Quatuor Elmire

  • David Petrlik, Yoan Brakha violon
  • Hortense Fourrier alto
  • Rémi Carlon violoncelle

Artiste résident depuis juillet 2019

D’une présence scénique évidente avant même l’attaque de la partition, les Elmire procurent d’entrée de jeu la sensation de pétrir un matériau vivant […] (Concertclassic)


Dans une perpétuelle quête d’expression, le quatuor Elmire impressionne par sa sonorité généreuse, libre, pleinement assumée et sans réserve […] (Diapason)


Le Quatuor Elmire, familier du grand répertoire (Les Échos) trouve son identité par l’immersion dans ce patrimoine, on mesure la parfaite entente des musiciens dans l’incarnation de cette musique singulière […] (Diapason)


Fondé en 2017, le Quatuor Elmire est récompensé au prestigieux Concours de Genève 2023 par le second prix et le prix spécial de la Fondation Etrillard décerné au projet artistique le plus remarquable. Il est également lauréat du concours international Carl Nielsen à
Copenhague.
Le Quatuor Elmire s’est déjà produit dans les grandes salles telles que la Philharmonie de Paris, le Victoria Hall de Genève, la Philharmonie du Luxembourg ou encore la Grange au Lac d’Evian.
L’année 2024 sera marquée par ses débuts sur la scène de l’Alt Oper de Francfort ainsi que par la célébration des trente ans de la Folle Journée à Nantes.
Entouré des conseils des quatuors Modigliani, Ysaÿe, Belcea et Ébène, le Quatuor Elmire est artiste résident à la Fondation Singer-Polignac, à La Chapelle Musicale Reine Elisabeth, grand résident ProQuartet, artiste génération Spedidam ainsi que lauréat de la Fondation Banque Populaire.

Photos : Amaury Viduvier


Quatuor Confluence

Photo : Astrid di Crollalanza

  • Charlotte Saluste-Bridoux, Lorraine Campet violon
  • Pierre-Antoine Codron alto
  • Tom Almerge-Zerillo violoncelle

Artiste résident de 2018 à 2024

Le Quatuor Confluence est composé de quatre jeunes musiciens éclectiques qui, réunis en septembre 2019, partagent leur amour du répertoire de quatuor à cordes, et tant d’autres choses allant de l’écologie à l’intonation pure en passant par la musique folk… En septembre 2021, ils remportent le 1er Prix ainsi que le Prix de l’œuvre contemporaine, le Prix du public et le Prix IDAGIO au Concours International de quatuor à cordes de Trondheim.
Pierre-Antoine et Tom se rencontrent au CNSM de Lyon, où ils découvrent et développent ensemble une grande passion pour le quatuor. Une fois diplômés, les deux amis entreprennent de construire l’ensemble de leurs rêves.

Se remémorant le souvenir marquant d’un Trio élégiaque de Rachmaninov avec la petite Charlotte, sa première partenaire de musique de chambre, Tom lui propose de les rejoindre, après ses onze années d’études en Angleterre à la Menuhin school puis au Royal College of Music.
C’est au cours d’un festival de musique de chambre que la dernière pièce du puzzle apparaît enfin : Lorraine, une jeune étoile montante, diplômée du CNSM de Paris en contrebasse et en violon. Une fois établi à Paris, le quatuor se lance avec détermination dans le travail. En conjuguant la fougue de Charlotte, la poésie de Pierre-Antoine, l’imagination de Tom et la force musicale de Lorraine, il tente d’offrir un regard nouveau sur l’interprétation du répertoire.
En résidence à la Fondation Singer-polignac, le Quatuor Confluence travaille auprès de Mathieu Herzog, et est généreusement soutenu par la fondation suisse Boubo-Music, qui met à leur disposition de magnifiques instruments italiens anciens.
Le quatuor rejoint la promotion 2021-22 de l’association Jeunes Talents et se produit dans des festivals tels que les Rencontres Musicales d’Evian, les Jeudis Musicaux de Royan, le Cambridge Summer Music, ainsi qu’à la radio dans l’émission Générations France musique : le live.

