Ensemble Rayuela

  • Rui Ozawa saxophone soprano
  • Raquel Paños saxophone alto
  • Nahikari Oloriz saxophone ténor
  • Livia Ferrara saxophone baryton
  • Kishin Nagai piano

Photo : Martin Trillaud/Web Artist Media

Artiste résident de 2021 à 2023

L’ensemble Rayuela est né au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, suite à la rencontre amicale de quatre saxophonistes et un pianiste.

Originaires de pays différents (Espagne, Japon et Italie), les membres de l’ensemble nourrissent leur projet musical d’un mélange culturel riche qu’elles partagent parfois avec d’autres instrumentistes ; rencontres propices à l’exploration de nouveaux styles musicaux.

Depuis son début à la Philharmonie de Paris, l’Ensemble Rayuela s’est produit dans des festivals et cycles tels que l’Automne musical Grand Châtellerault, le Festival Européen Jeunes Talents, la Saison Musicale des Invalides, le XVIIIe Congrès mondial de saxophone à Zagreb, le Festival Paseo à Bayonne ou le Festival de l’Épau, entre autres.

Lauréat du premier prix et du prix spécial du jury de la 91e édition du concours international Léopold Bellan, l’Ensemble Rayuela enregistre en 2019 son premier disque Tableaux et obtient le Master de musique de chambre mention très bien avec les félicitations du jury au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris sous la direction de David Walter.

L’ensemble Rayuela est soutenu par Henri Selmer Paris, D’Addario et JLV Sound et bénéficie aussi du soutien de la Société Générale Mécénat Musical et du Collège Contemporain.

Ensemble Maja

En résidence de 2016 à 2024

L’ensemble

L’Ensemble Maja est une troupe d’instrumentistes et de chanteurs engagés qui relève défi d’interpréter sans chef des œuvres d’envergure du XXe siècle pour voix et ensemble. Le postulat est le suivant : la musique d’aujourd’hui est accessible à tous. L’ensemble propose une approche de la musique classique en dialogue avec son histoire, de la plus ancienne à la plus récente. Abolir les clivages esthétiques pour renouer avec tous les publics, établir des passerelles entre les musiques anciennes, classiques et contemporaines sont les principes moteurs de leurs choix esthétiques. Car le contraste en toute chose attire l’oreille, séduit l’œil, ébranle les perceptions. 
L’ensemble Maja raconte des histoires en musique et s’appuie pour cela sur une formation à géométrie variable qui lui permet d’évoluer en toute liberté parmi une collection d’œuvres diverses. Quoi de plus passionnant que d’aller entendre un groupe qui nous donne le sentiment d’un opéra de poche, qui met en lumière des joyaux souvent peu joués ? Ici, chanteurs et instrumentistes sont au service d’une même finalité : la scène. Que le message passe !
Pour la saison 2022/2023, l’ensemble Maja se produira au festival Présences à Radio France en février 2023; puis, en collaboration avec la compagnie de l’Aurore boréale dirigée par Jacques Osinsky à l’ENS Paris-Saclay et au Théâtre de l’Aquarium pour l’opéra Violet de Tom Coult. En tant que lauréat du tremplin Résidence Jeunes Ensembles Jean-Claude Malgoire, l’ensemble présentera son premier spectacle en juin 2023, Birds, qui associe les Aventures et Nouvelles aventures de György Ligeti aux Eight Songs For A Mad King de Peter Maxwell Davies, à la Scène Nationale de Valenciennes et à l’Atelier lyrique de Tourcoing.

Bianca Chillemi direction artistique

Bianca Chillemi est une pianiste aux multiples facettes : depuis toujours, poussée par une grande curiosité et un amour de la communication, elle se dédie à la musique de chambre et au répertoire lyrique. C’est donc dans la continuité de cette démarche engagée depuis longtemps qu’elle obtient un master dans la classe de lied et mélodie d’Anne Le Bozec et Emmanuel Olivier au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), ainsi qu’un second master à l’unanimité du jury dans la classe de direction de chant d’Erika Guiomar et Nathalie Dang. Au cours de sa formation, Bianca a bénéficié des conseils d’éminents artistes parmi lesquels David Walter, Michel Moragues, le Quatuor Ysaye, Hortense Cartier Bresson, Hartmut Höll, Andrea Corrazziari, Axel Bauni, Eric Battaglia, Jan Philip Schulze, Ariane Jacob, Susan Manoff …

Ses goûts éclectiques lui font aborder un très large répertoire, du classique au contemporain, du lied à l’opéra, les formations allant du duo à l’orchestre. C’est au gré des rencontres et des collaborations que sa personnalité se construit : en 2007, elle enregistre un CD avec l’ensemble vocal Aedes (dir. Mathieu Romano) pour l’œuvre Via Crucis de Liszt. Sa rencontre avec les étudiants du Jeune chœur de Paris puis avec ceux du Conservatoire national supérieur de Paris marque le début de sa passion pour la voix : elle noue de plus en plus de collaborations étroites avec les chanteurs, ce qui l’amène à fonder en 2012 son propre ensemble dédié à la musique de chambre du XXème siècle avec voix, l’ensemble Maja.

