Gabriel Durliat

Photo : Académie Jaroussky – Amandine Lauriol

en résidence depuis juillet 2024

« Un grand pianiste et un formidable musicien à suivre » – Philippe Cassard, France Musique.
Né à Bourges en 2001, Gabriel Durliat compte parmi les musiciens les plus brillants et complets de sa génération. Lauréat du Concours Général des lycées (1er Prix d’histoire de la musique), il entre la même année, à l’âge de 16 ans, au Conservatoire de Paris où il est l’élève d’Hortense Cartier-Bresson, Thierry Escaich, Jean-Frédéric Neuburger et Guillaume Connesson. Il y obtient les Prix de piano, d’harmonie et d’accompagnement au piano – tous trois à l’unanimité avec les félicitations du jury, premier nommé – ainsi que les Prix de contrepoint et fugue. Il est admis en septembre 2022 en 3e cycle – Diplôme d’Artiste Interprète tout en se perfectionnant auprès de Cédric Tiberghien au sein de l’Académie Jaroussky.
Parallèlement à son activité de pianiste, Gabriel Durliat est en juin 2022 l’un des six musiciens sélectionnés pour étudier à la Malko International Academy for Young Conductors de Copenhague organisée par le Danish National Symphony Orchestra. Il bénéficie dans ce cadre des conseils de chefs d’orchestre de premier plan tels que Fabio Luisi et Herbert Blomstedt. Il est en octobre 2023 chef assistant de l’Ensemble Intercontemporain pour une production des Espaces Acoustiques de Gérard Grisey à la Philharmonie de Paris.
Après avoir été le premier Français à remporter le concours international Piano Campus en février 2022, Gabriel Durliat remporte en mai 2023 le 2e prix à la Hans von Bülow International Conducting from the Piano Competition de Meiningen (Allemagne), rare concours consacré à la direction depuis le piano.
Gabriel Durliat se produit régulièrement avec orchestre, en récital et en musique de chambre et répond à l’invitation de programmations prestigieuses telles que le Festival International de Piano de la Roque d’Anthéron, le Festival d’Auvers-sur-Oise, le Festival de Deauville, les Journées Ravel de Montfort-l’Amaury…
Son premier disque solo, associant la musique de Bach à celle de Fauré, est paru en 2024 pour le label Scala Music.

In Paradisum

La Scala Music, 2024


Emmanuel Coppey

© Benjamin Ealovega

en résidence depuis juillet 2024

Artiste City Music Foundation, en résidence à La Chapelle Musicale Reine Elisabeth et membre de l’académie de l’Ensemble Moderne à Francfort, Emmanuel Coppey construit une solide carrière.
Comme soliste et chambriste, il a collaboré avecNelson Goerner, Marc Coppey, Augustin Dumay, Emre Şener, Anna Vinnitskaya, Barbara Hannigan, Nicolas Baldeyrou, François Salque, Guillaume Bellom, Martin Beaver, Bertrand Chamayou, Frank Braley, dans certains des plus importants festivals européens. Son répertoire s’étend de la musique baroque à la musique contemporaine et comprend toutes les Sonates et Partitas de Bach, avec lesquelles il remporte le concours Bach de New York en 2023. En tant qu’arrangeur, il a également écrit une pièce de virtuosité basée sur l’Apprenti Sorcier de Dukas.

Pour transmettre sa passion pour la musique, Emmanuel participe à de nombreux projets de médiation, à travers des organisations à but non lucratif telles que les Concerts de Poche ou les Concerts Communautaires de la Chapelle, mais aussi la Paris Youth Music Society, qu’il a créée en 2021 et qui organise des concerts dans des écoles, des centres d’hébergements et des maisons de retraite. 
Emmanuel a reçu les conseils des violonistes György Pauk et Augustin Dumay. Il est diplômé de la Royal Academy of Music et du Conservatoire de Paris où il a étudié avec Philippe Graffin et Svetlin Roussev. Son éducation musicale a commencé avec Larissa Kolos.
Emmanuel a été soutenu par la Royal Academy of Music, l’Adami, la Fondation de la Vocation et la fondation Banque Populaire.

