Vous avez dit BaRock ?

Antonio Vivaldi (1678-1741)

Concerto in re minore per archi e cembalo « Madrigalesco », R.V. 129

Georg Friedrich Händel (1685-1759)

Concerto grosso pour hautbois et cordes en ré mineur, opus 3 n° 5

Sonate en trio HWV 386B

Georg Philipp Telemann (1681-1767)

Concerto pour flûte et traverso en mi mineur, TWV 52 :e1

David Chalmin (1980)

Sept Particules (2018) – Commande du festival de Pâques de Deauville

Théotime Langlois de Swarte, Sophie de Bardonnèche violon

Marta Paramo alto

Emilia Gliozzi violoncelle

Louise Pierrard viole de gambe

Sylvain Sartre traverso

Johanne Maître flûte et hautbois baroque

Justin Taylor clavecin et orgue

David Chalmin électronique et guitare électrique

Théotime Langlois de Swarte violon

 Après des études au Conservatoire de Perpignan, Théotime Langlois de Swarte poursuit son parcours avec l’aide de la Fondation Zaleski à l’École normale de musique de Paris dans la classe de Devy Erlih puis entre en 2014 dans la classe de Michael Hentz au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il joue notamment en soliste avec l’orchestre des Lauréats du Conservatoire. Il est membre de deux ensembles de musique de chambre, le Trio Guermantes (trio avec piano) et Le Consort (sonate en trio sur instruments d’époque) avec lesquels il s’attache à l’interprétation du répertoire français. Théotime Langlois de Swarte est aussi le plus jeune membre de l’Ensemble Les Arts Florissants dirigé par William Christie. Son répertoire s’étend du XVIIe siècle jusqu’à la création contemporaine, dans une recherche de sincérité enrichie par le jeu sur instruments d’époque.

Il se produit en tant que chambriste avec ces ensembles dans des salles aussi prestigieuses que le Royal Albert Hall, Le Musikverein, le Shanghai National Art Center, la Philharmonie de Paris. On a pu l’entendre également sur les ondes de France Musique avec Le Consort dans l’émission Génération jeunes interprètes

En 2017, il a participé aux projets Selva MoraleDidon, en formation de chambre avec Les Arts Florissants, à la Philharmonie de Berlin et au Walt Disney Concert Hall de Los Angeles.

Théotime est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec Le Consort.


Sophie de Bardonnèche violon

Sophie de Bardonnèche se perfectionne auprès d’Amandine Beyer en Master à la Schola Cantorum de Bâle. Elle est également diplômée d’alto moderne à l’HEMU de Lausanne dans la classe de Frédéric Kirch.

Passionnée de musique de chambre, elle est membre fondateur de l’ensemble Le Consort. Premier prix et Prix du public au Concours international de musique ancienne du Val de Loire 2017 (présidé par William Christie), le jeune ensemble donne de nombreux concerts. En 2018 on pourra notamment retrouver Le Consort à l’opéra de Dijon, au festival de Sablé, au festival Printemps des Arts de Monte-Carlo… L’ensemble s’est produit dans l’émission Génération Jeunes Interprètes sur France Musique. En étroite collaboration avec la mezzo-soprano Eva Zaïcik, les jeunes musiciens préparent un disque autour des cantates françaises pour le label Alpha.

Sophie fait également partie de l’ensemble Les Arts Florissants. Sous la direction de William Christie, elle prend part en 2017 à une tournée américaine en formation de chambre. En 2018, elle participera entre autres à l’opéra Jephta de Haendel en représentation à l’opéra Garnier, à Echo-Fragmenté à la Philharmonie de Paris, et en tant que chambriste au Beggar’s Opera en représentation au théâtre des Bouffes du Nord puis en tournée mondiale (New York, Genève, Athènes, Versailles… ).

Sophie est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec Le Consort.


© Emmanuel Jacques

Marta Paramo alto

Née à Bogotá (Colombie), Marta Paramo a étudié l’alto à la Guildhall School of Music and Drama (Londres) dans les classes de Rachel Podger et Catherine McGillivray. Installée en France depuis 2002, elle y rencontre Skip Sempé, Kenneth Weiss, Amandine Beyer, et participe à des productions dirigées par Christophe Rousset, Paul McCreesh, Rinaldo Alessandrini, Phillippe Herrewheghe dans des festivals et des Académies internationales. 
Marta se produit avec des ensembles baroques de premier plan tels Le Banquet Céleste, Capriccio Stravagante, Pygmalion, Le Concert d’Astrée, Gli Incogniti, Les Talents Lyriques en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. 
Marta Páramo a enregistré pour Harmonia Mundi, Zig­Zag-Territoires Erato, Virgin et Eloquentia.


© Stefan Schweiger

Emilia Gliozzi violoncelle

Emilia Gliozzi a fait ses études musicales au conservatoire Giuseppe Verdi de Turin auprès de Antonio Mosca, ainsi qu’au conservatoire de Boulogne-Billancourt avec Xavier Gagnepain.

Après des cours de violoncelle baroque auprès d’Anner Bijlsma et David Simpson, elle obtient le diplôme de formation supérieure au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, dans la classe de Christophe Coin.

Emilia Gliozzi travaille avec des ensembles de musique ancienne tels La Fenice, les Talens Lyriques, Le Concert Spirituel, l’Ensemble William Byrd, La Grande Ecurie et la Chambre du Roy, Le Parlement de Musique, L’Arpeggiata, Le Cercle de l’Harmonie, l’Ensemble Artaserse. 

Elle est invitée à participer à de nombreux festivals en Europe, Asie et Amérique du Nord et collabore à de nombreux enregistrements radiophoniques et discographiques. 

Emilia collabore actuellement avec Le Concert de la Loge et “oh!” l’orkiestra historyczna.


Louise Pierrard viole de gambe

Louise Pierrard étudie la viole de gambe au Conservatoire de Grenoble, sa ville natale, avec Catherine Arnoux puis Christine Plubeau. Après une année en classe préparatoire littéraire au lycée Fénelon de Paris, elle choisit de se consacrer pleinement à l’étude de son instrument et intègre le Koninklijk Conservatorium de Bruxelles dans la classe de Philippe Pierlot. En 2015, elle y obtient son Bachelor avec les Distinctions. Elle intègre ensuite le CNSM de Paris dans la classe de Christophe Coin et obtient son diplôme de Master en 2017.

Louise a eu l’occasion d’approfondir sa technique violistique avec des violistes tels que Jordi Savall, Guido Balestracci, Vittorio Ghielmi, Marianne Muller, Martin Bauer, Wieland Kuijken, Lucas Peres, Atsushi Sakaï ou encore Philippe Pierlot. 

Louise Pierrard est membre fondateur du Consort, ensemble de musique de chambre formé autour du claveciniste et pianofortiste Justin Taylor. En juin 2017, le Consort remporte le premier prix et le Prix du public lors du Concours international de musique ancienne du Val de Loire, présidé par William Christie. L’ensemble a déjà joué à Paris, Deauville, Dijon, Rouen, Utrecht (NL), Pont-Croix, Saint-Michel en Thiérache, Cracovie (PL), ou Angers… La collaboration de l’ensemble avec la mezzo-soprano Eva Zaïcik va donner lieu à l’enregistrement d’un premier disque autour de cantates françaises pour le label Alpha Classics. Le Consort est en résidence à la Fondation Singer-Polignac . 

Louise Pierrard se produit également avec le Poème Harmonique (Vincent Dumestre).


Sylvain Sartre traverso

Après des études de piano et de flûte traversière, Sylvain Sartre découvre la richesse des répertoires renaissance et baroque. Convaincu par le jeu sur instruments anciens et charmé par la sonorité de la flûte traversière en bois, il se forme auprès de Annie Ploquin-Rignol, Philippe Allain-Dupré puis de Marc Hantaï à la Schola Cantorum de Bâle. Titulaire d’un Master of Arts in musical performance, il travaille en tant que flutiste auprès de chefs renommés tels que Hervé Niquet, Leonardo Garcia Alarcon, Chiara Banchini et Jordi Savall. Passionné par la direction, il intervient auprès de nombreux choeurs et maitrises et assume la direction musicale des Ombres avec Margaux Blanchard. Depuis 2008, il poursuit des recherches sur des manuscrits oubliés de André-Cardinal Destouches et François Colin de Blamont, travaux récompensés par la Fondation de France en 2009 et à l’origine des premiers disques des Ombres Concert chez la reine paru en novembre 2010 et Les Nations paru en octobre 2012 chez Ambronay Editions et tous deux salués par la critique. En 2013, Sylvain Sartre enregistre les Vêpres de Monteverdi sous la direction de Leonardo Garcia Alarcon, et les Quatuors parisiens de Telemann avec Les Ombres. Sous sa direction artistique sont donnés le Te Deum de Blamont, Les Nations de Couperin, et le Miserere de Charpentier. Il dirige également la maitrise de l’IRVEM au festival de musique sacrée de Perpignan.


© Sabrina Seyfried

Johanne Maître flûte et hautbois baroque

Franco-suisse, Johanne Maitre grandit près de Bâle où elle étudie les musiques anciennes avec Elsa Franck. Après des études en musicologie et sciences de l’éducation et un cursus complet au conservatoire national de région de Strasbourg avec Alain Sobczak et Ann-Kathrin Bruggemann, Johanne poursuit une spécialisation auprès de Michel Henry au conservatoire national de région de Paris. Elle entre alors à la Schola Cantorum Basiliensis dans les classes de Conrad Steinmann et Katharina Arfken. Elle y obtient en 2006 et 2007 ses diplômes de hautbois baroque, flûte à bec, hautbois et basson renaissance. 

Spécialisée dans le domaine des musiques anciennes, et plus particulièrement dans les répertoires renaissance et baroque, elle joint à sa pratique instrumentale une démarche de recherche historique et organologique. Sa passion pour la recherche et une certaine exigence en matière d’historicité l’ont fait s’intéresser particulièrement à la facture des anches et à la pratique des doigtés historiques. Elle travaille ainsi sur les sources d’époque en étroite collaboration avec des facteurs d’instruments et des musicologues afin de restituer les sonorités et les pratiques anciennes.

Sa pratique s’étend du répertoire d’Alta Capella à celui de l’orchestre classique en passant par des consorts variés : Doulce Memoire, Correspondances, Les Ombres, La Chapelle Rhénane, Le Poème Harmonique, Le Concert Spirituel, La Fenice.


Justin Taylor clavecin et orgue

Le jeune musicien franco-américain remporte, à tout juste 23 ans, le Premier prix du prestigieux concours international de clavecin de Bruges (Musiqua Antica International Competition Brugge). Il décroche aussi le Prix du public, le Prix Alpha et le Prix de l’EUBO Developping Trust décerné au jeune musicien baroque européen le plus prometteur. Justin est nommé aux Victoires de la musique classique 2017 dans la catégorie Révélation soliste instrumental. Cette même année, l’association professionnelle de la critique lui décerne le Prix révélation musicale.

Depuis son plus jeune âge, Justin Taylor pratique le piano et le clavecin avec passion. Après avoir étudié en parallèle ces deux instruments à Angers, sa ville natale, Justin poursuit son parcours au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans les classes de Roger Muraro pour le piano, d’Olivier Baumont et Blandine Rannou pour le clavecin.