Elle est pianiste chef de chant sur Voyage à Reims de Rossini à l’abbaye de Royaumont en mai 2015, opéra mis en scène par Stephan Grögler, ainsi que sur la production de la Cité de la musique à Paris de l’opéra de Betsy Jolas, Iliade L’amour, sous la direction de David Reiland, en mars 2016. Son vif intérêt pour la musique contemporaine l’amène à être sélectionnée par le festival d’Aix-en-Provence pour l’académie Voix et création en juillet 2015.

Bianca est soutenue par la Fondation Meyer et le mécénat Société Générale.

Agenda

La Tempête

Artiste résident de 2018 à 2025

Compagnie vocale et instrumentale, La Tempête est fondée en 2015 par Simon-Pierre Bestion. Celui-ci est alors animé d’un profond désir d’explorer des œuvres en y imprimant un engagement très personnel et incarné, proche des démarches présentes dans le spectacle vivant. Il réunit pour ce faire des artistes issus d’horizons variés et compose un collectif au tempérament fort.

Le répertoire de l’ensemble traverse, par l’essence même de son projet, beaucoup d’esthétiques, se nourrissant principalement des musiques anciennes voire traditionnelles mais aussi des répertoires modernes et contemporains.

La proposition de la compagnie est centrée sur l’immersion sensorielle du spectateur, la recherche d’un moment propre à chaque rencontre entre un lieu, des artistes et un public et trouvant sa source dans l’écriture et l’esprit des œuvres qu’elle interprète. La Tempête questionne ainsi sans cesse la forme du concert, offrant des performances spatialisées ou mises en scène, en collaborant avec d’autres disciplines (musiques électroacoustiques, théâtre, danse, lumière, vidéo, mapping) ou en interprétant des œuvres ou des programmes par cœur.

La multitude des talents – issus de diverses disciplines – qui composent le collectif permet d’aborder ces thèmes sous un angle non seulement musical mais également corporel et scénique. La place du corps de l’artiste dans l’acte sonore et son rapport à l’œuvre sont ainsi pleinement envisagés.

La Tempête est accompagnée depuis 2013 par la Fondation Orange et depuis 2015 par Mécénat Musical Société Générale. Elle reçoit également le soutien du Ministère de la culture et de la communication (Drac Nouvelle-Aquitaine), de la région Nouvelle-Aquitaine, du département de la Corrèze et de la ville de Brive-la-Gaillarde.

La Tempête est membre de la fédération des ensembles vocaux et instrumentaux spécialisés (Fevis) et du syndicat Profedim.

Simon-Pierre Bestion direction

Né en 1988, Simon-Pierre Bestion se forme au Conservatoire à rayonnement régional de Nantes où il obtient un prix d’orgue dans la classe de Michel Bourcier, ainsi qu’un prix de formation musicale. Il travaille parallèlement le clavecin avec Laure Morabito et Frédéric Michel, et enrichit sa formation de claviériste de master-classes avec Jan-Wil- lem Jansen, Francis Jacob, Benjamin Alard, Martin Gester et Aline Zylberach. Il est finaliste en 2006 du concours international d’orgue de Béthune. Il se produit régulièrement en tant que continuiste au sein des ensembles Les Cris de Paris (dir. Geoffroy Jourdain) et Insula Orchestra (dir. Laurence Equilbey).

Son goût pour la composition et la musique contemporaine l’amène à découvrir la polyphonie vocale et la richesse du travail choral. Il se forme alors à la direction de chœur auprès de Valérie Fayet au CRR de Nantes, et chante sous sa direction dans le chœur de l’orchestre national des Pays de la Loire. Il intègre ensuite le CNSMD de Lyon dans la classe de Nicole Corti, et reçoit les conseils précieux de chefs tels que Régine Théodoresco, Roland Hayrabédian, Geoffroy Jourdain, Joël Suhubiette, Dieter Kurz, Timo Nuoranne…

Au cours de sa formation il est aussi fortement nourri par ses rencontres avec Bruno Messina (ethnomusicologie et culture musicale), Claire Levacher (direction d’orchestre), Dominique Moaty (chant) et Thomas Lacôte (harmonie et écriture).

