Quintette Éko

en résidence depuis 2025

  • Audrey Crouzet hautbois
  • Alberto Chaves saxophone
  • Matthieu Gaillard clarinette
  • Clara Lighezzolo clarinette basse
  • Thomas Quinquenel basson


Avec son enthousiasme communicatif et son énergie débordante, Eko se donne pour mission de faire découvrir au plus grand nombre son vaste répertoire. Celui-ci est en constante évolution car de nombreux compositeurs, prenant conscience du potentiel de cette formation, imaginent de nouvelles oeuvres. De plus, un nombre considérable d’arrangements de pièces d’époques et d’esthétiques variées sont écrits. Eko s’inscrit dans cette dynamique en s’attelant également à ses propres arrangements et en passant commande à de jeunes compositeurs.

C’est en 2020, année pleine de surprises, que prend naissance le projet d’un nouveau quintette à vent sur le territoire bordelais. Cette période inédite laisse tout le temps à nos musiciens de redécouvrir ce que propose le monde musical et de bénéficier de l’incroyable émulation créative qu’elle a pu offrir. Lors de cette exploration artistique, ils se voient attirer par la richesse du quintette à anches, formation méconnue du public français, et créent le Quintette Eko.

Pour les cinq musiciens qui le composent, cette rencontre musicale est avant tout une aventure collective, dont le public est partie intégrante. Avec son mariage de timbres inédit, Eko propose et révèle un son nouveau, qui lui confère une identité unique et affirmée. 

Duo Elise Bertrand – Gaspard Thomas

en résidence depuis 2025

La passion pour la musique de chambre et l’écriture a rapproché Élise Bertrand et Gaspard Thomas dès 2017 lors de leurs études au CNSM de Paris et fut à la base de la constitution de leur duo.

Très impliqués dans la défense des répertoires méconnus et contemporain, ils ont eu le privilège de participer à la création d’Episode de Wolfgang Rihm pour violon et piano, au festival des Sommets Musicaux de Gstaad en janvier 2022, à l’invitation de Renaud Capuçon. Ils enregistrent aussi des œuvres de compositeurs variés tels que Lekeu, Fauré, Ravel, Szymanowski, Prokofiev et Bacewicz…

Élise, également compositrice, partage avec Gaspard le premier enregistrement de sa Sonate-Poème, Op. 11. Au cours de leur collaboration, ils bénéficient des précieux conseils de Jean-Jacques Kantorow, Roland Daugareil, Gordan Nikolic, Pierre Fouchenneret, Christophe Poiget, Geneviève Laurenceau, Itamar Golan, François Salque et Florent Boffard. Ils sont diplômés d’un master de musique de chambre dans la classe d’Emmanuelle Bertrand et Claire Désert au CNSMDP.

Ils se produisent notamment au festival de La Roque d’Anthéron, au Festival International de Colmar, au Palazzetto Bru Zane de Venise, au Festival d’Auvers-sur-Oise, en Alsace lors de la tournée organisée par l’AJAM, à la Bibliothèque Nationale de France, au festival Nice Classic Live, au festival du Vexin, au Château de Grignan, au Prieuré de Chirens. À l’hiver 2023, ils jouent plusieurs fois à Paris leur programme Première Guerre Mondiale (Respighi-Janacek-Debussy) au Musée Henner et au Musée de l’Armée.

Au cours de la saison 2024-2025, ils se produisent à Neuss en Allemagne, au CRR de Nantes où ils donnent également des masterclasses de musique de chambre et de composition, puis à Rouen et à la Schubertiade de Sceaux, à Saint-Martin de Pallières, Castres, Uzerche pour ne citer que quelques évènements.