Il joue un magnifique Guarnerius de 1735, issu de la collection Guttman.


Rodolphe Menguy

en résidence depuis juillet 2024

« A l’aube d’une carrière qui s’annonce déjà sous les meilleures auspices (…), ce pianiste à l’étonnante maturité a déjà séduit le monde musical. » (Michel Le Naour – Classica Magazine, Juin 2021)

Rodolphe Menguy est un jeune pianiste français né le 13 novembre 1997 à Paris. Il débute ses études au CRR de Boulogne-Billancourt dans la classe de Gilles Berard puis Marie-Paule Siruguet, et obtient son DEM de Piano à l’âge de 14 ans. Il est admis à l’unanimité en 2015 au CNSMD de Paris dans la classe de Denis Pascal et Varduhi Yeritsyan, il y termine ses études en Diplôme d’Artiste Interprète Classique en 2022 après y avoir obtenu ses diplômes de Licence et Master. Il est ensuite admis à l’Accademia di Santa Cecilia à Rome où il se perfectionne auprès de Benedetto Lupo.
Bénéficiant depuis très jeune d’une formation complète, il obtient au CRR de Boulogne-Billancourt un DEM d’Orchestration et au CNSMD de Paris les Prix d’harmonie (classe de Fabien Waksman) et de contrepoint (classe de Pierre Pincemaille).
En 2023, Rodolphe obtient le 2e Prix au Concours International des Étoiles du Piano ainsi que trois Prix spéciaux. Il a par ailleurs reçu le Prix Jeune Soliste des Médias Francophones Publics 2021, en tant que candidat présenté par France Musique. Il est également Lauréat 2021 de la Fondation Banque Populaire, Lauréat de la Fondation de l’Or du Rhin, Lauréat de la French American Piano Society et a été nommé Révélation Classique de l’Adami en 2018. Il est sélectionné cette même année pour faire partie de la promotion Vivaldi de l’Académie Philippe Jaroussky.
Rodolphe se produit régulièrement aussi bien en soliste que chambriste dans des Festivals et Salles prestigieuses : Festival de la Roque d’Anthéron, Folle Journée de Nantes, Festival Radio France Occitanie, Festival Chopin à Paris, Musicales de Normandie, Opéra de Saint Etienne, Théâtre des Bouffes du Nord, Musée Guimet, Ambassade de France à Washington, Consulat de France à New York…
Son premier disque, « Rhapsodies Hongroises », sort en mai 2023 pour le Label Mirare et est salué par la presse spécialisée : « Choix de France Musique », 5 étoiles de Classica Magazine, 5 Diapasons dans Diapason Magazine, 4,5 étoiles dans le prestigieux Magazine allemand FonoForum…
Musicien curieux, Rodolphe possède un large répertoire, de la musique de Bach à la création contemporaine en passant par Mozart, Haydn, Beethoven, Schubert, Chopin, Schumann, Liszt, Brahms, Debussy, Ravel, Bartók, Stravinsky, Hindemith, Messiaen, Boulez…
Passionné de musique de chambre et partenaire recherché, il se produit dans de diverses formations et forme notamment un duo avec l’altiste Nicolas Garrigues.
Rodolphe est apparu sur plusieurs médias comme France Musique, Musiq3 – RTBF, medici.tv. Il a reçu, au travers de diverses masterclasses et académies les conseils de personnalités musicales importantes comme Michel Béroff, Philippe Cassard, Hortense Cartier-Bresson, Bertrand Chamayou, Claire Désert, Nelson Goerner, Jean-François Heisser, David Kadouch, Stephen Kovacevich,, Bruno Rigutto, Sir András
Schiff, Emmanuel Strosser…
En 2022, Rodolphe a fait ses débuts à l’Auditorium de Radio France dans un programme Boulez – Chopin ainsi qu’à la Philharmonie de Paris – Cité de la Musique dans le redoutable 2ème Concerto de Bartók avec l’Orchestre des lauréats du Conservatoire de Paris sous la direction de Quentin Hindley.


