Quatuor Confluence

Photo : Astrid di Crollalanza

  • Charlotte Saluste-Bridoux, Lorraine Campet violon
  • Pierre-Antoine Codron alto
  • Tom Almerge-Zerillo violoncelle

Artiste résident de 2018 à 2024

Le Quatuor Confluence est composé de quatre jeunes musiciens éclectiques qui, réunis en septembre 2019, partagent leur amour du répertoire de quatuor à cordes, et tant d’autres choses allant de l’écologie à l’intonation pure en passant par la musique folk… En septembre 2021, ils remportent le 1er Prix ainsi que le Prix de l’œuvre contemporaine, le Prix du public et le Prix IDAGIO au Concours International de quatuor à cordes de Trondheim.
Pierre-Antoine et Tom se rencontrent au CNSM de Lyon, où ils découvrent et développent ensemble une grande passion pour le quatuor. Une fois diplômés, les deux amis entreprennent de construire l’ensemble de leurs rêves.

Se remémorant le souvenir marquant d’un Trio élégiaque de Rachmaninov avec la petite Charlotte, sa première partenaire de musique de chambre, Tom lui propose de les rejoindre, après ses onze années d’études en Angleterre à la Menuhin school puis au Royal College of Music.
C’est au cours d’un festival de musique de chambre que la dernière pièce du puzzle apparaît enfin : Lorraine, une jeune étoile montante, diplômée du CNSM de Paris en contrebasse et en violon. Une fois établi à Paris, le quatuor se lance avec détermination dans le travail. En conjuguant la fougue de Charlotte, la poésie de Pierre-Antoine, l’imagination de Tom et la force musicale de Lorraine, il tente d’offrir un regard nouveau sur l’interprétation du répertoire.
En résidence à la Fondation Singer-polignac, le Quatuor Confluence travaille auprès de Mathieu Herzog, et est généreusement soutenu par la fondation suisse Boubo-Music, qui met à leur disposition de magnifiques instruments italiens anciens.
Le quatuor rejoint la promotion 2021-22 de l’association Jeunes Talents et se produit dans des festivals tels que les Rencontres Musicales d’Evian, les Jeudis Musicaux de Royan, le Cambridge Summer Music, ainsi qu’à la radio dans l’émission Générations France musique : le live.

Philippe Hattat

Photo : Etienne Gaume

Artiste résident de 2017 à 2024

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre, dès 2003, au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en classe de piano (avec Chantal Fraysse puis Emmanuel Mercier), puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros). Durant cette période, il fut également un disciple de Jean-Marc Luisada qui lui ouvrit de nombreuses voies nouvelles d’interprétation. En septembre 2011, il intègre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris les classes de piano de Jean-François Heisser et d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger et a depuis obtenu 8 premiers prix dans cette institution (en piano, accompagnement, écriture et orchestration).

Son expérience sur la scène est déjà considérable. Il s’est produit dans des festivals de toutes sortes, en tant que soliste (Les Nuits musicales de Pise, Musique au moulin à Moulin d’Andé, Musique et Terroir à Caunes-Minervois, Le Brulhois musical, Heure musicale au Marais à Paris, Piano en Valois à Angoulême, Festival Chopin à Paris, Festival de l’Orangerie de Sceaux, festival du Palazzetto Bru Zane 2016 à Paris, Musica da Casa Menotti à Spoleto [Italie] ; festival Sonograms à Sofia [Bulgarie] ; Festival International de Piano de la Roque d’Anthéron, Terres de Paroles, Festival de Musique de Sully & du Loiret , festival Encuentros à Buenos Aires [Argentine], etc.), également en tant que chambriste (Journées Ravel de Monfort-l’Amaury, Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel, Moments musicaux de Chalosse, Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz, Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie, Festival de Pâques et Août Musical de Deauville, Messiaen au pays de la Meije, etc.), mais aussi en tant que soliste avec orchestre (Les Estivales en Puisaye-Forterre avec l’Orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia [direction : Rémi Gousseau] ; concerts avec l’Orchestre Bel’Arte [direction : Richard Boudarham]) et clavier d’orchestre (Folles Journées de Nantes 2013 avec l’Orchestre Poitou-Charentes [direction : Jean-François Heisser] ; 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui à Caen avec l’ensemble Multilatérale [direction : Kanako Abe]…). Il est sollicité pour l’accompagnement vocal, que ce soit avec chœur ou avec chanteurs solistes. Il fut également chef de chant pour l’opéra Les contes de la lune vague après la pluie de Xavier Dayer (coproduction entre la Fondation Royaumont, l’ensemble Linea, l’Opéra de Rouen et l’Opéra Comique). En juillet 2017, il participa à la 4e Académie Internationale d’été de Musique Contemporaine, organisée par l’Ensemble Linea, en tant que professeur de piano.

