Dans l’intimité des salons

Anton Reicha (1770-1836)

Grande Symphonie de salon n°1 en si bémol majeur

  • Adagio
  • Adagio
  • Minuetto: Allegro
  • Finale: Allegro Vivace

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Septuor pour vents et cordes en mi bémol majeur opus 20

  • Adagio – Allegro con brio
  • Adagio cantabile
  • Tempo di minuetto – trio
  • Tema con variazioni. Andante
  • Scherzo. Allegro molto e vivace
  • Andante con moto alla marcia – Presto

Le Concert de la Loge

Julien Chauvin, Anne Camillo violon

Pierre-Eric Nimylowycz alto

Jérôme Huille violoncelle

Michele Zeoli contrebasse

Antoine Torunczyk hautbois

Toni Salar-Verdu clarinette

Javier Zafra basson

Nicolas Chedmail cor

Biographies

Julien Chauvin violon et direction

Julien Chauvin a étudié avec Vera Beths au Conservatoire royal de La Haye, ainsi qu’avec Wilbert Hazelzet, Jaap ter Linden et Anner Bylsma pour l’interprétation des œuvres des périodes baroque et classique.

En 2003, il est lauréat du Concours international de musique ancienne de Bruges et se produit ensuite en soliste en Géorgie, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud tout en jouant au sein des principaux ensembles européens avant de former Le Cercle de l’Harmonie, qu’il dirige avec Jérémie Rhorer pendant 10 ans.

Concrétisant son souhait de redonner vie à une formation célèbre du xviiie siècle, Julien Chauvin fonde en 2015 un nouvel orchestre sur instruments anciens : Le Concert de la Loge. L’ambition de cette re-création s’affiche notamment dans l’exploration de pages oubliées du répertoire français, mais également de nouvelles formes de direction, l’ensemble étant dirigé du violon, ainsi que de formats de concerts encourageant la spontanéité et l’imagination du public.

Parallèlement, il poursuit sa collaboration avec le Quatuor Cambini-Paris créé en 2007.

Julien Chauvin assure la direction musicale de productions lyriques telles que le spectacle Era la notte mis en scène par Juliette Deschamps avec Anna Caterina Antonacci, Le Saphir de David, Atys de Piccinni, Phèdre de Lemoyne et Cendrillon d’Isouard dans des productions du Palazzetto Bru Zane mises en scène par Marc Paquien, Armida de Haydn mis en scène par Mariame Clément et Le Cid de Sacchini mis en scène par Sandrine Anglade.

Questionnant les pratiques de direction des opéras de l’époque, il a récemment dirigé depuis le violon L’Enlèvement au sérail de Mozart mis en scène par Christophe Rulhes.

Il est également invité à diriger du violon l’orchestre Esterházy Hofkapelle, l’orchestre régional d’Avignon-Provence, l’Orkiestra Historyczna de Katowice, le Folger Consort à Washington, Les Violons du Roy et le Kammerorchester Basel.

La discographie de Julien Chauvin comprend des œuvres concertantes de Haydn, Beethoven et Berlioz pour les labels Eloquentia et Ambroisie-Naïve, et il entame en 2016 l’enregistrement de l’intégrale des Symphonies parisiennes de Haydn avec le Concert de la Loge pour le label Aparté.

Il se produit régulièrement avec Jean-François Heisser, Alain Planès, Christophe Coin et Olivier Baumont, avec lequel il enregistre au château de Versailles le disque À Madame pour le label Aparté.

En 2017-2018, il est associé à l’Institut d’études avancées de Paris dans le cadre d’un partenariat visant à faire dialoguer la musique et la recherche en sciences humaines et sociales.

Parallèlement à ses activités de concertiste, Julien Chauvin se consacre également à la pédagogie dans le cadre de sessions d’orchestre ou de master classes au Conservatoire national de musique et de danse de Paris ainsi qu’à celui de Lyon, à l’École normale de Paris ou encore avec l’Orchestre français des jeunes.


Le Concert de la Loge

En janvier 2015, le violoniste Julien Chauvin fonde un nouvel ensemble sur instruments anciens avec l’ambition de faire revivre un chaînon essentiel de l’histoire musicale française : Le Concert de la Loge Olympique.

Créé en 1783 par le comte d’Ogny, cet orchestre était alors considéré comme l’un des meilleurs d’Europe et il resta célèbre pour sa commande des Symphonies parisiennes à Joseph Haydn, lesquelles furent exécutées dans la salle des Cent-Suisses du palais des Tuileries.

À l’époque, la grande majorité des musiciens étaient francs-maçons et de nombreuses sociétés de concerts étaient liées à des loges maçonniques, à l’instar de celle de l’Olympique de la Parfaite Estime.

De nos jours, formation à géométrie variable, l’ensemble propose des programmes de musiques de chambre, symphonique ou lyrique, dirigés du violon ou de la baguette, et défend un large répertoire, allant de la musique baroque jusqu’à celle du tournant du début du XXe siècle.

Le projet de cette recréation est aussi d’explorer de nouvelles formes de concerts, en renouant avec la spontanéité et les usages de la fin du XVIIIe siècle qui mêlaient différents genres et artistes lors d’une même soirée, ou en concevant des passerelles avec d’autres disciplines artistiques.

Depuis sa refondation, l’ensemble s’est produit en tournée sur de nombreuses scènes lyriques avec les opéras Armida de Haydn, mis en scène par Mariame Clément, Le Cid de Sacchini, mis en scène par Sandrine Anglade, et Phèdre de Lemoyne, mis en scène par Marc Paquien. L’orchestre s’associe également à des solistes reconnus comme Karina Gauvin, Sandrine Piau, Philippe Jaroussky (tournée en Europe et en Amérique du Sud) ou Justin Taylor dans le cadre de collaborations régulières.

Au disque, l’ensemble a entrepris l’enregistrement de l’intégrale des Symphonies parisiennes de Haydn en proposant chaque saison un programme construit au format de l’époque avec un artiste invité. Les trois premiers volumes, « Haydn-La Reine » avec Sandrine Piau, « Haydn-La Poule » avec Justin Taylor et « Haydn-L’Ours » qui vient de paraître, ont été salués par la critique (Diamant d’Opéra Magazine, Choc Classica, Le Monde, ffff Télérama, Grand Prix Charles Cros…).

Le Comité national olympique sportif français s’étant opposé à l’usage de l’adjectif « olympique » par l’ensemble, ce dernier est contraint en juin 2016 d’amputer son nom historique pour devenir « Le Concert de la Loge ».

L’ensemble bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Ville de Paris, de la Région Île-de-France, de la Caisse des dépôts (mécène principal), de la Fondation Orange, de la Caisse d’épargne Île-de-France, de la Banque de France, du Fonds de dotation Françoise Kahn-Hamm et des mécènes membres du Club Olympe. Il est en résidence au conservatoire Jean-Baptiste Lully de Puteaux et est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac. À partir de la saison 2018/2019, Le Concert de la Loge sera également en résidence pour trois ans à la Cité musicale-Metz.

Quatuor Agate

Joseph Haydn (1732-1809)

Quatuor à cordes en ré majeur opus 76 n° 5 (Hob.III.79)

  • Allegretto
  • Largo cantabile e mesto
  • Menuetto (allegro)
  • Presto

Béla Bartok (1881-1945)

Quatuor à cordes n° 3, Sz 85

Claude Debussy (1862-1918)

Quatuor à cordes en sol mineur

  • Animé et très décidé
  • Assez vif et bien rythmé
  • Andantino, doucement expressif
  • Très modéré puis très mouvementé et avec passion

Quatuor Agate

Adrien Jurkovic, Thomas Descamps violon

Raphaël Pagnon alto

Simon Iachemet violoncelle

Biographie

Quatuor Agate

C’est la passion pour la ville de Berlin – son bouillonnement culturel, la richesse et l’éclectisme de sa vie musicale – qui réunit en premier lieu les quatre membres du quatuor Agate. Tous originaires du sud de la France (Marseille, Toulouse et Bordeaux), les musiciens trouvent dans ce cadre inattendu l’environnement propice à stimuler leur curiosité naturelle. Partageant le même enthousiasme pour les projets audacieux, alternatifs voire underground, ils décident en 2016 de fonder le quatuor pour mettre en commun et développer leurs envies musicales.