Selim Mazari

en résidence depuis 2023

Les récentes Victoires de la Musique Classique ont mis sur les bancs des « révélations de l’année » le jeune pianiste Sélim Mazari, très marqué par l’enseignement de la grande Brigitte Engerer.

Issu d’une famille de mélomanes, Sélim Mazari, né en 1992 à Garenne-Colombes, fait ses premières gammes dès son plus jeune âge. Ses parents ont comme voisine Suzel Ginisty, une élève de Brigitte Engerer, qui lui donne ses premières leçons dès l’âge de cinq ans. Ses progrès sont fulgurants et lui valent d’intégrer en 2004 la classe de Pierre Réach au Conservatoire à rayonnement régional de Paris. En 2003, juste avant son entrée au Conservatoire, il participe à l’Académie d’été de Nice où il fait la connaissance de Brigitte Engerer, dont le charisme, le côté maternel et généreux, influencent profondément le jeune musicien. En 2008, il est admis à l’unanimité dans sa classe au Conservatoire Supérieur National de Musique, où il suivra son enseignement jusqu’à sa disparition prématurée, survenue en 2012. Il intègre ensuite la classe de Claire Désert avec qui il prépare son Master, diplôme qu’il obtient brillamment en juin 2013, reçoit en parallèle les conseils de Jean-Claude Pennetier à l’Académie de Villecroze, de Michel Dalberto et de Rena Shereshevskaya.

Avide de nouvelles expériences musicales et humaines, désireux de parfaire sa formation à l’étranger, il fait ses valises et part s’établir à Londres, où il se lance dans un second Master au Royal College, dans la classe de Dmitri Alexeev. Londres est aussi le point de départ d’une nouvelle étape, marquée par sa rencontre avec Avedis Kouyoumdjian, fin pédagogue et ami de Brigitte Engerer, ancien élève de Dieter Weber et Stanislav Neuhaus, qui l’invite à travailler avec lui à Vienne, à l’University of Music and Performing Arts. Avec son nouveau mentor, il explore le grand répertoire classique, Mozart, Beethoven, Haydn, etc. et s’épanouit pleinement dans une capitale musicale où il profite d’une offre culturelle intense, fréquente assidument l’opéra, son autre passion.

Lauréat du Concours International d’Île-de-France, de Piano Campus 2013, du Concours International de Collioure, le jeune pianiste est aussi récompensé par la Société des Arts de Genève.

Chambriste apprécié, il collabore avec les violoncellistes Yo-yo Ma, Henri Demarquette et Victor Julien-Laferrière, les quatuors Hermès, Modigliani et Diotima, les violonistes Augustin Dumay, Thomas Lefort et Raphaëlle Moreau, les pianistes Michel Dalberto, Jean-Baptiste Fonlupt, Adi Neuhaus et Tanguy de Williencourt avec lesquels il explore le répertoire pour quatre mains et deux pianos.

Au cours des dernière saisons, Sélim Mazari a été l’invité de prestigieuses programmations: Festival Chopin à Nohant, Piano en Valois, Festival de la Roque d’Anthéron, Les solistes à Bagatelle, la Grange de Meslay, Piano Folies du Touquet, Sommets musicaux de Gstaad, Folle journée à Nantes, Fondation Vuitton, opéras de Toulon et de Saint-Etienne, Grands Interprètes à Périgueux, Louvre-Lens. Il participe aussi aux Rencontres Musicales d’Evian, est programmé au Grand Théâtre de Provence avec l’Orchestre de chambre de Mannheim, à l’Auditorium de Radio-France avec les solistes de l’Orchestre National et à Piano à Lyon en récital et en musique de chambre. A la Folle Journée de Nantes, il est le soliste du 21ème Concerto de Mozart aux côtés du Mozart Paris Orchestra, concert diffusé en direct sur ARTE.