Ils sont également en résidence au Festival de La Chaise-Dieu en août 2025 et au Château de Lourmarin en octobre 2025. On les entendra également dans le Concert de Chausson salle Cortot en décembre 2025 aux côtés de l’Orchestre Silmaril. Leur passage à l’Académie Jaroussky dans la promotion Tchaïkovsky ouvre également leur duo à des formations à géométrie variable, mêlant chant et instruments, et depuis mars 2022, ils jouent également avec Hermine Horiot puis Jérémy Garbarg en trio avec piano. Un disque autour de compositrices est prévu prochainement dans cette formation.

Élise et Gaspard obtiennent de nombreuses distinctions sur le plan national (nominée pour les Révélations Soliste Instrumentale des Victoires de la Musique Classique 2024 pour Élise et Talents Classique Adami 2024 pour Gaspard) et international (Concours Szymanowski et Piano Campus pour Gaspard, Ginette Neveu pour Élise entre autres).

Ils sont généreusement soutenus par les Fondations Safran, Banque Populaire, L’Or du Rhin, Fondation Oulmont et Gautier Capuçon, ainsi que la Fondation d’entreprise Société Générale qui prête à Élise un violon Joseph Gagliano de Naples de 1796. 

photo : Graigue

Ensemble Quiebros

en résidence depuis 2025

Co-direction artistique : Darío Cervera, Virgile Pellerin
Direction musicale : Darío Cervera

Quiebros est un ensemble de musique sur instruments anciens à géométrie variable, fondé
en 2024 par Darío Cervera, claveciniste espagnol, et Virgile Pellerin, chanteur français.
L’ensemble est né du désir de faire se rencontrer musicalement et culturellement des musicien·nes de nationalités différentes, autour d’un projet polymorphe : redécouvrir et promouvoir les musiques anciennes hispaniques, commander des créations contemporaines pour instruments historiques et proposer des relectures d’œuvres du XXᵉ siècle sur ces mêmes instruments.

L’identité artistique de Quiebros s’est formée sous le parrainage d’artistes tels que Kenneth Weiss, Blandine Rannou et Stephane Fuget. Son premier programme, Canciones de Amor, a été créé en décembre 2024 aux Archives nationales de Paris, avec le soutien de l’association Jeunes Talents, puis donné au Petit Palais, dans le cadre de l’exposition Ribera. Le répertoire de chansons d’amour espagnoles permet à Quiebros de raconter l’histoire singulière des XVIe et XVIIe siècles espagnols et des artistes qui les ont faits.
Son second programme, Echoes of Exile, est en cours de création, avec le soutien de la
fondation Nguyen Thien Dao. Dans ce programme qui aborde le thème de l’exil et de la colonisation de l’Amérique latine, la musique se propose comme une manière de panser les
blessures du passé et de refaire société ensemble. Echoes of Exile mélange musique
ancienne et musique contemporaine, avec des créations originales du compositeur chilien
Vicente Atria.

Darío Cervera clavecin, direction artistique et musicale

Né à Valencia, Darío Cervera obtient en 2019 un Master cum laude en piano dans l’Estonian
Academy of Music and Theatre, et est diplômé en 2025 d’un Master avec mention Très bien à l’unanimité au CNSMD de Paris, dans les classes de clavecin et de basse continue d’Olivier Baumont et de Blandine Rannou. Il a bénéficié des cours et masterclasses de Ton Koopman, Pierre Hantaï, Mahan Esfahani, Raphaël Pichon, Skip Sempé, Bertrand Cuiller, entre autres. Il a reçu un Prix extraordinaire de clavecin (Conservatorio Superior de Música de Valencia, 2023) et il a été finaliste du Xe Concours de musique ancienne de Gijón (2021). Il est également lauréat de Campus France Excellence Europa, de la Fondation de France et de la Fondation Royaumont.
Il a participé à des productions orchestrales sous la direction de Ton Koopman, Sébastien
Daucé, Lionel Meunier ou Fabio Biondi. Il a également travaillé avec Le Concert des Nations et le Jeune Orchestre Baroque Européen en tant qu’accompagnateur.
Comme soliste, il a donné des récitals au Centre Arvo Pärt (Estonie), à Helsinki, à Valencia et à Paris, et il est salué par son « toucher précis » et « son ornementation maîtrisée » (Jean-
Christophe Pucek, Diapason).
Son premier CD Un Tombeau pour Ravel est sorti en mars 2025 au label Passacaille. Il a été nommé “Disque du jour” dans l’émission En Piste de Radio France et reçu un chaleureux accueil de la critique : « Un premier album intelligent et sensible […] comparé à tant de récitals si artificiels qui paraissent sans cesse, un petit bijou. » (Yves Riesel). Ce programme sera presenté en direct lors de l’émission Génerations France Musique et en
concert à la Fundación Juan March (Madrid).