Les Apaches

Photo : Julien Benhamou

Artiste résident depuis juillet 2019

L’Ensemble Les Apaches est un groupe instrumental à géométrie variable, dirigé par le chef d’orchestre Julien Masmondet. Il est composé de jeunes musiciens professionnels, parmi les plus doués de leur génération, et passionnés par la création musicale. Il s’inscrit au sein d’un collectif plus large, pluridisciplinaire, associant des artistes issus d’univers connexes : compositeurs, chanteurs, metteurs en scène, écrivains, vidéastes, danseurs, comédiens…

Leur objectif commun est de créer et de diffuser des spectacles mêlant la musique d’aujourd’hui avec des œuvres du répertoire, en correspondance avec d’autres arts du spectacle vivant. Les jeunes talents de l’ensemble, associés à des artistes confirmés, croisent leurs regards et décloisonnent les disciplines artistiques. Le nom du collectif, fondé par Julien Masmondet et Pascal Zavaro, fait référence au groupe artistique français réuni vers 1900 autour de Maurice Ravel et composé principalement de musiciens, poètes, sculpteurs et critiques. Devenue un symbole de l’effervescence intellectuelle et culturelle qui agite Paris au début du 20èmesiècle, cette bande d’amis, baptisée la Société des Apaches, a participé aux révolutions de son temps par des influences mutuelles, en brisant toute forme de routine et d’académisme.

L’ensemble est constitué à ce jour de 15 à 25 jeunes musiciens professionnels selon les projets. Tous ont entre 20 et 30 ans ; ils sont brillants, audacieux et exaltés par leur métier. Ils ont choisi de se réunir par passion et se reconnaissent par leurs affinités communes pour les arts sous toutes leurs formes. Leur identité sonore se construit au travers des défis qu’ils aiment se lancer dans des répertoires éclectiques. Ce qui les lie et ce qui soude les énergies : une profonde envie de bousculer les habitudes culturelles, de révolutionner la pensée du public sur la musique classique et la musique d’aujourd’hui. Ils sont issus des meilleures écoles, telles que les CNSM de Paris et de Lyon ou l’Ecole Normale de Musique de Paris, et ont remporté des prix dans de grands concours internationaux.

Les Apaches se sont réunis pour la première fois en avril 2018 lors de la création mondiale de Manga-Café de Pascal Zavaro et de Trouble In Tahiti de Leonard Bernstein. Les représentations au Théâtre Impérial de Compiègne, au Théâtre de la Coupe d’Or à Rochefort puis à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, ont remporté un vif succès, à la fois auprès du public et de la presse. Cette première production lyrique a donné lieu à un enregistrement discographique, sorti chez le label Maguelone en septembre 2018.

Dès leur première saison en 2019-20, Les Apaches sont accueillis par la Fondation Singer-Polignac en tant qu’artistes résidents ; par la Fondation Royaumont dans le cadre du programme Incubateur ; ils s’associent avec l’Orchestre de l’Opéra de Massy et l’Ecole Normale de Musique de Paris – Alfred Cortot pour un partenariat pédagogique autour de la classe de direction d’orchestre. Les différents projets de l’Ensemble sont programmés sur la scène du Théâtre de la Coupe d’Or à Rochefort et à Paris au Théâtre de l’Athénée-Louis Jouvet.

« Un immense bravo au jeune ensemble Les Apaches, collectif rebelle et pacifique, décidément à suivre, et à Julien Masmondet, son chef et fondateur, qui tient le tout avec talent et offre de sa fosse un spectacle de rythmes, de dynamiques et de couleurs. » – Gaëlle Le Dantec – Concerclassic – Juin 2018


Julien Masmondet direction

Julien Masmondet développe une carrière internationale très prometteuse et multiplie les projets. Révélé lorsqu’il était chef assistant de Paavo Järvi à l’Orchestre de Paris, il enchaîne aujourd’hui les invitations en France et à l’étranger (Paris, Bordeaux, Lyon, Lille … Moscou, Riga, Prague, Lausanne, Liège, Vérone, Québec, Naples …) et les collaborations avec des solistes comme Emanuel Ax, Tabea Zimmermann, Seong-Jin Cho ou Karine Deshayes. Tous saluent sa musicalité instinctive, son intelligence affûtée, son énergie et son implication.