Sa passion pour la musique ancienne et la direction l’amène à fonder en 2007, avec la gambiste Julie Dessaint, l’ensemble de musique de chambre Europa Barocca. Il complète cette phalange instrumentale par la création du chœur Luce del Canto, ensemble vocal composé de jeunes chanteurs semi-professionnels.

Fortes de leur évolution professionnelle, ces deux formations se réunissent en 2015 pour devenir la compagnie La Tempête.

Discographie

Photo : © Hubert Caldagues Photoheart


Nathanaël Gouin

Photo : Nikolaj Lund

Artiste résident de 2020 à 2024

Paru chez Mirare en septembre 2017, le premier disque récital de Nathanaël Gouin, Liszt Macabre, n’a pas manqué de susciter des réactions enthousiastes des critiques. Pour Diapason, « Liszt Macabre se signale autant par la pertinence du programme que la perfection de la réalisation » alors que, selon Classica (qui lui décerne un Choc), « loin d’effrayer Nathanaël Gouin, ce funèbre registre lui permet d’exprimer tout son talent, lumineux ! ». Un deuxième album solo consacré à Georges Bizet paraît en septembre 2020 chez Mirare Records. Incontestablement, Nathanaël Gouin figure comme l’une des voix les plus originales ayant émergé sur la scène musicale de ces dernières années. Déjà, le magazine Classica le classe parmi les pianistes à suivre de la jeune génération. 

Lors de sa résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique, il reçoit le soutien de Maria João Pires, qui le présente au public dans le cadre du projet Partitura, concept réunissant différentes générations de musiciens dans le partage de la scène, donnant lieu à d’importantes tournées en Europe et au Japon.

Nathanaël Gouin est devenu un soliste et musicien chambriste recherché, se produisant en Europe, en Asie, ou encore aux États-Unis. Il est invité dans des salles prestigieuses telles que la grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris et la Cité de la musique, La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, la Salle Rameau à Lyon, Bozar et la Salle Flagey à Bruxelles, sans oublier des festivals tels que ceux de La Roque d’Anthéron, de Radio France et Montpellier, ou encore Les Flâneries musicales de Reims, Piano aux Jacobins à Toulouse, Les Folles Journées de Nantes Tokyo Varsovie ou Ekaterinbourg, la Salle Bourgie à Montréal et la nouvelle Scala de Paris. 

Dans le domaine du concerto, Nathanaël Gouin cultive un répertoire large et curieux, ce qui lui vaut des collaborations stimulantes avec de nombreuses formations : le Philharmonique de Liège, l’ensemble Les Siècles, Le New Japan Philharmonic, l’Orchestre National d’Île-de-France, le Brussels Philharmonic, le Sinfonia Varsovia, ou encore le Chœur de Radio France. C’est en 2016 que paraît l’enregistrement du Concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec le Philharmonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere), disque qui reçoit les meilleures critiques.

La musique de chambre est évidemment très présente dans sa vie artistique et il est le partenaire de grands interprètes tels que Augustin Dumay, Jean-Claude Pennetier, Michel Dalberto, José Van Dam ou Jerome Pernoo.Il a par ailleurs fondé un duo piano-violon avec Guillaume Chilemme, dont les enregistrements Ravel Canal, et Schubert ont été remarqués. 

Il est fréquemment invité des émissions radiophoniques sur France Musiques et Radio Classique mais aussi des Victoires de la musique Classique sur France 3. 

Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de 3 ans. Formé au Conservatoire de Toulouse et de Paris, à la Juilliard School de New York, mais également aux Hochschulen für Musik de Fribourg-en-Brisgau et de Munich, l’Académie Musicale de Villecroze, ainsi que quatres années de résidence à la prestigieuse Chapelle Reine Elisabeth. Il a également reçu les conseils de grands musiciens tels que Maria-Joao Pires, Louis Lortie, Jean-Claude Pennetier, Michel Beroff, Avedis Kouyoumdian, Denis Pascal, Rena Shereshevskaya ou encore Dimitri Bashkirov.

Lauréat de nombreux concours internationaux, tel que le Concours Johannes Brahms à Pörtschach en Autriche (Premier Prix), le Concours de duos de Suède (Premier Prix), ou encore le Concours de Musique de chambre de Lyon, il est de plus lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer. 

Glass Marcano

en résidence de 2020 à 2021

Gladysmarli Del Valle Vadel Marcano est née à San Felipe (Vénézuela) en 1995. Elle commence ses études musicales à l’âge de 4 ans au sein de chorales d’enfants et d’orchestres de jeunes du Venezuela. Son instrument de musique est le violon. À 8 ans, elle entre au Conservatoire de musique Mescoli White Star où elle apprend la théorie musicale, reçoit des cours individuels de violon et joue dans un orchestre. L’année suivante, elle devient membre de l’orchestre de jeunes de San Felipe sous la direction du maestro Diego Armando Guzmán.