En janvier 2020 est sorti son premier disque solo dédié aux Variations de Beethoven (dont les redoutables EroÏca), enregistré Salle Molière à Lyon et qui entame une collaboration avec le label Mirare. Ce disque a reçu de nombreuses récompenses, dont un DIAPASON D’OR sélection ARTE et des critiques élogieuses (Pianiste, Classica, Concertclassic.com, Artamag’, Radio Classique et France Musique, etc.). Un album de duos avec Sophie Dervaux, basson solo de l’Orchestre Philharmonique de Vienne, paraît en février 21 chez Berlin Classics. Sélim a également participé au nouveau CD de Joséphine Olech, Reconnect paru dernièrement chez Es-Dur.

En novembre 2020, Sélim est invité par Daniel Barenboim à participer à ses Masterclasses sur les Sonates de Beethoven, enregistrées à la Boulez Saal de Berlin. L’enregistrement de la Masterclasse vient de sortir pour les 80 ans du Maestro.

Vient de paraître, son deuxième disque pour Mirare, les Concertos 12 et 14 de Mozart avec Paul Meyer et l’Orchestre de chambre de Mannheim.

Il fait en mars 2023 ses débuts à la Philharmonie de Paris dans le cadre d’une tournée de l’Orchestre d’Île-de-France, placé sous la direction du maestro Vassily Sinaisky. En septembre 2023, il dirige du clavier des Concertos de Mozart, lors d’une tournée au Japon.

Cette saison est également marquée par ses débuts en récital au Konzerthaus de Berlin et par une collaboration en récital avec le violoncelliste Edgar Moreau.


Léa Hennino

 

en résidence depuis 2022

Reconnue comme l’une des altistes les plus prometteuses de sa génération, Léa est une partenaire de musique de chambre recherchée. Elle collabore avec des artistes tels que Quatuor Modigliani, Eric Le Sage, Emmanuel Pahud, Paul Meyer, Nicolas Dautricourt, Adam Laloum, Francois Salque, David Kadoush, Edgar Moreau, Alina Pogotskina, Alena Baeva, Nicholas Angelich, Gauthier Capuçon, Yan Levionnois, Nelson Goerner, Marc Coppey, Anne Queffelec, Itamar Golan, Denis Pascal…sur de grandes scènes internationales et lors de festivals.

En 2014, elle prend notamment part à une tournée européenne de l’intégrale des quintettes de Mozart aux côtés de Gérard Caussé, Clemens Hagen, Alina Ibragimova et Renaud Capuçon, qui l’invite régulièrement au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence.

En 2016, elle fait ses débuts avec l’orchestre philharmonique de Hradec Kralové en République Tchèque dans le concerto rhapsodie de Martinü et joue la symphonie concertante de Mozart avec le violoniste Gilles Colliard et l’Orchestre de chambre de Toulouse en 2018. En 2019, l’Orchestre de Picardie l’invite à tenir la partie d’alto solo du poème symphonique de Don Quichote de Strauss, aux côtés du violoncelliste Sébastien Hurtaud et dirigé par Arie Van Beck. 

Depuis 2016, Léa est également artiste associé d’I Giardini, collectif d’artistes engagés, réunis par le pianiste David Violi et la violoncelliste Pauline Buet autour d’une sensibilité commune. Espace de liberté et d’exploration, I Giardini s’inspire de la variété des sonorités et personnalités de l’ensemble pour révéler un univers romantique unique conjuguant exigence musicale et ouverture à toute forme d’expression. Leur dernier enregistrement Nuits en collaboration avec la chanteuse Véronique Gens est paru au printemps 2020.

Léa est aussi une invitée régulière du Centre de musique de chambre de Paris, Salle Cortot. La troupe réinvente le concert sous forme de spectacle où les musiciens jouent de mémoire et valorisent le répertoire par une mise en espace dirigée par le violoncelliste Jérome Pernoo.

Léa est une musicienne appréciée de l’ensemble Les Dissonances, créé par le violoniste David Grimal et poursuivant un cycle de recherche artistique consacré au grand répertoire de chambre et symphonique, en s’émancipant de la direction d’un chef. Les musiciens sont animés par le désir commun d’une collaboration collégiale fondée sur l’écoute et le partage.

