Selim Mazari

en résidence depuis 2023

Les récentes Victoires de la Musique Classique ont mis sur les bancs des « révélations de l’année » le jeune pianiste Sélim Mazari, très marqué par l’enseignement de la grande Brigitte Engerer.

Issu d’une famille de mélomanes, Sélim Mazari, né en 1992 à Garenne-Colombes, fait ses premières gammes dès son plus jeune âge. Ses parents ont comme voisine Suzel Ginisty, une élève de Brigitte Engerer, qui lui donne ses premières leçons dès l’âge de cinq ans. Ses progrès sont fulgurants et lui valent d’intégrer en 2004 la classe de Pierre Réach au Conservatoire à rayonnement régional de Paris. En 2003, juste avant son entrée au Conservatoire, il participe à l’Académie d’été de Nice où il fait la connaissance de Brigitte Engerer, dont le charisme, le côté maternel et généreux, influencent profondément le jeune musicien. En 2008, il est admis à l’unanimité dans sa classe au Conservatoire Supérieur National de Musique, où il suivra son enseignement jusqu’à sa disparition prématurée, survenue en 2012. Il intègre ensuite la classe de Claire Désert avec qui il prépare son Master, diplôme qu’il obtient brillamment en juin 2013, reçoit en parallèle les conseils de Jean-Claude Pennetier à l’Académie de Villecroze, de Michel Dalberto et de Rena Shereshevskaya.

Avide de nouvelles expériences musicales et humaines, désireux de parfaire sa formation à l’étranger, il fait ses valises et part s’établir à Londres, où il se lance dans un second Master au Royal College, dans la classe de Dmitri Alexeev. Londres est aussi le point de départ d’une nouvelle étape, marquée par sa rencontre avec Avedis Kouyoumdjian, fin pédagogue et ami de Brigitte Engerer, ancien élève de Dieter Weber et Stanislav Neuhaus, qui l’invite à travailler avec lui à Vienne, à l’University of Music and Performing Arts. Avec son nouveau mentor, il explore le grand répertoire classique, Mozart, Beethoven, Haydn, etc. et s’épanouit pleinement dans une capitale musicale où il profite d’une offre culturelle intense, fréquente assidument l’opéra, son autre passion.

Lauréat du Concours International d’Île-de-France, de Piano Campus 2013, du Concours International de Collioure, le jeune pianiste est aussi récompensé par la Société des Arts de Genève.

Chambriste apprécié, il collabore avec les violoncellistes Yo-yo Ma, Henri Demarquette et Victor Julien-Laferrière, les quatuors Hermès, Modigliani et Diotima, les violonistes Augustin Dumay, Thomas Lefort et Raphaëlle Moreau, les pianistes Michel Dalberto, Jean-Baptiste Fonlupt, Adi Neuhaus et Tanguy de Williencourt avec lesquels il explore le répertoire pour quatre mains et deux pianos.

Au cours des dernière saisons, Sélim Mazari a été l’invité de prestigieuses programmations: Festival Chopin à Nohant, Piano en Valois, Festival de la Roque d’Anthéron, Les solistes à Bagatelle, la Grange de Meslay, Piano Folies du Touquet, Sommets musicaux de Gstaad, Folle journée à Nantes, Fondation Vuitton, opéras de Toulon et de Saint-Etienne, Grands Interprètes à Périgueux, Louvre-Lens. Il participe aussi aux Rencontres Musicales d’Evian, est programmé au Grand Théâtre de Provence avec l’Orchestre de chambre de Mannheim, à l’Auditorium de Radio-France avec les solistes de l’Orchestre National et à Piano à Lyon en récital et en musique de chambre. A la Folle Journée de Nantes, il est le soliste du 21ème Concerto de Mozart aux côtés du Mozart Paris Orchestra, concert diffusé en direct sur ARTE.

En janvier 2020 est sorti son premier disque solo dédié aux Variations de Beethoven (dont les redoutables EroÏca), enregistré Salle Molière à Lyon et qui entame une collaboration avec le label Mirare. Ce disque a reçu de nombreuses récompenses, dont un DIAPASON D’OR sélection ARTE et des critiques élogieuses (Pianiste, Classica, Concertclassic.com, Artamag’, Radio Classique et France Musique, etc.). Un album de duos avec Sophie Dervaux, basson solo de l’Orchestre Philharmonique de Vienne, paraît en février 21 chez Berlin Classics. Sélim a également participé au nouveau CD de Joséphine Olech, Reconnect paru dernièrement chez Es-Dur.