Egalement compositeur, il suit l’enseignement en composition et orchestration de Michel Merlet à Levallois-Perret de 2005 à 2011. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens, ainsi que le violoncelle entre 2004 et 2014. Il intègre en octobre 2014 la classe d’Improvisation à l’Orgue de Pierre Pincemaille au CRR de Saint-Maur-des-Fossés, et obtient son prix dans cette discipline en juin 2016. Très impliqué par la création contemporaine, il a dernièrement participé à plusieurs premières mondiales, comme celles des cycles Imago Mundi (avec le baryton Jacques L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016) et Hölderlin-Lieder (avec le baryton-basse Vincent Le Texier en mai 2017) d’Olivier Greif, ainsi que la création mondiale partielle des Etudes pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger durant l’édition 2016 du Festival Berlioz à La Côte-Saint-André (création complète en septembre 2019 à la Scala de Paris), ou encore Urphänomen II.b pour piano et électronique de Sasha J. Blondeau (création au Festival Présences 2020 à la Maison de la Radio). Attaché tant au grand répertoire qu’à la création contemporaine ou à la redécouverte de compositeurs moins connus (Déodat de Séverac, Durosoir, Kœchlin, Medtner, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, étude des chansons traditionnelles zoroastriennes avec le linguiste Chams Bernard, etc).

Il est lauréat du Concours international de piano Claude Bonneton de Sète 2010 (1er prix et prix du public), du Concours International Giorgio Cambissa 2016, et du Concours International de Piano d’Orléans 2016 (Prix Ricardo Viñes, Prix Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud pour sa pièce Causa Pulchritudinis). Il en est membre du jury dans l’édition ‘Brin d’herbe’ en juillet 2021.

En 2020, il intègre le Trio Messiaen, composé de ses amis et camarades du Conservatoire le violoniste David Petrlik et le violoncelliste Volodia van Keulen, se produisant ainsi à la Salle Molière de Lyon, à l’Auditorium du Louvre, au Palazzetto Bru Zane à Venise, au festival Messiaen au Pays de la Meije, à l’opéra de Clermont-Ferrand, au Wigmore Hall de Londres…

Plusieurs enregistrements sont à son actif, consacrés à des compositeurs d’aujourd’hui. Le disque Olivier Greif, Les Chants de l’âme, sorti en janvier 2020 chez B Records (collection Deauville Live), auquel il participe avec Marie-Laure Garnier, Clémentine Decouture, Paco Garcia et Yan Levionnois, est salué par la critique (Choc de Classica 2020). En septembre de la même année sort le disque En Blanc et Noir qu’il a enregistré chez Triton avec le pianiste Orlando Bass et la violoniste Rachel Koblyakov, monographie consacrée au compositeur Patrick Loiseleur. Deux autres disques sont sortis en 2021 : Fabien Touchard. Littoral chez Hortus, et Danse des morts. Olivier Greif (chez B Records, Deauville Live), qui est Choc de Classica 2021 et Diapason d’Or. Fin avril 2022 un disque monographique George Crumb. Black Angels. Music for a Summer Evening (Makrokosmos III) (B Records, Deauville Live) avec Théo Fouchenneret, le Trio Xenakis et le Quatuor Hanson, est lui aussi Choc de Classica.