Née en 1991, Léa débute son apprentissage au CRR de Paris dans la classe de Carole Dauphin. Elle intègre rapidement le CNSMD de Paris où elle étudie auprès de Sabine Toutain et Christophe Gaugué et effectue un échange Erasmus à Genève, dans la classe de l’altiste japonaise Nobuko Imai. Elle se perfectionne ensuite auprès de l’altiste anglais Lawrence Power à Zürich et devient académiste et ambassadrice de Dakapp, application de cours en ligne. Pour enrichir sa formation, Léa est sélectionnée pour participer à de prestigieuses académies internationales comme Krzyzowa Music for Europe (Pologne), Kronberg « Cello Plus » (Allemagne), Ravinia Steans Music Institut (USA), Verbier Festival Academy (Suisse), IMS Prussia Cove (Angleterre), Aurora Chamber Music (Suède), Encuentro de Santander (Espagne) où elle se produit lors de concerts et master classes avec notamment Tabea Zimmermann, Antoine Tamestit, Kim Kashkashian, Lars Anders Tomter, Thomas Rieble, Veronika Hagen, Pamela Frank, Miriam Fried, Ferenc Rados, Gabor Takacs-Nagy, Hatto Beyerle… Enrichie de ces nombreuses rencontres, Léa remporte des prix lors de concours en France, Allemagne, Luxembourg et devient lauréate de la Yamaha Music Fondation of Europe, de la Fondation Meyer et de l’Adami.

Léa joue un alto de Charles Coquet fait pour elle en 2014 et un archet de Thierry Doison.

Photo : Caroline Doutre


Théo Fouchenneret

Photos : Lyodoh Kaneko

en résidence depuis juillet 2020

Théo Fouchenneret remporte le premier prix du Concours international de Genève en novembre 2018 avant d’être nommé dans la catégorie « révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique Classique. La sensibilité et la poésie de son toucher mais aussi la maturité de ses interprétations distingue unanimement ce jeune pianiste français des autres interprètes de sa génération: « On est frappé par une présence et un son plein et intense. Rapidement, les contrastes nous saisissent. Fouchenneret nous convie à une véritable interprétation. » Diapason.

Après de brillantes études au CRR de Nice, sa ville natale, dans la classe de Christine Gastaud, il continue de bénéficier d’un enseignement d’excellence aux côtés de pédagogues d’exception qui forgeront les derniers contours de ce musicien complet. Il obtient les plus hautes distinctions au CNSM de Paris auprès de professeurs tels qu’Alain Planès, Hortense Cartier-Bresson et Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il remporte le 1er prix au Concours international de piano Gabriel Fauré qui lui donne l’occasion d’aborder le répertoire d’un compositeur qui lui est cher. 

L’année 2018 marque un tournant dans la carrière du jeune pianiste. Quelques mois avant de triompher au Concours international de Genève, il remporte le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux au Concours international de musique de chambre de Lyon avec le Trio Messiaen.

Il est également lauréat de la Fondation Banque Populaire ainsi qu’artiste en résidence à la Fondation Singer-Polignac. 

Si Théo est régulièrement l’invité des émissions de radio et de télévision, c’est bien sûr la scène qui porte ses principales interprétations. Applaudi par les plus grandes salles et festivals internationaux (Gasteig de Munich, Gewandhaus de Leipzig, Philharmonie du Luxembourg, Bozar de Bruxelles, Piano aux Jacobins, Folles Journées…) il se produit également avec les musiciens les plus doués de sa génération (Victor Julien-Laferrière, François Salque, Lise Berthaud, Svetlin Roussev…)

Théo publie un premier CD en 2013 chez Sonare Art Office aux côtés du violoniste Tatsuki Narita. En 2015, c’est avec la violoncelliste Astrig Siranossian qu’il partage un enregistrement chez Claves Records. Plus récemment, le disque du Trio Messiaen avec le clarinettiste Raphael Sévère parait en 2018 aux éditions Mirare et se consacre tout naturellement au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès. Cet enregistrement s’impose déjà comme une référence puisqu’il est récompensé d’un Diapason d’Or ainsi que d’un Choc Classica. 

Son premier album solo consacré à Beethoven est sorti en mars 2020 chez le label La Dolce Volta.