La rencontre avec le répertoire du quatuor à cordes marque alors un tournant décisif dans la vie de ces quatre passionnés. Musiciens déjà aguerris et aux expériences variées (de solistes à chambristes en passant par les grands orchestres berlinois), ils découvrent là un champ d’expression et d’inspiration sans limite. Ils entrevoient dans la pratique du quatuor une manière rare de conjuguer une implication personnelle totale et un abandon nécessaire au collectif. Ce quotidien singulier où le travail commun transcende et bonifie les qualités de chacun, renforce en eux un appétit toujours croissant de faire de la musique ensemble.a

C’est dans le but de faire partager ce répertoire unique que le quatuor Agate fonde en 2016 le festival CorsiClassic. Basé en Corse, il se donne pour mission de promouvoir la musique de chambre dans des lieux où la proposition classique se fait rare.

C’est dans le but de faire partager ce répertoire unique que le quatuor Agate fonde en 2016 le festival CorsiClassic. Basé en Corse, il se donne pour mission de promouvoir la musique de chambre dans des lieux où la proposition classique se fait rare.

Le contact avec la tradition musicale germanique joue également un rôle déterminant dans leur formation artistique. Issus du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, les quatre musiciens étudient pendant deux ans à la Hochschule für Musik « Hanns Eisler » à Berlin auprès d’Eberhard Feltz où ils ont l’occasion de confronter la science allemande du discours avec leur bagage musical français.

Toujours soucieux de se développer artistiquement, le quatuor Agate étudie depuis 2018 à Paris où il bénéficie des conseils de Mathieu Herzog, ancien altiste du quatuor Ébène. Il participe également à des académies de musique de chambres renommées telles que la Montreal String Quartet Academy (MISQA), Musique à Flaine ou encore le Spring International Chamber Music Course Hanns Eisler auprès de pédagogues de renom tels que Günter Pichler, Gerhard Schulz, Valentin Erben, Tabea Zimmerman, Christoph Poppen, les quatuors Ysaye, Talich et Vogler.

Le quatuor a été rapidement invité à se produire lors de nombreux festivals comme le Hamburg International Chamber Music Festival, Les Vacances de Monsieur Haydn, Konzertverein Schwerin, Les Floraisons Musicales, Musique dans la Rue d’Aix-en-Provence, Quatuor à l’Ouest, festival de Septembre à Sanary et la Cité de la Musique de Marseille aux côtés de Florent Héau, Mathieu Herzog, Ivan Karizna, Raphaël Chrétien et Alain Brunier.

En 2018, le quatuor est sélectionné pour participer au projet « Le Dimore del Quartetto » qui contribue à la promotion de jeunes quartettistes à travers une résidence et l’organisation de concerts.

Adrien Jurkovic joue sur un violon de Giuseppe Giovanni aGuarneri prêté par le Dr Peter Hauber.

Thomas Descamps joue sur un violon fait pour lui par Charles Coquet.

Raphaël Pagnon joue sur un alto de Friedrich Albert.

Simon Iachemet joue sur un violoncelle de Patrick Robin.

Le quatuor Agate est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2018.

Trio Medici

Franz Schubert (1797-1828)

Notturno pour piano, violon et violoncelle opus 148 (D, 897)

Philippe Hersant (né en 1948)

Variations sur la Sonnerie de Sainte-Geneviève du Mont de Marin Marais

Johannes Brahms (1833-1897)

Trio pour piano et cordes n° 1 en si majeur opus 8

  • Allegro con brio
  • Scherzo (allegro molto)
  • Adagio
  • Allegro

Trio Medici

Vera Lopatina violon

Adrien Bellom violoncelle

Olga Kirpicheva piano

Trio Medici

En septembre 2014, moins d’un an après sa formation, le trio reçoit le Grand Prix de l’académie Ravel de la ville de Saint-Jean-de-Luz, suivi en mars 2015 du 2e prix du 6e Concours international de musique de chambre Joseph Haydn à Vienne. Quelques mois plus tard, il remporte le 2e prix du 7e Concours international de musique de chambre de Melbourne en Australie qui lance sa carrière à l’international.

Les trois musiciens suivent depuis 2014 les cours de perfectionnement de la classe de musique de chambre de Miguel Da Silva et du trio Wanderer au Conservatoire de Paris. Artistes en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique depuis 2015, ils se perfectionnent dans les classes de Miguel da Silva et du quatuor Artemis. Ils bénéficient également des conseils d’artistes de renommée internationale tels que Régis Pasquier, Jean-François Heisser, Itamar Golan, Philippe Bernold ainsi que le quatuor Ebène.

Ils participent à des émissions de radio sur France Musique, sur Abc Classical ou SBS en Australie et se sont déjà produits dans des salles comme La Philharmonie de Paris, l’Auditorium du Louvre, la Salle Gaveau, le Théâtre des Bouffes du Nord à Paris, le Melbourne Recital Centre, la Haydn Saal à Vienne en Autriche. Ils ont également apporté leur contribution à plusieurs festivals tels que La Roque d’Anthéron, le festival de l’Orangerie de Sceaux, le festival de Ravel à Monfort l’Amaury, le Russian Classics à Flagey, Bruxelles, pour n’en citer que quelques-uns.

Le trio Medici devient lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire en juin 2016.

Le trio a participé à l’enregistrement du coffret CD Reicha publié chez Outhere Music en coproduction avec la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et le Palazetto Bru Zane, sorti en septembre 2017.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2018.

Ardente jeunesse

Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908)

Quintette pour piano et vents en si bémol majeur

  • Allegro con brio
  • Andante
  • Allegretto vivace

Paul Hindemith (1895-1963)

Kleine Kammermusik pour quintette à vents opus 24 n° 2

  • Lustig. Mäßig schnell Viertel
  • Walzer. Durchweg sehr leise
  • Ruhig und einfach
  • Schnelle Viertel
  • Sehr lebhaft

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Quintette pour piano et instruments à vent en mi bémol majeur opus 16

  • Grave – Allegro ma non troppo
  • Andante Cantabile
  • Rondo – Allegro ma non troppo

Ensemble Ouranos

Mathilde Calderini flûte

Philibert Perrine hautbois

Amaury Viduvier clarinette

Rafael Angster basson

Joffrey Quartier cor

Nathanaël Gouin piano

Biographies

Ensemble Ouranos

C’est sous l’impulsion du clarinettiste Amaury Viduvier que se réunissent en 2014 cinq jeunes solistes issus du conservatoire supérieur de Paris, afin d’explorer le passionnant répertoire du quintette à vent. Mûs par leur volonté de placer leur virtuosité instrumentale – récompensée par de nombreux prix internationaux – au service du jeu d’ensemble, les membres de l’ensemble multiplient rapidement les collaborations artistiques de haut vol et proposent une interprétation résolument personnelle des grands classiques du répertoire.

En avril 2017, l’ensemble Ouranos remporte le 1er prix, le prix du public, le prix de la Fondation Bullukian et le prix des internautes au Concours international de musique de chambre de Lyon. A cette occasion, il enregistre son premier disque autour des quintettes à vent de Ligeti, Nielsen et Dvořák (NoMadMusic, novembre 2018).

Parallèlement à son travail en quintette, l’ensemble réunit régulièrement autour de son noyau certains des meilleurs instrumentistes à vent de sa génération pour faire découvrir au public la grande richesse de la musique pour ensemble à vent.

L’ensemble Ouranos est un invité privilégié des festivals de Pâques et d’Août musical à Deauville, où il collabore avec d’exceptionnels chambristes tels que Renaud Capuçon, François Salque, Lise Berthaud, Nicholas Angelich, Bertrand Chamayou, Guillaume Vincent ou encore le quatuor Hermès.