Outre ses activités musicales, et pour satisfaire sa curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir, avec une prédilection certaine pour les sciences traitant du langage, comme la phonétique, la linguistique comparative et l’étymologie, dont première publication scientifique en 2019.

Philippe Hattat est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2016.

Discographie

La Fresque

Photo : Jean-Hugues Lasbattre

Artiste résident de 2019 à 2023

L’ensemble La Fresque est une formation à géométrie variable constituée de jeunes artistes qui se réunissent autour d’une ambition, celle de promouvoir le répertoire de musique de chambre pour instruments à vents. Hautboïstes, clarinettistes, flûtistes, bassonistes, cornistes, trompettistes ou encore trombonistes, ces jeunes musiciens occupent des postes de solistes dans des orchestres de premier plan (orchestre de Paris, orchestre national d’île-de-France, orchestre philharmonique de Marseille, orchestre philharmonique de Bruxelles…). Ils se réunissent en dehors de leurs activités orchestrales pour défendre les chefs d’oeuvre écrits pour ensemble à vents (Strauss, Dvorak, Mozart, Stravinsky…) et faire redécouvrir par le biais de la transcription de très belles pages de l’histoire de la musique.


La Chapelle Harmonique

Photo : Dimitri Scapolan

Artiste résident de 2017 à 2024

Né de la réunion d’un chœur et d’un orchestre sur instruments d’époque, l’ensemble La Chapelle Harmonique a été fondé par Valentin Tournet en 2017. Son répertoire, principalement centré sur l’œuvre de Bach, s’étend des polyphonies de la renaissance au baroque des Lumières.

Le premier projet de l’ensemble consacré à la redécouverte d’une version inédite de la Passion selon Saint-Jean de Bach a eu lieu à la Chapelle Royale de Versailles en mars 2017 dans le cadre de la saison de Château de Versailles Spectacles, avec l’aide de l’ADOR – les Amis de l’Opéra Royal.

L’initiation d’un cycle Bach et un travail autour du siècle d’or espagnol figurent parmi les projets de l’ensemble pour les prochaines années. Joan Cererols et ses messes catalanes à double et triple chœurs seront à l’honneur du premier volet de ce projet.

Le premier enregistrement de La Chapelle Harmonique consacré au Magnificat et Cantates de Bach pour Noël paraîtra à l’automne 2019 pour le nouveau label Château de Versailles Spectacles.

En 2019, La Chapelle Harmonique se produira entre autres à l’Auditorium de Radio-France, à l’Auditorium du Louvre, au Château de Versailles, au festival d’Auvers-sur-Oise, au festival de Saint-Denis et fera ses débuts dans le répertoire lyrique au festival international d’opéra baroque de Beaune.

La Caisse des Dépôts est le mécène principal de l’ensemble dont les activités sont soutenues par la Fondation Orange.

La Chapelle Harmonique est en résidence au festival d’Auvers-sur-Oise (2018-2020).

© Manuel Braun

Valentin Tournet directeur artistique

Evoluant dans un environnement musical depuis sa naissance en 1996, le chef d’orchestre Valentin Tournet débute la viole de gambe à l’âge de 5 ans et se passionne rapidement pour cet instrument. Il se forme dans les conservatoires de Paris et de Bruxelles auprès de Christophe Coin, Philippe Pierlot et reçoit les conseils de Jordi Savall.

Sa découverte de l’orchestre lors de ses années à l’Opéra de Paris au sein de la Maîtrise des Hauts-de-Seine l’amène à se passionner pour la direction qu’il apprend sous l’enseignement de Pierre Cao. Il rencontre Philippe Herreweghe et suit son travail au sein de ses ensembles.