Il a enregistré récemment plusieurs disques pour des labels comme Sony Music, Warner Classics, Aparté Music, Claves records, à la tête de l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo et du Czech National Symphony Orchestra.

Passionné de rencontres et d’échanges culturels, il est depuis 2005, directeur artistique du festival Musiques au Pays de Pierre Loti dont la programmation associant musique et littérature se consacre à la redécouverte d’un répertoire français rarement joué. Il vient également de fonder un collectif d’artistes, l’ensemble Les Apaches, avec l’ambition de créer des concerts singuliers et novateurs mêlant musiques d’aujourd’hui et œuvres du répertoire.

Julien Masmondet a étudié à l’Ecole Normale de Musique de Paris où il intervient aujourd’hui comme professeur de la classe de direction d’orchestre aux côtés de Dominique Rouits. Il a également travaillé auprès de chefs comme Louis Langrée, Herbert Blomstedt, Christoph von Dohnanyi, Yutaka Sado, David Zinman et Bertrand de Billy.


Philippe Hattat

Photo : Etienne Gaume

Artiste résident de 2017 à 2024

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre, dès 2003, au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en classe de piano (avec Chantal Fraysse puis Emmanuel Mercier), puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros). Durant cette période, il fut également un disciple de Jean-Marc Luisada qui lui ouvrit de nombreuses voies nouvelles d’interprétation. En septembre 2011, il intègre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris les classes de piano de Jean-François Heisser et d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger et a depuis obtenu 8 premiers prix dans cette institution (en piano, accompagnement, écriture et orchestration).

Son expérience sur la scène est déjà considérable. Il s’est produit dans des festivals de toutes sortes, en tant que soliste (Les Nuits musicales de Pise, Musique au moulin à Moulin d’Andé, Musique et Terroir à Caunes-Minervois, Le Brulhois musical, Heure musicale au Marais à Paris, Piano en Valois à Angoulême, Festival Chopin à Paris, Festival de l’Orangerie de Sceaux, festival du Palazzetto Bru Zane 2016 à Paris, Musica da Casa Menotti à Spoleto [Italie] ; festival Sonograms à Sofia [Bulgarie] ; Festival International de Piano de la Roque d’Anthéron, Terres de Paroles, Festival de Musique de Sully & du Loiret , festival Encuentros à Buenos Aires [Argentine], etc.), également en tant que chambriste (Journées Ravel de Monfort-l’Amaury, Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel, Moments musicaux de Chalosse, Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz, Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie, Festival de Pâques et Août Musical de Deauville, Messiaen au pays de la Meije, etc.), mais aussi en tant que soliste avec orchestre (Les Estivales en Puisaye-Forterre avec l’Orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia [direction : Rémi Gousseau] ; concerts avec l’Orchestre Bel’Arte [direction : Richard Boudarham]) et clavier d’orchestre (Folles Journées de Nantes 2013 avec l’Orchestre Poitou-Charentes [direction : Jean-François Heisser] ; 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui à Caen avec l’ensemble Multilatérale [direction : Kanako Abe]…). Il est sollicité pour l’accompagnement vocal, que ce soit avec chœur ou avec chanteurs solistes. Il fut également chef de chant pour l’opéra Les contes de la lune vague après la pluie de Xavier Dayer (coproduction entre la Fondation Royaumont, l’ensemble Linea, l’Opéra de Rouen et l’Opéra Comique). En juillet 2017, il participa à la 4e Académie Internationale d’été de Musique Contemporaine, organisée par l’Ensemble Linea, en tant que professeur de piano.

