Les cent ans de Leonard Bernstein

18h–20h – rencontre

animée par Benoît Duteurtre et illustrée par des extraits de films et d’œuvres de Leonard Bernstein (1918-1990)

  • avec
    • Renaud Machart, écrivain et journaliste au Monde, auteur de Leonard Bernstein (Actes Sud)
    • Ivan A. Alexandre, metteur en scène et chroniqueur à Diapason
    • Patrick Niedo, Journaliste, auteur de Hello, Broadway ! (Les éditions Ipanema)

Archives et documents rassemblés et présentés par Christian Labrande


20h30 – concert de saison

Arnold Schoenberg (1874-1951)

Brettl-Lieder pour voix et piano (1901)

  •  Jedem das Seine
  • Gigerlette

Gustav Mahler (1860-1911)

Des Knaben Wunderhorn pour voix et piano

  • Das Irdische Leben

Leonard Bernstein (1918-1990)

West Side Story pour voix et piano

  • I feel pretty

Trouble in Tahiti pour voix et piano

  • What a movie

Igor Stravinski (1882-1971)

Concerto pour deux pianos

Quatro variazioni

  • Variazione I
  •  Variazione II
  •  Variazione III
  •  Variazione IV

Leonard Bernstein

Seven Anniversaries pour piano

  • For Paul Bowles

Paul Bowles (1910-1999)

Night waltz pour deux pianos

Leonard Bernstein

Seven Anniversaries pour piano

  • For Aaron Copland

Aaron Copland (1900-1990)

Dansa de Jalisco pour deux pianos

Danzón Cubano pour deux pianos

Leonard Bernstein

West side story pour deux pianos et percussions

Irina de Baghy mezzo-soprano

Adélaïde Ferrière, Emmanuel Jacquet percussions

Philippe Hattat, Théo Fouchenneret piano

Biographies

Irina de Baghy mezzo-soprano

Irina de Baghy débute sa carrière de chanteuse au Canada en jouant dans des comédies musicales puis elle s’intéresse au jazz avant de se tourner vers l’art lyrique qu’elle étudie à la Bishop’s University de Lennoxville (Québec). Sur la scène lyrique, Irina a notamment interprété le rôle de Ragonde dans Le Comte Ory de Rossini à l’opéra de Malmö ainsi que le rôle d’Arsace dans Semiramide de Rossini au Royal Danish Opera. En France, elle est Rita dans la Zarzuela de Thomas Bréton et participe à la création de Rêve de Carnaval de Thierry Pécou à l’opéra de Reims. Irina a incarné Carmen dans l’opéra éponyme et Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à l’opéra de Fribourg (Suisse) et au festival de Saint-Céré. Elle a participé à la production de La petite Renarde rusée de Janáček à l’opéra de Reims et à l’opéra de Liège avant de chanter La Cambiale di Matrimonio de Rossini à l’opéra de Bastia.

On l’a récemment entendue aux côtés de Secession Orchestra (direction Clément Mao-Takacs) et du quatuor Girard au festival de Pâques de Deauville. Avec l’orchestre de Normandie, elle retrouve le théâtre musical pour un programme de numéros de Broadway et a interprété les Old American Songs de Copland.

En parallèle de son travail d’opéra et de récital, Irina continue à soutenir et à mettre en avant les œuvres de ses collègues contemporains. Elle a créé et joué le rôle de Marilyn dans l’opéra Shanti-Intra de Ming Jung Woo dirigé par Dominique My. Elle a également interprété les Voix Marines de Thierry Pécou avec l’orchestre national de Lorraine sous la direction de Yannis Pouspourikas et a enregistré la Symphonie du Jaguar de Pécou avec l’orchestre philharmonique de Radio France dirigé par François-Xavier Roth.

Irina a remporté le premier prix de chant de l’ADAMI et le concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger.


Trio Xenakis

Le trio Xénakis a pour principale vocation l’exploration des chefs-d’ œuvre de la musique contemporaine mettant en valeur les multiples facettes de la percussion.