En novembre 2020, Sélim est invité par Daniel Barenboim à participer à ses Masterclasses sur les Sonates de Beethoven, enregistrées à la Boulez Saal de Berlin. L’enregistrement de la Masterclasse vient de sortir pour les 80 ans du Maestro.

Vient de paraître, son deuxième disque pour Mirare, les Concertos 12 et 14 de Mozart avec Paul Meyer et l’Orchestre de chambre de Mannheim.

Il fait en mars 2023 ses débuts à la Philharmonie de Paris dans le cadre d’une tournée de l’Orchestre d’Île-de-France, placé sous la direction du maestro Vassily Sinaisky. En septembre 2023, il dirige du clavier des Concertos de Mozart, lors d’une tournée au Japon.

Cette saison est également marquée par ses débuts en récital au Konzerthaus de Berlin et par une collaboration en récital avec le violoncelliste Edgar Moreau.


Quatuor Wassily

 en résidence depuis 2023

  • Vincent Forestier violon
  • Marine Faup-Pelot violon
  • Clément Hoareau alto
  • Raphaël Ginzburg violoncelle

Les membres du Quatuor Wassily se rencontrent à Lyon en 2012. Leur passion commune pour la musique d’ensemble l’éclectisme musical de leurs personnalités respectives les amène tout naturellement à mettre la pratique du quatuor à cordes au centre de leur vie musicale.

Au fil de leur formation, les expériences se multiplient : lauréats de la FNAPEC, le groupe remporte en 2018 le Tremplin Jeunes Quatuors de la Philharmonie de Paris ainsi que le Concours Humanis Musique au Centre grâce auquel les membres du groupe enregistrent leur premier album. Le quatuor est également lauréat du concours international Anton Rubinstein en 2022. On les retrouve également en résidence à l’Opéra Underground pendant la saison 2018-2019, où ils enchaînent les collaborations avec des groupes de musiques actuelles amplifiées. Ils partagent également la scène avec des chambristes de renom : Entre autres, Anne Gastinel, Dana Ciocarlie, Yovan Markovitch, Jean-François Heisser, Marie-Josèphe Jude, Vincent Segal.

Ayant bénéficié des précieux conseils de membres de quatuors internationaux (Ysaÿe, Danel, Belcea, Artemis, Ebène, Berg), le Quatuor Wassily est résident de l’association ProQuartet, et continue aussi bien de participer à leurs formations professionnelles, que de participer à des projets de concerts, de médiation, et de transmission pédagogique à leurs côtés.

Photos : Nikolaj Lund

Quatuor Métamorphoses

 

en résidence depuis 2023

  • Mathilde Potier et Pierre Liscia-Beaurenaut violon
  • Jean-Baptiste Souchon-Graziani alto
  • Madeleine Douçot violoncelle

 Le Quatuor Métamorphoses est né de la volonté forte d’explorer le répertoire du quatuor à cordes, et de partager avec un public toujours plus large son exigence, sa richesse, parfois sa violence également, dans un même souffle musical. En résulte une série de métamorphoses, semblables à celles que raconte Ovide dans son chef-d’oeuvre auquel le quatuor a souhaité rendre hommage : fugaces, perpétuelles, invisibles, et surtout plurielles. Le vivre-ensemble, et le jouer-ensemble, transporte interprètes et auditeurs dans un large mouvement qui les dépasse ; car un quatuor, c’est une bête à quatre têtes, un instrument protéiforme «humain, trop humain», pour reprendre la formule de Nietzsche. Enfin, la métamorphose, c’est la variation, la sculpture du vide par l’élément musical ; la variation, c’est toute l’histoire de la musique, pour laquelle la métamorphose agirait donc comme principe étiologique.