Egalement compositeur, il suit l’enseignement en composition et orchestration de Michel Merlet à Levallois-Perret de 2005 à 2011. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens, ainsi que le violoncelle entre 2004 et 2014. Il intègre en octobre 2014 la classe d’Improvisation à l’Orgue de Pierre Pincemaille au CRR de Saint-Maur-des-Fossés, et obtient son prix dans cette discipline en juin 2016. Très impliqué par la création contemporaine, il a dernièrement participé à plusieurs premières mondiales, comme celles des cycles Imago Mundi (avec le baryton Jacques L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016) et Hölderlin-Lieder (avec le baryton-basse Vincent Le Texier en mai 2017) d’Olivier Greif, ainsi que la création mondiale partielle des Etudes pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger durant l’édition 2016 du Festival Berlioz à La Côte-Saint-André (création complète en septembre 2019 à la Scala de Paris), ou encore Urphänomen II.b pour piano et électronique de Sasha J. Blondeau (création au Festival Présences 2020 à la Maison de la Radio). Attaché tant au grand répertoire qu’à la création contemporaine ou à la redécouverte de compositeurs moins connus (Déodat de Séverac, Durosoir, Kœchlin, Medtner, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, étude des chansons traditionnelles zoroastriennes avec le linguiste Chams Bernard, etc).

Il est lauréat du Concours international de piano Claude Bonneton de Sète 2010 (1er prix et prix du public), du Concours International Giorgio Cambissa 2016, et du Concours International de Piano d’Orléans 2016 (Prix Ricardo Viñes, Prix Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud pour sa pièce Causa Pulchritudinis). Il en est membre du jury dans l’édition ‘Brin d’herbe’ en juillet 2021.

En 2020, il intègre le Trio Messiaen, composé de ses amis et camarades du Conservatoire le violoniste David Petrlik et le violoncelliste Volodia van Keulen, se produisant ainsi à la Salle Molière de Lyon, à l’Auditorium du Louvre, au Palazzetto Bru Zane à Venise, au festival Messiaen au Pays de la Meije, à l’opéra de Clermont-Ferrand, au Wigmore Hall de Londres…

Plusieurs enregistrements sont à son actif, consacrés à des compositeurs d’aujourd’hui. Le disque Olivier Greif, Les Chants de l’âme, sorti en janvier 2020 chez B Records (collection Deauville Live), auquel il participe avec Marie-Laure Garnier, Clémentine Decouture, Paco Garcia et Yan Levionnois, est salué par la critique (Choc de Classica 2020). En septembre de la même année sort le disque En Blanc et Noir qu’il a enregistré chez Triton avec le pianiste Orlando Bass et la violoniste Rachel Koblyakov, monographie consacrée au compositeur Patrick Loiseleur. Deux autres disques sont sortis en 2021 : Fabien Touchard. Littoral chez Hortus, et Danse des morts. Olivier Greif (chez B Records, Deauville Live), qui est Choc de Classica 2021 et Diapason d’Or. Fin avril 2022 un disque monographique George Crumb. Black Angels. Music for a Summer Evening (Makrokosmos III) (B Records, Deauville Live) avec Théo Fouchenneret, le Trio Xenakis et le Quatuor Hanson, est lui aussi Choc de Classica.

Outre ses activités musicales, et pour satisfaire sa curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir, avec une prédilection certaine pour les sciences traitant du langage, comme la phonétique, la linguistique comparative et l’étymologie, dont première publication scientifique en 2019.

Philippe Hattat est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2016.

Discographie

Le Furor Poetico

Artiste résident depuis juillet 2021

Le nom de la compagnie est en lien avec la colère, moteur de créativité, d’énergie et de passion, comme force pour faire bouger notre monde. La colère permet d’accéder à une intensité émotionnelle qui élargit l’espace pour l’imaginaire. La colère créatrice des êtres féminins est largement sous-exploitée.

Furor Poetico met en lumière des écritures scéniques féminines et pense la création d’imaginaires comme émancipatrice pour modifier le quotidien. La manière d’agir sur scène ou dans la vie compose un même geste afin que création et transmission puissent se répondre et se nourrir. Le travail de la compagnie repose sur la concrétisation scénique de nouvelles réalités, pour faire prendre conscience au spectateur de sa propre capacité à développer son imaginaire.

Furor Poetico a le projet dramaturgique et social de développer une série de spectacles et d’actions. La musique et son incarnation physique est le point de départ des réflexions animant la compagnie. Elle défend un médium sonore autonome et indépendant des mots et du langage écrit, afin que ses propres imaginaires naissent sur un plateau. La rencontre entre l’artiste sonore et les objets auquel il fait face, produit une parole autre. La capacité du corps à mettre en mouvement des images, par la fusion de la danse, du son et de la matière, est libérateur pour s’émanciper du monde.

