Ensemble Daphnis

en résidence depuis 2025

  • Iris Daverio, Perrine Chapoutot flûte
  • Coline Moreau alto
  • Alec Fukuda violoncelle
  • Adrien Gey piano

Le groupe se forme en 2018 lors d’un concert à l’Opéra de Tours, réunissant des musiciens animés par une même quête d’excellence musicale et un objectif commun : sortir des conventions pour toucher de nouveaux publics et explorer des répertoires variés.
Spécialisé dans la transcription d’œuvres majeures du répertoire classique pour leur formation, l’Ensemble Daphnis se distingue par sa volonté d’élargir le champ du possible, tant au niveau des répertoires que des styles. Il se produit sur les scènes françaises, et en 2020, fonde le Festival Daphnis à Tours. La cinquième édition, dédiée à la musique française et à ses influences espagnoles, a vu le jour en novembre 2024.

En 2021, l’Ensemble Daphnis crée un spectacle musical autour des Tableaux d’une exposition de Modeste Moussorgski, dirigé par le metteur en scène Jean-Michel Fournereau. En 2022, le groupe poursuit son perfectionnement en entrant en Master de musique de chambre au CNSM de Lyon, où il travaille aux côtés de Franck Krawczyk, Fabrice Bihan et Yovan Markovitch.
De 2021 à 2023, l’ensemble bénéficie du soutien de la Société Générale pendant deux saisons consécutives, puis de la Fondation Safran.

L’Ensemble Daphnis a depuis eu l’opportunité de se produire dans des lieux prestigieux tels que l’Auditorium National de Lyon, l’Opéra de Tours, le Théâtre de Fontainebleau, et dans divers festivals à travers la France. En 2023, il crée un nouveau spectacle musical, Rachmazninov, l’exil d’une âme slave, en collaboration avec l’actrice et comédienne Lula Cotton-Frapier. Ce projet retrace la vie du compositeur à travers des transcriptions
soignées de ses deux Suites pour deux pianos, opus 5 et 17, accompagnées de textes écrits par Adrien Gey, pianiste du groupe, évoquant la vie de Rachmaninov et son lien avec sa Russie natale. Des partitions inédites qu’ils s’apprêtent à enregistrer à la saison 25/26.

©️Corentin Villalonga

La Palatine

en résidence depuis 2025

  • Marie Théoleyre soprano et direction artistique
  • Guillaume Haldenwang clavecin et direction artistique

Cultiver la curiosité, la poésie, l’audace et le partage : telle est la mission de l’ensemble baroque La Palatine.
Dirigé par Marie Théoleyre et Guillaume Haldenwang, cet ensemble à géométrie variable se place sous la figure pétillante et décalée de la Princesse Palatine, la truculente belle-sœur du Roi-Soleil. Spécialisé dans le lien entre les répertoires français et italiens au XVIIe siècle, il a à cœur de toucher directement le public par les couleurs et l’expressivité de ses interprétations. L’ensemble aime également enjamber les siècles pour proposer lors de leurs concerts des adaptations de chansons françaises bien connues de tous. Passionnée par le dialogue entre les arts, La Palatine conçoit ses concerts comme de véritables spectacles pleins de vie et de fantaisie.
Créé en 2019, le jeune ensemble se produit dans de nombreux festivals comme le festival d’Ambronay, le Festival de Beaune, Embaroquement Immédiat, le York Early Music Festival, le festival de Cordes-sur-Ciel, Mars en Baroque ou encore sur la scène de l’Opéra de Rennes.

La Palatine est lauréate de l’International H.I.F. Biber Competition (Autriche), où elle a obtenu le prix F.J. Aumann donné pour les nouvelles découvertes en musique baroque. Membre du programme européen Eeemerging+, ce dernier a révélé l’ensemble lors du Festival d’Ambronay 2021. La Palatine est également soutenue par le Centre de Musique Baroque de Versailles, la Fondation Royaumont et la Caisse des Dépôts.
La Palatine a enregistré en 2022 son premier album Il n’y a pas d’amour heureux pour le label Ambronay Éditions (5 Diapasons, Coup de cœur Classica, Le choix de France Musique).