Virigile Pellerin contre-ténor, direction artistique

Virgile Pellerin est un contre-ténor avec une approche transversale, allant de la musique
ancienne à l’improvisation libre. Il se produit sous la direction de chefs comme Hervé Niquet, Emmanuelle Haïm, Sylvain Sartre, Maxime Pascal, Lionel Meunier, Martin Wåhlberg et Damien Guillon, dans des maisons comme le TCE, la Philharmonie de Paris, l’Opéra de
Versailles ou encore l’Opéra d’Oslo.

En mars 2023, il est la Sorceress dans Didon et Enée de Purcell, dirigé par Leonardo García Alarcón pour la Philharmonie de Paris. Sa passion pour le jeu l’amène à travailler au théâtre, comme avec Aurelia Ivan, ou Maëlle Dequiedt, dans Une Improvisation sans fin, dont les premières représentations seront données au festival Musica de Strasbourg en septembre 2025.

Passionné de musique contemporaine, il collabore régulièrement avec des compositeurs pour des créations, comme avec Samir Amarouch, pour l’émission Création mondiale d’Anne Montaron. Il reviendra dans cette émission en mars 2026, pour créer une pièce de Nicola Sani. Parallèlement à sa pratique d’interprète de la musique classique, Virgile Pellerin écrit et joue dans ses propres pièces et performances, comme 312 cm de son, créée au Générateur de Gentilly en mai 2025, avec la danseuse Lyou Bouzon Simonet.
La critique salue “un timbre exceptionnel, une voix large, puissante“ (Stéphane Loison).
Diplômé en 2024 d’un master de chant au CNSMDP, il est soutenu dans le début de sa
carrière par la Fondation Royaumont, l’académie ManiFeste de l’Ircam et la Jeune Scène
Lyrique de l’Arcal.

Louise Acabo

en résidence depuis 2025

Remarquée par le journal espagnol El País comme « la meilleure surprise de la semaine et la dernière perle de l’inépuisable carrière française de grands clavecinistes » à l’issue du Festival de musique ancienne d’Utrecht, Louise construit sa carrière de soliste et de continuiste à Paris.

Formée par Aline Zylberajch à Strasbourg et Francesco Corti à la Schola Cantorum Basiliensis, elle est lauréate de plusieurs concours internationaux, notamment le Bach-Wettbewerb de Leipzig, La Capella Musicale de Milan et le Concours Corneille de Rouen, qu’elle remporte en 2018. Louise est également soutenue par la Fondation Royaumont, l’Association Jeunes Talents et la Fondation Boubo-Music.

Portée par son intérêt pour la pédagogie, elle a longtemps enseigné le clavecin en école de musique et est titulaire d’un master pédagogique obtenu à Bâle. Son mémoire sur la posture au clavecin a été récompensé comme meilleur travail de recherche par la fondation Walter & Corina ChristenMarchal.

Appréciée en tant que soliste, Louise est régulièrement invitée à se produire dans des festivals tels que le festival de Jean Rondeau Bel-Air Claviers, le festival Oude Muziek d’Utrecht, l’Entracte à Sablé, ou encore Cembalo in der Stadt Basel et Les Concerts Aurore à Bâle. En tant que continuiste, Louise se produit en orchestre, avec par exemple Le Concert de la Loge, Masques, Pygmalion, La Chapelle harmonique, mais aussi en plus petit effectif, notamment au sein de l’ensemble qu’elle a co-fondé avec ses collègues de The Banshies.