Furor Poetico est une compagnie transdisciplinaire. Elle a le projet d’explorer les limites d’un corps avec un instrument de musique et souhaite exploiter les possibilités chorégraphiques, théâtrales, et plastiques afin de développer son univers. La compagnie place l’artiste dans une zone incertaine, qu’iel ne connait pas, afin que naisse une poésie singulière. C’est ce regard autre, en-dehors, sur une pratique artistique qui l’intéresse.
Elle souhaite qu’une confusion se créée sur scène : la.e spectateur.ice ne doit plus savoir s’il est venu voir de la danse, de la musique, de la performance plastique ou du théâtre.


Lili Gomond direction artistique

Née en 1999, Lili GOMOND débute le saxhorn à 7 ans et se promet de donner à son instrument méconnu une place au-devant de la scène. Elle est diplômée du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en 2017. Une double opération pulmonaire fera l’objet d’une remise en question instrumentale, musicale et artistique importante en 2016. Ce réapprentissage la conduira à construire son rapport à la scène et à la création.

Elle prend conscience du statut de créateur et interprète qu’elle souhaite développer par une approche transdisciplinaire. Elle réalise son monde artistique de façon autodidacte. En 2019, elle créée avec le soutien de Xavier DELETTE, un Opéra à partir du texte de la Machine Infernale de Jean COCTEAU. Sa mise en scène fait l’objet d’un regard bienveillant de la part d’Armelle HELIOT dans le Figaro (5 mai 2019). A la suite de spectacle, la direction de la compagnie Le Furor Poetico lui est confiée, afin de développer sa quête d’«art total».

Elle écrit depuis juin 2019 son spectacle [Ceci est un adieu au langage] dont elle imagine la dramaturgie, la mise en scène, la scénographie, la chorégraphie, les lumières et la musique. La création est prévue pour l’automne 2023 au Collectif 12. Elle est soutenue par le 104 Paris, le Collectif 12, le Théâtre à Durée Indéterminée et Mains d’œuvres. En septembre 2021, elle est lauréate de la Bourse FoRTE Talents Émergents d’Ile de France pour cette création et est parrainée par la compagnie Le Balcon. Elle est également artiste-résidente à la Fondation Singer-Polignac.

En parallèle du travail pour sa compagnie, elle approfondit ses connaissances à travers la pratique du jazz Conservatoire de Montreuil. Elle se nourrit également de cours de théâtre à L’École du Jeu et de cours de danses (Centre de danse du Marais, Micadanses et La Ménagerie de Verre). Lili est également artiste-intervenante chez Démos. Elle a participé aux spectacles « L’œil et l’Oreille » et « Femme Capital » avec l’Orchestre de spectacle de Montreuil, « Les Pièces Manquantes » et « Toute la vérité » avec Adrien Béal ; ainsi qu’à L’Autre Festival, le Classical Beat Festival et sur des productions du Balcon (cycle Licht Stockhausen). Lili participe au projet Opéra De-Ci De- Là » du Festival d’Aix-en-Provence en tant qu’académicienne en 2021 et comme artiste invitée en 2022. Enfin, elle travaille avec Camel Zekri et Okba Soudani durant l’Académie de musiques transculturelles 2022 de la Fondation Royaumont.

La Fresque

Photo : Jean-Hugues Lasbattre

Artiste résident de 2019 à 2023

L’ensemble La Fresque est une formation à géométrie variable constituée de jeunes artistes qui se réunissent autour d’une ambition, celle de promouvoir le répertoire de musique de chambre pour instruments à vents. Hautboïstes, clarinettistes, flûtistes, bassonistes, cornistes, trompettistes ou encore trombonistes, ces jeunes musiciens occupent des postes de solistes dans des orchestres de premier plan (orchestre de Paris, orchestre national d’île-de-France, orchestre philharmonique de Marseille, orchestre philharmonique de Bruxelles…). Ils se réunissent en dehors de leurs activités orchestrales pour défendre les chefs d’oeuvre écrits pour ensemble à vents (Strauss, Dvorak, Mozart, Stravinsky…) et faire redécouvrir par le biais de la transcription de très belles pages de l’histoire de la musique.