Son premier disque solo, paru en septembre 2016 chez Alpha, dresse un portrait musical de la famille Forqueray. Ce disque a été récompensé, entre autres, par un CHOC de l’année Classica, un Gramophone Editor’s Choice, un Grand Prix de l’Académie Charles Cros, un Qobuzissime. Après le vif succès rencontré par ce premier enregistrement, Justin poursuit sa collaboration avec Alpha et sortira en mai 2018 un second album, Continuum. Aussi à l’aise au pianoforte qu’au clavecin, Justin Taylor a enregistré le 17ème concerto de Mozart Le Concert de La Loge (CHOC Classica, label Aparté). Il sera en résidence au BOZAR à Bruxelles pour la saison 2017/2018.

On a pu entendre le jeune musicien en récital au festival de la Roque d’Anthéron, à la Folle Journée de Nantes, à l’Auditorium du Louvre… et dans de nombreuses villes européennes. On retrouvera Justin Taylor dans des concertos avec l’Orchestre Royal de chambre de Wallonie (Frank Braley), l’orchestre de chambre de Genève, l’orchestre de Picardie ou encore l’orchestre de Mannheim…

Justin Taylor ne délaisse pas pour autant le répertoire de musique de chambre. Avec son ensemble Le Consort, il remporte le Premier prix et le Prix du public au Concours international de musique ancienne du Val de Loire 2017, présidé par William Christie. Les jeunes musiciens du Consort interprètent des répertoires aussi variés que complémentaires : les sonates en trio baroques, la musique de chambre classique avec pianoforte et le répertoire vocal avec la mezzo-soprano Eva Zaïcik. Ils s’apprêtent d’ailleurs à sortir un enregistrement de cantates françaises pour Alpha. Justin a déjà été l’invité de plusieurs émissions diffusées sur France 3, France Musique, sur RTBF-Musiq3… Justin Taylor est soutenu par la Fondation d’entreprise Safran et est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec Le Consort depuis 2016.


David Chalmin électronique et guitare électrique

Compositeur, producteur, ingénieur du son et musicien, qu’elle soit classique ou d’avant-garde, David Chalmin explore la musique sous toutes ses formes.

À partir de septembre 2018 et pendant deux saison, David sera compositeur associé au Lieu Unique de Nantes.

En 2017, la Fondation Singer-Polignac et le Festival de Pâques de Deauville lui commandent une pièce pour ensemble baroque et électronique.

En mars 2017 il écrit la musique originale du court-étrage de Madonna intitulé Her Story, filmé par Luigi & Iango.

Il est membre du groupe Triple Sun aux côtés de Massimo Pupillo et Raphaël Séguinier. Leur premier album The City Lies in Ruins est sorti chez Consouling Sounds en mai 2016. Triple Sun s’est associé à la pianiste Katia Labèque afin de créer un projet autour de la musique de Moondog dont la première a eu lieu aux Nuits de Fourvière (Lyon) en 2016.

En septembre 2016, le groupe a rejoint Bryce et Aaron Dessner (The National) et Justin Vernon (Bon Iver) pour le projet Invisible Bridge à la Philharmonie de Paris.

En 2015, le ballet Star-Cross’d Lovers dont David a composé la musique est créé à la Cité de la Musique. Cette œuvre écrite pour les pianistes Katia & Marielle Labèque accompagnées de guitare électrique, électronique et percussions, est basée sur Roméo et Juliette de Shakespeare. L’enregistrement de cette pièce est sorti en 2017 chez Deutsche Grammophon.

En 2014, l’orchestre WDR de Cologne lui passe commande d’une suite d’arrangements des musiques de film de Bernard Hermann pour piano, guitare et basse électriques, percussions et orchestre.

En 2013, il crée le duo UBUNOIR avec le batteur Raphaël Séguinier.

En tant qu’ingénieur du son et producteur il a notamment travaillé avec Shannon Wright, The National, Katia & Marielle Labèque, The Third Eye Foundation, Zu, Orchard, Gaspar Claus, Angélique Ionatos, Sting, Nadeah, B For Bang, Kalakan, Perrine En Morceaux, Antoine Sahler, François Morel, etc…


Les Variations Goldberg

Programme

Johann Sebastian Bach (1685-1750)

  • Variations Goldberg BWV 988

Jean Rondeau clavecin

Clavecin Bruce Kennedy (Castelmuzio 2002) d’après Christian Zell (Hamburg 1728)

Biographie

Jean Rondeau clavecin

A 21 ans seulement, Jean Rondeau se voit décerner le Premier Prix du Concours international de clavecin de Bruges (Musica Antiqua Festival, 2012) ainsi que le Prix de EUBO Development Trust, attribué au plus jeune et prometteur musicien de l’Union européenne. La même année, il est également lauréat du Concours international de clavecin du Printemps de Prague (64ème Festival, 2012) dont il obtient le deuxième Prix ainsi que le Prix de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine écrite pour ce concours.
Il obtient également le prix Révélation soliste instrumental aux Victoires de la musique classique en janvier 2015.

En 2013, il obtient aussi le Prix jeune soliste des radios francophones publiques. Il sort son premier disque en solo Imagine consacré à Johann Sebastian Bach chez Erato (il est un artiste exclusif pour Warner Classics) début 2015, puis son deuxième en 2016, Vertigo, consacré à Jean-Philippe Rameau et Pancrace Royer. En février 2017, est sorti son troisième opus, Dynastie, autour des concertos de la famille Bach.

D’abord élève en clavecin de Blandine Verlet pendant plus de dix ans, Jean Rondeau s’est formé en basse continue, en orgue, en piano, en jazz et improvisation, en écriture, et en direction de choeur et d’orchestre. Ce sont de longues pages de bonheur de ses années d’apprentissage qu’il a parcourues au conservatoire de Paris ainsi qu’à la Guildhall School de Londres. 

En solo, musique de chambre ou orchestre, Jean Rondeau a eu la chance de se produire fréquemment dans toute l’Europe, ses plus grandes capitales et ses grands festivals, ainsi qu’en Amérique du nord et du sud et en Asie.

Il se produit également avec l’ensemble Nevermind (prix du Festival de musique ancienne d’Utrecht), ensemble dont il est membre fondateur et dans lequel le répertoire s’oriente principalement vers la musique de chambre baroque du XVIII ème siècle.

Jean Rondeau est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2016.

Voix multiples

John Dowland (1553-1626)

Lachrimae or seven tears

  • The King of Denmark, His Galliard
  • Lachrimae Antiquae, extrait du cycle Lachrimae or 7 tears

George Benjamin (1960)

Upon silence, sur un poème de William Butler Yeats Long-legged fly

Ensemble Maja

Anaïs Bertrand mezzo-soprano

Robin Pharo, Margaux Blanchard, Olivia Gutherz,

Louise Pierrard, Marion Martineau viole de gambe

Bianca Chillemi direction

Mauricio Kagel (1931-2008)

… den 24. xii 1931 nouvelles amputées pour baryton et instruments

Ensemble Maja

Jean-Christophe Lanièce baryton

Khoa-vu Nguyen violon

Andreï Malakhov alto

Clotilde Lacroix violoncelle

Rémi Demangeon contrebasse

Thibault Lepri, Othman Louati percussions

Paul Beynet, Bianca Chillemi piano

L’ensemble Maja est né de la rencontre et de l’amitié de jeunes musiciens professionnels issus du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, qui ont une passion commune : la voix. A l’origine de ses désirs d’expansion : le duo classique piano et voix. L’ensemble Maja explore, chevauche et explose ce schéma tant aimé. C’est ainsi qu’il va chercher tout le répertoire pour voix et petites formations instrumentales. Il s’appuie pour cela sur une formation à géométrie variable qui lui permet d’évoluer en toute liberté parmi une collection d’œuvres toujours très différentes.

L’ensemble Maja raconte des histoires en musique. Le prisme de la théâtralité est la clé pour faire accéder au plus grand nombre ce répertoire d’apparence « élitiste ». La démarche de l’ensemble s’inscrit dans un travail étroit entre chanteurs et instrumentistes qui sont au service d’une même finalité : la scène. Ici, pas de chef, mais le défi de se plonger à voix égales dans l’interprétation des œuvres. C’est l’espace à la frontière des genres qui l’intéresse en établissant une passerelle entre la musique de chambre et la musique lyrique. Fort de cette énergie, l’ensemble est lauréat du concours Musiques d’ensemble de la FNAPEC en février 2014.

Son choix d’œuvres s’est porté sur le répertoire pour voix et petites formations instrumentales, dont il propose l’exploration pour les XXe et XXIe siècles. Trois œuvres majeures ont indiqué les différentes voies adoptées par l’ensemble : Aventures et Nouvelles aventures de Gyorgy Ligeti pour trois chanteurs et ensemble de sept instrumentistes ; Les Chansons Madécasses de Maurice Ravel pour mezzo-soprano, flûte traversière, violoncelle et piano et …Den 24 xii 1931 pièce de théâtre musical de Maurizio Kagel pour baryton-basse, piano à quatre mains, quatuor à cordes et deux percussionnistes. Si l’ensemble Maja a le désir de promouvoir le répertoire de musique de chambre avec voix existant, il souhaite aussi mener une démarche de création musicale avec des compositeurs de la nouvelle génération. Ce projet a conduit l’ensemble Maja à réaliser les créations mondiales d’œuvres de Mathieu Bonilla, Matias de Roux et Januibe Tejera.

L’ensemble est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2016.


Bianca Chillemi piano et direction

Bianca Chillemi baigne dans un univers riche en sonorités et en couleurs depuis sa plus jeune enfance. Issue d’une famille d’artistes argentins, elle découvre le jazz, le folklore et la peinture grâce à ses parents. Elle obtient au cours de ses études un master de lied et mélodie dans la classe d’Anne Le Bozec et Emmanuel Olivier, au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP). Elle est également titulaire d’un master dans la classe de direction de chant d’Erika Guiomar et Nathalie Dang, remis à l’unanimité du jury. Au cours de sa formation, Bianca a bénéficié des conseils d’éminents artistes parmi lesquels David Walter, Michel Moragues, le quatuor Ysaye, Hortense Cartier Bresson, Hartmut Höll, Andrea Corrazziari, Axel Bauni, Eric Battaglia, Jan Philip Schulze, Ariane Jacob et Susan Manoff pour n’en citer que quelques-uns.

Ses goûts éclectiques lui font aborder un très large répertoire, du classique au contemporain, du lied à l’opéra, les formations allant du duo à l’orchestre. C’est au gré des rencontres et des collaborations que sa personnalité se construit. En 2007, elle enregistre un CD avec l’ensemble vocal Aedes (dir. Mathieu Romano) pour l’œuvre Via Crucis de Liszt. Sa passion pour la voix commence en 2002. Depuis, elle noue de plus en plus de collaborations étroites avec les chanteurs, ce qui l’amène à fonder en 2012 son propre ensemble dédié à la musique de chambre du XXe siècle avec voix, l’ensemble Maja. Elle est pianiste-chef de chant sur Voyage à Reims de Rossini à l’abbaye de Royaumont en mai 2015, opéra mis en scène par Stephan Grögler, et sur la production de la Cité de la Musique à Paris de l’opéra de Betsy Jolas, Iliade l’amour, sous la direction de David Reiland, en mars 2016. Son vif intérêt pour la musique contemporaine l’amène à être sélectionnée par le festival d’Aix-en-Provence pour l’académie Voix et Création en juillet 2015.