En août 2026, Louise sortira son premier album de clavecin solo, consacré à Jacques Champion de Chambonnières, sous le label Alpha Classics.

Ensemble Daphnis

en résidence depuis 2025

  • Iris Daverio, Perrine Chapoutot flûte
  • Coline Moreau alto
  • Alec Fukuda violoncelle
  • Adrien Gey piano

Le groupe se forme en 2018 lors d’un concert à l’Opéra de Tours, réunissant des musiciens animés par une même quête d’excellence musicale et un objectif commun : sortir des conventions pour toucher de nouveaux publics et explorer des répertoires variés.
Spécialisé dans la transcription d’œuvres majeures du répertoire classique pour leur formation, l’Ensemble Daphnis se distingue par sa volonté d’élargir le champ du possible, tant au niveau des répertoires que des styles. Il se produit sur les scènes françaises, et en 2020, fonde le Festival Daphnis à Tours. La cinquième édition, dédiée à la musique française et à ses influences espagnoles, a vu le jour en novembre 2024.

En 2021, l’Ensemble Daphnis crée un spectacle musical autour des Tableaux d’une exposition de Modeste Moussorgski, dirigé par le metteur en scène Jean-Michel Fournereau. En 2022, le groupe poursuit son perfectionnement en entrant en Master de musique de chambre au CNSM de Lyon, où il travaille aux côtés de Franck Krawczyk, Fabrice Bihan et Yovan Markovitch.
De 2021 à 2023, l’ensemble bénéficie du soutien de la Société Générale pendant deux saisons consécutives, puis de la Fondation Safran.

L’Ensemble Daphnis a depuis eu l’opportunité de se produire dans des lieux prestigieux tels que l’Auditorium National de Lyon, l’Opéra de Tours, le Théâtre de Fontainebleau, et dans divers festivals à travers la France. En 2023, il crée un nouveau spectacle musical, Rachmazninov, l’exil d’une âme slave, en collaboration avec l’actrice et comédienne Lula Cotton-Frapier. Ce projet retrace la vie du compositeur à travers des transcriptions
soignées de ses deux Suites pour deux pianos, opus 5 et 17, accompagnées de textes écrits par Adrien Gey, pianiste du groupe, évoquant la vie de Rachmaninov et son lien avec sa Russie natale. Des partitions inédites qu’ils s’apprêtent à enregistrer à la saison 25/26.

©️Corentin Villalonga

La Palatine

en résidence depuis 2025

  • Marie Théoleyre soprano et direction artistique
  • Guillaume Haldenwang clavecin et direction artistique

Cultiver la curiosité, la poésie, l’audace et le partage : telle est la mission de l’ensemble baroque La Palatine.
Dirigé par Marie Théoleyre et Guillaume Haldenwang, cet ensemble à géométrie variable se place sous la figure pétillante et décalée de la Princesse Palatine, la truculente belle-sœur du Roi-Soleil. Spécialisé dans le lien entre les répertoires français et italiens au XVIIe siècle, il a à cœur de toucher directement le public par les couleurs et l’expressivité de ses interprétations. L’ensemble aime également enjamber les siècles pour proposer lors de leurs concerts des adaptations de chansons françaises bien connues de tous. Passionnée par le dialogue entre les arts, La Palatine conçoit ses concerts comme de véritables spectacles pleins de vie et de fantaisie.
Créé en 2019, le jeune ensemble se produit dans de nombreux festivals comme le festival d’Ambronay, le Festival de Beaune, Embaroquement Immédiat, le York Early Music Festival, le festival de Cordes-sur-Ciel, Mars en Baroque ou encore sur la scène de l’Opéra de Rennes.