La Chapelle Harmonique

Photo : Dimitri Scapolan

Artiste résident de 2017 à 2024

Né de la réunion d’un chœur et d’un orchestre sur instruments d’époque, l’ensemble La Chapelle Harmonique a été fondé par Valentin Tournet en 2017. Son répertoire, principalement centré sur l’œuvre de Bach, s’étend des polyphonies de la renaissance au baroque des Lumières.

Le premier projet de l’ensemble consacré à la redécouverte d’une version inédite de la Passion selon Saint-Jean de Bach a eu lieu à la Chapelle Royale de Versailles en mars 2017 dans le cadre de la saison de Château de Versailles Spectacles, avec l’aide de l’ADOR – les Amis de l’Opéra Royal.

L’initiation d’un cycle Bach et un travail autour du siècle d’or espagnol figurent parmi les projets de l’ensemble pour les prochaines années. Joan Cererols et ses messes catalanes à double et triple chœurs seront à l’honneur du premier volet de ce projet.

Le premier enregistrement de La Chapelle Harmonique consacré au Magnificat et Cantates de Bach pour Noël paraîtra à l’automne 2019 pour le nouveau label Château de Versailles Spectacles.

En 2019, La Chapelle Harmonique se produira entre autres à l’Auditorium de Radio-France, à l’Auditorium du Louvre, au Château de Versailles, au festival d’Auvers-sur-Oise, au festival de Saint-Denis et fera ses débuts dans le répertoire lyrique au festival international d’opéra baroque de Beaune.

La Caisse des Dépôts est le mécène principal de l’ensemble dont les activités sont soutenues par la Fondation Orange.

La Chapelle Harmonique est en résidence au festival d’Auvers-sur-Oise (2018-2020).

© Manuel Braun

Valentin Tournet directeur artistique

Evoluant dans un environnement musical depuis sa naissance en 1996, le chef d’orchestre Valentin Tournet débute la viole de gambe à l’âge de 5 ans et se passionne rapidement pour cet instrument. Il se forme dans les conservatoires de Paris et de Bruxelles auprès de Christophe Coin, Philippe Pierlot et reçoit les conseils de Jordi Savall.

Sa découverte de l’orchestre lors de ses années à l’Opéra de Paris au sein de la Maîtrise des Hauts-de-Seine l’amène à se passionner pour la direction qu’il apprend sous l’enseignement de Pierre Cao. Il rencontre Philippe Herreweghe et suit son travail au sein de ses ensembles.

En 2017, il fonde l’ensemble La Chapelle Harmonique qui réunit un chœur et un orchestre sur instruments d’époque. Avec cet ensemble, il aborde les oratorios de Bach et la musique de scène de Rameau.

Parmi ses projets, citons ses débuts au festival de Beaune et à l’Opéra Royal du Château de Versailles avec les Indes galantes de Rameau (2019) et ses débuts à l’Auditorium de Radio-France avec le Messie de Haendel (2019).

Son premier enregistrement consacré au Magnificat et Cantates de Bach pour Noël paraîtra à l’automne 2019 pour le nouveau label Château de Versailles Spectacles.

Valentin Tournet est soutenu par la Fondation Safran, la Fondation Meyer, Mécénat Musical Société Générale ainsi que le fonds de dotation Porosus.


Jean-Paul Gasparian

Photos : JB Millot

Artiste résident junior depuis 2020

Jean-Paul a publié au printemps 2019 son deuxième enregistrement solo pour le label Évidence, consacré à Chopin, qui a été accueilli avec enthousiasme par la presse internationale. En 2018 un premier CD était sorti pour le même label, dédié à la musique russe (Rachmaninov, Scriabine, Prokofiev), et unanimement salué par la presse (5 diapasons, 5 étoiles Classica). En février 2020 il s’est vu décerner le Prix Thierry-Scherz aux Sommets Musicaux de Gstaad, ce qui lui offre l’enregistrement d’un CD avec orchestre pour le label Claves, dont la parution est prévue en 2021.