Cette rigoureuse vision artistique, le Quatuor Métamorphoses l’a nourrie au contact de ses maîtres : diplômés d’un master de musique de chambre dans la classe de François Salque (Quatuor Ysaÿe) au CNSMDP, ils étudient désormais sous la tutelle de Hatto Beyerle, membre fondateur du légendaire Alban Berg Quartett, au sein de l’European Chamber Music Academy (ECMA) dont le quatuor est membre nominé depuis 2018. Après un cycle de perfectionnement (Postgraduate Studies) à l’Université de Musique de Vienne (MDW Wien) dans la classe de Johannes Meissl (2022-2023), le Quatuor est désormais en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Belgique) sous la direction de Corina Belcea, Miguel Da Silva et Jean-Claude Vanden Eynden. En parallèle, les jeunes musiciens bénéficient des conseils des Quatuors Ebène et Modigliani aux Rencontres Musicales d’Evian, Ori Kam (Jerusalem Quartet) à l’Académie Ravel, Petr Prause (Talich Quartet), Valentin Erben (Quatuor Alban Berg), Christophe Coin (Quatuor Mosaïques), Alfred Brendel, Itamar Golan, ou encore Patrick Jüdt.
Prix ProQuartet du concours européen de la FNAPEC, boursier et lauréat de l’Académie Ravel, le Quatuor Métamorphoses est également lauréat du Tremplin pour jeunes Quatuors de la Philharmonie de Paris et lauréat de la fondation de l’abbaye de Royaumont et de Villefavard.
Ce parcours les amène à se produire dans les salles les plus prestigieuses : Wigmore Hall, Philharmonie de Paris, Franz Liszt Academy Budapest, Teatro Goldoni de Florence, aux Festivals de Prades, Quatuors à Bordeaux, au Potager du Roi à Versailles (sur invitation de Gérard Caussé et du Quatuor Modigliani), au Festival de Cordes sur Ciel, au Festival des Arcs, au Festival Radio Classique, lors de la Nuit du Quatuor aux côtés des Quatuors Hermès ou Zaïde, en compagnie de François Salque, Emmanuelle Bertrand, Alexis Descharmes, ou encore Roman Borisov, Aurélien Pontier ou Paul Zientara.
Le répertoire du Quatuor Métamorphoses va des grands maîtres du genre à l’exploration des répertoires les plus contemporains, de Haydn à Aftab Darvishi, et s’attache à mettre en lumière des oeuvres méconnues au travers de projets innovants, comme le spectacle «Du coq à l’alouette» entièrement écrit par le Quatuor et créé en 2022, ou «Une pièce bien à elles», consacré aux oeuvres du matrimoine, qu’il porte dans tous les types de lieux, en multipliant les interventions au SAMU social, dans les écoles de la France entière, en EHPAD…

Le Quatuor Métamorphoses est actuellement artiste en résidence à la Fondation Singer-Polignac ainsi qu’à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Waterloo, Belgique)

Vidéos

Photos : Athéon

Quatuor Magenta

© photomorty

en résidence depuis 2023

  • Ida Derbesse, Elena Watson-Perry violon
  • Claire Pass-Lanneau alto
  • Fiona Robson violoncelle

Le Quatuor Magenta est un quatuor à cordes fondé en 2021 et basé à Paris. Pour les prochaines saisons, il est artiste résident à ProQuartet – Centre Européen de Musique de Chambre, et résident junior à la Fondation Singer-Polignac.

Lauréates du concours de la Fnapec 2023 où elles remportent la distinction de l’académie des Beaux-Arts, les musiciennes reçoivent également un 3ème prix au Concours Zukunftsklang Stuttgart 2022 et sont finalistes du 8ème Concours Joseph Haydn à Vienne. Le Quatuor Magenta est invité à se produire par de nombreux festivals partout en France (la Chaise-Dieu, la Roque d’Anthéron, les Instants de Grasse, Un Été en France avec Gautier Capuçon, ou encore le festival Vibre! et le Festival de Radio France) mais aussi en Suisse (Festival de la Collégiale de Neuchâtel) et en Allemagne (Klangraum Konzerte à Cologne).

Il a participé à l’enregistrement du disque California Dreamin’ du flûtiste Julien Beaudiment, sorti en 2023.

Le quatuor reçoit les conseils du Quatuor Ébène dans le cadre de leur académie à Münich, de Rainer Schmidt du Quatuor Hagen à Bâle, et est membre du programme Elite de l’Ecole Normale de Musique de Paris, parrainé par le Quatuor Modigliani. Il reçoit le soutien de Fondation Culture et Musique abritée par la Fondation de France et celui de l’ADAMI. Il est produit par Chapeau l’Artiste Production.

Trio Sypniewski

en résidence depuis 2023

  • Magdalena Sypniewski violon
  • Anna Sypniewski alto
  • Caroline Sypniewski violoncelle

Originaires de Toulouse, les trois soeurs Anna, Magdalena et Caroline décident de former leur Trio une fois réunies au CNSM de Paris en 2016.