En 2017, il fonde l’ensemble La Chapelle Harmonique qui réunit un chœur et un orchestre sur instruments d’époque. Avec cet ensemble, il aborde les oratorios de Bach et la musique de scène de Rameau.

Parmi ses projets, citons ses débuts au festival de Beaune et à l’Opéra Royal du Château de Versailles avec les Indes galantes de Rameau (2019) et ses débuts à l’Auditorium de Radio-France avec le Messie de Haendel (2019).

Son premier enregistrement consacré au Magnificat et Cantates de Bach pour Noël paraîtra à l’automne 2019 pour le nouveau label Château de Versailles Spectacles.

Valentin Tournet est soutenu par la Fondation Safran, la Fondation Meyer, Mécénat Musical Société Générale ainsi que le fonds de dotation Porosus.


Ensemble Rayuela

  • Rui Ozawa saxophone soprano
  • Raquel Paños saxophone alto
  • Nahikari Oloriz saxophone ténor
  • Livia Ferrara saxophone baryton
  • Kishin Nagai piano

Photo : Martin Trillaud/Web Artist Media

Artiste résident de 2021 à 2023

L’ensemble Rayuela est né au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, suite à la rencontre amicale de quatre saxophonistes et un pianiste.

Originaires de pays différents (Espagne, Japon et Italie), les membres de l’ensemble nourrissent leur projet musical d’un mélange culturel riche qu’elles partagent parfois avec d’autres instrumentistes ; rencontres propices à l’exploration de nouveaux styles musicaux.

Depuis son début à la Philharmonie de Paris, l’Ensemble Rayuela s’est produit dans des festivals et cycles tels que l’Automne musical Grand Châtellerault, le Festival Européen Jeunes Talents, la Saison Musicale des Invalides, le XVIIIe Congrès mondial de saxophone à Zagreb, le Festival Paseo à Bayonne ou le Festival de l’Épau, entre autres.

Lauréat du premier prix et du prix spécial du jury de la 91e édition du concours international Léopold Bellan, l’Ensemble Rayuela enregistre en 2019 son premier disque Tableaux et obtient le Master de musique de chambre mention très bien avec les félicitations du jury au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris sous la direction de David Walter.

L’ensemble Rayuela est soutenu par Henri Selmer Paris, D’Addario et JLV Sound et bénéficie aussi du soutien de la Société Générale Mécénat Musical et du Collège Contemporain.

Ensemble Maja

En résidence de 2016 à 2024

L’ensemble

L’Ensemble Maja est une troupe d’instrumentistes et de chanteurs engagés qui relève défi d’interpréter sans chef des œuvres d’envergure du XXe siècle pour voix et ensemble. Le postulat est le suivant : la musique d’aujourd’hui est accessible à tous. L’ensemble propose une approche de la musique classique en dialogue avec son histoire, de la plus ancienne à la plus récente. Abolir les clivages esthétiques pour renouer avec tous les publics, établir des passerelles entre les musiques anciennes, classiques et contemporaines sont les principes moteurs de leurs choix esthétiques. Car le contraste en toute chose attire l’oreille, séduit l’œil, ébranle les perceptions. 
L’ensemble Maja raconte des histoires en musique et s’appuie pour cela sur une formation à géométrie variable qui lui permet d’évoluer en toute liberté parmi une collection d’œuvres diverses. Quoi de plus passionnant que d’aller entendre un groupe qui nous donne le sentiment d’un opéra de poche, qui met en lumière des joyaux souvent peu joués ? Ici, chanteurs et instrumentistes sont au service d’une même finalité : la scène. Que le message passe !
Pour la saison 2022/2023, l’ensemble Maja se produira au festival Présences à Radio France en février 2023; puis, en collaboration avec la compagnie de l’Aurore boréale dirigée par Jacques Osinsky à l’ENS Paris-Saclay et au Théâtre de l’Aquarium pour l’opéra Violet de Tom Coult. En tant que lauréat du tremplin Résidence Jeunes Ensembles Jean-Claude Malgoire, l’ensemble présentera son premier spectacle en juin 2023, Birds, qui associe les Aventures et Nouvelles aventures de György Ligeti aux Eight Songs For A Mad King de Peter Maxwell Davies, à la Scène Nationale de Valenciennes et à l’Atelier lyrique de Tourcoing.