Jean-Paul est le vainqueur du prestigieux Concours Européen de Brême (Allemagne) en 2014, mais également lauréat des concours Internationaux José Iturbi (Espagne) en 2015, GPIPL de Lyon (France) et Hastings (Angleterre) en 2013, demi-finaliste au concours Géza Anda (Suisse) en 2015 et Arthur Rubinstein (Tel-Aviv) en 2017. Il remporte le prix de la Fondation Cziffra en 2014 et devient Lauréat de la Fondation l’Or du Rhin en octobre 2016.

Le 1er Prix de Philosophie au Concours Général des Lycéens de France lui est attribué en 2013.

Parmi les orchestres qui l’ont accompagné en soliste, citons l’Orchestre National d’Ile-de-France, les Bremer Philharmoniker, la Robert-Schumann-Philharmonie de Chemnitz, la Nordwestdeutsche Philharmonie, Musikkollegium de Winterthur, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre Régional de Normandie, l’Orchestre de Chambre de Toulouse, l’Orchestre de Nouvelle-Aquitaine, l’Orchestre de la Radio-Télévision Serbe, l’Orchestre Symphonique du Monténégro, l’Orchestre Symphonique de la région de Murcie, l’Orchestre Symphonique de Valence (Espagne), l’Orchestre Symphonique de Caen, dans des concertos de Mozart, Beethoven, Chopin, Liszt, Mendelssohn, Saint-Saëns, Tchaïkovski, Rachmaninov, Gershwin.

En janvier 2018 il a remplacé au pied levé le célèbre pianiste Christian Zacharias dans le 24ème Concerto de Mozart sous la direction du grand chef autrichien Leopold Hager à la Stadthalle de Chemnitz.

Jean-Paul s’est produit en récital ou avec orchestre à la Salle Gaveau, Fondation Louis Vuitton, Salle Molière (dans le cadre de la série « Piano à Lyon), Tonhalle de Zürich, Laeiszhalle de Hambourg, Die Glocke de Brême, Mozarteum de Salzbourg, Museum of Art de Tel-Aviv, Kolarac de Belgrade, et dans des festivals tels que La Roque d’Anthéron, Festival Radio-France de Montpellier, Festival de Menton, Piano aux Jacobins, Printemps des Arts de Monte-Carlo, Festival de l’Épau, Lisztomanias, Les Flâneries de Reims (diffusion live par Medici.tv en 2014), Piano Folies du Touquet, Nohant Chopin Festival, Les Solistes à Bagatelle, Festival International de Colmar, Piano en Valois, L’Esprit du piano, Sommets Musicaux de Gstaad, Midi-Minimes de Bruxelles, Piano à Saint-Ursanne, Schleswig-Holstein Festival, Kissinger Sommer Festival.

Par ailleurs, le Festival Chopin de Nohant a publié un album d’archives dédié à Aldo Ciccolini, dans lequel est incluse la Sonate en sol mineur de Schumann enregistrée en live par Jean-Paul Gasparian (festival 2015). Le magazine Classica a décerné à l’album son Choc du mois et placé Jean-Paul parmi les 10 pianistes les plus prometteurs de la jeune génération.

Né en 1995 à Paris de parents musiciens, Jean-Paul Gasparian est admis à l’unanimité au CNSM de Paris à 14 ans, où il obtient brillamment son Master en 2015. Ses professeurs sont Olivier Gardon, Jacques Rouvier, Michel Béroff, Laurent Cabasso, et Tatiana Zelikman. Après un 3ème cycle au CNSMDP avec Michel Dalberto et Claire Désert, ainsi qu’au Royal College of Music de Londres avec Vanessa Latarche (Artist Diploma), il se perfectionne auprès d’Elisso Virsaladze en Italie.

Jean-Paul est soutenu par les fondations Safran et ADAMI pour la musique. Il est également, depuis l’été 2017, un artiste Steinway.