Cette formation les a séduites par la spécificité de son écriture, alliant une recherche d’homogénéité entre les trois instruments à cordes, à une prise de parole parfois plus concertante. La richesse du répertoire leur permet d’aborder différents styles et époques, allant des Variations Goldberg de J.S. Bach jusqu’à des créations contemporaines, dont la Partita pour trio à cordes composée par Raphaël Sévère en 2021.

En s’associant à d’autres musiciens, elles accèdent également à de plus larges répertoires comme celui du quatuor avec piano qu’elles ont eu l’occasion de défendre aux côtés d’Alexandre Kantorow, Adam Laloum et Clément Lefebvre.

Le trio Sypniewski a été invité à se produire dans de nombreux festivals comme les Jeudis Musicaux de Royan, l’Orangerie de Sceaux, le Ohrid Summer Festival, le Festival Idéal au Potager du Roi à Versailles, le Festival Jeunes Talents, le Festival d’Auvers-sur-Oise, les Ravéliades de Ciboure, les Soirées Musicales en Val-de-Seugne, le Festival Notes d’Ecume, Musique à la Source, Musiques à Versailles, Août Musical de Deauville…

Durant leur parcours, elles ont eu la chance de bénéficier des conseils de François Salque, du Quatuor Modigliani, et ont participé à l’Académie Ravel à Saint-Jean-de-Luz où elles ont obtenu de nombreux prix. Leurs expériences personnelles dans de grandes écoles à l’étranger comme la Hans Eisler à Berlin (Magdalena), le Mozarteum à Salzbourg (Caroline) et à la Colburn Shool à Los Angeles (Anna), ont également façonné leur identité en tant que trio.

Depuis septembre 2022, elles ont intégré la classe de Günter Pichler (Alban Berg Quartet) à la Escuela Superior de Música Reina Sofia à Madrid.

Photos copyright Thomas Baltes

Ensemble Théodora

en résidence depuis 2023

  • Mariamielle Lamagat soprano
  • Louise Ayrton violon
  • Alice Trocellier viole de gambe
  • Lucie Chabard clavecin

THÉODORA est un ensemble de musique ancienne dont le travail explore les répertoires baroques français et anglais, avec une attention particulière portée aux compositeurs expatriés.
L’ensemble s’est formé en 2018 au travers de divers concours en Angleterre, en obtenant un deuxième prix au Nancy Nuttall Early Music Prize (Londres, 2018) et fut sélectionné parmi les finalistes du London Early Music Exhibition 2018. Son expérience de la scène s’est par ailleurs développée grâce à divers tremplins pour jeunes ensembles en Europe : Fabulous Fringe du Festival de Musique Ancienne d’Utrecht, Fringe du Festival Musica Antiqua de Bruges 2018, et la saison 2021 ainsi que le Festival 2022 Jeunes Talents à Paris.
Si le premier amour de l’ensemble reste la musique française, le répertoire anglais XVIIe – et particulièrement les collections des English Country Dances – lui a permis de développer un travail sur l’improvisation, notamment à l’occasion de sa participation au Brighton Early
Music Festival.
En 2021, l’ensemble a entamé une phase de création théâtrale autour de la figure de l’abbé de Choisy, mêlant ses écrits avec la musique de son temps, en collaboration avec le comédien Théophile Gasselin, associé à la Comédie de Saint-Etienne. La création de ce projet a eu lieu en novembre 2022 au Théâtre du Grand Orme, commune de Blois, et est en phase de diffusion. En parallèle de ses concerts programmés dans les circuits classiques, l’ensemble initie en 2022 un projet de médiation en collaboration avec l’Université Paris Cité. Cette programmation, appelée “Classique Sandwich”, permet à des étudiants non musiciens d’apprivoiser le répertoire baroque lors de concerts courts pendant leur pause-déjeuner. Récemment, THÉODORA a créé son tout nouveau programme Genesis – récital autour de la chaconne de Bach – lors de l’édition 2023 du Festival La Folia à Rougemont.
En septembre 2023, Vie(s) de Choisy sera redonné à l’Université Paris Cité dans le cadre d’une collaboration avec l’ensemble.
Pour sa saison 2024, l’ensemble sera invité pour une résidence lors de l’édition 2024 du Festival La Chaise-Dieu, autour d’une carte blanche de création ainsi que des actions pédagogiques. 