Formés principalement au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, ces trois percussionnistes vouent une passion commune au travail de la musique de chambre impliquant l’instrumentarium infini et spectaculaire de la percussion au XXème siècle.

Rendant hommage à Iannis Xénakis, l’un des premiers compositeurs à mettre en lumière la percussion sous un jour soliste avec une complexité rythmique jamais encore envisagée, cet ensemble explore aussi les œuvres du dernier siècle dans toutes ses évolution esthétiques jusqu’ à la création la plus contemporaine.

Révélation instrumentale des Victoires de la musique en 2017, Adélaide Ferrière, comme ses deux partenaires du trio a collaboré avec les plus importantes phalanges orchestrales françaises et européennes et sous la direction des plus grands chefs.


Philippe Hattat piano

Philippe Hattat entame ses études musicales au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre en 2003 au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano puis en 2006 en classe d’accompagnement et passe parallèlement un baccalauréat littéraire.

Depuis septembre 2011, il suit plusieurs classes du Conservatoire national supérieur de musique de Paris : piano avec Jean-François Heisser, accompagnement avec Jean-Frédéric Neuburger puis cursus supérieur d’écriture et en 2014 cursus de musique de chambre dans la classe d’Itamar

Golan. Il suit également l’enseignement de composition et orchestration de Michel Merlet. Il a pratiqué le violoncelle entre 2004 et 2014 et le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il rejoint en octobre 2014 la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés, et obtient son prix dans cette discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à plusieurs premières mondiales des cycle Imago Mundi et Hölderlin-Lieder d’Olivier Greif, ainsi que la création mondiale partielle des Etudes pour piano de Philippe Manoury avec Jean-Frédéric Neuburger durant l’édition d’août 2016 du Festival Berlioz. Son horizon musical s’étend à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et aux musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, étude des chansons traditionnelles zoroastriennes, etc.). Il est lauréat du Concours international de piano Claude Bonneton de Sète 2010 (1er prix et prix du public), du Concours international de Piano d’Orléans 2016 (Prix mention spéciale Ricardo Viñes, Prix mention spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon Yvonne Bonnaud) et du Concours international Giorgio Cambissa 2016. Philippe Hattat s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection pour la linguistique comparative et l’étymologie.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Théo Fouchenneret piano

Théo Fouchenneret commence ses études musicales au Conservatoire à rayonnement régional de Nice à l’âge de 5 ans dans la classe de Christine Gastaud. À treize ans, il obtient son prix de piano mention très bien à l’unanimité. Il entre alors au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d’Alain Planès, puis dans celle d’Hortense Cartier-Bresson. Il obtient son master mention très bien, est admis en 3e cycle et suit également l’enseignement de la classe d’accompagnement. En octobre 2013, il remporte le premier prix du Concours International Gabriel Fauré.

Théo s’est produit dans des salles prestigieuses en France (UNESCO, opéra de Nice, opéra de Dijon…) et à l’étranger (Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïwan…).Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (Festival de Deauville, Rencontres musicales de Bélaye, Festival de La Roque d’Anthéron, Cully Classique…), il partage la scène avec des musiciens tels Raphaël Sévère, Victor Julien-Laferrière, Tatsuki Narita, Nicolas Bône, Roland Pidoux, Romain Descharmes, Éric Picard, Christophe Morin.

Il est l’un des membres fondateurs de l’ensemble Messiaen, créé en 2014 avec Raphaël Sévère (clarinette), David Petrlik (violon) et Volodia Van Keulen (violoncelle).