Bianca est soutenue par la Fondation Meyer et le mécénat Société Générale.

Gabriel Fauré – Horizons

Programme

Gabriel Fauré (1845-1924)

Douzième nocturne opus 107 en mi mineur pour piano

Sonate n° 2 opus 108 en mi mineur pour violon et piano

  • Allegro non troppo
  • Andante
  • Finale : allegro non troppo

L’horizon chimérique opus 118 pour voix et piano

  • La mer est infinie
  • Je me suis embarqué
  • Diane Séléné
  • Vaisseaux, nous vous aurons aimés

Sonate n° 1 opus 109 en ré mineur pour violoncelle et piano

  • Allegro
  • Andante
  • Finale : allegro commodo

Trio opus 120 en ré mineur pour violon violoncelle et piano

  • Allegro ma non troppo
  • Andantino
  • Finale : allegro vivo

David Lefort ténor

Pierre Fouchenneret violon

Raphaël Merlin violoncelle

Simon Zaoui piano

© FSP JFT

Gabriel Fauré, horizons à paraître le 15 février 2018 (Aparté)


Biographies

David Lefort ténor

Lauréat de plusieurs concours de chant (mélodie à Toulouse, Paris et St-Jean-de-Luz, chant baroque à Chimay et Clermont-Ferrand) David Lefort aborde des rôles très divers : Eumete (Le Retour d’Ulysse de Monteverdi, avec Christophe Rousset à la Cité de la Musique et au Capitole de Toulouse), un berger (L’Orfeo de Monteverdi à l’opéra de Lyon), Bajazet (Tamerlano de Haendel avec Emmanuelle Haïm et Sandrine Anglade à l’opéra de Lille), Don Ottavio (Don Giovanni de Mozart), Basilio (Les Noces de Figaro de Mozart), Hermosa (L’Ile de Tulipatan d’Offenbach à l’opéra de Lyon avec Laurent Pelly et Jérémie Rohrer), d’Estillac (La Veuve Joyeuse de Lehar à l’opéra de Lyon avec Macha Makeieff).

En 2009, il chante la Deuxième tante dans Yvonne, Princesse de Bourgogne de Philippe Boesmans, en création mondiale à l’Opéra de Paris, avec Luc Bondy et Sylvain Cambreling. En 2010, Christophe Rousset l’invite en soliste pour King Arthur de Purcell à la Salle Pleyel et au Capitole de Toulouse. En 2011, il chante Alfred dans La Vie Parisienne d’Offenbach à l’opéra de Nantes- Angers. En 2012, il se produit à l’opéra de Reims et l’opéra de Rennes dans Monsieur de Pourceaugnac de Lully/Molière, et chante Don Pedro dans La Périchole d’Offenbach à l’opéra de Limoges.

En 2013, il est invité à l’opéra de Saint-Etienne pour une création autour du Vilain Petit Canard de Prokofiev et L’Histoire de Babar de Poulenc. Il est aussi invité par l’orchestre de Picardie pour une série de concerts du Directeur de Théâtre de Mozart. Il chante une série de Winterreise, aux cotés du pianiste Simon Zaoui, pour le festival de Chaillol. Il participe à un programme de madrigaux de Monteverdi avec Emmanuelle Haïm et le Concert d’Astrée au nouveau Musée du Louvre-Lens. Il est invité pour le concert d’ouverture du festival de Radio France Montpellier pour la Mass de Bernstein, dirigé par James Judd. Toujours en 2013, il est à la Salle Pleyel à Paris, aux cotés d’Anne Sofie von Otter pour Les Sept Péchés Capitaux de Kurt Weill avec l’orchestre philarmonique de Radio France. En 2014, David fait une tournée au Mexique avec Benjamin Lazar et l’ensemble Les Cris de Paris de Geoffroy Jourdain. En 2014 et 2015, Hervé Niquet l’invite pour une série de concerts autour du Te Deum de Campra notamment à la Chapelle Royale du Château de Versailles.
En 2015, il est invité par le compositeur Nicolas Frize pour la création de sa nouvelle œuvre Silencieusement aux Archives nationales à Pierrefite. Il reprend aussi en 2015, 2016 et 2017 le rôle de Tony dans West Side Story avec Les Percussions-Claviers de Lyon, dans une mise en espace de Jean Lacornerie. En 2017, David est soliste dans les Vêpres d’un Confesseur de Mozart au festival de Saint Denis, avec l’orchestre philharmonique de Radio France dirigé par Sofi Jeannin.

David enregistre Du coté d’Apollinaire autour des mélodies de Poulenc (2004, Saphir productions) récompensé par un Orphée d’Or de l’Académie du disque lyrique, Biondina autour des mélodies de Charles Gounod, avec Simon Zaoui (2011, Hortus), Ténors Classiques (2015, Sony Classical) et La Bonne Chanson autour de mélodies de Gabriel Fauré, Charles Koechlin, Nadia Boulanger et Emile Naoumoff (2016, Hortus), toujours avec Simon Zaoui avec lequel il forme un duo depuis quinze ans.

David Lefort est membre titulaire du chœur de Radio France, et travaille régulièrement avec les ensembles Accentus, Les Eléments, l’ensemble Jacques Moderne, La Main harmonique, Arsys Bourgogne. Par ailleurs, il anime des ateliers de sensibilisation au chant lyrique en école maternelle, primaire et collège, ainsi qu’auprès des publics empêchés (centre d’accueil pour handicapés physiques et mentaux à Paris, détenus en maison d’arrêt à Blois, hôpitaux parisiens). Pour ces ateliers pédagogiques, il collabore avec la Philharmonie de Paris, Radio France et Accentus. Il développe également une activité de coach dans les entreprises pour faciliter la prise de parole en public.


Pierre Fouchenneret violon

Pierre Fouchenneret a reçu dès son plus jeune âge de nombreuses recompenses. A 12 ans il obtient le premier prix de violon au CNR de Nice, à 16 le premier prix de violon et de musique de chambre au CNSM de Paris. Il est également lauréat Natixis et vainqueur du Grand Prix du Concours International de musique de chambre de Bordeaux.

Fort des enseignements d’exception dont il a bénéficié auprès d’Alain Babouchian au Conservatoire à rayonnement régional de Nice, d’Olivier Charlier au CNSM de Paris et de Devy Erlih, Pierre Fouchenneret, dans un désir de transmission, est devenu à son tour professeur intervenant au Pôle supérieur de Bordeaux.

Cette reconnaissance lui donne également le plaisir de collaborer avec les musiciens les plus doués de sa génération et de se produire sur les plus grandes scènes nationales et internationales. C’est ainsi qu’il fonde en 2013 le quatuor Strada, avec François Salque, Sarah Nemtanu, et Lise Berthaud.

Sa virtuosité, « son jeu intense, précis et coloré » (Classica) et sa fougue sont aussi reconnus par des orchestres français et internationaux tels ceux de Bordeaux Aquitaine, de Dijon, du philharmonique de Nice, de Brno et du Baltic de Saint Petersbourg. Passionné de musique de chambre, il est également le violoniste du trio à cordes 71 en compagnie d’Eric Picard et de Nicolas Bone.

Parallèlement à sa carrière de soliste et de chambriste, son premier disque consacré aux trios de Mendelssohn sort en 2007. Il sera suivi d’une série de disques tous plébiscités par la critique. Ainsi il obtient le Choc Classica pour un disque consacré au compositeur français George Louis Onslow. En 2015, il ne sort pas moins de trois opus. Le premier est dédié au quatuor avec piano n°3 opus 3 de Mendelssohn. Dans le deuxième, Bohème, il interprète la chaconne de Bach, le duo de Kodaly avec François Salque, et la 2ème sonate de Bartok pour violon et piano avec Romain Descharmes. Enfin pour le troisième, de nouveau aux côtés de Romain Descharmes, il grave l’intégrale des sonates pour violon et piano de Beethoven. Animé par sa passion dévorante pour ce compositeur, il approfondit son travail et sort début 2016 un disque consacré à ses deux derniers quatuors. L’année 2016 sera marquée par de nombreux projets dont l’enregistrement de l’intégrale de la musique pour violon de Fauré. En 2017 il débute un cycle d’intégrale de la musique de chambre de Brahms aux côtés d’Eric Lesage.

Le travail effectué par Pierre Fouchenneret, que l’on peut notamment découvrir au travers de ses différents enregistrements, témoigne de sa quête perpétuelle d’une esthétique pure et sans affect, mais aussi de son profond amour et respect du texte.


Raphaël Merlin violoncelle

Raphaël Merlin étudie le violoncelle, le piano-jazz, la musique de chambre, la direction d’orchestre et la composition. Il est diplômé du Conservatoire national supérieur de musique de Paris.

La musique de chambre occupe l’essentiel de son activité depuis son entrée en 2002 dans le quatuor Ébène (aux côtés de Pierre Colombet, Gabriel Le Magadure et Marie Chilemme). Le quatuor a obtenu, entre autres distinctions, le premier prix du concours international de l’ARD de Münich en 2004 et une Victoire de la musique en 2010. La brillante réussite des membres du quatuor bène tient à la profondeur de leurs interprétations, mais aussi à leur ouverture : comme le titrait le New York Times en 2009, “un quatuor à cordes qui peut aisément se transformer en groupe de jazz”.

Raphaël Merlin se produit en musique de chambre et avec orchestre. Il a enregistré une vingtaine de disques distingués par la critique internationale. Il se consacre également à l’enseignement et dirige l’orchestre Les Forces Majeures. Créé en 2014, l’orchestre réunit principalement des formations de musique de chambre.

Raphaël est aussi compositeur : ses œuvres ont été créées à la Herkulessaal de Munich (Allemagne), au Concertgebouw d’Amsterdam (Pays-Bas) et au festival de Lockenhaus (Autriche).

Il joue un Andrea Guarneri de 1680.

Raphaël Merlin est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le quautor Ébène depuis 2006.


Simon Zaoui piano

Simon Zaoui a travaillé sous l’œil attentif d’Emile Naoumoff – dernier disciple de Nadia Boulanger – puis au Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt avec Marie-Paule Siruguet, Hortense Cartier-Bresson et Xavier Gagnepain. Il y obtient un premier prix de piano ainsi que trois premiers prix de musique de chambre. Puis il est l’élève d’Alain Planès et d’Emmanuel Strosser au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP), de Patrick Cohen pour le pianoforte et de Jeff Cohen pour l’accompagnement vocal.

Il a obtenu des mentions Très Bien aux récitals du Prix de piano et de musique de chambre.

Admis en cycle de perfectionnement au CNSMDP dans la classe de Claire Désert, il part ensuite travailler avec Tuija Hakkila à l’Académie Sibelius d’Helsinki. Il se perfectionne également auprès d’Aldo Ciccolini, Robert Levin et Menahem Pressler et reçoit les conseils de Pierre-Laurent Aimard, Jean-Claude Pennetier et Christian Ivaldi.