En janvier 2006, elle intègre l’orchestre symphonique de Yaracuy et l’orchestre des jeunes de Yaracuyana en tant que violoniste. Elle se révèle très active dans les activités techniques et artistiques de l’orchestre pendant six ans. Sa première expérience en direction est avec l’orchestre des jeunes de Yaracuyana lors d’une tournée en 2012 en Colombie. Elle commence ensuite ses études de direction d’orchestre en 2013 avec Teresa Hernandez, à l’École de direction d’orchestre José Antonio Abreu El Sistema et à l’Université expérimentale des arts sous la direction d’Alfredo Rugeles.Elle s’est formée avec des maestri tels que Rodolfo Sanglimbeny, Pablo Catellanos, Miguel Ángel Monrroy, David Cukber et Dick Van Gasteren. Elle a assisté à des master classes de violon avec Sergio Celis, Iraida Charito Mora, Pablo Vásquez, Eddy Marcano, Edgar Aponte et Gerónimo Isturiz, entre autres.

En 2018, elle est nommée directrice de l’orchestre symphonique des jeunes du conservatoire Simón Bolívar. Elle travaille actuellement comme chef d’orchestre itinérante et joue avec des orchestres tels que Barloventeña Youth, Antonio José de Sucre régional, Symphonie Aragua, orchestre symphonique des jeunes Yaracuyana, orchestre symphonique des jeunes de Valencia, Symphonie Carabobo, Symphonie de Mérida, Orchestre métropolitain de l’Ouest, entre autres. Elle reste une élève des maîtres Alfredo Rugeles, Pablo Castellano et Rodolfo Sanglimbeny. Gladysmarli a également étudié le droit à l’Université centrale du Venezuela.

En novembre 2020, elle est invitée par Maxime Pascal à diriger son ensemble Le Balcon lors du Festival Singer-Polignac.

Bahaa El Ansary

en résidence de 2019 à 2022

 »One of the young voices who play a part in shaping Egypt’s cultural future. » BBC Radio3.

Né en Égypte en 1991, Bahaa El Ansary est compositeur et improvisateur musical. Il a étudié la composition à l’Académie des arts du Caire, au conservatoire de Bordeaux ainsi qu’au conservatoire de Boulogne-Billancourt. En 2019, il obtient son Master of arts in Opera making and writing à la prestigieuse Guidhall School of Music and Drama à Londres, en association avec la Royal Opera House. Il a également participé à la 46e édition de l’académie internationale Summer Course for New Music à Darnstadt en Allemagne.

On a déjà pu entendre les œuvres de Bahaa dans des festivals et salles de renom en Europe (festival EstoVest à Turin, Fête de la musique à Paris, Gaudeamus Muziekweek à Utrecht), au Shubbak Festival à Londres, au Singapore Saxophone Symposium, à l’American Arts Festival de Beirut au Liban, au D-Caf Downtown Contemporary Arts Festival et Cairo Contemporary Music Days en Egypte, ainsi qu’au MATA Festival à New York.

Ses œuvres ont été interprétées par des ensembles prestigieux tels l’ensemble Xenia, le duo Harpverk, l’ensemble ECCMOP (Egyptian Contemporary Classical Music Composers), l’ensemble de musique contemporaine égyptienne, le London Symphony Orchestra, Fear No Music, Cairo Guitar Collective, Friends of MATA, l’ensemble Écoute et le quatuor Apollinaire.

En 2017, il fonde Cairo Impro, une série d’improvisations libres sous forme d’ateliers et de concerts, qui rassemble certains des meilleurs improvisateurs d’Egypte ainsi que des amateurs.

La musique de Bahaa, bercé par la musique arabe, s’inspire de la technique de plusieurs compositeurs tels György Ligeti, Iannis Xenakis et John Cage, mais puise également dans les techniques de la musique spectrale et d’Avant-garde, tout en gardant une influence orientale. Bahaa compose ce qu’il appelle de la “musique énergique”.

Bahaa a été en résidence à la Royal Opera House et au Shubbak Festival à Londres durant l’été 2017.

Il est soutenu par l’Institut français d’Égypte ainsi que par la Ressource culturelle “Al-Mawred Al-Thaqafy” qui soutient la création artistique dans le Monde arabe.

Bahaa El Ansary est compositeur-invité sur les productions de l’ensemble Le Balcon et en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis juillet 2019.

Harshal Shukla

en résidence de 2019 à 2021

Harshal Shukla obtient son diplôme d’études musicales en 2017 au conservatoire de Chennai (KM Music Conservatory) en Inde, d’où il est originaire. Au cours de ce cursus, il participe aux masterclasses de Siegfried Mauser, Marouan Benandallah et Helena Basilova. Durant ses trois ans d’études au conservatoire, il est choisi pour donner un récital de piano annuel devant le fondateur de l’établissement et le compositeur indien A. R. Rahman.