Discographie

Fauré – Nocturnes

paru chez La Dolce Volta en 2024

Beethoven

paru chez La Dolce Volta en 2020

    Raphaël Sevère

    © Sylvain Picart

    Artiste résident junior depuis 2020

    Vainqueur du concours de Tokyo à l’âge de 12 ans, nommé aux Victoires de la Musique « Révélation soliste instrumental » à 15 ans, Raphaël Sévère remporte en novembre 2013 le prestigieux concours des Young Concerts Artists de New York qui lui décerne le 1er Prix ainsi que huit des dix Prix spéciaux. 

    Raphaël s’est produit en soliste avec le Deutsche Sinfonieorchester à la Philharmonie de Berlin, l’Orchestra of St. Luke au Alice Tully Hall de New York, l’Orchestre de chambre de Paris au festival de Saint-Denis, l’Orchestre National de Russie au festival de Colmar, le London Philharmonic Orchestra, le Konzerthausorchester de Berlin, les Orchestres Nationaux du Capitole de Toulouse, de Bordeaux-Aquitaine, des Pays de la Loire, de Lille, de Strasbourg, de l’Ile de France. 

    En récital, il est présent au Théâtre des Champs Elysées, Kennedy Center de Washington et Merkin Concert Hall de New York, Gardner Museum de Boston et de Vancouver, Auditorium du Louvre, KKL de Lucerne, Rheingau Musik Festival, Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, Fondazione La Società dei Concerti di Milano, French May de Hong-Kong, Festival de la Grange de Meslay, Salle Molière à Lyon, Grand Théâtre d’Aix en Provence, Festival de Radio France Montpellier, Folles Journées de Nantes, de Varsovie, de Tokyo. 

    En musique de chambre, il a pour partenaires les quatuors Ebène, Modigliani, Prazák, Van Kuijk, les trios Wanderer, les Esprits et Messiaen, également Martha Argerich, Boris Berezovsky, Adam Laloum, Jean-Frédéric Neuburger, Gidon Kremer, David Grimal, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Gary Hoffman, Xavier Philips, Victor Julien-Laferrière, François Salque… 

    Attiré depuis toujours par la création et lui-même compositeur, il crée en 2016 sa première pièce Obscurs pour clarinette et guitare à la salle Cortot avec Antoine Morinière, éditée par L’empreinte mélodique. En 2019, il compose Sept Miniatures pour piano seul (création en février 2019) et Entre chien et Loup pour guitare seule (création à Vienne en été 2019). En 2020, il créera son premier concerto pour clarinette et orchestre, commande de l’Orchestre de Bretagne.

    Ses disques ont été distingués entre autres par Diapason (Diapason d’Or), Classica (Choc), Télérama (évènement FFFF).

    En 2017 parait un album consacré au 1er Concerto pour clarinette de Carl Maria von Weber enregistré à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches Sinfonieorchester sous la direction d’Aziz Shokhakimov, couplé à deux œuvres du même compositeur avec le pianiste Jean-Frédéric Neuburger (Mirare).

    Complice de toujours avec le Trio Messiaen, ils font paraître en 2018 un album consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès (Mirare).


    Discographie


    Jean-Paul Gasparian

    Photos : JB Millot

    Artiste résident junior depuis 2020

    Jean-Paul a publié au printemps 2019 son deuxième enregistrement solo pour le label Évidence, consacré à Chopin, qui a été accueilli avec enthousiasme par la presse internationale. En 2018 un premier CD était sorti pour le même label, dédié à la musique russe (Rachmaninov, Scriabine, Prokofiev), et unanimement salué par la presse (5 diapasons, 5 étoiles Classica). En février 2020 il s’est vu décerner le Prix Thierry-Scherz aux Sommets Musicaux de Gstaad, ce qui lui offre l’enregistrement d’un CD avec orchestre pour le label Claves, dont la parution est prévue en 2021.