Depuis sa création, l’ensemble Ouranos s’est déjà produit aux Flâneries musicales de Reims, aux Escapades musicales du bassin d’Arcachon, au festival Debussy d’Argenton, au festival de Pâques et à l’Août musical de Deauville, au théâtre d’Auxerre, au festival Jeunes talents de Loudun, au festival du Prieuré de Chirens, aux Musicales du parc de Wesserling, au Château de Saint-Ouen…

Le premier disque de l’ensemble est paru en novembre 2018 chez NoMadMusic.

L’ensemble est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2014.


Nathanaël Gouin piano

Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de 3 ans. Il s’est formé au Conservatoire de Toulouse et de Paris, à la Juilliard School de New York, mais également aux Hochschulen für Musik de Fribourg-en-Brisgau et de Munich ainsi qu’à l’Académie Musicale de Villecroze, sans oublier la Chapelle Reine Elisabeth. Il a également reçu les conseils de grands musiciens tels que Jean-Claude Pennetier, Michel Beroff, Louis Lortie, Avedis Kouyoumdian, Denis Pascal, Rena Shereshevskaya ou encore Dimitri Bashkirov.

Il a remporté de nombreux concours internationaux, tel que le Concours Johannes Brahms à Pörtschach en Autriche (Premier Prix), le Concours de duos de Suède (Premier Prix), ou encore le Concours de Musique de chambre de Lyon. Il est lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer.

Lors de sa résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique, il reçoit le soutien de Maria João Pires, qui le présente au public dans le cadre du projet Partitura, concept réunissant différentes générations de musiciens dans le partage de la scène, avec une importante tournée au Japon.

En 2016 paraît l’enregistrement du Concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec le Philharmonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere), disque qui reçoit les meilleures critiques. Paru chez Mirare en septembre 2017, le premier disque récital de Nathanaël Gouin, Liszt macabre, n’a pas manqué de susciter des réactions enthousiastes des critiques. Pour Diapason, « Liszt Macabre se signale autant par la pertinence du programme que la perfection de la réalisation » alors que, selon Classica (qui lui décerne un Choc), « loin d’effrayer Nathanaël Gouin, ce funèbre registre lui permet d’exprimer tout son talent, lumineux ! ».

Nathanaël est devenu un soliste et musicien chambriste recherché, se produisant en Europe, en Asie, ou encore aux États-Unis. Il est invité dans des salles prestigieuses telles que la grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris et la Cité de la musique à Paris, La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, la Salle Rameau à Lyon, Bozar et la Salle Flagey à Bruxelles, sans oublier des festivals tels que ceux de La Roque d’Anthéron, de Radio France et Montpellier, ou encore Les Flâneries musicales de Reims, Piano aux Jacobins à Toulouse, Les Folles Journées à Nantes, au Japon et à Ekaterinbourg, en attendant la Salle Bourgie à Montréal et la nouvelle Scala de Paris.

Dans le domaine du concerto, Nathanaël cultive un répertoire large et curieux, ce qui lui vaut des collaborations stimulantes avec de nombreuses formations : le Philharmonique de Liège, l’ensemble Les Siècles, Le New Japan Philharmonic, l’Orchestre National d’Île-de-France, le Brussels Philharmonic, le Sinfonia Varsovia, ou encore le Choeur de Radio France. La musique de chambre est évidemment très présente dans sa vie artistique et il a le bonheur de côtoyer de grands interprètes comme Augustin Dumay, Gary Hoffman, Jean-Claude Pennetier, Michel Dalberto, José Van Dam ou Jerome Pernoo.

Il a également fondé un duo piano-violon avec Guillaume Chilemme, dont les enregistrements Ravel Canal, et Schubert ont été remarqués.

Nathanaël est résident à la Fondation Singer Polignac au sein du quatuor Brahma.

Dévotion – Bach à voix basse

Johann Sebastian Bach (1685-1750)

Am Abend aber desselbigen Sabbats, BWV 42

  • Sinfonia

Vergnügte Ruh, beliebte Seelenlust, BWV 170

  • Aria (alto) : « Vergnügte Ruh »

Ich freue mich in dir, BWV 133

  • Aria (alto) : « Getrost! es faßt ein heil’ger Leib »

Ich will den Kreuzstab gerne tragen, BWV 56

  • Aria (bass): « Ich will den Kreuzstab gerne tragen »

Am Abend aber desselbigen Sabbats, BWV 42

  • Aria (Bass): « Jesus ist ein Schild der Seinen »(A major)

Geist und Seele wird verwirret, BWV 35

  • Aria (alto): « Gott hat alles wohlgemacht ! » (F major)

Gottes Zeit ist die allerbeste Zeit, BWV 106

  • Aria (alto & bass duo): « In deine Hände befehl ich meinen Geist » (B minor)

Ich habe genug, BWV 82

  • Aria (alto): « Ich habe genug » (C minor)

Leon Košavić baryton

Nathalie Stutzmann contralto et direction

Orfeo 55

Anne Camillo, Nicola Cleary, Ching Yun Tu, Emmanuelle Dauvin violon I

Thelma Handy, Laura Corolla, Naoko Aoki violon II

Jean-Philippe Gandit, François Martigné alto

Alice Coquart, Jean-Lou Loger violoncelle

Severiano Paoli contrebasse

Yanina Yacubsohn, Isabelle Gratius hautbois

Alexandre Salles basson

Jonas Nordberg théorbe

Chloé Sévère clavecin et orgue

Biographies

Leon Kosavic baryton

Leon Kosavic est né en 1991 et débute la pratique du chant à l’âge de 12 ans. Il est diplômé de l’Académie de musique de Zagreb dans la classe de Giorgio Surian. Il est en résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth où il suit les cours de José van Dam.

En 2011, il remporte le premier prix du concours national croate pour les étudiants et fait ses débuts dans Carmen dans le rôle de Moralés. La même année, sa carrière professionnelle connaît un tournant en intégrant le théâtre national de Croatie où il interprète Papageno (La Flûte enchantée) et plus récemment le rôle titre de Don Giovanni.

En 2014, Leon Kosavic fait ses débuts au Concert Hall Vatroslav Lisinski à Zagreb dans le rôle d’Orfeo (Orfeo et Euridice). La même année, il chante avec The Sinfonia Finlandia Jyväskylä dans La Passion de Bach (Pilate). Par la suite, il donne un concert de gala au Dubrovnik Summer Festival aux côtés de l’orchestre philharmonique slovène sous la baguette d’Uros Lajovic.

En 2015, Leon apparaît dans Don Pasquale en tant que Docteur Malatesta à l’opéra national de Finlande à Helsinki. Fin 2015, il est récompensé pour son interprétation de Don Giovanni lors de la cérémonie des Croatian Theatre Arts’ Awards dans la catégorie de la meilleure performance pour un artiste de moins de 30 ans.

Plus récemment, Leon a chanté avec le Croatian Radiotelevision Symphony Orchestra ainsi qu’avec le Bergen Philharmonic Orchestra dans la Messe en ut mineur de Mozart, dirigée par Nathalie Stutzmann. Il s’est aussi produit à Liverpool avec le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra où il a interprété La Passion selon Saint Mathieu de Bach, également dirigée par Nathalie Stutzmann. En 2017, il recontre un vif succès dans le rôle de Figaro dans Le Barbier de Séville de Rossini à Helsinki et à l’opéra de Wallonie à Liège, puis dans le rôle titre de Don Giovanni à Stuttgart. Il se produit ensuite à Zagreb, Rotterdam, Lausanne et Londres.

Leon a déjà remporté de nombreux prix prestigieux pour son jeune âge, citons le 3e prix au concours international de chant Mirjam Helin (Helsinki), le premier prix au concours Emmerich Smola (Pays-Bas) et le 3e prix du concours Stanislaw Moniuszko (Pologne). Il se qualifie en 2015 pour la finale du prestigieux concours international Reine Sonja en Norvège.

On le retrouvera prochainement dans le rôle de Ruggiero dans La Juive d’Halévy à Antwerpen (Belgique).