Pianiste, il poursuit actuellement sa formation en analyse et harmonie à la Schola Cantorum de Paris auprès de Michael Levinas. Débutant dans la composition, il reçoit l’enseignement de Jean-Luc Hervé pour l’électroacoustique au conservatoire de Boulogne-Billancourt, ainsi que celui d’Elsa Grabowski pour la formation musicale et de Pierre Chepelov pour l’écriture, au conservatoire du 13e arrondissement de Paris en tant qu’auditeur libre.

Parmi son travail d’écriture, on peut citer deux compositions électroniques : Forge factory et Naya Savera qui inclut des sonorités indiennes. En 2017, son œuvre Loveliness extreme, inspirée du poème Sacred Emily de Gertrude Stein, composée pour deux voix (soprano et ténor), piano et vibraphone, a été jouée au conservatoire et à l’Alliance française de Chennai.

En 2019, il est invité à observer le travail de l’ensemble Le Balcon, dirigé par Maxime Pascal, lors de son festival à l’Athénée.

Il entre la même année en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Marco Suarez-Cifuentes

compositeur en résidence pour la saison 2018-2019

Marco Suárez-Cifuentes est un compositeur, chercheur, réalisateur en informatique Colombien. Il a étudié à l’Université Javeriana (Bogotá), au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), à l’IRCAM et à la Fondation Royaumont. En 2017, il obtient le titre de Docteur en Arts et création, mention composition musicale, SACRe (ENS-ED 540 – PSL) /Conservatoire de Paris.

Au cours de son doctorat SACRe-PSL (2012-2016), Suarez-Cifuentes a conduit une recherche intitulée “Interactions, articulations et poétique de l’espace instrumental, acoustique et électroacoustique”, sous la direction de Frédéric Bevilacqua (ISMM/IRCAM), et l’encadrement de Stefano Gervasoni et Luis Naón (CNSMDP).

L’interaction de l’espace acoustique, instrumental et électroacoustique ainsi que la conception des dispositifs scéniques de type architectural sont devenus au fil de temps les territoires pour la construction, la réflexion et le développement de son propre cheminement de recherche artistique. Il a toujours exploré dans ses créations des outils pour construire des œuvres à dimensions multiples, insaisissables d’un seul point de vue ou d’écoute ; des spectacles qui confèrent au public un rôle participatif dans la construction de la perception sonore ; des créations ou le corps du musicien est un sujet actif de l’élaboration du geste instrumental.

Marco aborde une musique qui se construit dans l’intimité de chaque spectateur grâce à sa mémoire.

Ses œuvres récentes illustrent cette recherche artistique, comme par exemple L’enfer musical d’Alejandra Pizarnik (2012), opéra conçu pour trois espaces synchrones et créé par l’ensemble le Balcon dans le cadre du festival Paris Quartier d’été ; Libellule (2014), pour clarinette basse hybride, ensemble sonorisé et dispositif électroacoustique, en collaboration avec Alain Billard ; Monologue pour une araignée mécanique (2016) pour un musicien jouant une architecture instrumentale électroacoustique, collaboration avec Nieto et Nicolas Crosse ; Moi, comme une autre (2016) spectacle musical pour percussion, architecture instrumentale hybride et dispositif vidéo en collaboration avec Lucie Antunes ; ainsi que, Hétérochronies (2016) concerto pour deux voix sonorisées, accordéon XAMP et grand orchestre créé par Elise Chauvin, Camille Merckx et l’orchestre du CNSM sous la direction de Pierre-André Valade.

Marco Suárez-Cifuentes développe son travail de compositeur principalement en Europe et en Amérique latine. Ses œuvres ont été créées dans des festivals par des prestigieux ensembles comme l’ensemble Intercontemporain, Le Balcon, Multilatérale, l’Itinéraire, l’ensemble orchestral Contemporain, l’Instant donné, le duo XAMP ; l’ensemble Vortex et Contrechamps en Suisse , l’rnsemble Onyx au Mexique, ou Decibelio en Colombie. Il a eu occasion de collaborer avec des chefs d’orchestre reconnus comme Pierre André Valade, Maxime Pascal, Jean-Michaël Lavoie, Pierre Strauch, Zolt Nagy, Guillaume Bourgogne et Daniel Kawka, ainsi qu’avec des solistes de renom comme Nicolas Crosse, Alain Billard, Sévérine Ballon, Valérie Philippin, Hélène Colombotti, Elise Chauvin, Camille Merckx, Jeanne Maisonhaute, Juliette Hérbet, Gilles Durot, Alejandro Escuer, Sergio Restrepo, Cesar Quevedo et Beatriz Hélena Martinez.