    Jean-Paul est le vainqueur du prestigieux Concours Européen de Brême (Allemagne) en 2014, mais également lauréat des concours Internationaux José Iturbi (Espagne) en 2015, GPIPL de Lyon (France) et Hastings (Angleterre) en 2013, demi-finaliste au concours Géza Anda (Suisse) en 2015 et Arthur Rubinstein (Tel-Aviv) en 2017. Il remporte le prix de la Fondation Cziffra en 2014 et devient Lauréat de la Fondation l’Or du Rhin en octobre 2016.

    Le 1er Prix de Philosophie au Concours Général des Lycéens de France lui est attribué en 2013.

    Parmi les orchestres qui l’ont accompagné en soliste, citons l’Orchestre National d’Ile-de-France, les Bremer Philharmoniker, la Robert-Schumann-Philharmonie de Chemnitz, la Nordwestdeutsche Philharmonie, Musikkollegium de Winterthur, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre Régional de Normandie, l’Orchestre de Chambre de Toulouse, l’Orchestre de Nouvelle-Aquitaine, l’Orchestre de la Radio-Télévision Serbe, l’Orchestre Symphonique du Monténégro, l’Orchestre Symphonique de la région de Murcie, l’Orchestre Symphonique de Valence (Espagne), l’Orchestre Symphonique de Caen, dans des concertos de Mozart, Beethoven, Chopin, Liszt, Mendelssohn, Saint-Saëns, Tchaïkovski, Rachmaninov, Gershwin.

    En janvier 2018 il a remplacé au pied levé le célèbre pianiste Christian Zacharias dans le 24ème Concerto de Mozart sous la direction du grand chef autrichien Leopold Hager à la Stadthalle de Chemnitz.

    Jean-Paul s’est produit en récital ou avec orchestre à la Salle Gaveau, Fondation Louis Vuitton, Salle Molière (dans le cadre de la série « Piano à Lyon), Tonhalle de Zürich, Laeiszhalle de Hambourg, Die Glocke de Brême, Mozarteum de Salzbourg, Museum of Art de Tel-Aviv, Kolarac de Belgrade, et dans des festivals tels que La Roque d’Anthéron, Festival Radio-France de Montpellier, Festival de Menton, Piano aux Jacobins, Printemps des Arts de Monte-Carlo, Festival de l’Épau, Lisztomanias, Les Flâneries de Reims (diffusion live par Medici.tv en 2014), Piano Folies du Touquet, Nohant Chopin Festival, Les Solistes à Bagatelle, Festival International de Colmar, Piano en Valois, L’Esprit du piano, Sommets Musicaux de Gstaad, Midi-Minimes de Bruxelles, Piano à Saint-Ursanne, Schleswig-Holstein Festival, Kissinger Sommer Festival.

    Par ailleurs, le Festival Chopin de Nohant a publié un album d’archives dédié à Aldo Ciccolini, dans lequel est incluse la Sonate en sol mineur de Schumann enregistrée en live par Jean-Paul Gasparian (festival 2015). Le magazine Classica a décerné à l’album son Choc du mois et placé Jean-Paul parmi les 10 pianistes les plus prometteurs de la jeune génération.

    Né en 1995 à Paris de parents musiciens, Jean-Paul Gasparian est admis à l’unanimité au CNSM de Paris à 14 ans, où il obtient brillamment son Master en 2015. Ses professeurs sont Olivier Gardon, Jacques Rouvier, Michel Béroff, Laurent Cabasso, et Tatiana Zelikman. Après un 3ème cycle au CNSMDP avec Michel Dalberto et Claire Désert, ainsi qu’au Royal College of Music de Londres avec Vanessa Latarche (Artist Diploma), il se perfectionne auprès d’Elisso Virsaladze en Italie.

    Jean-Paul est soutenu par les fondations Safran et ADAMI pour la musique. Il est également, depuis l’été 2017, un artiste Steinway.