Nathalie Stutzmann contralto et direction

Chef Principal du Kristiansand Symfoniorkester en Norvège

Chef Principal Invité du RTÉ National Symphony Orchestra of Ireland de Dublin

Artiste Associé Principal de l’Orquestra Sinfônica do Estado de São Paulo

Fondatrice et Directrice Musicale d’Orfeo 55

Nathalie is the real thing. So much love, intensity and sheer technique. We need more conductors like her.
Sir Simon Rattle, décembre 2012

Nathalie Stutzmann compte parmi les personnalités musicales les plus marquantes de notre époque. Contralto mythique, elle est aujourd’hui célébrée comme l’une des grandes révélations de la direction d’orchestre. « Une chef qui a tout pour elle » (Le Figaro), à la « direction fougueuse et précise, sensible et contrastée » (Le Monde), avec « un souffle épique, une architecture, une maestria exceptionnelle » (Opéra Magazine).

Chef symphonique, la saison 2018/2019 marque ses débuts en tant que Directrice musicale du Kristiansand Symfoniorkester en Norvège. Elle retrouvera prochainement le Philadelphia Orchestra, le Rotterdams Philharmonisch Orkest, le Royal Liverpool Philharmonic, le Göteborgs Symfoniker ou encore le National Symphony Orchestra Washington. Elle fera également des débuts attendus avec le London Symphony Orchestra et le Seattle Symphony orchestra.

Chef lyrique, après ses succès unanimes dans le Tannhäuser de Wagner à l’opéra de Monte-Carlo puis le Mefistofele de Boito aux Chorégies d’Orange en 2018, elle dirigera la saison prochaine les opéras La Dame de pique de Tchaikovsky et Iphigenie en Tauride de Gluck.

Proclamée « meilleure contralto du monde » (BR Klassik), Nathalie Stutzmann chante depuis ses débuts avec les plus grandes formations internationales et les plus grands chefs d’orchestres. Grande récitaliste, spécialiste du lied allemand et de la mélodie française, elle a donné plus de 300 récitals avec la pianiste suédoise Inger Södergren.

Elle concentre désormais son répertoire vocal aux récitals vocaux avec piano, et aux récitals avec son ensemble Orfeo 55, en résidence à l’opéra orchestre national de Montpellier. Depuis sa création, elle continue à explorer Vivaldi et Bach (Vivaldi Prima Donna album, Bach Une Cantate imaginaire, Deutsche Grammophon), Händel (Heroes from the shadows, Warner Classics) et les grands compositeurs baroques italiens (Quella Fiamma, paru chez Warner Classics en 2017) couronnée par de nombreuses récompenses.

On pourra la retrouver avec Orfeo 55 en concert cette saison à la Philharmonie de Paris, à l’opéra de Montpellier, à l’Arsenal de Metz, à l’Elbphilharmonie de Hambourg ou encore au Schleswig-Holstein Musik Festival de Meldorf.

Nathalie Stutzmann a une formation de pianiste et bassoniste. Pour le chant, elle a reçu l’enseignement de sa mère, Christiane Stutzmann, avant d’étudier à l’école d’art lyrique de l’Opéra de Paris auprès de Michel Sénéchal et de Hans Hotter. Elle a été formée à la direction d’orchestre par Jorma Panula et a pour mentors Sir Simon Rattle et Seiji Ozawa. Elle est Officier des Arts et des Lettres et Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Officier du Mérite Culturel de Monte-Carlo.

Nathalie Stutzmann est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec son ensemble Orfeo 55.


Orfeo 55

 Dès sa création en 2009, Orfeo 55, une formation unique au répertoire original et éclectique, s’est produit dans le monde entier sous la direction énergique et inspirée de sa chef et chanteuse Nathalie Stutzmann.

A la tête d’Orfeo 55, Nathalie Stutzmann interprète les plus belles pages de musique baroque de compositeurs tels que Vivaldi, Bach et Händel sur instruments d’époque et explore, sur instruments modernes, les chefs d’œuvre pour orchestre de chambre de Richard Strauss et Arnold Schoenberg. Très vite, la critique remarque : « le son rond puissant et souple à la fois, la rythmique organique et les phrasés enivrants »

La voix, que ce soit celle du contralto de Nathalie Stutzmann ou celle de ses invité(e)s, est au cœur du projet artistique et chaque programme en est le reflet : Prima Donna (Vivaldi), Une Cantate Imaginaire (Bach) (Deutsche Grammophon), Heroes from the Shadows (Händel – Diapason d’Or, Melὀmano de Oro, Editor’s Choice de Gramophone), Quella Fiamma, un recueil d’Arie Antiche, restitués dans leur orchestration originale pour ERATO/Warner Classics et bientôt un très attendu Contraltos, mettant en valeur la relation privilégiée du compositeur et de son interprète dans l’Italie du XVIIème siècle.

Orfeo 55 a été invité par les plus grands festivals en Europe comme Salzbourg, Verbier, Hallé, Lausanne (Bach) et les salles prestigieuses telles que Concertgebouw d’Amsterdam, Victoria Hall de Genève, Wigmore Hall de Londres, Palau de la Musica de Valencia, etc… et s’est produit en France, à Paris – Théâtre des Champs-Elysées, La Seine Musicale et Cité de la Musique -, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Monte-Carlo, Metz, lieu de leur première résidence et Montpellier dont la résidence de trois ans culminera avec une production de Sersé de Haendel en mars 2020. Orfeo 55 a récemment effectué sa première tournée en Asie (Japon, Hong Kong, Chine) et prépare une année 2019 riche en nouveaux programmes :

De grands solistes répondent régulièrement à l’invitation de Nathalie Stutzmann, lui témoignant une confiance artistique indéfectible, parmi lesquels Magdalena Kožená, Philippe Jaroussky, Renaud Capuçon, Sonya Yonchev, Camilla Tilling et Siobhan Stagg.

Orfeo 55 est soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication depuis 2016. Il reçoit également le soutien de l’opéra de Monte Carlo et de l’Association Eurydice 55. Nathalie Stutzmann est Artiste-Associé de la Fondation Singer-Polignac.

Les musiciens Francs-Maçons au XVIIIe siècle

Frédéric le Grand (1690-1762)

Sonate n° 154 en mi mineur

  • Grave
  • Allegro assai
  • Presto

Chevalier de Saint-George (1745-1799)

Sonate pour clavier et violon obligé en sol mineur

Niccolò Piccinni (1728-1800)

Deuxième sonate extraite des Tre sonate e une toccata per il cimbalo (1775)

  • Andante spiritoso
  • Allegro

François Devienne (1759-1803)

Sonate en quatuor pour le clavecin ou le forte-piano avec accompagnement de flûte, violoncelle et alto obligés

  • Allegro
  • Adagio
  • Rondo moderato

Thierry Escaich (1965)

Cérémonial (création mondiale)

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

Ballet d’Idomeneo (1781)

  • Chaconne
  • Larghetto
  • Chaconne
  • Pas seul de monsieur Legrand

La Chapelle Harmonique

Gabrielle Rubio traverso

Evgeny Sviridov violon

Valentin Tournet viole de gambe

Jean-Christophe Dijoux clavecin

Biographies

Le quatuor de la Chapelle Harmonique

Quatre jeunes musiciens passionnés se réunissent pour défendre le répertoire des XVIIème et XVIIIème siècles. Leur quatuor (flûte, violon, viole de gambe et clavecin) forme le noyau dur d’un plus grand ensemble, La Chapelle Harmonique, qui réunit un chœur et un orchestre sur instruments d’époque afin d’offrir une interprétation nouvelle de l’œuvre de J.S. Bach.

Au printemps dernier, Valentin Tournet a proposé une version inédite de la Passion selon Saint-Jean dont il a assuré la direction à la Chapelle Royale de Versailles. L’originalité de sa démarche lui a valu d’entrer en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Le quatuor est en plein travail de recherche pour étoffer son répertoire et proposer des programmes originaux mêlant grand répertoire et découvertes.

En 2018, le quatuor se produira entre autres au festival de Lanvellec, au festival d’Auvers-sur-Oise et au Château de Versailles.