Marie Théoleyre soprano et direction artistique

Lauréate du concours Cesti d’Innsbruck en 2021, Marie Théoleyre s’est produite sous la direction de chefs éminents tels que Jordi Savall, Vincent Dumestre, Raphaël Pichon, Andrea Marcon, Gabriel Garrido, Geoffroy Jourdain ou encore Alessandro de Marchi. Ses qualités expressives et musicales lui ont valu de prestigieuses récompenses, notamment le prix de la critique ainsi que le troisième prix du concours Renata Tebaldi de San Marino en 2022.
Spécialisée dans le répertoire baroque, Marie Théoleyre a abordé de nombreux rôles à l’opéra : La Musica et Euridice dans L’Orfeo de Monteverdi sous la baguette de Jordi Savall, Amour dans Dardanus de Rameau au Théâtre de Confidencen, Irena dans L’Amazone Corsara de Pallavicino au Innsbrucker Festwochen der Alten Musik ou encore Isbé dans Les Fêtes de Ramire de Rameau à l’Opéra Royal de Versailles. On la retrouve en soliste au disque avec les ensembles La Palatine, Sollazzo, Teatro dei Cervelli ou encore Elyma.
La critique loue sa « voix aussi limpide qu’expressive » (Diapason), « sa science de la déclamation et son investissement dramatique » (Concertclassic), « son timbre riche et onctueux » (Olyrix), son « expressivité sincère » (Classica) ou encore « sa plénitude sur tout le registre, l’émission souple et ductile, la grâce des ornementations : tout séduit » (Première Loge).

Guillaume Haldenwang clavecin et direction artistique

Guillaume Haldenwang est claveciniste et chef de chant. Continuiste apprécié, il se produit au sein des Arts Florissants, des Talens Lyriques, d’Il Pomo d’Oro, de l’Ensemble Correspondances, du Drottningholm Theatre Orchestra, de l’Ensemble Clément Janequin, d’Il Caravaggio, de l’ensemble Les Accents, du Budapest Festival Orchestra ou encore de l’Ensemble Matheus. Il a travaillé également comme chef de chant/accompagnateur à
l’Opéra National de Paris. Guillaume Haldenwang est invité par de nombreux festivals, tels que le Festival Oude Muziek Utrecht, le Festival du Périgord Noir, Embaroquement Immédiat ou encore Mars en Baroque. Lors de ses concerts, la critique loue sa « musicalité infaillible » (Première Loge), « son jeu d’une clarté absolue » (Resmusica) et son continuo aux « contrepoints savoureux, arpègements gracieux et ornements délicats » (Diapason).

En 2019, puis à nouveau en 2020, il est lauréat de la Fondation Royaumont. Après avoir commencé le clavecin au Conservatoire de Niort, Guillaume Haldenwang a étudié à Paris avec Noëlle Spieth. Il a ensuite travaillé dans les classes de Béatrice Martin et de Frédéric Michel. Lors de master classes, il a bénéficié de l’enseignement de clavecinistes renommés tels que Pierre Hantaï, Bertrand Cuiller ou encore Francesco Corti. Guillaume Haldenwang est également titulaire d’une licence mention Très Bien en musicologie à l’université de La Sorbonne.

Photos : Julien Benhamou

Quatuor Fidelio

en résidence depuis 2025

  • Camille Fonteneau, Verena Chen violon
  • Léa Hennino alto
  • Maria Andrea Mendoza violoncelle

Parcourant les scènes internationales depuis plus de dix ans, ces quatre jeunes solistes se réussissent en 2023 pour former le Quatuor Fidelio.
Leur collaboration transcende la virtuosité individuelle, révélant une passion partagée pour le répertoire du quatuor à cordes en mêlant aussi des oeuvres de compositeurs et compositrices oubliées ou encore à découvrir.
Toujours désireuses d’enrichir leur jeu, les musiciennes ouvrent régulièrement le quatuor à de plus grandes formations en quintette, sextuor ou octuor.
Depuis leur création, le quatuor s’est produit au Festival Musical’Océan, Jazz Classic Festival de Saint-Mandé, Les soirées musicales de Vénéjan, Festival de la Grange de Meslay, Festival de Wissembourg, Concerts classiques de la région Morgiennes, Festival Le ClassiC’est fffou, Rotary Club d’Eaubonne…