La Palatine est lauréate de l’International H.I.F. Biber Competition (Autriche), où elle a obtenu le prix F.J. Aumann donné pour les nouvelles découvertes en musique baroque. Membre du programme européen Eeemerging+, ce dernier a révélé l’ensemble lors du Festival d’Ambronay 2021. La Palatine est également soutenue par le Centre de Musique Baroque de Versailles, la Fondation Royaumont et la Caisse des Dépôts.
La Palatine a enregistré en 2022 son premier album Il n’y a pas d’amour heureux pour le label Ambronay Éditions (5 Diapasons, Coup de cœur Classica, Le choix de France Musique).

Marie Théoleyre soprano et direction artistique

Lauréate du concours Cesti d’Innsbruck en 2021, Marie Théoleyre s’est produite sous la direction de chefs éminents tels que Jordi Savall, Vincent Dumestre, Raphaël Pichon, Andrea Marcon, Gabriel Garrido, Geoffroy Jourdain ou encore Alessandro de Marchi. Ses qualités expressives et musicales lui ont valu de prestigieuses récompenses, notamment le prix de la critique ainsi que le troisième prix du concours Renata Tebaldi de San Marino en 2022.
Spécialisée dans le répertoire baroque, Marie Théoleyre a abordé de nombreux rôles à l’opéra : La Musica et Euridice dans L’Orfeo de Monteverdi sous la baguette de Jordi Savall, Amour dans Dardanus de Rameau au Théâtre de Confidencen, Irena dans L’Amazone Corsara de Pallavicino au Innsbrucker Festwochen der Alten Musik ou encore Isbé dans Les Fêtes de Ramire de Rameau à l’Opéra Royal de Versailles. On la retrouve en soliste au disque avec les ensembles La Palatine, Sollazzo, Teatro dei Cervelli ou encore Elyma.
La critique loue sa « voix aussi limpide qu’expressive » (Diapason), « sa science de la déclamation et son investissement dramatique » (Concertclassic), « son timbre riche et onctueux » (Olyrix), son « expressivité sincère » (Classica) ou encore « sa plénitude sur tout le registre, l’émission souple et ductile, la grâce des ornementations : tout séduit » (Première Loge).

Guillaume Haldenwang clavecin et direction artistique

Guillaume Haldenwang est claveciniste et chef de chant. Continuiste apprécié, il se produit au sein des Arts Florissants, des Talens Lyriques, d’Il Pomo d’Oro, de l’Ensemble Correspondances, du Drottningholm Theatre Orchestra, de l’Ensemble Clément Janequin, d’Il Caravaggio, de l’ensemble Les Accents, du Budapest Festival Orchestra ou encore de l’Ensemble Matheus. Il a travaillé également comme chef de chant/accompagnateur à
l’Opéra National de Paris. Guillaume Haldenwang est invité par de nombreux festivals, tels que le Festival Oude Muziek Utrecht, le Festival du Périgord Noir, Embaroquement Immédiat ou encore Mars en Baroque. Lors de ses concerts, la critique loue sa « musicalité infaillible » (Première Loge), « son jeu d’une clarté absolue » (Resmusica) et son continuo aux « contrepoints savoureux, arpègements gracieux et ornements délicats » (Diapason).

En 2019, puis à nouveau en 2020, il est lauréat de la Fondation Royaumont. Après avoir commencé le clavecin au Conservatoire de Niort, Guillaume Haldenwang a étudié à Paris avec Noëlle Spieth. Il a ensuite travaillé dans les classes de Béatrice Martin et de Frédéric Michel. Lors de master classes, il a bénéficié de l’enseignement de clavecinistes renommés tels que Pierre Hantaï, Bertrand Cuiller ou encore Francesco Corti. Guillaume Haldenwang est également titulaire d’une licence mention Très Bien en musicologie à l’université de La Sorbonne.