Discographie


Gaspard Thomas

Artiste résident junior depuis juillet 2021

Né en 1997, Gaspard Thomas a remporté de nombreuses récompenses en concours internationaux : Premier Prix au concours France-Amériques 2019 ainsi qu’un Second prix et 7 prix spéciaux au concours Piano Campus 2019 à Pontoise ; il reçoit en 2023 le Troisième Prix et deux prix spéciaux au Concours Szymanowski de Katowice en Pologne. Il est par ailleurs lauréat de l’Académie Musicale Philippe Jaroussky, de l’Académie de Villecroze, des fondations Banque Populaire et Safran.
Gaspard se produit régulièrement en soliste et a notamment joué avec l’Orchestre Appassionato dirigé par Mathieu Herzog et l’Orchestre Opéra Éclaté sous la baguette de Victor Jacob. En 2023 et 2024, il joue avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire sous la direction de Lucie Leguay, ainsi que l’Orchestre Philharmonique de la Radio Polonaise et José-Maria Florencio à Katowice.
Il est artiste invité dans plusieurs festivals en France tels que le Festival de la Roque d’Anthéron, le Festival de Deauville, les Lisztomanias, les Pianissimes, le Festival Chopin de Nohant, Piano en Saintonge, le Festival de Saint-Céré. On a pu entendre Gaspard notamment à l’Auditorium de Radio France, à l’Auditorium de la Seine Musicale, à l’Orangerie de Bagatelle, au musée Guimet, au showroom parisien Steinway & Sons, à l’Ambassade de Pologne et l’Institut Liszt à Paris. Il participe également au 20e Festival des Nuits Caraïbes en Guadeloupe ainsi qu’à une tournée de concerts dans l’État de New York aux États-Unis grâce à l’association Orphée Musique.
Chambriste très apprécié, il se produit très régulièrement avec la violoniste et compositrice Élise Bertrand (Sommets Musicaux de Gstaad en Suisse, tournée de l’AJAM en Alsace, récital à la Bibliothèque Nationale de France). Il partage également la scène avec la violoncelliste Stéphanie Huang au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, à la Sala Verdi de Milan, aux Musicales de Gadagne en France.
Formé aux conservatoires de Poitiers, Bordeaux et Saint-Maur-des-Fossés, Gaspard est diplômé d’un Master de Piano au CNSMDP mention Très Bien à l’unanimité dans la classe de Claire Désert et a pu travailler lors de masterclasses avec des artistes tels que Sir András Sschiff, Bertrand Chamayou, David Kadouch, Bernard d’Ascoli, Hortense Cartier-Bresson. Son parcours au CNSMDP s’enrichit de la rencontre de personnalités telles que Thierry Escaich, Fabien Waksman, Anne Le Bozec, Marc-André Dalbavie.
Également ouvert à la création, il compose « Poème » pour un orchestre de 96 pianistes, pièce créée à la Philharmonie de Paris en 2019.


Ensemble Rayuela

  • Rui Ozawa saxophone soprano
  • Raquel Paños saxophone alto
  • Nahikari Oloriz saxophone ténor
  • Livia Ferrara saxophone baryton
  • Kishin Nagai piano

Photo : Martin Trillaud/Web Artist Media

Artiste résident de 2021 à 2023

L’ensemble Rayuela est né au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, suite à la rencontre amicale de quatre saxophonistes et un pianiste.

Originaires de pays différents (Espagne, Japon et Italie), les membres de l’ensemble nourrissent leur projet musical d’un mélange culturel riche qu’elles partagent parfois avec d’autres instrumentistes ; rencontres propices à l’exploration de nouveaux styles musicaux.

Depuis son début à la Philharmonie de Paris, l’Ensemble Rayuela s’est produit dans des festivals et cycles tels que l’Automne musical Grand Châtellerault, le Festival Européen Jeunes Talents, la Saison Musicale des Invalides, le XVIIIe Congrès mondial de saxophone à Zagreb, le Festival Paseo à Bayonne ou le Festival de l’Épau, entre autres.

Lauréat du premier prix et du prix spécial du jury de la 91e édition du concours international Léopold Bellan, l’Ensemble Rayuela enregistre en 2019 son premier disque Tableaux et obtient le Master de musique de chambre mention très bien avec les félicitations du jury au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris sous la direction de David Walter.

L’ensemble Rayuela est soutenu par Henri Selmer Paris, D’Addario et JLV Sound et bénéficie aussi du soutien de la Société Générale Mécénat Musical et du Collège Contemporain.

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