On a pu les entendre à la Folle Journée de Nantes 2025 lors de quatre concerts dont le
concert de clôture en direct sur Arte et France Musique.
Elles sont invitées à jouer prochainement aux Concerts de Vollore, Festival de Saint-Céré, Festival de Wissembourg, aux Rencontres musicales du Château d’Ainay-le-Vieil, Festival de Chaillol, Les Jeudis Musicaux, Sonate d’Automne, Mélomanes Côte Sud, à la Salle Cortot
à Paris…

photo © Iseult Photography

Ensemble Marilou

en résidence depuis 2025

  • Gabrielle Rubio traverso, théorbe
  • Samuel Bricault traverso
  • Agnès Boissonot-Guilbault viole de gambe
  • Hélène Richaud violoncelle, chant
  • Cécile Chartrain clavecin, hautbois


Marilou est un ensemble constitué de cinq musiciens métamorphes et poly-instrumentistes. Passionnés par les tensions et les détentes harmoniques, les dissonances, les sanglots et les « hélas », l’ensemble est spécialisé dans la musique des XVIIème et XVIIIème siècles.

A géométrie variable, les musiciens explorent des répertoires variés allant de deux à cinq instruments. Partant d’une formation à deux dessus, clavecin et deux basses, leur polyvalence leur permet de jouer également avec théorbe, chant et dessus de viole. Ils peuvent ainsi varier à l’infini les combinaisons sonores et le répertoire, et proposer ainsi une grande richesse de timbres et de couleurs.

Marilou tient à mettre à l’honneur des compositeurs trop peu connus tels que André Chéron (claveciniste à l’Opéra de Paris), Honoré d’Ambruys (disciple de Michel Lambert) ou encore Jean-Baptiste Quentin (violoniste à l’Opéra de Paris).

L’ensemble se produit en France (notamment à La Folle Journée de Nantes, au festival Bach en Combrailles…) ainsi qu’à l’étranger (Albacete, festival Midis Minimes à Bruxelles). Leur premier disque « Doux Silence » est paru en février 2024 via le label Les Belles Écouteuses.

 

Trio Parrhèsia

en résidence depuis 2025

  • Melvil Chapoutot piano
  • Alcide Menetrier violon
  • Irène Jolys violoncelle

Assemblé sous le nom de Parrhèsia, mot grec désignant la liberté de la parole vraie, le
Trio Parrhèsia fait entendre un discours musical d’une grande sincérité mêlé à une libre
sensibilité. Tous trois issus du CNSM de Paris et de la HMDK de Stuttgart, ses membres ont
fondé le trio en 2020 lors de leur résidence à l’Académie Musicale Philippe Jaroussky.
Leur complicité humaine et leur entente musicale se sont imposées d’emblée, ce qui a rapidement guidé leur collaboration artistique. Ils fondent ainsi le festival Les Heures Classiques en 2021 au Château de Menthon-Saint-Bernard, au bord du Lac d’Annecy, festival à leur image, entièrement dévolu à la musique de chambre, fruit de rencontres humaines.
Élève de Gabriel le Magadure (Quatuor Ébène), du Quatuor Modigliani et d’Éric Le Sage,
le trio est sélectionné en 2023 comme artiste en résidence à ProQuartet CEMC et se produit sur différentes scènes d’abord en France (Jeunes Talents à Paris, les Pianissimes, le Festival Syrinx et le Festival des Cordes de Loire), avant de rejoindre le projet ECMA Pro de l’European Chamber Music Academy, les amenant à donner des concerts dans de nombreuses salles prestigieuses à travers l’Europe (Copenhague, Munich, Vienne…). L’ensemble est ensuite invité comme artiste en résidence au festival international de piano La Roque d’Anthéron à l’été 2024, suivi d’une résidence à l’Académie Musicale de Villecroze.

Le trio s’est produit récemment lors de l’émission “Génération France Musique”, ainsi qu’à la salle Cortot et au festival des Bagatelles à Paris. Après avoir bénéficié d’une année de résidence artistique en Anjou destinée à approfondir leur répertoire le tout en poursuivant une mission de transmission et de médiation culturelle, les musiciens élargissent leur palette musicale d’un autre enjeu qui leur est cher, celui du lien avec la création contemporaine au cours de divers projets artistiques pluridisciplinaires, regroupant la philosophie, le répertoire du trio et la musique électronique. Ils ont également pu bénéficier des conseils de chambristes éminents parmi lesquels des membres du Trio Wanderer, du Quatuor Ebène, Emerson, ainsi que ceux de Johannes Meissl, Günter Pichler ou Marc Coppey, au cours de différentes résidences et cursus.
Après avoir obtenu un deuxième prix au concours de la FNAPEC 2024 à Paris, le Trio
Parrhèsia devient lauréat de la Fondation d’Entreprise Banque Populaire.