Photos : Julien Benhamou

Quatuor Fidelio

en résidence depuis 2025

  • Camille Fonteneau, Verena Chen violon
  • Léa Hennino alto
  • Maria Andrea Mendoza violoncelle

Parcourant les scènes internationales depuis plus de dix ans, ces quatre jeunes solistes se réussissent en 2023 pour former le Quatuor Fidelio.
Leur collaboration transcende la virtuosité individuelle, révélant une passion partagée pour le répertoire du quatuor à cordes en mêlant aussi des oeuvres de compositeurs et compositrices oubliées ou encore à découvrir.
Toujours désireuses d’enrichir leur jeu, les musiciennes ouvrent régulièrement le quatuor à de plus grandes formations en quintette, sextuor ou octuor.
Depuis leur création, le quatuor s’est produit au Festival Musical’Océan, Jazz Classic Festival de Saint-Mandé, Les soirées musicales de Vénéjan, Festival de la Grange de Meslay, Festival de Wissembourg, Concerts classiques de la région Morgiennes, Festival Le ClassiC’est fffou, Rotary Club d’Eaubonne…

On a pu les entendre à la Folle Journée de Nantes 2025 lors de quatre concerts dont le
concert de clôture en direct sur Arte et France Musique.
Elles sont invitées à jouer prochainement aux Concerts de Vollore, Festival de Saint-Céré, Festival de Wissembourg, aux Rencontres musicales du Château d’Ainay-le-Vieil, Festival de Chaillol, Les Jeudis Musicaux, Sonate d’Automne, Mélomanes Côte Sud, à la Salle Cortot
à Paris…

photo © Iseult Photography

Ensemble Marilou

en résidence depuis 2025

  • Gabrielle Rubio traverso, théorbe
  • Samuel Bricault traverso
  • Agnès Boissonot-Guilbault viole de gambe
  • Hélène Richaud violoncelle, chant
  • Cécile Chartrain clavecin, hautbois


Marilou est un ensemble constitué de cinq musiciens métamorphes et poly-instrumentistes. Passionnés par les tensions et les détentes harmoniques, les dissonances, les sanglots et les « hélas », l’ensemble est spécialisé dans la musique des XVIIème et XVIIIème siècles.

A géométrie variable, les musiciens explorent des répertoires variés allant de deux à cinq instruments. Partant d’une formation à deux dessus, clavecin et deux basses, leur polyvalence leur permet de jouer également avec théorbe, chant et dessus de viole. Ils peuvent ainsi varier à l’infini les combinaisons sonores et le répertoire, et proposer ainsi une grande richesse de timbres et de couleurs.

Marilou tient à mettre à l’honneur des compositeurs trop peu connus tels que André Chéron (claveciniste à l’Opéra de Paris), Honoré d’Ambruys (disciple de Michel Lambert) ou encore Jean-Baptiste Quentin (violoniste à l’Opéra de Paris).

L’ensemble se produit en France (notamment à La Folle Journée de Nantes, au festival Bach en Combrailles…) ainsi qu’à l’étranger (Albacete, festival Midis Minimes à Bruxelles). Leur premier disque « Doux Silence » est paru en février 2024 via le label Les Belles Écouteuses.

 