Il a remporté le premier prix et le « prix Fauré » du Concours international de piano de Brest ainsi que le deuxième prix du concours international de piano Jean Françaix, ainsi que le deuxième prix et le prix spécial « musique française » au concours international de musique de chambre de Guérande en duo avec la violoniste Sarah Nemtanu. Il a également reçu le soutien du mécénat musical Société Générale et de la fondation Meyer.

Les dernières parutions discographiques de Simon Zaoui sont consacrées à la musique de Gabriel Fauré, dont il est un fervent interprète :

  • Un double disque pour le Label Aparté, Gabriel Fauré – Horizons – avec le violoniste Pierre Fouchenneret, le violoncelliste Raphaël Merlin et le ténor David Lefort, ses partenaires de prédilection – qui comprend les quatre Sonates pour instrument et piano, le trio, les trois derniers Nocturnes ainsi que le cycle de mélodies L’Horizon Chimérique de Gabriel Fauré.
  •  La Bonne Chanson, avec le ténor David Lefort, autour du cycle de mélodies sur des poèmes de Verlaine mis en musique par Fauré ainsi des oeuvres d’élèves de Fauré qui ont également mis en musique la Bonne Chanson : Charles Koechlin et Nadia Boulanger, ainsi qu’une commande de trois mélodies à Emile Naoumoff. (Label Hortus, 2016, faisant suite à un premier disque paru en 2011 consacré au cycle de mélodies Biondina de Charles Gounod).
  • Inspirations, autour de la musique française du XXeme siècle pour bois et piano avec le hautboïste Frédéric Tardy, le bassoniste Julien Hardy et le clarinettiste Nicolas Baldeyrou (Poulenc, Schmitt, Françaix, Planel, Jolivet. Label Klarthe, sorti en 2015)

Au théâtre, il a collaboré en tant qu’arrangeur et interprète au spectacle de James Thierrée, La Grenouille avait raison, en tournée mondiale depuis avril 2016.

En 2015 il participe en tant qu’interprète à la création de l’opéra pour enfants Peau d’âne, de Graciane Finzi, en tournée française pour les saisons 2016 et 2017. Il a participé en tant qu’acteur et interprète au spectacle pour enfants, La petite fée aux allumettes, mis en scène par Christiane Cohendy, en tournée française entre 2011 et 2013.

Simon Zaoui est invité à se produire en soliste et en musique de chambre au Japon, au Brésil, dans le Maghreb et le Machrek, en Israël, en Europe, ainsi que dans les plus grandes salles et festivals français parmi lesquels : le festival de La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins à Toulouse, les Serres d’Auteuil, la Folle Journée de Nantes, le festival des Arcs, le théâtre du Châtelet, la Cité de la Musique, la salle Olivier Messiaen de Radio- France…

Il collabore régulièrement comme clavieriste avec l’orchestre de Paris (tournée en Asie avec Petrouchka de Stravinsky, élue “meilleure série de concerts en 2011” par le magazine spécialisé Ongaku No Tomo), ainsi qu’avec l’orchestre de chambre de Paris et le Chamber Orchestra of Europe

Simon Zaoui est directeur artistique du cycle musical de la Chapelle de Kersaint- Landunvez (29) et professeur titulaire de piano au conservatoire de Vincennes (94).

crédits photos : Rémy Grandroques

Récital Guillaume Bellom

Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)

Variations sérieuses opus 54 (1841)

  • Variation I
  • Variation II : Un poco più animato
  • Variation III : Più animato
  • Variation IV : Scherzo
  • Variation V : Agitato
  • Variation VI
  • Variation VII : Con fuoco
  • Variation VIII : Allegro vivace
  • Variation IX : Allegro vivace
  • Variation X : Moderato
  • Variation XI :Cantabile
  • Variation XII : Tempo di tema
  • Variation XIII : Sempre assai leggiero
  • Variation XIV : Adagio
  • Variation XV : Poco a poco più agitato
  • Variation XVI : Allegro vivace
  • Variation XVII : Allegro vivace

Franz Schubert (1797-1828)

Quatre impromptus D. 935 opus 142

  • Allegro moderato
  • Allegretto
  • Andante
  • Allegro scherzando

Franz Liszt (1811-1886)

Deux légendes

  • Saint François d’Assise: La prédication aux oiseaux
  • Saint François de Paule marchant sur les flots

© FSP JFT

Biographie

Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au Conservatoire national supérieur de mu-sique de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Ange-lich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste.

Finaliste et prix “Modern Times” de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures. La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la Musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.

Guillaume s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Lé-man, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festi-val international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, du festival des Arcs, des Vacances de Monsieur Haydn, du Pa-lazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de Musique de Chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.

Sa discographie comporte deux albums dédiés aux œuvres pour quatre mains de Schubert (ffff Télérama) et Mozart, enregistrés avec Ismaël Margain pour le label Aparté, un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois, paru en 2017 pour Fondamenta, et un disque en solo paru chez Claves la même année, consacré à Schubert, Haydn et Debussy.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.

Il Tedesco – Escadron Volant de la Reine

Programme

Giovanni Geronimo Kapsberger (? – 1651)

Libro Primo de Balli Gagliarde et Correnti a quattro voci, Rome 1615

  • Ballo secondo

Libro Primo de Madrigali a cinque voci, col Basso continuo, Rome, 1608

  • La mia leggiadra filli

Villanelles, livre 6

  • Iride

Nelle guance di rose

Libro Primo di Sinfonie a quattro. Con il Basso continuo, Rome 1615

  • Sinfonia 13

Villanelles, livre 5

  • Su l’erbe
  • Fabricator d’inganni

Libro Primo di Arie Passegiate a una Voce con l’Intavolatura del Chitarone, Rome 1612

  • Sconsolato mio core

Filli cor del mio core

Sinfonia 9

Libro secondo di Arie Passegiate a una Voce con l’Intavolatura del Chitarone, Rome 1623

  • Ultimi miei sospiri

Chi mi vira ben mio

Villanelles, livre 5

  • D’aspro dolor

Care lagrime mie

Villanelles, livre 7

  • Deh per pietate
  • la bella amante

Libro Primo di Arie Passegiate a una Voce con l’Intavolatura del Chitarone, Rome 1612

  • Occhi soli d’amo

Se la doglia

Libro quarto di intavolatura di chitarone, Rome 1640

  • Passacaglia n° 10 pour théorbe

Io rido amanti

Libro Primo di Arie Passegiate a una Voce con l’Intavolatura del Chitarone, Rome 1612

  • Tu che pallido

Libro Primo di motteti passegiati a una voce, Rome 1612

  • Anima mea (transcription pour violon

Villanelles, livre 2

  • Figlio dormi

Libro quarto di intavolatura di chitarone, Rome 1640

  • Colasione n° 17

Villanelles, livre 5

  • Lieti fuggiamo

Libro primo de balli gagliarde et correnti a quattro voci, Rome 1615

  • Corrente quinta

Musique des noces de Taddeo Barberini et Anna Colonna, Rome 1627 (extrait)

  • Se turbando

L’Escadron Volant de la Reine

Eugénie Lefebvre, Caroline Arnaud soprano

Damien Ferrante alto

François Joron ténor

Renaud Bres basse

Josèphe Cottet violon

Antoine Touche viole de gambe

Thibaut Roussel théorbe et guitare

Clément Geoffroy clavecin et orgue

© FSP FV

Biographies

Eugénie Lefebvre soprano

Premier prix du Concours international Corneille en 2017 et lauréate du Concours international de chant baroque de Froville en 2013, Eugénie Lefebvre fait ses études au Centre de Musique Baroque de Versailles, puis à la Guildhall School of Music and Drama de Londres.

Son goût pour la scène l’amène à participer à la production du Bourgeois Gentilhomme avec l’ensemble la Rêveuse dirigé par Florence Bolton et Benjamin Perrot. Cette aventure de près d’un an et demi permet à Eugénie de se produire dans de nombreuses salles et théâtres à travers toute la France.

Elle apparaît en concert avec le Concert d’Astrée, les Arts Florissants, Les Talens Lyriques, Le Concert de la Loge, La Rêveuse, l’ensemble Correspondances, Pygmalion, le Poème Harmonique, les Surprises et l’Akademie für Alte musik Berlin.


Caroline Arnaud soprano

Caroline Arnaud débute ses études musicales au sein de la Maîtrise de Radio-France, dont elle est diplômée en 2002.

Elle intègre ensuite le département supérieur pour Jeunes Chanteurs du CRR de Paris (Jeune Choeur de Paris, dirigé par Laurence Equilbey et Geoffroy Jourdain). Elle y suit un cursus complet de chant lyrique à l’issue duquel elle obtient un DEM de chant à l’unanimité avec félicitations en 2008.

Pendant ses études, elle parfait son expérience auprès de chefs prestigieux comme George Prêtre, René Jacobs, Philippe Herreweghe, Kazushi Ono, Susanna Mälkki…

En 2015, elle est lauréate du Concours International de Chant Baroque de Froville.

Elle a récemment interprété le rôle du Narrateur dans les Histoires Sacrées de Charpentier, dirigées par Sébastien Daucé et mises en scène par Vincent Huguet.

Elle s’est vue confier le rôle de Daphné dans la Descente d’Orphée aux Enfers de Charpentier avec les Talens Lyriques de Chistophe Rousset à Bâle, et sera soprano solo du Requiem de Campra et du Motet In Convertendo de Rameau à la Philharmonie de Paris.


Damien Ferrante alto

Damien Ferrante commence le chant à l’âge de 9 ans dans un chœur d’enfants parallèlement à l’apprentissage du piano. Il étudie au CRR de Paris avec Howard Crook dans le département de musique ancienne ainsi qu’avec Mélanie Jackson dans le département supérieur du jeune choeur de Paris où il obtient son DEM ainsi que le prix de perfectionnement lyrique. Il se perfectionne ensuite en Master auprès de Michael Chance à la Royal Academy of Music de Londres d’où il sort diplômé en 2013. Pendant ses études, il recevra les conseils de Malcolm Walker, Robert Expert, Laurence Cummings, Yvon Repérant. Il aborde désormais en concert un répertoire allant de la musique renaissance à la musique contemporaine en passant par la musique baroque dans lequel il est spécialisé. Il a, entre autres, chanté sous la direction de William Christie, Jean-Claude Malgloire, Philippe Herreweghe, Laurence Equilbey et chante régulièrement avec les ensembles Sagittarius, le Concert Spirituel, le Choeur de Chambre de Namur, l’ensemble Desmarest. Il est par ailleurs membre fondateur de l’ensemble Cosmos, lauréat de la Fondation Royaumont.