    Discographie


    Gaspard Thomas

    Artiste résident junior depuis juillet 2021

    Né en 1997, Gaspard Thomas a remporté de nombreuses récompenses en concours internationaux : Premier Prix au concours France-Amériques 2019 ainsi qu’un Second prix et 7 prix spéciaux au concours Piano Campus 2019 à Pontoise ; il reçoit en 2023 le Troisième Prix et deux prix spéciaux au Concours Szymanowski de Katowice en Pologne. Il est par ailleurs lauréat de l’Académie Musicale Philippe Jaroussky, de l’Académie de Villecroze, des fondations Banque Populaire et Safran.
    Gaspard se produit régulièrement en soliste et a notamment joué avec l’Orchestre Appassionato dirigé par Mathieu Herzog et l’Orchestre Opéra Éclaté sous la baguette de Victor Jacob. En 2023 et 2024, il joue avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire sous la direction de Lucie Leguay, ainsi que l’Orchestre Philharmonique de la Radio Polonaise et José-Maria Florencio à Katowice.
    Il est artiste invité dans plusieurs festivals en France tels que le Festival de la Roque d’Anthéron, le Festival de Deauville, les Lisztomanias, les Pianissimes, le Festival Chopin de Nohant, Piano en Saintonge, le Festival de Saint-Céré. On a pu entendre Gaspard notamment à l’Auditorium de Radio France, à l’Auditorium de la Seine Musicale, à l’Orangerie de Bagatelle, au musée Guimet, au showroom parisien Steinway & Sons, à l’Ambassade de Pologne et l’Institut Liszt à Paris. Il participe également au 20e Festival des Nuits Caraïbes en Guadeloupe ainsi qu’à une tournée de concerts dans l’État de New York aux États-Unis grâce à l’association Orphée Musique.
    Chambriste très apprécié, il se produit très régulièrement avec la violoniste et compositrice Élise Bertrand (Sommets Musicaux de Gstaad en Suisse, tournée de l’AJAM en Alsace, récital à la Bibliothèque Nationale de France). Il partage également la scène avec la violoncelliste Stéphanie Huang au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, à la Sala Verdi de Milan, aux Musicales de Gadagne en France.
    Formé aux conservatoires de Poitiers, Bordeaux et Saint-Maur-des-Fossés, Gaspard est diplômé d’un Master de Piano au CNSMDP mention Très Bien à l’unanimité dans la classe de Claire Désert et a pu travailler lors de masterclasses avec des artistes tels que Sir András Sschiff, Bertrand Chamayou, David Kadouch, Bernard d’Ascoli, Hortense Cartier-Bresson. Son parcours au CNSMDP s’enrichit de la rencontre de personnalités telles que Thierry Escaich, Fabien Waksman, Anne Le Bozec, Marc-André Dalbavie.
    Également ouvert à la création, il compose « Poème » pour un orchestre de 96 pianistes, pièce créée à la Philharmonie de Paris en 2019.


    Arthur Hinnewinkel

    Artiste résident depuis juillet 2021

    Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence le piano à l’âge de 7 ans à Singapour. En France, il rentre au Conservatoire Régional de Rueil chez Chantal Riou puis au Conservatoire Régional de Paris chez Anne-Lise Gastaldi, période où il remporte ses premiers prix de concours (Concours Flame, Claude Kahn, Île-de-France) avant d’être admis à l’âge de 15 ans au Conservatoire National Supérieur de Paris pour se perfectionner dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson et de Fernando Rossano.

    C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles. 

    Arthur se produit dans les grands festivals français en soliste ou chambriste (Festival de la Roque d’Anthéron, Festival de Pâques et d’Août musical à Deauville, Festival de Wissembourg, Festival Chopin à Bagatelle, Festival Musique à La Prée), mais aussi en en amateur de peinture et d’histoire au musée Guimet, au musée de la Vie Romantique, dans les ruines du Teatro di Marcello à Rome ou à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

    Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème siècle au contemporain du 21e, mais aussi pour les musiques indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvertes au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
    Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

    En 2023, il obtient le PRIX MODERN TIMES au Concours Clara Haskil récompensant la meilleure interprétation de la pièce « Iridescence-Glace », commandée à la jeune compositrice française Camille Pépin. En février 2024, il remporte à la fois le prix André Hoffmann de la meilleure interprétation de l’œuvre nouvelle (Night and Day de Karol Beffa), et le prix Thierry Scherz récompensant le plus beau récital aux Sommets musicaux de Gstaad.


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