Trio Parrhèsia

en résidence depuis 2025

  • Melvil Chapoutot piano
  • Alcide Menetrier violon
  • Irène Jolys violoncelle

Assemblé sous le nom de Parrhèsia, mot grec désignant la liberté de la parole vraie, le
Trio Parrhèsia fait entendre un discours musical d’une grande sincérité mêlé à une libre
sensibilité. Tous trois issus du CNSM de Paris et de la HMDK de Stuttgart, ses membres ont
fondé le trio en 2020 lors de leur résidence à l’Académie Musicale Philippe Jaroussky.
Leur complicité humaine et leur entente musicale se sont imposées d’emblée, ce qui a rapidement guidé leur collaboration artistique. Ils fondent ainsi le festival Les Heures Classiques en 2021 au Château de Menthon-Saint-Bernard, au bord du Lac d’Annecy, festival à leur image, entièrement dévolu à la musique de chambre, fruit de rencontres humaines.
Élève de Gabriel le Magadure (Quatuor Ébène), du Quatuor Modigliani et d’Éric Le Sage,
le trio est sélectionné en 2023 comme artiste en résidence à ProQuartet CEMC et se produit sur différentes scènes d’abord en France (Jeunes Talents à Paris, les Pianissimes, le Festival Syrinx et le Festival des Cordes de Loire), avant de rejoindre le projet ECMA Pro de l’European Chamber Music Academy, les amenant à donner des concerts dans de nombreuses salles prestigieuses à travers l’Europe (Copenhague, Munich, Vienne…). L’ensemble est ensuite invité comme artiste en résidence au festival international de piano La Roque d’Anthéron à l’été 2024, suivi d’une résidence à l’Académie Musicale de Villecroze.

Le trio s’est produit récemment lors de l’émission “Génération France Musique”, ainsi qu’à la salle Cortot et au festival des Bagatelles à Paris. Après avoir bénéficié d’une année de résidence artistique en Anjou destinée à approfondir leur répertoire le tout en poursuivant une mission de transmission et de médiation culturelle, les musiciens élargissent leur palette musicale d’un autre enjeu qui leur est cher, celui du lien avec la création contemporaine au cours de divers projets artistiques pluridisciplinaires, regroupant la philosophie, le répertoire du trio et la musique électronique. Ils ont également pu bénéficier des conseils de chambristes éminents parmi lesquels des membres du Trio Wanderer, du Quatuor Ebène, Emerson, ainsi que ceux de Johannes Meissl, Günter Pichler ou Marc Coppey, au cours de différentes résidences et cursus.
Après avoir obtenu un deuxième prix au concours de la FNAPEC 2024 à Paris, le Trio
Parrhèsia devient lauréat de la Fondation d’Entreprise Banque Populaire.

Irène joue un violoncelle Grancino et Alcide un violon Camilli gracieusement prêtés par la
fondation John & Arthur Beare à Londres.

© Amandine Lauriol

Ensemble Irini

en résidence depuis 2025

Basé à Marseille, fondé en 2015 par Lila Hajosi, l’Ensemble Irini est spécialisé en musique ancienne sacrée d’Orient et d’Occident, entre Rome et Constantinople, et reconnu internationalement pour son exigence et ses propositions uniques, hors-normes et audacieuses, loin des codes habituels de la musique ancienne.

L’Ensemble Irini impose aujourd’hui un son à part dans la musique vocale : en effectif polymorphe, sans soprano, l’ensemble illumine pourtant le répertoire orthodoxe ou les compositions de la Renaissance de couleurs nouvelles, chaudes et profondes. De Maria Nostra (2015, disque Choc de Classica en 2018) à JANUA (2023-24) en passant par O Sidera (2019, disque en 2021) et Printemps Sacré, vivre, mourir, (re)naître (2022-24 TTTT de Télérama, 5 étoiles de la Libre Belgique) l’Ensemble Irini ouvre dans ses programmes des dialogues entre l’Orient et l’Occident sacrés, entre la sagesse d’hier et les bouleversements d’aujourd’hui, fidèle en cela à son nom qui signifie “la Paix” en grec.

En 2025-2026, l’Ensemble Irini entre dans une nouvelle ère avec POST TENEBRAS (spero lucem), son programme le plus ambitieux, proposant désormais un répertoire aux prémices du Baroque vénitien et byzantin, en double chœur avec cuivres. La création d’INVICTAE, programme féminin revenant aux sources médiévales de l’ensemble, lui permet de proposer pour la première fois un spectacle total, pluridisciplinaire, avec voix, danse, et mise en espace. Friand d’ouvertures et de collaborations, l’Ensemble Irini co-crée PROPHITISSAI en 2024 avec Tom de Cock, mêlant Lassus, Xenakis et musique grecque antique et byzantine, puis en 2025 THE BOOK OF WOMEN, porté par l’orchestre Ictus. Ces deux créations joignant musique contemporaine et ancienne sont des commandes du MAFestival de Bruges.