Bianca Chillemi direction artistique

Bianca Chillemi est une pianiste aux multiples facettes : depuis toujours, poussée par une grande curiosité et un amour de la communication, elle se dédie à la musique de chambre et au répertoire lyrique. C’est donc dans la continuité de cette démarche engagée depuis longtemps qu’elle obtient un master dans la classe de lied et mélodie d’Anne Le Bozec et Emmanuel Olivier au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), ainsi qu’un second master à l’unanimité du jury dans la classe de direction de chant d’Erika Guiomar et Nathalie Dang. Au cours de sa formation, Bianca a bénéficié des conseils d’éminents artistes parmi lesquels David Walter, Michel Moragues, le Quatuor Ysaye, Hortense Cartier Bresson, Hartmut Höll, Andrea Corrazziari, Axel Bauni, Eric Battaglia, Jan Philip Schulze, Ariane Jacob, Susan Manoff …

Ses goûts éclectiques lui font aborder un très large répertoire, du classique au contemporain, du lied à l’opéra, les formations allant du duo à l’orchestre. C’est au gré des rencontres et des collaborations que sa personnalité se construit : en 2007, elle enregistre un CD avec l’ensemble vocal Aedes (dir. Mathieu Romano) pour l’œuvre Via Crucis de Liszt. Sa rencontre avec les étudiants du Jeune chœur de Paris puis avec ceux du Conservatoire national supérieur de Paris marque le début de sa passion pour la voix : elle noue de plus en plus de collaborations étroites avec les chanteurs, ce qui l’amène à fonder en 2012 son propre ensemble dédié à la musique de chambre du XXème siècle avec voix, l’ensemble Maja.

Elle est pianiste chef de chant sur Voyage à Reims de Rossini à l’abbaye de Royaumont en mai 2015, opéra mis en scène par Stephan Grögler, ainsi que sur la production de la Cité de la musique à Paris de l’opéra de Betsy Jolas, Iliade L’amour, sous la direction de David Reiland, en mars 2016. Son vif intérêt pour la musique contemporaine l’amène à être sélectionnée par le festival d’Aix-en-Provence pour l’académie Voix et création en juillet 2015.

Bianca est soutenue par la Fondation Meyer et le mécénat Société Générale.

Agenda

La Tempête

Artiste résident de 2018 à 2025

Compagnie vocale et instrumentale, La Tempête est fondée en 2015 par Simon-Pierre Bestion. Celui-ci est alors animé d’un profond désir d’explorer des œuvres en y imprimant un engagement très personnel et incarné, proche des démarches présentes dans le spectacle vivant. Il réunit pour ce faire des artistes issus d’horizons variés et compose un collectif au tempérament fort.

Le répertoire de l’ensemble traverse, par l’essence même de son projet, beaucoup d’esthétiques, se nourrissant principalement des musiques anciennes voire traditionnelles mais aussi des répertoires modernes et contemporains.

La proposition de la compagnie est centrée sur l’immersion sensorielle du spectateur, la recherche d’un moment propre à chaque rencontre entre un lieu, des artistes et un public et trouvant sa source dans l’écriture et l’esprit des œuvres qu’elle interprète. La Tempête questionne ainsi sans cesse la forme du concert, offrant des performances spatialisées ou mises en scène, en collaborant avec d’autres disciplines (musiques électroacoustiques, théâtre, danse, lumière, vidéo, mapping) ou en interprétant des œuvres ou des programmes par cœur.

