Escaich et György Kurtág, Thomas Adès, Christian Lauba, Philippe Hersant au Festival de Cordes-sur-Ciel. Avec Julien Dieudegard (violon) et Noémi Boutin (violoncelle), il forme le trio Cérès. Il participe régulièrement à des émissions sur France Musique ou Radio Classique.

Emmanuel Christien piano

Emmanuel ChristienEmmanuel Christien commence le piano à cinq ans. Après le Conservatoire de Nancy, il travaille avec Olivier Gardon au CNR de Paris et est lauréat dans différents concours. Admis au CNSM de Paris dans la classe de Jacques Rouvier, il obtient son diplôme avec mention très bien à l'unanimité. Il reçoit alors la bourse Feydau de Brou Saint-Paul. En 2004, il est lauréat du concours international de piano Casagrande à Terni (Italie) avec le prix de la meilleure interprétation des œuvres de Brahms. Il a été primé en 2007 au concours européen Vlado Perlemuter. Il travaille le répertoire de musique de chambre avec Pierre-Laurent, Aimard, Daria Hovora, Christian Ivaldi et Claire Désert, prix avec mention très bien à l'unanimité en duo avec la violoncelliste Aurélienne Brauner. Pour le lied et la mélodie, il travaille dans la classe de Jeff Cohen et obtient le prix d'accompagnement vocal mention très bien. Il bénéficie des conseils de Ruben Lifschitz à la Fondation de Royaumont. En 2005 il est admis en cycle de perfectionnement au Conservatoire de Paris et à cette occasion un piano à queue Blüthner lui est offert par la Fondation Alfred Reinhold. Il est lauréat boursier de la fondation Mécénat Musical Société Générale pour 2007-2008. Emmanuel Christien a reçu les conseils de Jean-Philippe Collard, Paul Badura-Skoda, Anne Queffélec, Jean-Claude Pennetier et Aldo Ciccolini. Il a participé à de nombreux festivals : La Roque d'Anthéron, Folles Journées de Nantes, Clef de soleil à Lille ; en Europe : à Pérouse, Pise, Milan, Aberdeen ; au Japon, au Kyoto Student FestivaI. Il a joué avec l'orchestre de Caen, les solistes de l'orchestre national de France et l'orchestre des lauréats du Conservatoire de Paris.

Yan Levionnois violoncelle

Yann LevionnoisNé en 1990, Yan Levionnois débute le violoncelle avec son père, violoncelle solo de l’orchestre philharmonique de Radio France, puis étudie avec Xavier Richard, Marc Coppey, et est reçu en 2006 dans la classe de Philippe Muller au CNSM de Paris. Il a participé au Festival de Cordes-sur-Ciel, au Festival de Pâques de Deauville, aux Rencontres musicales de Santander, au Festival Pablo-Casals. Il a reçu les conseils de Natalia Shakhovskaïa, Natalia Gutman, Gary Hoffman, Jean-Guihen Queyras, Hatto Beyerle, Itamar Golan ainsi que de ceux des quatuors Ébène, Artis et Fine Arts. 1er grand prix du concours international Navarra, 1er prix du concours du London Philharmonic Orchestra, lauréat du concours Note et Bien, dédié à la musique française, ainsi que de la fondation Raynaud-Zurfluh, il s’est produit en soliste dans les concertos de Haydn, Schumann, Dvorák, Lalo, Elgar, avec notamment l’orchestre national du Capitole de Toulouse, le Symphony Chamber Orchestra of Prague, l’orchestre Prométhée, ainsi qu’avec l’ensemble de violoncelles de l’orchestre de Paris dans Messagesquisse de Boulez. Il a déjà joué en musique de chambre avec de grands musiciens, parmi lesquels Zakhar Bron, Silvia Marcovici, Matthew Trusler, Vladimir Mendelssohn. Il joue un violoncelle de Patrick Robin, de 2005.