Depuis 2003, il a réalisé plusieurs résidences artistiques (GMEM, CMM du CENART à Mexico, Studio Musiques Inventives d’Annecy, Muse en Circuit, GRAME de Lyon, studio Art ZOYD). Il a travaillé en tant que compositeur référent pour l’édition 2008-2009 de la formation Transforme à la Fondation Royaumont, et collaboré en tant que compositeur en recherche avec Norbert Schnell au sein de l’équipe IMTR de l’IRCAM (2010). Son travail a été soutenu par le Ministère de la Culture de la Colombie, les Fondations Carolina Oramas, Mazda, Meyer et Tarrazi. Il a bénéficié de commandes du Ministère de la Culture et de la Communication, de l’IRCAM, des Voix Nouvelles et de la SACEM et de plusieurs ensembles professionnels.

Marco Suárez Cifuentes a enseigné la composition aux Conservatoires à rayonnement départemental de Romainville (2008 – 2012) et de Laval (2011 – 2016). Dans le cadre de son contrat doctoral il conseille entre 2012 et 2015 des étudiants en électroacoustique au CNSMDP. Depuis 2008 il est invité régulièrement comme professeur de composition à l’Université Javeriana de Bogotà.

Depuis 2017 il collabore avec le metteur en scène Nieto sur un spectacle lyrique et visuel intitulé REVELO, il s’agit d’un opéra/installation en treize tableaux inspirés de l’Apocalypse de Saint-Jean. Ce projet est soutenu par l’aide au développement du DICREAM. Le premier tableau de cette œuvre a été joué à la Biennale di Venezia en octobre 2018 par l’ensemble l’Itinéraire.

Marco Suárez-Cifuentes est compositeur en résidence associé au Balcon pour l’année 2018-2019 et est aussi lauréat du Programme des Résidences en Recherche Artistique à l’IRCAM et au ZKM (Karlsruhe). Il est également compositeur en résidence à la Fondation Singer-Polignac pour la saison 2018-2019.

Liens

Quatuor vocal L’Archipel

en résidence de 2018 à 2020

  • Mariamielle Lamagat soprano
  • Adèle Charvet mezzo-soprano
  • Mathys Lagier ténor
  • Edwin Fardini baryton

Biographies

Mariamielle Lamagat soprano

Suivant la tradition familiale, Mariamielle Lamagat débute ses études musicales au Conservatoire de Brive-la-Gaillarde dès la petite enfance. Elle commence en piano-jazz dans la classe de Charles Balayer ainsi qu’en percussions avec Marc-Antoine Millon. Sa passion de plus en plus grandissante pour la musique l’amène à terminer son lycée à Limoges en option musique obligatoire. Elle intègre alors la classe de chant du Conservatoire de Limoges ainsi que la classe d’écriture et d’analyse formelle. Durant ces années, ses affinités pour différents styles la conduisent à chanter sous la direction de Thierry Stalano (Alauzeta : Orchestre des jeunes du pays de Brive), Patrick Mallet (Jeune choeur de Limoges), Arnaud Capelli (Choeur Gaudeamus) ou encore Jean-Michel Hasler (Camerata vocale de Brive).

En 2013, elle intègre le Centre de Musique Baroque de Versailles où elle a l’opportunité de travailler sous la direction d’Olivier Schneebeli, Hervé Niquet, Christophe Rousset ou encore Sofi Jeannin. En août 2015, elle se produit avec l’Ensemble Correspondances, dirigé par Sébastien Daucé.

En septembre 2015, elle intègre le Conservatoire National de Paris (CNSMDP) où elle apprivoise le répertoire plus tardif, sans pour autant délaisser sa passion première, la musique baroque. Elle est accompagnée en cela par ses professeurs Malcolm Walker et Rosa Dominguez.

Elle rencontre également des personnalités telles qu’Emmanuelle Haim, Benoit Haller, Florence Guignolet. Par ailleurs, elle se découvre une vocation dans l’art de la scène, notamment dans l’exercice de style des « 10 minutes » dirigée par Vincent Vittoz et Charlotte Bonneu.

En septembre 2017, dans le cadre d’un échange Erasmus, elle intègre la Royal Academy of Music in London.

En août 2018, elle obtient le troisième prix du concours du Innsbrücker Festwochen der Alten musik et poursuit actuellement sa dernière année d’étude au Conservatoire National de Paris (CNSMDP).


Adèle Charvet mezzo-soprano

Adèle Charvet est diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe d’Élène Golgevit.