La multitude des talents – issus de diverses disciplines – qui composent le collectif permet d’aborder ces thèmes sous un angle non seulement musical mais également corporel et scénique. La place du corps de l’artiste dans l’acte sonore et son rapport à l’œuvre sont ainsi pleinement envisagés.

La Tempête est accompagnée depuis 2013 par la Fondation Orange et depuis 2015 par Mécénat Musical Société Générale. Elle reçoit également le soutien du Ministère de la culture et de la communication (Drac Nouvelle-Aquitaine), de la région Nouvelle-Aquitaine, du département de la Corrèze et de la ville de Brive-la-Gaillarde.

La Tempête est membre de la fédération des ensembles vocaux et instrumentaux spécialisés (Fevis) et du syndicat Profedim.

Simon-Pierre Bestion direction

Né en 1988, Simon-Pierre Bestion se forme au Conservatoire à rayonnement régional de Nantes où il obtient un prix d’orgue dans la classe de Michel Bourcier, ainsi qu’un prix de formation musicale. Il travaille parallèlement le clavecin avec Laure Morabito et Frédéric Michel, et enrichit sa formation de claviériste de master-classes avec Jan-Wil- lem Jansen, Francis Jacob, Benjamin Alard, Martin Gester et Aline Zylberach. Il est finaliste en 2006 du concours international d’orgue de Béthune. Il se produit régulièrement en tant que continuiste au sein des ensembles Les Cris de Paris (dir. Geoffroy Jourdain) et Insula Orchestra (dir. Laurence Equilbey).

Son goût pour la composition et la musique contemporaine l’amène à découvrir la polyphonie vocale et la richesse du travail choral. Il se forme alors à la direction de chœur auprès de Valérie Fayet au CRR de Nantes, et chante sous sa direction dans le chœur de l’orchestre national des Pays de la Loire. Il intègre ensuite le CNSMD de Lyon dans la classe de Nicole Corti, et reçoit les conseils précieux de chefs tels que Régine Théodoresco, Roland Hayrabédian, Geoffroy Jourdain, Joël Suhubiette, Dieter Kurz, Timo Nuoranne…

Au cours de sa formation il est aussi fortement nourri par ses rencontres avec Bruno Messina (ethnomusicologie et culture musicale), Claire Levacher (direction d’orchestre), Dominique Moaty (chant) et Thomas Lacôte (harmonie et écriture).

Sa passion pour la musique ancienne et la direction l’amène à fonder en 2007, avec la gambiste Julie Dessaint, l’ensemble de musique de chambre Europa Barocca. Il complète cette phalange instrumentale par la création du chœur Luce del Canto, ensemble vocal composé de jeunes chanteurs semi-professionnels.

Fortes de leur évolution professionnelle, ces deux formations se réunissent en 2015 pour devenir la compagnie La Tempête.

Discographie

Photo : © Hubert Caldagues Photoheart


Nathanaël Gouin

Photo : Nikolaj Lund

Artiste résident de 2020 à 2024

Paru chez Mirare en septembre 2017, le premier disque récital de Nathanaël Gouin, Liszt Macabre, n’a pas manqué de susciter des réactions enthousiastes des critiques. Pour Diapason, « Liszt Macabre se signale autant par la pertinence du programme que la perfection de la réalisation » alors que, selon Classica (qui lui décerne un Choc), « loin d’effrayer Nathanaël Gouin, ce funèbre registre lui permet d’exprimer tout son talent, lumineux ! ». Un deuxième album solo consacré à Georges Bizet paraît en septembre 2020 chez Mirare Records. Incontestablement, Nathanaël Gouin figure comme l’une des voix les plus originales ayant émergé sur la scène musicale de ces dernières années. Déjà, le magazine Classica le classe parmi les pianistes à suivre de la jeune génération. 