François Joron ténor

François Joron débute son éducation musicale au conservatoire d’Abbeville (80). Il entre ensuite à la Manécanterie des Petits Chanteurs à la Croix de Bois, et avec laquelle il participera à de nombreuses tournées en tant que soliste dans le monde entier. Il se spécialise dans le style baroque français au centre de musique baroque de Versailles à partir de 2009. Il obtient en 2012 un 1er prix de chant baroque au Centre de Musique Baroque de Versailles. Il se perfectionne ensuite au Conservatoire de Paris (CRR) auprès de Fusako Kondo avec laquelle il travaille également le répertoire lyrique (Lieder, mélodie française, opéra…). Il se produit régulièrement avec l’ensemble Correspondances, ainsi qu’au sein d’ensembles tels que le Concert Spirituel, la Chapelle Rhénane, le Parlement de Musique. Il a interprété en 2017 le rôle de Don Sanche dans l’Opéra Chimène ou le Cid d’Antonio Sacchini, ainsi que le rôle d’Adario dans Les Indes Galantes de J.P. Rameau au festival de Sablé-sur-Sarthe. Dernièrement il s’est produit en tant que soliste invité par le CMBV dans leur production des Grands Motets de Richard Delalande à la Chapelle Royale du Château de Versailles, au Festival de Saint-Riquier et au Summer Festivities of Early Music de Prague.


Renaud Bres basse

Percussionniste de formation et diplômé du Centre de Musique Baroque de Versailles, Renaud Bres travaille régulièrement avec l’ensemble Correspondances et avec l’ensemble Pygmalion.

On pourra l’entendre dans le rôle d’Ercole en novembre prochain lors de la création scénique du Ballet Royal de la Nuit de l’ensemble Correspondances au Théâtre de Caen. C’est également avec cet ensemble que Renaud s’est vu confier le rôle d’Holoferne dans les Histoires sacrées de Charpentier dirigées par Sébatien Daucé et mises en scène par Vincent Huguet ; il réinterprètera ce rôle en avril, mai et août 2018, respectivement à la Chapelle Royale, à Londres, et pour les festivals de la Chaise-Dieu et de Sinfonia en Périgord. Renaud sera amené à se produire lors de la saison prochaine avec l’ensemble Desmarest dans le rôle d’Apollon dans la Descente d’Ophée de M.A. Charpentier à Cracovie, ainsi qu’avec Galilei Consort, dans la Missa Concertata de F. Cavalli. Dans un registre plus théâtral et plus léger, on pourra le retrouver dans Les funérailles de la Foire aux côtés de Lucile Richardot, Cécile Achille et Camille Merx, mises en scène par Judith Le Blanc.


L’Escadron Volant de la Reine

Premier prix et Prix du public du Concours international du Val de Loire en 2015 (jury présidé par William Christie) et lauréat de l’International Young Artists Presentation 2013 d’Anvers (Belgique), l’Escadron Volant de la Reine est créé à l’initiative du violoncelliste Antoine Touche. Tous issus des Conservatoires supérieurs européens (Paris, Lyon, La Haye, Bruxelles), les musiciens sont liés par une profonde amitié et c’est naturellement qu’ils se rassemblent en janvier 2012.

L’Escadron Volant de la Reine désigne les dames de compagnie recrutées par Catherine de Médicis. Par leur présence et leur conversation, elles étaient chargées de pacifier les relations humaines au sein des cours européennes. Ce nom évoque une organisation non hiérarchisée alliant rigueur et fantaisie, deux qualités qui tiennent à cœur aux musiciens de l’ensemble dans le travail musical.

L’Escadron compte sur les divers talents qui le composent et, partageant une énergie commune, l’ensemble se démarque par l’absence de directeur artistique. Cette démarche, mûrement réfléchie, permet à chaque membre de s’impliquer dans la réflexion musicale et l’organisation des projets. Désireux de faire découvrir des œuvres méconnues des XVIIe et XVIIIe siècles, ils concentrent particulièrement leurs recherches sur la musique italienne. A ce titre ont paru deux albums : Notturno (Evidence Classics, 2016) et Il Furibondo (B Records, 2017) qui a reçu 5 Diapasons du magazine éponyme.

L’ensemble s’est produit dans différents festivals : un Automne à Limur (Vannes), festival de Pâques (Deauville), les Jeudis musicaux de la Chapelle Royale (Versailles), le festival de Ribeauvillé, Saint-Michel en Thiérache, Bach en Combrailles…

L’Escadron Volant de la Reine est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.

Beethoven – Quatuor Ebène

Programme

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Quatuor n° 2 en sol majeur, opus 18 n° 2

  • Allegro
  • Adagio Cantabile – Allegro
  • Scherzo : Allegro
  • Allegro molto quasi presto

Quatuor n° 10 Les Harpes en mi bémol majeur, opus 74

  • Poco Adagio – Allegro
  • Adagio ma non troppo
  • Presto
  • Allegretto con variazioni

Quatuor n° 8 en mi mineur, opus 59 n° 2

  • Allegro
  • Molto Adagio
  • Allegretto
  • Finale : Presto

Quatuor Ebène

Pierre Colombet, Gabriel Le Magadure violon

Marie Chilemme alto

Raphaël Merlin violoncelle

Biographie

Quatuor Ebène

« Un quatuor à cordes qui peut sans peine se métamorphoser en jazz-band »

titrait le New York Times en 2009, après une apparition du Quatuor Ébène où les musiciens jouèrent avec enthousiasme Haydn et Debussy avant d’improviser sur une musique de film.

Ce qui débuta en 1999 tel un délassement des quatre jeunes Français après de longues heures de répétition dans les salles du conservatoire, devint la griffe des « Ébène » et eut un retentissement considérable sur la scène musicale. Le Quatuor Ébène offre un souffle nouveau à la musique de chambre et apporte un regard sans a priori à chaque interprétation. La passion qu’il manifeste se transmet instantanément au public et reste un des phénomènes les plus marquants à l’écoute de cet ensemble.

Aucun terme ne peut entièrement définir le style qu’ils ont véritablement créé : l’évolution libre entre les différents genres crée une tension qui anime chaque aspect de leur champ artistique. Cette multiplicité des facettes de leur art fut accueillie, dès le début, par l’enthousiasme du public et des critiques.

Après avoir étudié auprès de Gábor Takács, Eberhard Feltz, György Kurtág et du Quatuor Ysaÿe, leur victoire éclatante et sans précédent au Concours international de l’ARD 2004 à Munich fut le point de départ d’une ascension illustrée de multiples autres distinctions. L’élan du Quatuor Ébène, le jeu charismatique de ses musiciens, leur approche fraîche des traditions tout comme leur ouverture aux formes nouvelles ont su toucher un public large et jeune. Passionnés d’enseignement et de transmission, ils interviennent régulièrement au Conservatoire, et s’impliquent dans des festivals aux programmations originales.

Le quatuor fut distingué du Prix Belmont de la fondation Forberg-Schneider en 2005. Grâce à cette fondation qui est restée très liée aux musiciens, le Quatuor Ebène joue depuis 2009 sur des instruments anciens choisis avec Gabriele Forberg-Schneider et prêtés par elle. 

Pierre Colombet violon de Francesco Rugeri, Cremona (ca.1680), archet de Charles Tourte (Paris, 19th century.)

Gabriel le Magadure violon étiquette Guarneri (mid 18th century), archet de Dominique Pecatte (ca.1845)

Raphael Merlin violoncelle d’Andrea Guarneri, Cremona (1666/1680)

Les disques du Quatuor Ébène avec des enregistrements de Haydn, Bartók, Brahms, Mozart, Debussy, Fauré, Félix et Fanny Mendelssohn, furent récompensés entre autres par l’award « Recording of the Year » du magazine Gramophone, Strad Selection, le BBC « Recording of the Month », le Midem Classic Award, le Choc de l’année Classica, le BBC Music Magazine Award. Le quatuor fut également nommé « Ensemble de l’Année » aux Victoires de la Musique 2009. L’album « Fiction » (2010) de leurs arrangements de standard jazz et de musique de film tout comme le CD crossover « Brazil » (2014) et leur récent enregistrement « Eternal Stories » avec Michel Portal illustrent la singularité de cet ensemble multi-facettes. En automne 2014, Erato fit paraître l’enregistrement live (CD et DVD) du concert du quatuor avec Menahem Pressler : « A 90th Birthday celebration » – concert organisé à l’occasion de l’anniversaire du pianiste, à Paris, en novembre 2013. En 2015/2016 les musiciens consacrent leurs CDs au genre du « Lied » avec « Green (Mélodies françaises) » enregistré avec Philippe Jaroussky (BBC Music Magazine Award 2016) et avec un disque Schubert réunissant des Lieder chantés par Mathias Goerne (arrangés par Raphaël Merlin pour quatuor à cordes, baryton, contrebasse) et le quintette à cordes enregistré avec Gautier Capuçon.

Les œuvres fondamentales du répertoire classique demeurent au premier plan de l’actualité des quatre musiciens : leur interprétation des quatuors de Ludwig van Beethoven sera un temps fort de cette saison. Le Quatuor Ebène présentera en 2020, à l’occasion de son 20e anniversaire d’existence et du 250e anniversaire de Beethoven, l’intégrale des quatuors à cordes du compositeur.

En 2017/2018, le Quatuor Ebène se produira, entre autres, à la Philharmonie de Berlin, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, à la Philharmonie de Paris, la Wiener Konzerthaus, la Stockholms Konserthus et au Carnegie Hall New York, tout comme dans des festivals tels le Musikfest Bremen ou le Verbier Festival.

Le quatuor est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2006.

Vivaldi et la Sérénissime – hors les murs

Antonio Vivaldi (1678-1741)

Credo pour choeur et orchestre RV 591

Concerto ripieno en do majeur PV 27

Motet pour soprano et orchestre « In furore Iustissimae » RV 626

L’Estro Armonico Concerto en la mineur opus 3 n° 8 pour deux violons et cordes RV 522

Gloria pour choeur et orchestre RV 589

Danaé Monnié soprano

Le Concert de la Loge

Orchestre

Julien Chauvin, Anne Camillo, Lucien Pagnon, Anaïs Perrin violon I

Solenne Guilbert, Nathalie Cannistraro, Karine Crocquenoy, Laurence Martinaud violon II

Marie Legendre, Maria Mosconi alto

Hendrike Ter Brugge, Pierre-Augustin Lay violoncelle

Gautier Blondel contrebasse

Laura Duthuillé hautbois

Nicolas Isabelle trompette

Frédéric Rivoal clavecin et orgue

Choeur

Clémence Carry, Anne-Claire Baconnais, Maud Gnidzaz,

Anne-Marie Jacquin, Cécile Pierrot soprano

Aurore Bouston, Camille Merckx, Laura Muller, Lorraine Tisserant alto

Kaëlig Boché, Pierre Antoine Chaumien, Arnaud Le Dû, Stéphane Robert ténor

Simon Bailly, Laurent Bourdeaux, Julien Clément, Benoît Descamps basse

Julien Chauvin direction

Biographies

Danaé Monnié soprano

Danaé commence ses études de chant lyrique au conservatoire à rayonnement régional de Bordeaux dans la classe de Sharon Coste. Elle obtient son diplôme d’études musicales en 2015.

Parallèlement, elle fait partie des chœurs de l’opéra national de Bordeaux. Demi-finaliste du concours international de musique sacrée de Rome en 2013, elle est finaliste du concours des amis du Grand théâtre en 2014, et est admissible au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2014. Elle entre au Centre de musique baroque de Versailles en 2015 et obtient le prix d’excellence en juin 2017. Passionnée de musique baroque, elle rejoint l’ensemble Mascherina en 2017.