Photos : Mirza Durakovič

Ensemble Astera

en résidence depuis 2023

  • Coline Richard flûte
  • Moritz Roelcke clarinette
  • Gabriel Potier cor
  • Jeremy Bager basson
  • Yann Thenet hautbois

L’Ensemble Astera est le quintette à vent lauréat du 1er Prix au Concours International de Musique de Chambre Carl Nielsen 2023.

Depuis 2019, soudés par leur amitié et animés d’une passion commune de la musique de chambre, ses musiciens ont à cœur de partager leur vision essentielle en tant que chambristes : le mélange des sons et des timbres de cinq instruments à vent dans un but d’unité et de recherche d’une grande dimension artistique.

Leurs différentes expériences auprès de grands orchestres internationaux enrichissent leur cohésion, leur sonorité unique et leur affinité musicale autour du quintette à vent. Ainsi, l’ensemble franco-suisse représente un véritable vent de fraîcheur dans le paysage classique. Mus par un enthousiasme insatiable, les musiciens mettent leurs énergies au service d’interprétations remarquables, émouvantes, réfléchies et engagées, en utilisant au maximum les possibilités sonores de leur formation.

Comme en témoigne son Prix de la meilleure interprétation de la création au Concours Nielsen, le dynamisme artistique de l’ensemble se caractérise également par son approche du répertoire contemporain et son désir majeur d’amener cette musique innovante dans les salles de concerts.

L’Ensemble Astera se produit dans divers festivals et saisons musicales en Europe, comme par exemple le Lavaux Classic, le festival de Pâques d’Aix-en-Provence, le Davos Festival ou le festival Murten Classics entre autres… L’ensemble est également présent sur les ondes de France Musique, de la Radio Télévision Suisse ou encore de la radio danoise.

Depuis 2023, l’Ensemble Astera est Artiste résident à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Grâce à sa collaboration avec l’ingénieur du son Michael Seberich, et à la résidence offerte par St Columba’s Drimnin Trust en Ecosse, l’Ensemble Astera a enregistré en été 2024 son premier album qui paraîtra prochainement chez le label suisse Claves.

Photo : Ugo Ponte

Trio Pantoum

 

en résidence depuis 2023

  • Hugo Meder violon
  • Bo-Geun Park violoncelle
  • Kojiro Okada piano

Fondé en 2016 au Conservatoire National Supérieur de Paris, le Trio Pantoum s’est imposé en Europe et au-delà comme l’une des meilleures jeunes formations chambristes actuelles.

Déjà lauréats de nombreuses récompenses majeures à l’international (ARD de Munich, Trio di Trieste, Joseph Haydn à Vienne, Osaka, Melbourne, Lyon, Joseph Joachim à Weimar, FNAPEC à Paris,…) et acclamés dans de grandes salles sur trois continents (France, Italie, Belgique, Suisse, Angleterre, Norvège, Allemagne, Autriche… mais aussi Japon et Australie), Hugo Meder (violon), Bo-Geun Park (violoncelle) et Kojiro Okada (piano) apparaissent dans de nombreux médias français et internationaux : ABC, The Strad, The Violin Channel, Rai 3, Ö1, SBS, Diapason, Bachtrack, Resmusica, France Musique, Archi Magazine, Télérama…

Développant rapidement une complicité exceptionnelle sur scène et en dehors, le trio a collaboré avec des artistes tels que Pierre Fouchenneret, Miguel Da Silva et Paul Zientara, Ann Lepage, Aleksandra Dzenisenia, le Quatuor Nerida…

Ils se sont perfectionnés auprès de Patrick Jüdt, Hatto Beyerle, Johannes Meissl, Xavier Gagnepain, Miguel Da Silva, Corina Belcea, Claire Désert, François Salque, Günter Pichler, Antonio Meneses, des membres du Trio Wanderer et du Quatuor Ébène. Le Trio Pantoum est Ensemble ECMA (European Chamber Music Academy), résident à Proquartet-Centre Européen de Musique de Chambre, à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Belgique), et est lauréat de la Fondation d’Entreprise Banque Populaire.