Lors de sa résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique, il reçoit le soutien de Maria João Pires, qui le présente au public dans le cadre du projet Partitura, concept réunissant différentes générations de musiciens dans le partage de la scène, donnant lieu à d’importantes tournées en Europe et au Japon.

Nathanaël Gouin est devenu un soliste et musicien chambriste recherché, se produisant en Europe, en Asie, ou encore aux États-Unis. Il est invité dans des salles prestigieuses telles que la grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris et la Cité de la musique, La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, la Salle Rameau à Lyon, Bozar et la Salle Flagey à Bruxelles, sans oublier des festivals tels que ceux de La Roque d’Anthéron, de Radio France et Montpellier, ou encore Les Flâneries musicales de Reims, Piano aux Jacobins à Toulouse, Les Folles Journées de Nantes Tokyo Varsovie ou Ekaterinbourg, la Salle Bourgie à Montréal et la nouvelle Scala de Paris. 

Dans le domaine du concerto, Nathanaël Gouin cultive un répertoire large et curieux, ce qui lui vaut des collaborations stimulantes avec de nombreuses formations : le Philharmonique de Liège, l’ensemble Les Siècles, Le New Japan Philharmonic, l’Orchestre National d’Île-de-France, le Brussels Philharmonic, le Sinfonia Varsovia, ou encore le Chœur de Radio France. C’est en 2016 que paraît l’enregistrement du Concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec le Philharmonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere), disque qui reçoit les meilleures critiques.

La musique de chambre est évidemment très présente dans sa vie artistique et il est le partenaire de grands interprètes tels que Augustin Dumay, Jean-Claude Pennetier, Michel Dalberto, José Van Dam ou Jerome Pernoo.Il a par ailleurs fondé un duo piano-violon avec Guillaume Chilemme, dont les enregistrements Ravel Canal, et Schubert ont été remarqués. 

Il est fréquemment invité des émissions radiophoniques sur France Musiques et Radio Classique mais aussi des Victoires de la musique Classique sur France 3. 

Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de 3 ans. Formé au Conservatoire de Toulouse et de Paris, à la Juilliard School de New York, mais également aux Hochschulen für Musik de Fribourg-en-Brisgau et de Munich, l’Académie Musicale de Villecroze, ainsi que quatres années de résidence à la prestigieuse Chapelle Reine Elisabeth. Il a également reçu les conseils de grands musiciens tels que Maria-Joao Pires, Louis Lortie, Jean-Claude Pennetier, Michel Beroff, Avedis Kouyoumdian, Denis Pascal, Rena Shereshevskaya ou encore Dimitri Bashkirov.

Lauréat de nombreux concours internationaux, tel que le Concours Johannes Brahms à Pörtschach en Autriche (Premier Prix), le Concours de duos de Suède (Premier Prix), ou encore le Concours de Musique de chambre de Lyon, il est de plus lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer. 

Glass Marcano

en résidence de 2020 à 2021

Gladysmarli Del Valle Vadel Marcano est née à San Felipe (Vénézuela) en 1995. Elle commence ses études musicales à l’âge de 4 ans au sein de chorales d’enfants et d’orchestres de jeunes du Venezuela. Son instrument de musique est le violon. À 8 ans, elle entre au Conservatoire de musique Mescoli White Star où elle apprend la théorie musicale, reçoit des cours individuels de violon et joue dans un orchestre. L’année suivante, elle devient membre de l’orchestre de jeunes de San Felipe sous la direction du maestro Diego Armando Guzmán.