Danaé travaille la musique de chambre baroque avec Kévin Manent et Aurélien Delage, et participe aux masterclasses de Damien Guillon. Elle s’intéresse néanmoins aux autres répertoires : musique sacrée, mélodie française et opéra.

Lors d’une tournée en Corée, elle interprète successivement les rôles d’Ancilla puis Judith dans Judith Sivae Bethulia de Charpentier en mai 2016.

En juin 2016, elle est invitée par l’opéra de Bordeaux pour se produire dans le cadre d’un récital.

Elle obtient en 2017, le diplôme d’études musicales de chant baroque mention excellent au Centre de musique baroque de Versailles où le violoniste et chef d’orchestre Julien Chauvin, membre du jury, la remarque et décide de l’engager pour une tournée de concerts avec son orchestre Le Concert de la Loge.


Le Concert de la loge

En janvier 2015, le violoniste Julien Chauvin fonde un nouvel ensemble sur instruments anciens avec l’ambition de faire revivre un chaînon de l’histoire musicale française : Le Concert de la Loge Olympique.

Cet orchestre, créé en 1783, est resté célèbre pour sa commande des Symphonies parisiennes à Joseph Haydn, qui aurait été réalisée par l’inter­médiaire du Chevalier de Saint-George.

Le Concert de la Loge Olympique était considéré comme l’un des meilleurs orchestres d’Europe, et il donna ses premiers concerts à l’Hôtel de Bullion, puis aux Palais des Tuileries, grâce à la protection de Marie-Antoinette.

À l’époque, la grande majorité des musiciens étaient francs-maçons et de nombreuses sociétés de concerts étaient liées à des loges maçonniques. Des valeurs comme l’harmonie sociale et l’égalité par le mérite, trouvaient alors dans la musique, un terrain idéal où s’incarner et s’illustrer dans de nouveaux genres comme celui de la symphonie concertante.

De nos jours, ce nouvel orchestre à géométrie variable est construit sur un modèle inédit en France qui fait une large place à l’invitation de grands solistes et de chefs d’orchestre.

Il propose des programmes de musiques de chambre, symphonique ou lyrique, dirigés du violon ou de la baguette et défend un large répertoire, allant de la musique baroque jusqu’au tournant du début du XXe siècle.

Le projet de cette recréation est aussi d’explorer de nouvelles formes de concerts, qu’elles s’inspirent des usages de la fin du XVIIIe siècle (mêlant différents genres et artistes lors d’une même soirée), ou conçoivent des passe­relles avec d’autres disciplines artistiques.

Dans le prolongement d’une démarche menée depuis plus de dix ans par Julien Chauvin en faveur de la musique française, l’ensemble s’emploie à redécouvrir et recréer des œuvres oubliées de notre répertoire en partenariat avec le Centre de Musique Baroque de Versailles et le Palazzetto Bru Zane.

Le Comité National Olympique Sportif Français s’étant opposé à l’usage de l’adjectif « olympique », l’ensemble est contraint en juin 2016 d’amputer son nom historique pour devenir « Le Concert de la Loge ».

Le Concert de la Loge s’est déjà produit en tournée sur de nombreuses scènes lyriques françaises avec l’opéra Armida de Haydn mis en scène par Mariame Clément, mais également en concert aux côtés des artistes Karina Gauvin, Sandrine Piau, Edwin Crossley-Mercer, Eduarda, Melo, Jean Rondeau et Justin Taylor. Parmi les projets à venir, on retiendra notamment : une tournée avec le contre-ténor Philippe Jaroussky en Europe et en Amérique du Sud, l’opéra Le Cid de Sacchini, mis en scène par Sandrine Anglade en tournée en France et l’opéra Phèdre de Lemoyne dans une mise en scène de Marc Paquien à l’Opéra de Caen et au Théâtre des Bouffes du Nord.

Au disque, l’ensemble commence l’intégrale des Symphonies Parisiennes de Haydn en proposant chaque saison un programme construit au format de l’époque avec un artiste invité. Le premier enregistrement La Reine paru chez Aparté en octobre 2016 avec Sandrine Piau a été salué par la critique (Diamant d’Opéra Magazine, Grand Prix Charles Cros…). Le deuxième, La Poule, enregistré avec le pianofortiste Justin Taylor, est également paru chez Aparté en octobre 2017.

L’ensemble bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Caisse des Dépôts (mécène principal), de la Fondation Orange, de la Caisse d’Epargne Ile-de-France, de la Banque de France et du Fonds de dotation F. Kahn-Hamm. Il est en résidence au Conservatoire Jean-Baptiste Lully de Puteaux et est artiste associé en résidence à la Fondation Singer Polignac.


Julien Chauvin violon et direction

Julien Chauvin, premier Prix du Concours Général à Paris en 1997, a étudié avec Vera Beths au Conservatoire Royal de La Haye, ainsi qu’avec Wilbert Hazelzet, Jaap ter Linden et Anner Bylsma pour l’interprétation des œuvres des périodes baroque et classique.

En 2003, il est lauréat du Concours International de musique ancienne de Bruges et se produit depuis en soliste en Géorgie, en Amérique du sud, en Afrique du sud, aux festivals de Pâques de Deauville ainsi qu’au Concertgebouw d’Ams­terdam. Sa formation l’amène à jouer au sein d’ensembles baroques tels que Concerto Köln, Les Musiciens du Louvre, le Concert d’Astrée, l’Ensemble baroque de Limoges.

Il interprète également les répertoires roman­tique et moderne, en étroite collaboration avec Steve Reich, György Kurtág, Thierry Escaich, Thomas Adès et Philippe Hersant. Il se produit en compagnie de Renaud Capuçon, Jérôme Pernoo, Jérôme Ducros, Bertrand Chamayou, Jean-François Heisser, Christophe Coin, Patrick Cohen ou Alain Planès.

Après dix années passées au sein de l’ensemble Le Cercle de l’Harmonie qu’il dirigeait avec le chef d’orchestre Jérémie Rhorer, Julien Chauvin fonde en 2015 un nouvel orchestre : Le Concert de la Loge. Parallèlement, il poursuit sa collaboration avec le Quatuor Cambini-Paris créé en 2007.

Julien Chauvin assure la direction musicale de productions lyriques telles que le spectacle Era la notte mis en scène par Juliette Deschamps avec Anna Caterina Antonacci, Le Saphir de Félicien David et Atys de Piccini dans des productions du Palazzetto Bru Zane. Il dirige également Le Concert de la Loge dans plusieurs productions d’opéras dans des mises en scène de Mariame Clément (Armida de Haydn), Marc Paquien (Phèdre de Lemoyne) ou Sandrine Anglade (Le Cid de Sacchini).

Il est également invité à diriger du violon : l’orchestre Esterházy Hofkapelle, l’Orchestre régional d’Avignon Provence, l’Orkiestra Historyczna de Katowice et l’Orchestre Français des Jeunes.

Récemment, Julien Chauvin a commencé à développer ses activités en Amérique du Nord, avec le Folger Consort à Washington, mais aussi avec l’orchestre symphonique de Québec.

Il se produit régulièrement en récital avec Olivier Baumont et enregistre à ses côtés au château de Versailles le disque « À Madame » pour le label Aparté. 

Sa discographie avec le Cercle de l’Harmonie, comprend des œuvres concertantes de Haydn, Beethoven et Berlioz pour les labels Eloquentia et Ambroi­sie-Naïve, et il entame en 2016 l’intégrale des Symphonies Parisiennes de Haydn avec le Concert de la Loge pour le label Aparté.

Depuis septembre 2017, il est artiste résident à l’Institut d’Études Avancées de Paris à l’Hôtel de Lauzun.


Quatuor Brahma

Gabriel Fauré (1845-1924)

Quatuor avec piano n° 2 en sol mineur opus 45

  • Allegro molto moderato
  • Scherzo : Allegro molto
  • Adagio non troppo
  • Finale : Allegro molto

Johannes Brahms (1833-1897)

Quatuor avec piano n° 1 en sol mineur opus 25

  • Allegro
  • Intermezzo (Allegro ma non troppo)
  • Andante con moto
  • Rondo alla zingarese (Presto)

Quatuor Brahma

Guillaume Chilemme violon

Marie Chilemme alto

Astrig Siranossian violoncelle

Nathanaël Gouin piano

Quatuor Brahma © FSP JFT

Biographies

Guillaume Chilemme violon

Après avoir obtenu ses Masters de violon et de musique de chambre avec les félicitations du jury dans les classes de Boris Garlitsky et Pierre-Laurent Aimard au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2010, Guillaume Chilemme se perfectionne auprès de Stéphane Picard et d’Eckart Runge à Berlin, puis auprès de David Grimal à Saarbrücken. Il participe à l’International Music Academy (Suisse) et bénéficie de l’enseignement de Nobuko Imaï, Pamela Frank, Sadao Harada, Robert Mann et Seiji Ozawa. Parallèlement à sa carrière de soliste, il se produit régulièrement en sonate avec le pianiste Nathanaël Gouin avec qui il remporte le 1er prix du Swedish International Duo Competition, le 3e prix et le prix du public au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2014. Leur premier disque consacré aux sonates de Maurice Ravel et Marguerite Canal est enregistré cette même année.
Guillaume Chilemme fonde avec sa soeur Marie, Matthieu Handtschoewercker et Bruno Delepelaire le quatuor Cavatine avec lequel il remporte deux prix au concours international de musique de chambre de Hambourg (ICMC) ainsi que le 2e grand prix du prestigieux concours international de Banff (Canada) en 2013. Guillaume est invité dans de nombreux festivals et s’y produit aux côtés de musiciens tels Frank Braley, Gautier Capuçon, Raphael Pidoux, Michel Portal, Lise Berthaud, Paul Meyer et Emmanuel Pahud. Il fait partie du collectif d’artistes Les Dissonances de David Grimal et est violon solo de l’orchestre d’Auvergne depuis 2016. Il participe actuellement au “Adolph Busch Project”, quatuor créé par Renaud Capuçon avec Edgar Moreau et Adrien La Marca. Guillaume est lauréat de la fondation Safran (2015). Il joue le “quatuor Château Pape Clément” un violon de Nicolas Lupot (1795), généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez. En 2016, il fonde le quatuor Brahma avec qui il entre en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Marie Chilemme alto

Marie Chilemme est admise en 2005 au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Jean Sulem. Elle fait partie du Gustav Mahler Jugendorchester pendant la saison 2007/2008. De 2008 à 2013 elle est sélectionnée par l’International Music Academy (Suisse) et se perfectionne auprès de Pamela Franck, Sadao Arada, Nobuko Imai et Seiji Ozawa. En juin 2010, elle obtient son diplôme de Master à Paris avec les félicitations du jury. De 2010 à 2012, elle suit l’enseignement de Tabea Zimmermann à Berlin. En parallèle, elle étudie le quatuor à cordes à la « Universität Der Küste » dans la classe du quatuor Artemis. En 2012, elle fonde avec son frère Guillaume, Matthieu Handtschoewercker et Bruno Delepelaire le quatuor Cavatine qui est lauréat de nombreux prix. Marie Chimemme est invitée dans de nombreux festivals et s’y produit aux côtés de musiciens tels Tabea Zimmermann, Éric Le Sage, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, Frank Braley, Renaud Capuçon, Lise Berthaud, Sacha Sitkovetsky, Sarah et Déborah Nemtanu, Pierre Fouchenneret, Christophe Morin etc.
Elle est régulièrement invitée par l’ensemble Les Dissonances et par des orchestres prestigieux tels le Mahler Chamber Orchestra, l’orchestre de Paris, l’orchestre national du Capitole de Toulouse, le Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin etc. Depuis janvier 2015, Marie Chilemme suit l’enseignement de Miguel da Silva à la Chapelle musicale Reine Élisabeth de Bruxelles. Elle enregistre son premier disque, le sextuor opus 18 de Brahms, aux côtés d’Augustin Dumay, Svetlin Roussev, Miguel da Silva, Aurélien Pascal et Henri Demarquette en 2015.