Gabrielle Rubio traverso

Gabrielle Rubio est née le 20 mai 1997 à Perpignan. Elle commence ses études musicales au Conservatoire régional de Perpignan-Méditerranée à l’âge de 4 ans. A 6 ans, elle aborde la guitare dans la classe de Michel Rubio et la flûte traversière dans la classe d’Annie Ploquin. En 2011, 2012 et 2013 elle obtient trois diplômes d’études musicales en flûte traversière, guitare et traverso, accompagnés des plus hautes récompenses. En 2010 et 2012, elle remporte les premiers prix de deux concours nationaux en flûte traversière et en guitare.

En février 2014, Gabrielle est admise à l’unanimité, première nommée, au concours d’entrée du Conservatoire national supérieur de musique de Paris à l’âge de 16 ans, en traverso (flûte traversière baroque), dans la classe de Jan De Winne. En juin 2014, elle intègre l’Orchestre français des jeunes baroque, sous la direction de Christophe Coin ; elle se produira avec cet orchestre à Aix-en-Provence, Blagnac et à la Maison de Radio France à Paris.

Actuellement en master de traverso, Gabrielle rencontre au conservatoire de Paris des musiciens tels Barthold Kuijken, Marc Hantaï, Aurélien Delage, Alexis Kossenko, Blandine Rannou, Julien Chauvin, Olivier Baumont, et Kenneth Weiss pour n’en citer que quelques-uns.

Parallèlement à ce cursus baroque, Gabrielle est en 2ème année de master en guitare au conservatoire de Paris, après avoir obtenu sa licence (DNSPM) mention très bien.


Evgeny Sviridov violon

Né en 1989 à St-Pétersbourg, Evgeny débute ses études musicales au Conservatoire de sa ville. Il devient rapidement lauréat de concours internationaux de premier plan comme le Concours Menuhin de Cardiff et le Concours Paganini de Gênes en 2008. En 2010, sans en parler à son professeur du Conservatoire, il participe au Concours Bach de Leipzig et obtient soudainement le premier prix. Ce prix le persuade de se tourner vers le jeu sur instruments anciens et d’étudier le violon baroque plus en profondeur. En 2016, il obtient le premier prix et le prix du public du Concours Corneille (Rouen) puis en 2017 les mêmes récompenses au Concours de Bruges.

Evgeny joue un violon baroque unique de Januarius Gagliano (Naples, 1732) prêté par la Jumpstart Jr. Foundation (Amsterdam).

Depuis 2016, Evgeny vit à Cologne où il officie comme concertmaster du “Concerto Köln“, devenant l’un des plus jeunes musiciens à diriger ce collectif musical historique.

En tant que concertmaster et soliste, il joue dans les principales salles de concert en Europe : Concertgebouw Amsterdam, Philharmonie Köln, Musikverein Wien, Philharmonies de St-Petersburg et de Moscou et est invité de grands festivals comme Bachfest à Leipzig, MA Festival à Bruges, Thuringer Bach Woche à Weimar.

Evgeny collabore avec de grands musiciens : Viviva Genaux, Andreas Scholl, Dorothee Oberlinger et d’autres. Il enregistre des sonates de Bach et Biber en 2011 pour Genuin Classics.


Valentin Tournet viole de gambe

Évoluant dans un environnement musical depuis sa naissance en 1996, Valentin Tournet débute la viole de gambe à l’âge de 5 ans et intègre parallèlement le Chœur d’enfants de l’Opéra National de Paris. Il se perfectionne auprès de Jérôme Hantaï, Emmanuelle Guigues et participe à l’Académie de Sablé.

Il suit les cours de Philippe Pierlot au Koninklijk Conservatorium Brussel, puis de Christophe Coin au CNSM de Paris. Il reçoit les conseils de Jordi Savall avec qui il partage sa passion pour l’art de l’improvisation.

En musique de chambre, il travaille régulièrement avec les Musiciens de Saint-Julien (dir. François Lazarevitch).

Sa découverte de l’orchestre lors de ses années à l’Opéra l’amène à se passionner pour la direction qu’il apprend sous l’enseignement de Pierre Cao. Il rencontre Philippe Herreweghe et suit son travail au sein de ses ensembles.

En 2015, il a fait ses débuts au MA Festival de Brugge et au Festival Oude Muziek d’Utrecht, en soliste. En 2017, à l’aube de ses 20 ans, il a pris part à une grande tournée en soliste en Belgique et aux Pays-Bas autour de la musique de Tous les Matins du Monde.

Il fonde la même année son ensemble La Chapelle Harmonique, rassemblant des musiciens parmi les plus talentueux de la nouvelle génération de la musique ancienne.


Jean-Christophe Dijoux clavecin

Jean-Christophe Dijoux découvre le son des instruments historiques lors de son cursus de piano au CNSMDP de Paris. Il étudie le clavecin et la basse continue avec Françoise Marmin et Frédéric Michel, et se perfectionne auprès de Robert Hill à la Hochschule für Musik de Fribourg (Allemagne) et Jörg-Andreas Bötticher la Schola Cantorum Basiliensis (Bâle, Suisse). Il reçoit également les conseils de Françoise Lengellé.

Il est lauréat de plusieurs concours notamment le Concours Telemann de Magdebourg (prix pour la meilleure réalisation de basse continue) et le Concours Bach de Leipzig (1er Prix).

Il a été le claveciniste de l’Orchestre Français des Jeunes (OFJ) et de l’Orchestre Baroque de l’Union Européenne (EUBO) sous la direction de Lars Ulrik Mortensen, Riccardo Minasi, Margaret Faultless et Paul Agnew.

Jean-Christophe Dijoux se produit aussi bien en solo qu’en musique de chambre dans divers festivals en Europe et au Canada.

Son premier CD, Varietas, est paru en juin 2016 chez Genuin Classics et a été salué par la critique.

Donnerstag aus Licht – Opéra comique

Programme

Karlheinz Stockhausen (1928-2007)

Donnerstag aus Licht

Première journée de Licht, créée le 3 avril 1981 à la Scala de Milan

Interprètes

  • Le Balcon
    Maxime Pascal direction musicale
    Benjamin Lazar mise en scène
  • Damien Bigourdan (acte I), Safir Behloul (acte II) Michael ténor
    Henri Deléger Michael trompette
    Emmanuelle Grach Michael danseur
    Léa Trommenschlager (acte I), Elise Chauvin (acte II) Eva soprano
    Iris Zerdoud Eva cor de basset
    Suzanne Meyer Eva danseuse
    Damien Pass Luzifer basse
    Mathieu Adam Luzifer trombone
    Jamil Attar Luzifer danseur
    Alphonse Cemin piano
    Alice Caubit, Ghislain Roffat paire d’hirondelles-clowns clarinette
  • Orchestre Le Balcon
    Jeune chœur de Paris


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Les cent ans de Leonard Bernstein

18h–20h – rencontre

animée par Benoît Duteurtre et illustrée par des extraits de films et d’œuvres de Leonard Bernstein (1918-1990)

  • avec
    • Renaud Machart, écrivain et journaliste au Monde, auteur de Leonard Bernstein (Actes Sud)
    • Ivan A. Alexandre, metteur en scène et chroniqueur à Diapason
    • Patrick Niedo, Journaliste, auteur de Hello, Broadway ! (Les éditions Ipanema)

Archives et documents rassemblés et présentés par Christian Labrande


20h30 – concert de saison

Arnold Schoenberg (1874-1951)

Brettl-Lieder pour voix et piano (1901)

  •  Jedem das Seine
  • Gigerlette

Gustav Mahler (1860-1911)

Des Knaben Wunderhorn pour voix et piano

  • Das Irdische Leben

Leonard Bernstein (1918-1990)

West Side Story pour voix et piano

  • I feel pretty

Trouble in Tahiti pour voix et piano

  • What a movie

Igor Stravinski (1882-1971)

Concerto pour deux pianos

Quatro variazioni

  • Variazione I
  •  Variazione II
  •  Variazione III
  •  Variazione IV

Leonard Bernstein

Seven Anniversaries pour piano

  • For Paul Bowles

Paul Bowles (1910-1999)

Night waltz pour deux pianos

Leonard Bernstein

Seven Anniversaries pour piano

  • For Aaron Copland

Aaron Copland (1900-1990)