Si l’ensemble est aujourd’hui invité dans des lieux et festivals prestigieux en France comme à l’international et soutenu par la Fondation Société Générale et la Caisse des Dépôts c’est grâce à l’énergie de sa directrice, Lila Hajosi et à une solide équipe de chambristes chevronné·e·s. D’abord chanteuse avant de devenir cheffe, Lila Hajosi parvient à incarner ses réflexions musicologiques et esthétiques dans des concerts fascinants, qui nous emportent presque malgré nous.

Lila Hajosi directrice musicale et artistique

D’abord artiste lyrique et musicologue spécialisée dans les musiques anciennes, c’est grâce à l’Ensemble Irini qu’elle a fondé en 2014 que Lila Hajosi prend en 2021 le chemin de la direction de choeur et prochainement d’orchestre. L’Ensemble Irini lui permet de s’affirmer comme directrice artistique au fur et à mesure des programmes qu’elle crée puis dirige.

Elle est formée dès 2012-13 aux Conservatoires d’Aix-en-Provence (Prix Jeune Espoir Dussurget) et Marseille (Premier Prix d’Art Lyrique) en chant, musique ancienne, théâtre, art lyrique et musique de chambre, puis à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (2018-2021) dont elle est boursière. Elle est diplômée en musicologie médiévale à l’Université de Montpellier.

Avant même de commencer ses études musicales elle se découvre une passion pour la direction. En 2011 chantant dans le choeur amateur servant aux élèves de la classe de Roland Hayrabédian à Marseille, elle est fascinée par la finesse et la profondeur du travail de chef et glane secrètement les leçons précieuses auxquelles elle assiste. Cette passion complétée par ses études et enrichie par les enseignements tirés de sa carrière de chanteuse auprès de chefs comme Marc Korovitch, Lluis Vilamajó & Jordi Savall et nourrie par des rencontres comme celles de Teodor Currentzis en master-classe devient, finalement sa vocation. Depuis Septembre 2021 elle se forme auprès du chef d’orchestre Sergio Monterisi.

Après Maria Nostra un premier disque de l’Ensemble Irini sorti en 2018 chez l’empreinte digitale (Choc de Classica), Lila Hajosi crée O Sidera, dont le disque sorti en 2021 et salué par la critique sera son premier opus en tant que cheffe. Lila Hajosi et l’Ensemble Irini collaborent à deux reprises avec le compositeur Zad Moultaka. Depuis 2015 elle emmène son ensemble dans des festivals nationaux et internationaux prestigieux. En 2022, elle dirige notamment l’Ensemble Irini à la Philharmonie de Paris (studio) et devient lauréate du programme REMArkables du REMA. Sa création Printemps Sacré est finaliste des REMA awards de 2022. En 2024, elle collabore avec le percussionniste et chef Tom de Cock pour une version augmentée de O Sidera mêlée d’oeuvres de Xenakis et d’une création à 4 mains basée sur L’hymne delphique à Apollon, première oeuvre écrite connue (-138 av. J-C). En 2025, c’est avec ICTUS et Riccardo Nova qu’elle collaborera pour une création commune. Militante, référente VSS, elle a cofondé le réseau #EllesDirigent destiné à promouvoir le leadership féminin dans la Musique classique. Que ce soit pour l’égalité, la diversité et l’inclusion ou pour la défense du Service Public de la Culture, Lila Hajosi s’exprime régulièrement dans les médias pour porter un idéal de mutualisation des ressources, d’entraide et de résistance à tous les obscurantismes. Passionnée de radio, elle concrétise un rêve en produisant l’émission Agnus D.E.I pour Forum Opéra.

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