En octobre 2017, elle devient la nouvelle altiste du quatuor Ebène.

Marie est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le quatuor Brahma et le quatuor Ebène.


Astrig Siranossian violoncelle

Astrig Siranossian commence le violoncelle à l’âge de quatre ans et entre à l’âge de huit ans au Conservatoire national de Lyon dans la classe de Patrick Gabard, puis elle suit l’enseignement d’Yvan Chiffoleau au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon. Après avoir obtenu son diplôme d’études supérieures en 2008 avec les félicitations du jury, elle part en Suisse achever sa formation dans la classe d’Ivan Monighetti à la Hochschule für Musik de Bâle. Elle obtient ses Master de concert et soliste avec les hautes distinctions

Elle remporte le concours international de violoncelle Penderecki (ainsi que deux prix spéciaux) etain le Concours en duo de Bâle, Basel Duo Competition 2013, aux côtés du pianiste Andriy Dragan. Elle est lauréate de la Fondation d’entreprise Banque Populaire.

Astrig travaille en 2015 et 2016 avec Irina Brook au théâtre national de Nice où elle joue le rôle principale d’une adaptation des Quarante jours du Musadagh de Franz Werfel.

Elle a été l’invitée de nombreux festivals tels Annecy Classique, Viva Cello, La Roque d’Anthéron, Auvers-sur-Oise, le festival de musique de chambre de Bâle, le festival de Cully et le festival de Menton, ce qui lui a permis de jouer aux côtés de Bertrand Chamayou, Jacques Di Donato, Yo-Yo Ma (elle interprète l’octuor pour violoncelle de Philippe Hersant à ses côtés en 2014), ou encore Adrian Oetiker, les frères Bruno et Régis Pasquier, Daniel Ottensamer, Michel Taddei, Bruno Schneider et Daniel Schnyder. Elle travaille régulièrement avec Janos Starker, Miklos Perenyi, Conradin Brotbeck, Anner Bylsma, Gary Hoffmann, Jens Peter Maintz, Truls Mørk, Roland Pidoux, Ferenc Rados, et Tibor Varga.

Elle a joué avec l’orchestre symphonique de Bâle, l’orchestre de chambre de Lyon, l’orchestre philharmonique de Gießen, l’orchestre national de chambre d’Arménie, les Solistes de Zagreb et l’orchestre philharmonique de Zabreb.

Jean-Luc Darbellay, Rudolf Kelterborn, Bechara El-Khoury et Daniel Schnyder ont composé des œuvres à son intention. En 2016, le compositeur Krzysztof Penderecki lui confie la transcription pour violoncelle et violon de son double concerto pour alto et violon qu’elle crée en sa présence.

En 2016, elle enregistre avec le pianiste Théo Fouchenneret pour le label Claves un disque consacré à Francis Poulenc, Gabriel Fauré et Komitas.

Membre de l’ensemble Sirano avec Chouchane Siranossian, Daniel Ottensamer et Christoph Traxler, elle est également artiste en résidence à la fondation Singer-Polignac auprès de Guillaume Chilemme, Marie Chilemme et Nathanael Gouin (quatuor Brahma) avec qui elle enregistre pour le label Apparté un disque consacré à F. Schubert. Elle crée en 2016 le festival les « Musicades Romanesques » qui met en miroir la musique avec les arts et la gastronomie

Depuis la rentrée 2015, Astrig est artiste en résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth.

Astrig Siranossian joue un violoncelle Ruggieri de 1676. 


Nathanaël Gouin piano

Nathanaël Gouin a suivi l’enseignement du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, ainsi que de la Juillard School de New York, et de la Hochschule für Musik de Freiburg et de Munich. Il a été en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Belgique) auprès de Maria Joao Pires, qui le présente depuis 2014 dans le cadre du projet Partitura, concept qui allie différentes générations de musiciens dans le partage de la scène.

En 2016, il enregistre le concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec l’orchestre symphonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Outhere). Nathanaël Gouin a formé un duo avec Guillaume Chilemme, dont le premier enregistrement des sonates de Ravel et Canal est paru en 2014 (Maguelone). Un album Liszt a paru en 2017 (Mirare). Nathanaël Gouin a remporté le 1er prix du concours Johannes Brahms de Pörtschach (Autriche) ainsi que le 1er prix du concours de duos de Suède, il est lauréat du concours de musique de chambre de Lyon, ainsi que des fondations Banque Populaire et Meyer. Chambriste, il a joué avec Maria-Joao Pires, Gary Hoffman, Augustin Dumay, Jean Claude Pennetier, les quatuors Voce et Cavatine, Bruno Delepelaire, Michel Dalberto, Francois Salque, José Van Dam, Raphaël Pidoux, Raphael Sévère et Fabrice Millischer.

Soliste, il se produit fréquemment avec orchestre ainsi qu’en récital et collabore avec de nombreux ensembles tels le Philharmonique de Liège, l’orchestre national d’Île-de-France, le Brussels Philharmonie, ainsi que le Chœur de Radio France.

Danza ! Danses espagnoles en France au XVIIe siècle

Luis de Briceño (actif au début du XVIIe siècle)

Españoleta

Andalo çaravanda

Anonyme Libro de tonos humanos

Lloren, lloren mis ojos

Luis de Briceño

El caballo del marques

Que tenga yo mi mujer

Antonio Martin y Coll (mort après 1733)

Diferencias sobre la gayta

Pedro Calderón de la Barca (1600-1681)

Monologue de Segismundo (La vida es sueño)

Henry Le Bailly (mort en 1637)

Pasacalle de la Locura

Luis de Briceño

Canario

Etienne Moulinié (c.1600 – mort après 1669)

El baxel esta en la playa

Anonyme Cancionero de Uppsala

No soy yo

Francisco Berxes (dates inconnues)

Ay, que mal

Luis de Briceño

Folia

Serrana, si vuestros ojos

Dime de que te quexas

Isabelle Druet mezzo-soprano

Le Poème Harmonique

Fiona-Émilie Poupard violon

Lucas Peres viole de gambe

Thomas de Pierrefeu violone

Joël Grare percussions

Vincent Dumestre guitare & direction

Biographies

sabelle Druet mezzo-soprano

Isabelle Druet est l’une des mezzo-sopranos les plus appréciées de sa génération. Elle passe avec un égal bonheur de l’opéra au récital et traverse les siècles de Monteverdi à Britten avec une aisance déconcertante.

Musicienne au parcours atypique, elle se forme d’abord au théâtre, puis fait ses premières armes de chanteuse dans les musiques actuelles et traditionnelles, tout en étudiant parallèlement le chant, au CNSM de Paris. S’ensuivent rapidement de nombreuses récompenses : révélation Adami 2007, lauréate du prestigieux Concours Reine Elisabeth en 2008, Révélation des Victoires de la musique 2010, Rising Star 2013, puis des engagements dans les plus grandes maisons d’opéra et auprès des ensembles les plus reconnus.

Lors de cette saison 2017/2018 elle apparaît à nouveau à l’Opéra national de Paris, dans les rôles d’Annina (La Traviata ) et La Ciesca (Gianni Schicchi), chante avec le Poème Harmonique de Vincent Dumestre dans le Stabat Mater de Pergolese en Roumanie et Belgique, et le programme « Danza » en tournée aux USA, chante Zaïde (L’Europe galante) avec les Nouveaux Caractères de Sébastien d’Hérin et donne un récital « Offenbach » au Musée de l’armée à Paris et deux récitals aux Printemps des Arts de Monte Carlo, avec la pianiste Anne Le Bozec.

Parmi ses récents engagements citons les rôles de Melanto et Fortuna (Il Ritorno d’Ulisse in Patria) au Théâtre des Champs-Elysées et à l’Opéra de Dijon, Baba la Turque ( The Rake’s Progress) aux Théâtres de Caen, Reims, Rouen, Limoges et au Grand Théâtre du Luxembourg, Tisbé (La Cenerentola) à l’Opéra de Paris, une Passion selon Saint-Jean (Bach) avec le Gürzenich Orchester sous la direction de François-Xavier Roth, ou encore des concerts aux USA avec le Detroit Symphony Orchestra dirigé par Leonard Slatkin et un Stabat Mater de Pergolese au Festspielhaus de Baden- Baden avec les Berliner Barocksolisten.

C’est dans le rôle du Page de Salomé qu’elle a fait ses débuts à l’Opéra de Paris en 2011. Parmi ses nombreux autres rôles à la scène, citons Carmen (Opéra National de Lorraine, Opéra de Düsseldorf / Duisburg), Orlovsky (D ie Fledermaus) à l’Opéra du Rhin ; le rôle-titre de L’italiana in Algeri à l’Opéra-Théâtre de Metz ; La Sagesse, Sidonie et Mélisse dans Armide de Lully au Théâtre des Champs-Elysées sous la direction de William Christie ; Didon dans Dido & Aeneas en tournée nationale et à Bruxelles; Arcabonne dans Amadis de Lully (Avignon et Massy), la 3ème Dame dans Die Zauberflöte (Festival d’Aix en Provence, salle Pleyel, Philharmonie de Berlin et en tournée européenne – dir. René Jacobs) ou encore le rôle-titre de la Périchole, Conception (L’Heure Espagnole) à l’Auditorium de Lyon et à la salle Pleyel, Orphée (Orphée et Eurydice) à l’Opéra de Limoges et au Théâtre Musical de Besançon et Nerissa dans Le Marchand de Venise. Dans le cadre du festival Berlioz, elle a interprété Béatrice et Bénédict.

Elle a prêté sa voix à Charite et Melisse dans Cadmus et Hermione et à Climène dans Egisto avec le Poème Harmonique (Opéra-Comique de Paris, Opéra de Rouen, Grand Théâtre de Luxembourg) ; à Ruggiero dans Alcina de Haendel ; à Angelina, le rôle-titre d’une adaptation de la Cenerentola à Paris. Elle a chanté dans Xerse de Cavalli au Théâtre des Champs-Elysées ; dans Sancho Pança avec la Simphonie du Marais ; dans Acis et Galatée et Alcione avec les Folies Françoises et plus récemment à l’Opéra National du Rhin dans Platée et dans Tancrède à l’Opéra d’Avignon.