Dansa de Jalisco pour deux pianos

Danzón Cubano pour deux pianos

Leonard Bernstein

West side story pour deux pianos et percussions

Irina de Baghy mezzo-soprano

Adélaïde Ferrière, Emmanuel Jacquet percussions

Philippe Hattat, Théo Fouchenneret piano

Biographies

Irina de Baghy mezzo-soprano

Irina de Baghy débute sa carrière de chanteuse au Canada en jouant dans des comédies musicales puis elle s’intéresse au jazz avant de se tourner vers l’art lyrique qu’elle étudie à la Bishop’s University de Lennoxville (Québec). Sur la scène lyrique, Irina a notamment interprété le rôle de Ragonde dans Le Comte Ory de Rossini à l’opéra de Malmö ainsi que le rôle d’Arsace dans Semiramide de Rossini au Royal Danish Opera. En France, elle est Rita dans la Zarzuela de Thomas Bréton et participe à la création de Rêve de Carnaval de Thierry Pécou à l’opéra de Reims. Irina a incarné Carmen dans l’opéra éponyme et Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à l’opéra de Fribourg (Suisse) et au festival de Saint-Céré. Elle a participé à la production de La petite Renarde rusée de Janáček à l’opéra de Reims et à l’opéra de Liège avant de chanter La Cambiale di Matrimonio de Rossini à l’opéra de Bastia.

On l’a récemment entendue aux côtés de Secession Orchestra (direction Clément Mao-Takacs) et du quatuor Girard au festival de Pâques de Deauville. Avec l’orchestre de Normandie, elle retrouve le théâtre musical pour un programme de numéros de Broadway et a interprété les Old American Songs de Copland.

En parallèle de son travail d’opéra et de récital, Irina continue à soutenir et à mettre en avant les œuvres de ses collègues contemporains. Elle a créé et joué le rôle de Marilyn dans l’opéra Shanti-Intra de Ming Jung Woo dirigé par Dominique My. Elle a également interprété les Voix Marines de Thierry Pécou avec l’orchestre national de Lorraine sous la direction de Yannis Pouspourikas et a enregistré la Symphonie du Jaguar de Pécou avec l’orchestre philharmonique de Radio France dirigé par François-Xavier Roth.

Irina a remporté le premier prix de chant de l’ADAMI et le concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger.


Trio Xenakis

Le trio Xénakis a pour principale vocation l’exploration des chefs-d’ œuvre de la musique contemporaine mettant en valeur les multiples facettes de la percussion.

Formés principalement au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, ces trois percussionnistes vouent une passion commune au travail de la musique de chambre impliquant l’instrumentarium infini et spectaculaire de la percussion au XXème siècle.

Rendant hommage à Iannis Xénakis, l’un des premiers compositeurs à mettre en lumière la percussion sous un jour soliste avec une complexité rythmique jamais encore envisagée, cet ensemble explore aussi les œuvres du dernier siècle dans toutes ses évolution esthétiques jusqu’ à la création la plus contemporaine.

Révélation instrumentale des Victoires de la musique en 2017, Adélaide Ferrière, comme ses deux partenaires du trio a collaboré avec les plus importantes phalanges orchestrales françaises et européennes et sous la direction des plus grands chefs.


Philippe Hattat piano

Philippe Hattat entame ses études musicales au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre en 2003 au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano puis en 2006 en classe d’accompagnement et passe parallèlement un baccalauréat littéraire.

Depuis septembre 2011, il suit plusieurs classes du Conservatoire national supérieur de musique de Paris : piano avec Jean-François Heisser, accompagnement avec Jean-Frédéric Neuburger puis cursus supérieur d’écriture et en 2014 cursus de musique de chambre dans la classe d’Itamar

Golan. Il suit également l’enseignement de composition et orchestration de Michel Merlet. Il a pratiqué le violoncelle entre 2004 et 2014 et le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il rejoint en octobre 2014 la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés, et obtient son prix dans cette discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à plusieurs premières mondiales des cycle Imago Mundi et Hölderlin-Lieder d’Olivier Greif, ainsi que la création mondiale partielle des Etudes pour piano de Philippe Manoury avec Jean-Frédéric Neuburger durant l’édition d’août 2016 du Festival Berlioz. Son horizon musical s’étend à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et aux musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, étude des chansons traditionnelles zoroastriennes, etc.). Il est lauréat du Concours international de piano Claude Bonneton de Sète 2010 (1er prix et prix du public), du Concours international de Piano d’Orléans 2016 (Prix mention spéciale Ricardo Viñes, Prix mention spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon Yvonne Bonnaud) et du Concours international Giorgio Cambissa 2016. Philippe Hattat s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection pour la linguistique comparative et l’étymologie.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Théo Fouchenneret piano

Théo Fouchenneret commence ses études musicales au Conservatoire à rayonnement régional de Nice à l’âge de 5 ans dans la classe de Christine Gastaud. À treize ans, il obtient son prix de piano mention très bien à l’unanimité. Il entre alors au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d’Alain Planès, puis dans celle d’Hortense Cartier-Bresson. Il obtient son master mention très bien, est admis en 3e cycle et suit également l’enseignement de la classe d’accompagnement. En octobre 2013, il remporte le premier prix du Concours International Gabriel Fauré.

Théo s’est produit dans des salles prestigieuses en France (UNESCO, opéra de Nice, opéra de Dijon…) et à l’étranger (Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïwan…).Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (Festival de Deauville, Rencontres musicales de Bélaye, Festival de La Roque d’Anthéron, Cully Classique…), il partage la scène avec des musiciens tels Raphaël Sévère, Victor Julien-Laferrière, Tatsuki Narita, Nicolas Bône, Roland Pidoux, Romain Descharmes, Éric Picard, Christophe Morin.

Il est l’un des membres fondateurs de l’ensemble Messiaen, créé en 2014 avec Raphaël Sévère (clarinette), David Petrlik (violon) et Volodia Van Keulen (violoncelle).

L’ensemble Messiaen est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

L’Archipel, quatuor vocal

Robert Schumann (1810-1856)

Spanishes liebeslieder pour soprano, mezzo-soprano, ténor et piano opus 138

  • Vorspiel
  • Tief im Herzen trag’ ich Pein
  • Bedekt mich mit Blumen
  • Intermezzo
  • Weh, wie zornig ist das Mädchen
  • Hoch, hoch sind die Berge

Spanishes liederspiel pour mezzo-soprano, ténor et piano opus 74

  • In der nacht

Hugo Wolf (1860-1903)

Goethe lieder pour soprano, mezzo-soprano et piano

  • Mignon I, II et III
  • Kennst du das Land

Peter Cornelius (1824-1874)

Ich und du pour soprano, mezzo-soprano et piano

poème de Friedrich Hebbel (1813-1863)

Franz Schubert (1797-1828)

Nachtstück (Nocturne) D. 672 pour ténor et piano opus 36 n° 2

poème de Johann Mayrhofer (1787-1836)

Johannes Brahms (1833-1897)

Deux duos pour soprano, mezzo-soprano et piano opus 20, poème de Wilhelm Müller (1794–1827)

  • Weg der Liebe Poco Adagio (do majeur)
  • Die Meere Andante (mi mineur)

Valses pour piano à quatre mains opus 39

  • Valse n° 13

Neue Liebeslieder pour soprano, mezzo-soprano, ténor et piano opus 65

  • An jeder Hand die Finger
  • Wahre, wahre deinen Sohn
  • Rosen steckt mir an die Mutter
  • Nagen am Herzen fühl ich
  • Ich kose Süss mit der und der
  • Alles, alles in den Wind. Lefhaft
  • Nein, Geliebter, setze dich

Valses pour piano à quatre mains opus 39

  • Valses n° 12, 14, 15

 

Quatuor Archipel

Mariamielle Lamagat soprano

Adèle Charvet mezzo-soprano

Mathys Lagier ténor

Ismaël Margain, Guillaume Bellom piano

Biographies

Mariamielle Lamagat soprano

Suivant la tradition familiale, Mariamielle Lamagat débute ses études musicales au Conservatoire de Brive-la-Gaillarde dès la petite enfance. Elle commence en piano-jazz dans la classe de Charles Balayer ainsi qu’en percussions avec Marc-Antoine Millon. Sa passion de plus en plus grandissante pour la musique l’amène à terminer son lycée à Limoges en option musique obligatoire. Elle intègre alors la classe de chant du Conservatoire de Limoges ainsi que la classe d’écriture et d’analyse formelle. Durant ces années, ses affinités pour différents styles la conduisent à chanter sous la direction de Thierry Stalano (Alauzeta : Orchestre des jeunes du pays de Brive), Patrick Mallet (Jeune choeur de Limoges), Arnaud Capelli (Choeur Gaudeamus) ou encore Jean-Michel Hasler (Camerata vocale de Brive).