En 2024, le Trio Pantoum enregistre son premier disque, fait ses débuts dans le Triple concerto de Beethoven avec l’Orchestre Français des Jeunes, se produit à la Philharmonie de Paris, au Festival Radio France Occitanie, au Festival de Pâques de Colmar, mais aussi en Belgique, en Allemagne, en Autriche, en Suisse, en Italie et participe au programme « Ambassadeur » de Classeek.

Photos : Gregory Massat


    Anahita Abbasi

     

    en résidence depuis octobre 2022

    La musique d’Anahita Abbasi est décrite comme “a dizzyingly sophisticated reverie, colorful and energetic. It embodies tremendous timbral exploration and multilayered performance gestures”… (Classical Voice America and A Cunning plan). 

    ”She takes even a more radical line with creating dense and pulsing textures” (The Guardian)

    “Her music has the capacity to immerse the hall into a dark multichannel throat and hissing” (Bachtrack) 

    Le travail d’Anahita Abbasi se compose d’oeuvres commandées et jouées par des solistes et ensembles de renom tels Mahan Esfahani, Steven Schick, Vimbayi Kaziboni, Rebekah Heller, Sergej Tchirkov, Artyom kim, Ensemble Modern, International Contemporary Ensemble, UmeDuo, Klangforum Wien musicians, Wavefiled Ensemble, San Francisco Symphony Youth Orchestra, Disonart Ensemble, Platypus Ensemble, Quatuor Diotima, Mivos Quartet, Argonaut Quartet, Tak Ensemble, Schallfeld Ensemble, Zafraan Ensemble, Contemporaneous, Blaue Reiter, Off Spring Ensemble. 

    On a pu entendre ses oeuvres dans des festivals du monde entier : Mostly Mozart Festival, The Kitchen, Kennedy Center, Lincoln Center, Niefnorf, Soundnow Festival- Bent Frequency, Roulette, National Sawdust, Mise -En festival (USA), Darmstadt Ferienkurse (Allemagne), IRCAM – Manifeste Academy (France), Matrix –Experimental studio des SWR, Alte Oper (Allemagne), BIFEM (Australie), Klangspuren Schwaz (Autriche), Sound State festival (Southbank Centre, Londres), Tectonics (Glasgow), Akademie der Künste (Berlin), United Berlin, Klang Festival (Copenhague), Tage Neuer Musik, Open music (Autriche), Omnibus Ensemble (Ouzbékistan), Contempuls (Prague), Tangram Trio (Suisse), Tongyeong International Music Festival (Corée), Acht Brücken Festival (Cologne), Impuls Festival (Autriche), Time of Music (Finlande), Atlas Festival (Pays-Bas), Grachten Festival (Pays-Bass), et bien d’autres.

    En 2014, elle reçoit une bourse d’Experimentalstudio des SWR de Fribourg. Lauréate du prix Morton Gold ASCAP 2015 attribué aux jeunes compositeurs, Anahita Abbasi a également été nommée comme une des “compositrices de notre temps” lors du Cairo Contemporary Festival 2017 aux côtés de Kaija Saariaho et Isabel Mundry. En 2019, elle est une des gagnantes du concours de composition du festival d’Acht Brücken.

    Anahita donne également des cours de composition et des ateliers sur les bases de la création, elle est aussi invitée à faire partie du jury de différents concours de composition. Elle est un des membres fondateurs de l’Ensemble Schallfeld (Autriche), ainsi que de l’IFCA (Iranian Female Composers Association) à New York, ville dans laquelle elle organise des concerts, des ateliers, des conférences, et défend le travail de jeunes compositeurs en se faisant leur ambassadrice.

    Anahita Abbasi est une citoyenne du monde, née en 1985 en Iran où elle a grandi. En 2006, elle s’installe en Autriche et y poursuit ses études à l’Université Arts Graz où elle reçoit l’enseignement de Clemens Gadenstätter et Christian Utz pour la musique théorique, et suit les cours de composition de Beat Furrer et Pierluigi Billone. Parmi ses autres mentors, citons Georges Aperghis, Franck Bedrossian et Philippe Leroux. Elle s’installe ensuite à San Diego (USA) en 2014 pour y poursuivre son master de composition sous la direction de Rand Steiger à l’Université de Californie.

    En 2022, elle intègre la résidence artistique de la Fondation Singer-Polignac à Paris.