L’ensemble Messiaen est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

L’Archipel, quatuor vocal

Robert Schumann (1810-1856)

Spanishes liebeslieder pour soprano, mezzo-soprano, ténor et piano opus 138

  • Vorspiel
  • Tief im Herzen trag’ ich Pein
  • Bedekt mich mit Blumen
  • Intermezzo
  • Weh, wie zornig ist das Mädchen
  • Hoch, hoch sind die Berge

Spanishes liederspiel pour mezzo-soprano, ténor et piano opus 74

  • In der nacht

Hugo Wolf (1860-1903)

Goethe lieder pour soprano, mezzo-soprano et piano

  • Mignon I, II et III
  • Kennst du das Land

Peter Cornelius (1824-1874)

Ich und du pour soprano, mezzo-soprano et piano

poème de Friedrich Hebbel (1813-1863)

Franz Schubert (1797-1828)

Nachtstück (Nocturne) D. 672 pour ténor et piano opus 36 n° 2

poème de Johann Mayrhofer (1787-1836)

Johannes Brahms (1833-1897)

Deux duos pour soprano, mezzo-soprano et piano opus 20, poème de Wilhelm Müller (1794–1827)

  • Weg der Liebe Poco Adagio (do majeur)
  • Die Meere Andante (mi mineur)

Valses pour piano à quatre mains opus 39

  • Valse n° 13

Neue Liebeslieder pour soprano, mezzo-soprano, ténor et piano opus 65

  • An jeder Hand die Finger
  • Wahre, wahre deinen Sohn
  • Rosen steckt mir an die Mutter
  • Nagen am Herzen fühl ich
  • Ich kose Süss mit der und der
  • Alles, alles in den Wind. Lefhaft
  • Nein, Geliebter, setze dich

Valses pour piano à quatre mains opus 39

  • Valses n° 12, 14, 15

 

Quatuor Archipel

Mariamielle Lamagat soprano

Adèle Charvet mezzo-soprano

Mathys Lagier ténor

Ismaël Margain, Guillaume Bellom piano

Biographies

Mariamielle Lamagat soprano

Suivant la tradition familiale, Mariamielle Lamagat débute ses études musicales au Conservatoire de Brive-la-Gaillarde dès la petite enfance. Elle commence en piano-jazz dans la classe de Charles Balayer ainsi qu’en percussions avec Marc-Antoine Millon. Sa passion de plus en plus grandissante pour la musique l’amène à terminer son lycée à Limoges en option musique obligatoire. Elle intègre alors la classe de chant du Conservatoire de Limoges ainsi que la classe d’écriture et d’analyse formelle. Durant ces années, ses affinités pour différents styles la conduisent à chanter sous la direction de Thierry Stalano (Alauzeta : Orchestre des jeunes du pays de Brive), Patrick Mallet (Jeune choeur de Limoges), Arnaud Capelli (Choeur Gaudeamus) ou encore Jean-Michel Hasler (Camerata vocale de Brive).

En 2013, elle intègre le Centre de Musique Baroque de Versailles où elle a l’opportunité de travailler sous la direction d’Olivier Schneebeli, Hervé Niquet, Christophe Rousset ou encore Sofi Jeannin. En août 2015, elle se produit avec l’Ensemble Correspondances, dirigé par Sébastien Daucé.

En septembre 2015, elle intègre le Conservatoire National de Paris (CNSMDP) où elle apprivoise le répertoire plus tardif, sans pour autant délaisser sa passion première, la musique baroque. Elle est accompagnée en cela par ses professeurs Malcolm Walker et Rosa Dominguez.

Elle rencontre également des personnalités telles qu’Emmanuelle Haim, Benoit Haller, Florence Guignolet. Par ailleurs, elle se découvre une vocation dans l’art de la scène, notamment dans l’exercice de style des « 10 minutes » dirigée par Vincent Vittoz et Charlotte Bonneu.

En septembre 2017, dans le cadre d’un échange Erasmus, elle intègre la Royal Academy of Music in London.

En août 2018, elle obtient le troisième prix du concours du Innsbrücker Festwochen der Alten musik et poursuit actuellement sa dernière année d’étude au Conservatoire National de Paris (CNSMDP).


Adèle Charvet mezzo-soprano

Adèle Charvet est diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe d’Élène Golgevit.