En janvier 2006, elle intègre l’orchestre symphonique de Yaracuy et l’orchestre des jeunes de Yaracuyana en tant que violoniste. Elle se révèle très active dans les activités techniques et artistiques de l’orchestre pendant six ans. Sa première expérience en direction est avec l’orchestre des jeunes de Yaracuyana lors d’une tournée en 2012 en Colombie. Elle commence ensuite ses études de direction d’orchestre en 2013 avec Teresa Hernandez, à l’École de direction d’orchestre José Antonio Abreu El Sistema et à l’Université expérimentale des arts sous la direction d’Alfredo Rugeles.Elle s’est formée avec des maestri tels que Rodolfo Sanglimbeny, Pablo Catellanos, Miguel Ángel Monrroy, David Cukber et Dick Van Gasteren. Elle a assisté à des master classes de violon avec Sergio Celis, Iraida Charito Mora, Pablo Vásquez, Eddy Marcano, Edgar Aponte et Gerónimo Isturiz, entre autres.

En 2018, elle est nommée directrice de l’orchestre symphonique des jeunes du conservatoire Simón Bolívar. Elle travaille actuellement comme chef d’orchestre itinérante et joue avec des orchestres tels que Barloventeña Youth, Antonio José de Sucre régional, Symphonie Aragua, orchestre symphonique des jeunes Yaracuyana, orchestre symphonique des jeunes de Valencia, Symphonie Carabobo, Symphonie de Mérida, Orchestre métropolitain de l’Ouest, entre autres. Elle reste une élève des maîtres Alfredo Rugeles, Pablo Castellano et Rodolfo Sanglimbeny. Gladysmarli a également étudié le droit à l’Université centrale du Venezuela.

En novembre 2020, elle est invitée par Maxime Pascal à diriger son ensemble Le Balcon lors du Festival Singer-Polignac.

Bahaa El Ansary

en résidence de 2019 à 2022

 »One of the young voices who play a part in shaping Egypt’s cultural future. » BBC Radio3.

Né en Égypte en 1991, Bahaa El Ansary est compositeur et improvisateur musical. Il a étudié la composition à l’Académie des arts du Caire, au conservatoire de Bordeaux ainsi qu’au conservatoire de Boulogne-Billancourt. En 2019, il obtient son Master of arts in Opera making and writing à la prestigieuse Guidhall School of Music and Drama à Londres, en association avec la Royal Opera House. Il a également participé à la 46e édition de l’académie internationale Summer Course for New Music à Darnstadt en Allemagne.

On a déjà pu entendre les œuvres de Bahaa dans des festivals et salles de renom en Europe (festival EstoVest à Turin, Fête de la musique à Paris, Gaudeamus Muziekweek à Utrecht), au Shubbak Festival à Londres, au Singapore Saxophone Symposium, à l’American Arts Festival de Beirut au Liban, au D-Caf Downtown Contemporary Arts Festival et Cairo Contemporary Music Days en Egypte, ainsi qu’au MATA Festival à New York.

Ses œuvres ont été interprétées par des ensembles prestigieux tels l’ensemble Xenia, le duo Harpverk, l’ensemble ECCMOP (Egyptian Contemporary Classical Music Composers), l’ensemble de musique contemporaine égyptienne, le London Symphony Orchestra, Fear No Music, Cairo Guitar Collective, Friends of MATA, l’ensemble Écoute et le quatuor Apollinaire.

En 2017, il fonde Cairo Impro, une série d’improvisations libres sous forme d’ateliers et de concerts, qui rassemble certains des meilleurs improvisateurs d’Egypte ainsi que des amateurs.

La musique de Bahaa, bercé par la musique arabe, s’inspire de la technique de plusieurs compositeurs tels György Ligeti, Iannis Xenakis et John Cage, mais puise également dans les techniques de la musique spectrale et d’Avant-garde, tout en gardant une influence orientale. Bahaa compose ce qu’il appelle de la “musique énergique”.

Bahaa a été en résidence à la Royal Opera House et au Shubbak Festival à Londres durant l’été 2017.

Il est soutenu par l’Institut français d’Égypte ainsi que par la Ressource culturelle “Al-Mawred Al-Thaqafy” qui soutient la création artistique dans le Monde arabe.

Bahaa El Ansary est compositeur-invité sur les productions de l’ensemble Le Balcon et en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis juillet 2019.

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