En récital, c’est accompagnée des pianistes Anne Le Bozec, Johanne Ralambondrainy, Wanessa Wagner, Georges Pludermacher, Camille et Abdel Rahman El Bacha, Stéphane Jamin, de l’organiste Thierry Escaich et du violoncelliste Christian-Pierre La Marca ou encore du quatuor Giardini qu’elle donne de nombreux concerts sur des scènes aussi variées et prestigieuses que celles du Het Concertgebouw d’Amsterdam, de la Philharmonie du Luxembourg, du Symphony hall de Birmingham, du Palais des Arts de Budapest, de l’Opéra-Comique et de la Philharmonie à Paris, du Palazetto Bru Zane à Venise ou encore du Palais des Beaux Arts à Bruxelles…. On a pu la remarquer dans les Leçons de musique au Théâtre du Châtelet et au Cabaret classique sur France Musique avec Jean-François Zygel.

Sollicitée par de nombreux orchestres et ensembles, elle a chanté Das Lied von der Erde en France et au Japon sous la direction de F.X. Roth, puis avec l’Orchestre d’Avignon, Shéhérazade avec l’Orchestre National de Lorraine, les Maeterlinck lieder de Zemlinsky avec l’Orchestre de Liège, la Nelson Mass de Haydn avec le BBC National Orchestra of Wales, l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, la Petite Messe solennelle de Rossini avec Accentus et Insula orchestra, Elias de Mendelssohn avec l’Orchestre National de Belgique, des Motets de Charpentier et Lully avec les Arts Florissants au Carnegie Hall de New York, le Stabat Mater de Pergolese à Girona avec René Jacobs… ; elle a aussi été invitée par l’Orchestre de l’Opéra Royal de Wallonie, l’Orchestre de l’Opéra de Flandre et l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, l’Orchestre Victor Hugo – Franche Comté et l’orchestre Les Siècles.

Par ailleurs, avec le concert Spirituel, elle a été à l’affiche du Carnaval de Venise de Campra (Festival d’Utrecht, Théâtre des Champs Elysées) ; avec Pygmalion, elle a chanté la Messe en Si à l’Opéra de Bordeaux, à Beaune et à la Chaise Dieu; avec l’Ensemble Orchestral de Paris, on a pu l’entendre dans Le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn au Théâtre des Champs Elysées ; avec l’Orchestre Lyrique d’Avignon Provence dans Le Docteur Miracle de Bizet et La Société anonyme des messieurs prudents de Guitry et Beydts, sur scène et en enregistrement ; avec la compagnie Les Brigands elle a incarné le rôle-titre de La Grande Duchesse de Gérolstein d’Offenbach, en tournée française …

Isabelle Druet a enregistré en 2011 chez Aparté son premier disque en récital avec la pianiste Johanne Ralambondrainy, consacré à la mélodie française, Jardin Nocturne, salué par la critique (FFFF Télérama). Plusieurs des productions auxquelles elle a participé avec le Poème Harmonique ont donné lieu à des enregistrements : El Fenix de Paris autour du compositeur Luis de Briceno, Combatimenti respectivement en 2011 et 2010 chez Alpha, Firenze 1616 en 2007, Plaisir d’amour en 2004 ; en 2008, le DVD Cadmus et Hermione reçoit un Diapason d’Or, le FFFF Télérama, les 4 étoiles du Monde de la Musique, le R10 de Classica et est un « BBC music choice ». Elle a également enregistré chez Mirare un disque consacré à Sébastien de Brossard avec l’ensemble La Rêveuse, Le Docteur Miracle de Bizet et La Société anonyme des messieurs prudents de Beydts avec l’Orchestre d’Avignon chez Timpani, Tancrède de Campra avec le Centre de Musique Baroque de Versailles. Pour le label Naxos : Shéhérazade e t L’Heure espagnole de Ravel avec l’Orchestre national de Lyon dirigé par Leonard Slatkin; enfin, tout récemment, pour le label Klarthe, est paru un enregistrement Alma Mahler / Zemlinsky (Choc de Classica), en compagnie de l’Orchestre Victor Hugo Franche Comté dirigé par Jean-François Verdier et de la pianiste Anne Le Bozec et pour le label NoMadMusic, un programme « Shakespeare songs » avec cette même pianiste Anne le Bozec (4 F de Télérama).


Le Poème Harmonique

Fondé en 1998, Le Poème Harmonique est un ensemble de musiciens dirigé par Vincent Dumestre. Spécialisé dans les musiques du XVIIe siècle et du premier XVIIIe, il se distingue depuis ses débuts par un véritable travail de troupe ainsi que par la collaboration avec d’autres disciplines artistiques.

Comédiens, danseurs, acrobates ou marionnettistes se joignent ainsi aux chanteurs et aux musiciens dans des productions acclamées telles que Le Bourgeois gentilhomme (Lully et Molière, mise en scène de Benjamin Lazar), Le Carnaval Baroque (mise en scène de Cécile Roussat), Caligula (avec Mimmo Cutticchio) ou To be or not to be (mise en scène de Vincent Huguet).

En 2018, année de ses vingt ans, l’ensemble retrouve Lully avec la création de Phaéton à l’Opéra de Perm (Russie) et le Château de Versailles dans une mise en scène de Benjamin Lazar. En avril 2017, Le Poème Harmonique a créé deux productions au festival Misteria Paschalia de Cracovie : Le Tremblement de Terre, opéra sacré d’Antonio Draghi et Majesté – Te Deum et Grands Motets de Michel-Richard de Delalande, qui a ensuite fait l’objet d’un enregistrement à la Chapelle royale du château de Versailles.

À l’opéra, Le Poème Harmonique révolutionne l’approche de l’esthétique baroque avec Cadmus et Hermione de Lully et Egisto de Cavalli (mises en scène de Benjamin Lazar), sans perdre le contact avec la scène contemporaine, comme l’atteste le succès de Didon et Énée (mise en scène de Cécile Roussat et Julien Lubek).

Ses enregistrements de répertoires populaires ou méconnus lui valent l’affection d’un large public : ainsi des albums Aux Marches du palais, consacré aux chansons traditionnelles françaises, ou Nova Metamorfosi. Mais ses interprétations d’œuvres majeures du répertoire baroque (Combattimento de Monteverdi, Leçons de Ténèbres de Couperin) font également figure de références. Son dernier album, Son of England, réunissant les Odes de Purcell et de Jeremiah Clarke paru en 2017 a été unanimement salué.

2018 verra la parution en DVD de l’opéra pour marionnettes Caligula de G.M. Pagliardi ainsi que du disque Majesté – Te Deum et Grands Motets de Lalande.

De manière croissante, Le Poème Harmonique se produit en formation orchestrale, dans des programmes impliquant de grands effectifs choraux.

Présent dans les plus grandes salles du monde, Le Poème Harmonique sera en tournée 2017/18 aux États-Unis, au Canada, au Mexique, en Russie, en Inde et en Pologne. Parmi les lieux et événements prestigieux qui l’ont accueilli, citons la Philharmonie de Paris, le Théâtre des Champs-Élysées, l’Opéra-Comique, l’Opéra royal de Versailles, les festivals de Beaune, d’Ambronay et de Sablé, Wigmore Hall (Londres), le Forbidden City Hall de Pékin, le Wiener Konzerthaus, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Oji Hall (Tokyo), l’université Columbia (New York), le Teatro San Carlo de Naples, l’Accademia Santa Cecilia de Rome, la Philharmonie de Saint-Pétersbourg , ou encore les BBC Proms.

Le Poème Harmonique enregistre en exclusivité pour le label Alpha et a reçu les plus hautes récompenses de la presse française (Diapason d’or de l’année, Choc de Classica, ffff de Télérama, Grand Prix de l’Académie Charles Cros) et internationale (Prelude Classical Award, Prix Cæcilia, Prix de la Fondation Cini).

Installé en Normandie, Le Poème Harmonique entretient une relation privilégiée avec sa région, où il se produit tout au long de l’année. En résidence à l’Opéra de Rouen, il organise également depuis février 2016, à la Chapelle Corneille, Les Saisons Baroques : un concours international de musique baroque et une série de concerts et d’événements culturels dirigés par Vincent Dumestre.


Vincent Dumestre guitare et direction

Vincent Dumestre est né en mai 1968. Après des études d’histoire de l’art à l’École du Louvre et de guitare classique à l’École Normale de Musique de Paris, il se consacre au luth, à la guitare baroque et au théorbe qu’il étudie avec Hopkinson Smith, Eugène Ferré, Rolf Lislevand, puis intègre divers ensembles et orchestres (Ricercar Consort, La Simphonie du Marais, La Grande Écurie et la Chambre du Roy, Le Centre de Musique Baroque de Versailles…), avec lesquels il participe à de nombreux concerts et réalise une trentaine d’enregistrements.

C’est en 1998 qu’il fonde le Poème Harmonique – ensemble musical spécialisé dans le répertoire baroque – dont il définit les orientations artistiques et assure la direction. L’ensemble est immédiatement remarqué, et la revue Diapason élit Vincent Dumestre « jeune talent de l’année 1999 ».

Son parcours artistique se confondant essentiellement avec celui du Poème Harmonique, il occupe une place tout à fait singulière sur la scène baroque internationale : défricheur insatiable d’œuvres inédites à l’opéra (Caligula, Egisto, Cadmus & Hermione…), de musiques sacrées (Lamentations de Cavalieri, Grands Motets de Lalande…) et de musique de chambre (Briceno, Belli, Tessier…). Il est également, à partir de la création de son Bourgeois Gentilhomme en 2004, l’un des rares musiciens dirigeant une compagnie un ensemble directement impliqué dans la production de spectacles scéniques de grandes dimensions, contribuant ainsi à une nouvelle perception des rapports entre musique et théâtre. Cette approche artistique suscite un immense engouement tant de la part des critiques que du public.

Parallèlement au développement de son activité de chef d’orchestre, il continue à prendre part comme instrumentiste avec ses chanteurs et musiciens aux programmes de musique de chambre de l’ensemble. Ces dernières années, la renommée de Vincent Dumestre et du Poème Harmonique a connu un développement spectaculaire, l’ensemble étant désormais accueilli par les programmateurs les plus prestigieux sur tous les continents (Philharmonie de Paris, Opéra Comique, Théâtre des Champs-Élysées, Opéra Royal de Versailles, Wiener Konzerthaus, Concertgebouw à Amsterdam, Festival d’Utrecht, Kölner Philharmonie, Wigmore Hall de Londres, BBC Proms, National Center for Performing Arts de Beijing, Oji Hall de Tokyo, Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, Columbia University de New York…).

Soutenu par la Région Normandie pour les activités du Poème Harmonique, Vincent Dumestre est également le directeur artistique des Saisons Baroques : une série de concerts et événements culturels rouennaise intégrant un concours international de musique baroque, programmés dans le cadre historique de la Chapelle Corneille, et directeur artistique du Festival du Haut Jura. Il s’est vu confier en 2017 la programmation de la 14e édition du festival Misteria Paschalia de Cracovie. En 2004, le Ministre de la Culture nomme Vincent Dumestre Chevalier des Arts et des Lettres, et en 2009 Chevalier de l’ordre national du Mérite.

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