En 2013, elle intègre le Centre de Musique Baroque de Versailles où elle a l’opportunité de travailler sous la direction d’Olivier Schneebeli, Hervé Niquet, Christophe Rousset ou encore Sofi Jeannin. En août 2015, elle se produit avec l’Ensemble Correspondances, dirigé par Sébastien Daucé.

En septembre 2015, elle intègre le Conservatoire National de Paris (CNSMDP) où elle apprivoise le répertoire plus tardif, sans pour autant délaisser sa passion première, la musique baroque. Elle est accompagnée en cela par ses professeurs Malcolm Walker et Rosa Dominguez.

Elle rencontre également des personnalités telles qu’Emmanuelle Haim, Benoit Haller, Florence Guignolet. Par ailleurs, elle se découvre une vocation dans l’art de la scène, notamment dans l’exercice de style des « 10 minutes » dirigée par Vincent Vittoz et Charlotte Bonneu.

En septembre 2017, dans le cadre d’un échange Erasmus, elle intègre la Royal Academy of Music in London.

En août 2018, elle obtient le troisième prix du concours du Innsbrücker Festwochen der Alten musik et poursuit actuellement sa dernière année d’étude au Conservatoire National de Paris (CNSMDP).


Adèle Charvet mezzo-soprano

Adèle Charvet est diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe d’Élène Golgevit.

Très attachée à l’art de la scène, elle connaît ses premières expériences musicales et scéniques dans Brundibár de Hans Krása, où elle incarne le rôle de Pepíček. Elle interprète également le rôle de Hänsel dans Hänsel und Gretel d’Humperdinck, ainsi que Frau Reich dans Die lustigen Weiber von Windsor d’Otto Nicolaï. En 2017, elle fait ses débuts à l’Opéra d’Amsterdam dans le rôle de la Jeune fille polovtsienne dans Le Prince Igor de Borodine, mis en scène par Dmitri Tcherniakov, et dirigé par Stanislav Kochanovsky. Elle incarne par la suite la nourrice Filippievna dans Eugène Onéguine de Tchaïkovski au Festival de Verbier. En août 2017, elle chante au Festival Berlioz à la Côte-Saint-André sous la baguette de Nicolas Chalvin avec l’orchestre des Pays de Savoie, aux côtés de grands solistes tels que Xavier Philips, François-Frédéric Guy et Tedi Papavrami. Elle chante également en concert Il Pirata (Adele) à l’Opéra National de Bordeaux.

Passionnée par le répertoire de la mélodie et du Lied qu’elle a étudié avec David Selig et Anne Le Bozec, elle forme en 2015 un duo avec le pianiste Florian Caroubi, avec qui elle remporte la même année le prix de Mélodie du Concours International Nadia et Lili Boulanger, et un an plus tard, le grand prix de Lied Duo du 51ème Concours International’s-Hertogenbosch ainsi que quatre prix spéciaux : le prix Junior Jury, le prix de l’association des Amis du Lied, le prix de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine, et enfin, le prix de la presse. Forts de ces succès, ils se produisent en récital au Concertgebouw d’Amsterdam, au Petit Palais à Paris, au festival de Radio France, au Music Festival de Schiermonnikoog aux Pays-Bas…

La saison dernière, Adèle Charvet a participé à l’Académie d’Opéra et l’Académie du Lied du Festival de Verbier où elle a pu bénéficier de masterclasses avec Thomas Hampson, Thomas Quastoff, Sir Thomas Allen et Anna Tomowa-Sintow. Elle est lauréate du Prix d’Honneur « Yves Paternot » du festival de Verbier, honorant le musicien le plus prometteur de l’Académie du Festival, et elle sera invitée à s’y produire en 2019. Thomas Hampson l’a également invitée à prendre part à son Académie du Lied à Heidelberg.

Parmi ses projets, citons ses débuts au Royal Opera House dans Carmen (Mercédès) et à l’Opéra de Paris dans Rigoletto (La comtesse Ceprano), elle chantera Idomeneo (Idamante) avec Opera Fuoco, Rosine dans le Barbier de Séville à l’opéra de Bordeaux… En concert, elle interprètera la Nelson Mass au Barbican Center avec le London Symphony Orchestra ainsi qu’au Concertgebouw d’Amsterdam, et en récital au Festival Tons Voisins d’Albi, aux Musicales de Normandie, au De Singel à Anvers…

En 2018 elle fonde avec la soprano Mariamielle Lamagat, le ténor Mathys Lagier et le baryton Edwin Fardini le quatuor L’Archipel, en résidence à la Fondation Singer Polignac.


Mathys Lagier ténor

Mathys Lagier commence la musique avec son père qui lui enseigne le violon dès l’âge de six ans. Il débute ses études en chant lyrique dans la classe de Sophie Geoffroy de Chaume au CRD de Pantin, puis il poursuit sa formation au CRR de Montpellier auprès de Nicolas Domingues. En parallèle à ses études artistiques, il entreprend une licence de musicologie et obtient son diplôme en 2015. C’est cette même année qu’il est admis au CNSMDP pour poursuivre son apprentissage vocal. 

Il intègre en 2012 l’ensemble Pygmalion, dirigé par Raphaël Pichon, avec lequel il se produit au Festival de Saint-Denis, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence ainsi que dans plusieurs salles françaises. En 2014, il rejoint l’ensemble Accentus (dir. Laurence Equilbey) et participe à des productions à la Philharmonie de Paris, à la Seine Musicale, à l’Opéra de Rouen et à la Mozarteum Grosser Saal de Salzburg. 
Passionné par le répertoire de lieder et de mélodies, il se perfectionne dans ce genre auprès d’Anne le Bozec et Jeff Cohen. En 2017, il se produit en récital au Théâtre Impérial de Compiègne et aux Invalides pour la Saison musicale du musée de l’Armée. Dans le cadre de la saison Jeunes Talents, il participe en février 2018 à un concert en quatuor autour de l’œuvre de Schumann au Musée des Archives Nationales.
Dernièrement, il s’est produit au Festival d’Aix-en-Provence avec l’ensemble Pygmalion dans La Flûte Enchantée ainsi que dans Didon et Enée. 


Edwin Fardini baryton

Élève en dernière année au Conservatoire de Paris, c’est avec Élène Golgevit qu’il poursuit actuellement son travail vocal. En 2016, il est lauréat de la Fondation de l’Abbaye de Royaumont de même que de la Fondation Daniel et Nina Carasso dont son équipe artistique et lui bénéficient du soutien dans le cadre d’explorations artistiques. En avril 2018, il fonde, avec Mariamielle Lamagat (soprano), Adèle Charvet (mezzo-soprano) et Mathys Lagier (ténor), L’Archipel, un ensemble à géométrie variable. Depuis septembre 2018, ils sont « artistes-résidents » à la Fondation Singer-Polignac.

Il a l’opportunité au cours de masterclasses, d’enrichir sa formation au contact d’artistes tels que Thomas Quasthoff, Bernarda Fink et Regina Werner. Il affectionne particulièrement le répertoire de la mélodie, du Lied et de l’oratorio qu’il façonne auprès des pianistes Anne Le Bozec et Susan Manoff, ainsi que du baryton Stephan Genz et de la mezzo-soprano Janina Baechle.