Très attachée à l’art de la scène, elle connaît ses premières expériences musicales et scéniques dans Brundibár de Hans Krása, où elle incarne le rôle de Pepíček. Elle interprète également le rôle de Hänsel dans Hänsel und Gretel d’Humperdinck, ainsi que Frau Reich dans Die lustigen Weiber von Windsor d’Otto Nicolaï. En 2017, elle fait ses débuts à l’Opéra d’Amsterdam dans le rôle de la Jeune fille polovtsienne dans Le Prince Igor de Borodine, mis en scène par Dmitri Tcherniakov, et dirigé par Stanislav Kochanovsky. Elle incarne par la suite la nourrice Filippievna dans Eugène Onéguine de Tchaïkovski au Festival de Verbier. En août 2017, elle chante au Festival Berlioz à la Côte-Saint-André sous la baguette de Nicolas Chalvin avec l’orchestre des Pays de Savoie, aux côtés de grands solistes tels que Xavier Philips, François-Frédéric Guy et Tedi Papavrami. Elle chante également en concert Il Pirata (Adele) à l’Opéra National de Bordeaux.

Passionnée par le répertoire de la mélodie et du Lied qu’elle a étudié avec David Selig et Anne Le Bozec, elle forme en 2015 un duo avec le pianiste Florian Caroubi, avec qui elle remporte la même année le prix de Mélodie du Concours International Nadia et Lili Boulanger, et un an plus tard, le grand prix de Lied Duo du 51ème Concours International’s-Hertogenbosch ainsi que quatre prix spéciaux : le prix Junior Jury, le prix de l’association des Amis du Lied, le prix de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine, et enfin, le prix de la presse. Forts de ces succès, ils se produisent en récital au Concertgebouw d’Amsterdam, au Petit Palais à Paris, au festival de Radio France, au Music Festival de Schiermonnikoog aux Pays-Bas…

La saison dernière, Adèle Charvet a participé à l’Académie d’Opéra et l’Académie du Lied du Festival de Verbier où elle a pu bénéficier de masterclasses avec Thomas Hampson, Thomas Quastoff, Sir Thomas Allen et Anna Tomowa-Sintow. Elle est lauréate du Prix d’Honneur « Yves Paternot » du festival de Verbier, honorant le musicien le plus prometteur de l’Académie du Festival, et elle sera invitée à s’y produire en 2019. Thomas Hampson l’a également invitée à prendre part à son Académie du Lied à Heidelberg.

Parmi ses projets, citons ses débuts au Royal Opera House dans Carmen (Mercédès) et à l’Opéra de Paris dans Rigoletto (La comtesse Ceprano), elle chantera Idomeneo (Idamante) avec Opera Fuoco, Rosine dans le Barbier de Séville à l’opéra de Bordeaux… En concert, elle interprètera la Nelson Mass au Barbican Center avec le London Symphony Orchestra ainsi qu’au Concertgebouw d’Amsterdam, et en récital au Festival Tons Voisins d’Albi, aux Musicales de Normandie, au De Singel à Anvers…

En 2018 elle fonde avec la soprano Mariamielle Lamagat, le ténor Mathys Lagier et le baryton Edwin Fardini le quatuor L’Archipel, en résidence à la Fondation Singer Polignac.


Mathys Lagier ténor

Mathys Lagier commence la musique avec son père qui lui enseigne le violon dès l’âge de six ans. Il débute ses études en chant lyrique dans la classe de Sophie Geoffroy de Chaume au CRD de Pantin, puis il poursuit sa formation au CRR de Montpellier auprès de Nicolas Domingues. En parallèle à ses études artistiques, il entreprend une licence de musicologie et obtient son diplôme en 2015. C’est cette même année qu’il est admis au CNSMDP pour poursuivre son apprentissage vocal. 

Il intègre en 2012 l’ensemble Pygmalion, dirigé par Raphaël Pichon, avec lequel il se produit au Festival de Saint-Denis, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence ainsi que dans plusieurs salles françaises. En 2014, il rejoint l’ensemble Accentus (dir. Laurence Equilbey) et participe à des productions à la Philharmonie de Paris, à la Seine Musicale, à l’Opéra de Rouen et à la Mozarteum Grosser Saal de Salzburg. 
Passionné par le répertoire de lieder et de mélodies, il se perfectionne dans ce genre auprès d’Anne le Bozec et Jeff Cohen. En 2017, il se produit en récital au Théâtre Impérial de Compiègne et aux Invalides pour la Saison musicale du musée de l’Armée. Dans le cadre de la saison Jeunes Talents, il participe en février 2018 à un concert en quatuor autour de l’œuvre de Schumann au Musée des Archives Nationales.
Dernièrement, il s’est produit au Festival d’Aix-en-Provence avec l’ensemble Pygmalion dans La Flûte Enchantée ainsi que dans Didon et Enée. 