Irène joue un violoncelle Grancino et Alcide un violon Camilli gracieusement prêtés par la
fondation John & Arthur Beare à Londres.

© Amandine Lauriol

Ensemble Irini

en résidence depuis 2025

Basé à Marseille, fondé en 2015 par Lila Hajosi, l’Ensemble Irini est spécialisé en musique ancienne sacrée d’Orient et d’Occident, entre Rome et Constantinople, et reconnu internationalement pour son exigence et ses propositions uniques, hors-normes et audacieuses, loin des codes habituels de la musique ancienne.

L’Ensemble Irini impose aujourd’hui un son à part dans la musique vocale : en effectif polymorphe, sans soprano, l’ensemble illumine pourtant le répertoire orthodoxe ou les compositions de la Renaissance de couleurs nouvelles, chaudes et profondes. De Maria Nostra (2015, disque Choc de Classica en 2018) à JANUA (2023-24) en passant par O Sidera (2019, disque en 2021) et Printemps Sacré, vivre, mourir, (re)naître (2022-24 TTTT de Télérama, 5 étoiles de la Libre Belgique) l’Ensemble Irini ouvre dans ses programmes des dialogues entre l’Orient et l’Occident sacrés, entre la sagesse d’hier et les bouleversements d’aujourd’hui, fidèle en cela à son nom qui signifie “la Paix” en grec.

En 2025-2026, l’Ensemble Irini entre dans une nouvelle ère avec POST TENEBRAS (spero lucem), son programme le plus ambitieux, proposant désormais un répertoire aux prémices du Baroque vénitien et byzantin, en double chœur avec cuivres. La création d’INVICTAE, programme féminin revenant aux sources médiévales de l’ensemble, lui permet de proposer pour la première fois un spectacle total, pluridisciplinaire, avec voix, danse, et mise en espace. Friand d’ouvertures et de collaborations, l’Ensemble Irini co-crée PROPHITISSAI en 2024 avec Tom de Cock, mêlant Lassus, Xenakis et musique grecque antique et byzantine, puis en 2025 THE BOOK OF WOMEN, porté par l’orchestre Ictus. Ces deux créations joignant musique contemporaine et ancienne sont des commandes du MAFestival de Bruges.

Si l’ensemble est aujourd’hui invité dans des lieux et festivals prestigieux en France comme à l’international et soutenu par la Fondation Société Générale et la Caisse des Dépôts c’est grâce à l’énergie de sa directrice, Lila Hajosi et à une solide équipe de chambristes chevronné·e·s. D’abord chanteuse avant de devenir cheffe, Lila Hajosi parvient à incarner ses réflexions musicologiques et esthétiques dans des concerts fascinants, qui nous emportent presque malgré nous.

Lila Hajosi directrice musicale et artistique

D’abord artiste lyrique et musicologue spécialisée dans les musiques anciennes, c’est grâce à l’Ensemble Irini qu’elle a fondé en 2014 que Lila Hajosi prend en 2021 le chemin de la direction de choeur et prochainement d’orchestre. L’Ensemble Irini lui permet de s’affirmer comme directrice artistique au fur et à mesure des programmes qu’elle crée puis dirige.

Elle est formée dès 2012-13 aux Conservatoires d’Aix-en-Provence (Prix Jeune Espoir Dussurget) et Marseille (Premier Prix d’Art Lyrique) en chant, musique ancienne, théâtre, art lyrique et musique de chambre, puis à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (2018-2021) dont elle est boursière. Elle est diplômée en musicologie médiévale à l’Université de Montpellier.

Avant même de commencer ses études musicales elle se découvre une passion pour la direction. En 2011 chantant dans le choeur amateur servant aux élèves de la classe de Roland Hayrabédian à Marseille, elle est fascinée par la finesse et la profondeur du travail de chef et glane secrètement les leçons précieuses auxquelles elle assiste. Cette passion complétée par ses études et enrichie par les enseignements tirés de sa carrière de chanteuse auprès de chefs comme Marc Korovitch, Lluis Vilamajó & Jordi Savall et nourrie par des rencontres comme celles de Teodor Currentzis en master-classe devient, finalement sa vocation. Depuis Septembre 2021 elle se forme auprès du chef d’orchestre Sergio Monterisi.