Lors de l’édition 2017 de l’Académie du Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence, il a participé à la Résidence Pinocchio et a notamment travaillé en tant que doublure musicale pour la Création mondiale du dernier opéra du compositeur Philippe Boesmans et du dramaturge Joël Pommerat.

En novembre dernier, à la Philharmonie de Paris, il se produisait avec l’orchestre de Paris et l’orchestre du Conservatoire de Paris sous la direction de Thomas Hengelbrock.

En récital, on l’a entendu aux côtés d’Anne le Bozec, de Tanguy de Williencourt ou encore de Clément Mao-Takacs et du Secession Orchestra au Grand salon du Musée de l’Armée, au théâtre de l’Athénée ainsi qu’au festival Les Athénéennes de Genève dans des programmes très différents.

En octobre, vous l’entendrez en récital au Festival de Royaumont dans un programme Berg/Mahler aux côtes de Tanguy de Williencourt.

En décembre, vous pourrez l’entendre dans Ein deutsches Requiem de Johannes Brahms avec le Wiener Symphoniker et l’Orchestre du Conservatoire de Paris dirigés par Patrick Davin à la Cathédrale Saint-Louis.

En mars 2019, il interprètera le rôle de Buonafede dans Il mondo della Luna de Joseph Haydn, sous la direction musicale de Tito Ceccherini, dans la mise en scène de Marc Paquien.


Ismaël Margain piano

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz et écriture) jusqu’à son admission à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de Paris. Il y travaille avec Jacques Rouvier, Nicholas Angelich, puis Roger Muraro.

Lauréat du concours international « Génération SPEDIDAM 2011 » sa version du concerto n° 4 de Beethoven, primée par Aldo Ciccolini, l’amène à se produire au Touquet International Music Masters 2012 dans le concerto en sol de Maurice Ravel. Mais c’est au concours international Long-Thibaud 2012 que le grand public découvre Ismaël: accompagné par l’orchestre philharmonique de Radio France avec lequel il joue le concerto n° 23 de Wolfgang Amadeus Mozart et obtient le prix du public et le 3e grand prix Marguerite Long.

Il est invité aux festivals de Pâques et Août à Deauville, Chopin à Paris, au Bel-Air Claviers Festival, Pablo Casals de Prades, aux Vacances de Monsieur Haydn, à Piano aux Jacobins à Toulouse. En 2014 il joue les deux concertos de Ravel avec l’orchestre philharmonique de Nice.

Il remporte le 1er prix au concours de la Société des Arts à Genève en 2012, puis il se produit en Allemagne au Klavier Festival Ruhr, en Suisse et en Bulgarie dans le 2e concerto de Chopin, et part en tournée en Amérique Latine et aux Etats-Unis pour une série de récitals, concertos et masterclasses.

Ismaël Margain est artiste résident de la fondation Singer-Polignac, lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe lauréat de la Fondation Banque Populaire. Il forme un duo de piano avec Guillaume Bellom avec lequel il a enregistré deux disques à quatre mains consacrés à Schubert et Mozart (Aparté) puis Deux pianos pour le label B Records en 2018. Pour ce même label sont également parus un disque consacré à Mendelssohn enregistré en 2014 à Deauville ainsi que son premier disque solo consacré à Schubert également enregistré en live à Deauville paru en mars 2017.


Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste.

Finaliste et prix “Modern Times” de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures. La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la Musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.

Guillaume s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Léman, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, du festival des Arcs, des Vacances de Monsieur Haydn, du Palazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de Musique de Chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.

Sa discographie comporte deux albums dédiés aux œuvres pour quatre mains de Schubert (ffff Télérama) et Mozart, enregistrés avec Ismaël Margain pour le label Aparté, un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois, paru en 2017 pour Fondamenta, et un disque en solo paru chez Claves la même année, consacré à Schubert, Haydn et Debussy.

Récemment, un troisième enregistrement avec Ismaël Margain, A deux pianos, est paru chez B Records.

Guillaume est en residence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.

Trio Metral

Programme

Mieczyslaw Weinberg (1919-1996)

Trio pour piano, violon et violoncelle opus 24 (1945)

  • Prélude et Aria – Larghetto
  • Toccata – Allegro marcato
  • Poème – Moderato
  • Finale – Allegro Moderato

Félix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847)

Trio n° 2 pour piano, violon et violoncelle en ut mineur opus 66

  • Allegro energico e con fuoco
  • Andante espressivo
  • Scherzo : molto allegro quasi presto
  • Finale: allegro appassionato

Trio Metral

Joseph Metral violon

Justine Metral violoncelle

Victor Metral piano

Biographie

Trio Metral

Réunis par un désir commun de partager leur passion pour la musique, les trois jeunes musiciens du trio Metral sont reconnus pour leur engagement et leur recherche constante d’une riche palette sonore. Les caractères sensibles et complémentaires des membres du trio en font un ensemble possédant une énergie créatrice et une complicité réelle dépassant le seul domaine musical puisque les musiciens sont unis par les liens familiaux forts. Frères et soeur, ils gardent leur nom de famille pour nommer leur trio, revendiquant leurs racines et leur héritage savoyard ainsi que le naturel avec lequel ils vivent leur passion pour la musique.

Le trio Metral revendique une liberté expressive indépendante et une joie de vivre communicatrice à travers un riche savoir musical. Ensemble et individuellement, les Metral sont lauréats de nombreux concours internationaux et ont remporté de nombreuses récompenses dont dix Premier Prix notamment au concours international Joseph Haydn en 2017 à Vienne où ils remportent le Premier Prix ainsi que deux Prix Spéciaux : le Prix du public et le Prix de la meilleure interprétation des trios de Joseph Haydn.

Issus du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, les musiciens obtiennent individuellement leur Master auprès de Philippe Muller, Raphaël Pidoux (violoncelle), Olivier Charlier (violon), Anne Queffélec, Claire-Marie Le Guay, Michael Dalberto (piano). En tant que trio, ils passent la Licence de musique de chambre dans la classe de Claire Désert, Amy Flammer, Yovan Markovitch, et obtiennent un Master de musique de chambre dans la classe de François Salque. Ils poursuivent actuellement un doctorat d’artistes interprètes sous la tutelle de Michel Dalberto. Le trio Metral se perfectionne auprès de grands maîtres grâce notamment à l’European Chamber Music Academy dont il est membre depuis octobre 2013, à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth où il est Artiste en résidence et à ProQuartet dont il est résident depuis 2017. Il a bénéficié, dans ces cadres, de l’enseignements des musiciens tels que Hatto Bayerle, Johannes Meissl, Ferenc Rados, Avo Kouyoumdjian, Peter Prause, Patrick Judth, Quatuor Artemis, Heime Muller (Artemis Quartet), Gary Hoffman, Krzysztof Chorzelski (Belcea Quartet).

Le trio Metral prend régulièrement part aux master-classes du quatuor Ysaÿe et du quatuor Ebène. Il est invité au festival de Radio-France Montpellier Roussillon et au Mozartfest à Würzbourg pour recevoir les master-classes de Renaud Capuçon. Le trio se produit dans de nombreux festivals et salles de concert importantes tels que la Philharmonie de Paris, Konzerthaus et Musikverein de Vienne, au Royal Albert Hall à Londres, Les folles journées de Nantes, le festival de la Roque d’Anthéron (où il est en résidence depuis 2016), le festival Pablo Casals, ainsi que Les Rendez-vous de Rochebonn, le Printemps musical des jeunes talents du musée de Grenoble, Les rencontres artistiques de Bel-Air à Chambéry, Les Musicales du Jaur, la saison Chambre à part de Lille, le festival Jeunes Talents à Paris, la Cité internationale des arts de Paris et à la Ferme de Villefavard. Il est également amené à jouer à travers l’Europe, notamment à Vienne, Florence, Vilnius, ainsi qu’au Maroc.

Les Metral ont participé à une Leçon de musique de Jean-François Zygel, ainsi qu’à la remise du Prix des Neiges décerné à Gauthier et Renaud Capuçon.

Le Trio Metral est lauréat de la Fondation Banque Populaire et artiste résident de la Fondation Singer-Polignac.

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