Edwin Fardini baryton

Élève en dernière année au Conservatoire de Paris, c’est avec Élène Golgevit qu’il poursuit actuellement son travail vocal. En 2016, il est lauréat de la Fondation de l’Abbaye de Royaumont de même que de la Fondation Daniel et Nina Carasso dont son équipe artistique et lui bénéficient du soutien dans le cadre d’explorations artistiques. En avril 2018, il fonde, avec Mariamielle Lamagat (soprano), Adèle Charvet (mezzo-soprano) et Mathys Lagier (ténor), L’Archipel, un ensemble à géométrie variable. Depuis septembre 2018, ils sont « artistes-résidents » à la Fondation Singer-Polignac.

Il a l’opportunité au cours de masterclasses, d’enrichir sa formation au contact d’artistes tels que Thomas Quasthoff, Bernarda Fink et Regina Werner. Il affectionne particulièrement le répertoire de la mélodie, du Lied et de l’oratorio qu’il façonne auprès des pianistes Anne Le Bozec et Susan Manoff, ainsi que du baryton Stephan Genz et de la mezzo-soprano Janina Baechle.

Lors de l’édition 2017 de l’Académie du Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence, il a participé à la Résidence Pinocchio et a notamment travaillé en tant que doublure musicale pour la Création mondiale du dernier opéra du compositeur Philippe Boesmans et du dramaturge Joël Pommerat.

En novembre dernier, à la Philharmonie de Paris, il se produisait avec l’orchestre de Paris et l’orchestre du Conservatoire de Paris sous la direction de Thomas Hengelbrock.

En récital, on l’a entendu aux côtés d’Anne le Bozec, de Tanguy de Williencourt ou encore de Clément Mao-Takacs et du Secession Orchestra au Grand salon du Musée de l’Armée, au théâtre de l’Athénée ainsi qu’au festival Les Athénéennes de Genève dans des programmes très différents.

En octobre, vous l’entendrez en récital au Festival de Royaumont dans un programme Berg/Mahler aux côtes de Tanguy de Williencourt.

En décembre, vous pourrez l’entendre dans Ein deutsches Requiem de Johannes Brahms avec le Wiener Symphoniker et l’Orchestre du Conservatoire de Paris dirigés par Patrick Davin à la Cathédrale Saint-Louis.

En mars 2019, il interprètera le rôle de Buonafede dans Il mondo della Luna de Joseph Haydn, sous la direction musicale de Tito Ceccherini, dans la mise en scène de Marc Paquien.

Quatuor Confluence

Photo : Astrid di Crollalanza

  • Charlotte Saluste-Bridoux, Lorraine Campet violon
  • Pierre-Antoine Codron alto
  • Tom Almerge-Zerillo violoncelle

Artiste résident junior depuis juillet 2018

Le Quatuor Confluence est composé de quatre jeunes musiciens éclectiques qui, réunis en septembre 2019, partagent leur amour du répertoire de quatuor à cordes, et tant d’autres choses allant de l’écologie à l’intonation pure en passant par la musique folk… En septembre 2021, ils remportent le 1er Prix ainsi que le Prix de l’œuvre contemporaine, le Prix du public et le Prix IDAGIO au Concours International de quatuor à cordes de Trondheim.
Pierre-Antoine et Tom se rencontrent au CNSM de Lyon, où ils découvrent et développent ensemble une grande passion pour le quatuor. Une fois diplômés, les deux amis entreprennent de construire l’ensemble de leurs rêves.

Se remémorant le souvenir marquant d’un Trio élégiaque de Rachmaninov avec la petite Charlotte, sa première partenaire de musique de chambre, Tom lui propose de les rejoindre, après ses onze années d’études en Angleterre à la Menuhin school puis au Royal College of Music.
C’est au cours d’un festival de musique de chambre que la dernière pièce du puzzle apparaît enfin : Lorraine, une jeune étoile montante, diplômée du CNSM de Paris en contrebasse et en violon. Une fois établi à Paris, le quatuor se lance avec détermination dans le travail. En conjuguant la fougue de Charlotte, la poésie de Pierre-Antoine, l’imagination de Tom et la force musicale de Lorraine, il tente d’offrir un regard nouveau sur l’interprétation du répertoire.
En résidence à la Fondation Singer-polignac, le Quatuor Confluence travaille auprès de Mathieu Herzog, et est généreusement soutenu par la fondation suisse Boubo-Music, qui met à leur disposition de magnifiques instruments italiens anciens.
Le quatuor rejoint la promotion 2021-22 de l’association Jeunes Talents et se produit dans des festivals tels que les Rencontres Musicales d’Evian, les Jeudis Musicaux de Royan, le Cambridge Summer Music, ainsi qu’à la radio dans l’émission Générations France musique : le live.

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