Après Maria Nostra un premier disque de l’Ensemble Irini sorti en 2018 chez l’empreinte digitale (Choc de Classica), Lila Hajosi crée O Sidera, dont le disque sorti en 2021 et salué par la critique sera son premier opus en tant que cheffe. Lila Hajosi et l’Ensemble Irini collaborent à deux reprises avec le compositeur Zad Moultaka. Depuis 2015 elle emmène son ensemble dans des festivals nationaux et internationaux prestigieux. En 2022, elle dirige notamment l’Ensemble Irini à la Philharmonie de Paris (studio) et devient lauréate du programme REMArkables du REMA. Sa création Printemps Sacré est finaliste des REMA awards de 2022. En 2024, elle collabore avec le percussionniste et chef Tom de Cock pour une version augmentée de O Sidera mêlée d’oeuvres de Xenakis et d’une création à 4 mains basée sur L’hymne delphique à Apollon, première oeuvre écrite connue (-138 av. J-C). En 2025, c’est avec ICTUS et Riccardo Nova qu’elle collaborera pour une création commune. Militante, référente VSS, elle a cofondé le réseau #EllesDirigent destiné à promouvoir le leadership féminin dans la Musique classique. Que ce soit pour l’égalité, la diversité et l’inclusion ou pour la défense du Service Public de la Culture, Lila Hajosi s’exprime régulièrement dans les médias pour porter un idéal de mutualisation des ressources, d’entraide et de résistance à tous les obscurantismes. Passionnée de radio, elle concrétise un rêve en produisant l’émission Agnus D.E.I pour Forum Opéra.

Aïda Shirazi

 compositrice

en résidence de 2021 à 2024

Aida Shirazi (Iran, née en 1987) est une compositrice de musique acoustique et électroacoustique. Sa musique, pour instruments solistes, voix, ensemble, orchestre et électronique, se concentre principalement sur le timbre pour organiser des structures souvent inspirées de la langue et de la littérature, ainsi que de la musique classique iranienne. La musique d’Aida Shirazi a été présentée dans des festivals tels que ManiFeste, Huddersfield Contemporary Music Festival, Mostly Mozart, MATA et OutHear New Music Week. Elle a notamment travaillé avec Miranda Cuckson, Lucy Fitz Gibbon, Carrie Henneman Shaw, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’International Contemporary Ensemble et l’Ensemble Dal Niente. Aida Shirazi termine actuellement son doctorat de composition à l’Université de Californie, Davis, et a étudié avec Mika Pelo, Pablo Ortiz et Kurt Rohde.

Crédit photo : Anthony Katrakazis

Imsu Choi

en résidence depuis 2024

Née en Corée du Sud, Imsu Choi étudie à l’Université d’Ewha (Séoul) où elle obtient une Licence de composition. Elle poursuit ses études en France et intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) en écriture, composition et Ondes Martenot. Elle participe au programme Cursus de composition et d’informatique musicale de l’IRCAM en 2023-2024.
Elle est lauréate de plusieurs prix et de bourses tels que ceux de la Fondation de France (Prix Monique Gabus, Prix Marthe Depelsenaire), du Legs Edmond Jabès, du Mécénat Musical Société Générale et du Centre International Nadia et Lili Boulanger.
Ses partitions ont été jouées par plusieurs ensembles et orchestres parmi lesquels l’Ensemble Intercontemporain (Dir. Léo Margue, Simon Proust), l’Orchestre de Picardie (Dir. Arie van Beek), le Divertimento Ensemble (Dir. Sandro Gorli, Dir. Viktoriia Vitrenko), l’Ensemble TM+ (Dir. Laurent Cuniot), Quatuor Maurice, Klangforum Wien, l’Ensemble Meitar, l’Ensemble TIMF et l’Ensemble Imaginaire. Comme Ondiste, elle a présenté Ondes Martenot au Musée de la musique de Paris – Philharmonie de Paris lors de la Nuit européenne des musées 2022. Elle a également joué à la cathédrale Notre-Dame de Paris, au Théâtre de Chaillot et à la cathédrale de Berne. Elle a également été ondiste solo pour jouer Trois petites Liturgies de la Présence Divine d’Olivier Messiaen avec l’Orchestre du CNSMDP à l’église Saint-Eustache à Paris, dirigé par Léo Warynski. En 2024, elle fait ses débuts dans Turangalîla Symphonie d’Olivier Messiaen au Royal Festival Hall de Londres avec le pianiste Thomas Kelly et le Royal College of Music Orchestra sous la direction du maestro Jac van Steen.
Pour la saison 2023/2024, elle écrit une nouvelle partition pour Ondes Martenot et électronique qui sera créée par Nathalie Forget au Centquatre-Paris, une nouvelle partition pour Trio Catch au Bludenzer Tage zeitgemäßer Musik et une nouvelle partition pour l’International Contemporary Ensemble (ICE) en Suisse.
Pour la saison prochaine (2024/25), une nouvelle composition est programmée pour le Festival Présences à la Maison de la Radio.