    Quatuor Akilone

    Photo : Basile Crespin 

    artiste résident depuis 2022

    • Magdalena Geka, Elise De-Bendelac violon
    • Perrine Guillemot alto
    • Lucie Mercat violoncelle

    Le Quatuor Akilone est le fruit d’une aventure musicale et humaine née en 2011 à Paris. Un jeu élégant, un son généreux et un esprit éveillé animent cet ensemble pour apporter poésie et profondeur aux œuvres qu’il aborde. Quatre personnes, quatre caractères et quatre pensées différentes pour ne former qu’un instrument à 16 cordes… et 40 doigts ! L’impossible devient réel quand l’écoute, la persévérance et une rigueur tout en souplesse sont au service de l’imagination.

    Faire des choix en connaissance de cause, rendre ces partitions vivantes, comprendre leur essence et les incarner, tel est le pari du Quatuor Akilone. La rencontre avec Hatto Beyerle, avec qui ces musiciennes continuent d’échanger, s’est révélée fondamentale et sa vision philosophique et rhétorique de la musique leur permet maintenant de grandir tout en s’interrogeant. D’éminents chambristes tels Vladimir Mendelssohn, Johannes Meissl, Xavier Gagnepain, Jean Sulem, Miguel Da Silva, le Quatuor Ebène et Mathieu Herzog les ont guidées et continuent de les soutenir. L’ECMA, dont elles sont membres alumni, a été également un fabuleux terreau d’apprentissage.

    Fort de ces fabuleuses rencontres, le Quatuor Akilone, après un semestre en échange Erasmus à Vienne, remporte en mai 2016 le Premier Grand Prix du 8ème Concours international de Quatuor à cordes de Bordeaux et le prix ProQuartet. Depuis cette date, il s’est envolé au Japon et dans toute l’Europe ; sur des scènes prestigieuses comme le Munetsugu Hall à Nagoya, le Wigmore Hall à Londres, le Teatro Comunale de Treviso, la salle Cortot et la Philharmonie de Paris, les Muziekgebouw d’Amsterdam et d’Eindhoven et la Liszt Academy à Budapest. Depuis 2017, ce jeune ensemble est distingué « génération Spedidam » et lauréat de la Fondation Banque Populaire. Il fait également partie du projet Le Dimore del Quartetto qui les soutient en Italie.

    En 2018, le Quatuor signe son premier enregistrement consacré à Haydn, Mozart et Schubert, sous le label Mirare. Et en 2019, le film documentaire « A quatre ou rien » est réalisé par Chloé Perlemuter sur le Quatuor Akilone autour des trois quatuors op.59 de Beethoven avec la participation de Hatto Beyerle (altiste fondateur du Quatuor Alban Berg) et Mathieu Herzog (altiste fondateur du Quatuor Ebène). Ce film est produit par Héliox Films et l’Association les Amis du Quatuor Akilone en association avec France Télévisions et medici.tv.

    Le Quatuor Akilone est également membre de l’association Proquartet et bénéficie à ce titre d’une résidence au conservatoire du 15e arrondissement à Paris. Grâce à cette association, le quatuor a fait la rencontre de la compositrice chinoise Xu Yi, ouvrant la voie d’un riche échange autour de la création d’Aquilone Lontano qui leur est dédiée. La création mondiale de cette oeuvre, inspirée du son et du nom du quatuor, a eu lieu à la Philharmonie de Paris en février 2018.

    Partager la scène avec d’autres musiciens est essentiel pour ce jeune quatuor qui a déjà eu la chance de jouer aux côtés de Vladimir Mendelssohn, Tabea Zimmermann, Jérôme Pernoo, David Walter, Sharon Kam, Pavel Gililov et Jean François Heisser. A chaque musicien rencontré, c’est une immense joie dans l’échange qui permet de rester l’esprit ouvert.

    Bien ancré dans son temps et grâce à sa collaboration avec les associations Musethica et les Concerts de Poche, le Quatuor Akilone s’engage musicalement auprès de prisonniers, de réfugiés, ou de personnes handicapées. Cette démarche est fondamentale pour ces jeunes musiciennes pour qui le lien tissé auprès de publics divers est vital. Un fil conducteur les guide : permettre à tous ceux qui en ont besoin et qui le souhaitent, de s’échapper l’espace d’un instant dans un monde sonore poétique et libérateur.

    Akilone sur un fil, un jeu tout en couleur, qui permet d’avoir la tête dans les nuages tout en gardant les pieds sur terre…

    Deep in the forest

    Klarthe, 2024

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