Corentin Apparailly

Photo : Didier NGuyen

en résidence depuis 2024

Le compositeur français Corentin Apparailly, altiste de formation et membre fondateur du Quatuor Arod, s’est révélé comme une figure montante de la nouvelle génération depuis qu’il se consacre pleinement à la composition. Passionné par la narratologie, il puise ses inspirations principales dans les récits littéraires, cinématographiques, les mythes, contes et légendes.

Compositeur en résidence de l’Orchestre de Chambre de Toulouse pour les trois prochaines saisons (2024-27) et honoré du Prix des Arts 2023 de l’Académie d’Occitanie, son catalogue compte déjà une quinzaine de commandes. En 2022, son premier quatuor à cordes Athanor traverse l’Atlantique grâce au Quatuor Agate qui l’interprète au concours international de Banff au Canada. Particulièrement soutenue par les interprètes, sa musique est présente sur deux albums parus en 2020 et salués par la critique : BEETHOVEN SUITES de Julien Martineau (Naïve) et NEUF de Félicien Brut (Mirare). Il est également compositeur associé du Katok Ensemble depuis sa création en 2019.
Corentin Apparailly collabore régulièrement avec des orchestres comme l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté (création et enregistrement de son concerto pour mandoline et orchestre La Cinquième Saison), l’Orchestre National des Pays de la Loire (création de In Memoriam pour orgue et orchestre en 2023), l’Orchestre Symphonique de la Radio Finlandaise (création de Ex Machina pour ensemble de violons en 2023), l’Orchestre National Avignon-Provence ou encore l’Orchestre National d’Auvergne avec lequel il remporte le prix de la meilleure musique de fiction lors de l’OST Challenge en 2019.

Vainqueur du Concours international Carl Nielsen de Copenhague et du Concours international de musique de l’ARD de Munich, nommé BBC New Generation Artist et ECHO Rising Star, c’est d’abord pour ses qualités instrumentales qu’il se fait connaitre au sein du Quatuor Arod, avec qui il donne plus de deux cents concerts autour du monde de 2013 à 2018 et enregistre un album Mendelssohn pour le label Warner Classic. Il continue aujourd’hui de s’impliquer comme ancien quartettiste en donnant des masterclass et vient de terminer l’écriture d’un livre (à paraître) qui retrace son expérience.


    Duo Arborescence

    en résidence depuis juillet 2024

    • Iris Scialom violon
    • Antonin Bonnet piano

    « Le Duo Arborescence imprime un merveilleux frisson poétique à la musique. » (Alain Cochard, Concertclassic)
    Fondé en janvier 2021 par Iris Scialom et Antonin Bonnet, le Duo Arborescence est régulièrement invité à se produire en France et en Europe sur des scènes prestigieuses telles que le Festival de la Roque d’Anthéron, La Folle Journée de Nantes, le Petit Palais, la Cour d’Honneur et le Musée des Archives Nationales, la Sala Casella à Rome, et le Forum International de Tokyo. 
    Le Duo a étudié en Cursus de Master de musique de chambre au CNSM de Paris dans les classes de Claire Désert et François Salque. Les deux musiciens viennent d’obtenir leur diplôme avec la mention très bien à l’unanimité avec les félicitations du jury.
    Tous deux individuellement lauréats de prestigieux concours internationaux, Iris et Antonin ont remporté ensemble le 2e Prix au Concours International Premio Annarosa Taddei à Rome (novembre 2021) ainsi que le 2e Prix au Concours International Stasys Vainiūnas à Vilnius (avril
    2022).
    Par ailleurs, ils sont attachés au partage de la musique avec tous les types de public, ils jouent régulièrement dans des EHPAD et des centres médicaux-sociaux.
    Le Duo est lauréat de l’Académie Musicale de Villecroze et enregistrera un premier album consacré à Fauré, Ravel, et Enesco avec le Label Scala Music en octobre 2024.

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