Très attachée à l’art de la scène, elle connaît ses premières expériences musicales et scéniques dans Brundibár de Hans Krása, où elle incarne le rôle de Pepíček. Elle interprète également le rôle de Hänsel dans Hänsel und Gretel d’Humperdinck, ainsi que Frau Reich dans Die lustigen Weiber von Windsor d’Otto Nicolaï. En 2017, elle fait ses débuts à l’Opéra d’Amsterdam dans le rôle de la Jeune fille polovtsienne dans Le Prince Igor de Borodine, mis en scène par Dmitri Tcherniakov, et dirigé par Stanislav Kochanovsky. Elle incarne par la suite la nourrice Filippievna dans Eugène Onéguine de Tchaïkovski au Festival de Verbier. En août 2017, elle chante au Festival Berlioz à la Côte-Saint-André sous la baguette de Nicolas Chalvin avec l’orchestre des Pays de Savoie, aux côtés de grands solistes tels que Xavier Philips, François-Frédéric Guy et Tedi Papavrami. Elle chante également en concert Il Pirata (Adele) à l’Opéra National de Bordeaux.

Passionnée par le répertoire de la mélodie et du Lied qu’elle a étudié avec David Selig et Anne Le Bozec, elle forme en 2015 un duo avec le pianiste Florian Caroubi, avec qui elle remporte la même année le prix de Mélodie du Concours International Nadia et Lili Boulanger, et un an plus tard, le grand prix de Lied Duo du 51ème Concours International’s-Hertogenbosch ainsi que quatre prix spéciaux : le prix Junior Jury, le prix de l’association des Amis du Lied, le prix de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine, et enfin, le prix de la presse. Forts de ces succès, ils se produisent en récital au Concertgebouw d’Amsterdam, au Petit Palais à Paris, au festival de Radio France, au Music Festival de Schiermonnikoog aux Pays-Bas…

La saison dernière, Adèle Charvet a participé à l’Académie d’Opéra et l’Académie du Lied du Festival de Verbier où elle a pu bénéficier de masterclasses avec Thomas Hampson, Thomas Quastoff, Sir Thomas Allen et Anna Tomowa-Sintow. Elle est lauréate du Prix d’Honneur « Yves Paternot » du festival de Verbier, honorant le musicien le plus prometteur de l’Académie du Festival, et elle sera invitée à s’y produire en 2019. Thomas Hampson l’a également invitée à prendre part à son Académie du Lied à Heidelberg.

Parmi ses projets, citons ses débuts au Royal Opera House dans Carmen (Mercédès) et à l’Opéra de Paris dans Rigoletto (La comtesse Ceprano), elle chantera Idomeneo (Idamante) avec Opera Fuoco, Rosine dans le Barbier de Séville à l’opéra de Bordeaux… En concert, elle interprètera la Nelson Mass au Barbican Center avec le London Symphony Orchestra ainsi qu’au Concertgebouw d’Amsterdam, et en récital au Festival Tons Voisins d’Albi, aux Musicales de Normandie, au De Singel à Anvers…

En 2018 elle fonde avec la soprano Mariamielle Lamagat, le ténor Mathys Lagier et le baryton Edwin Fardini le quatuor L’Archipel, en résidence à la Fondation Singer Polignac.


Mathys Lagier ténor

Mathys Lagier commence la musique avec son père qui lui enseigne le violon dès l’âge de six ans. Il débute ses études en chant lyrique dans la classe de Sophie Geoffroy de Chaume au CRD de Pantin, puis il poursuit sa formation au CRR de Montpellier auprès de Nicolas Domingues. En parallèle à ses études artistiques, il entreprend une licence de musicologie et obtient son diplôme en 2015. C’est cette même année qu’il est admis au CNSMDP pour poursuivre son apprentissage vocal. 

Il intègre en 2012 l’ensemble Pygmalion, dirigé par Raphaël Pichon, avec lequel il se produit au Festival de Saint-Denis, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence ainsi que dans plusieurs salles françaises. En 2014, il rejoint l’ensemble Accentus (dir. Laurence Equilbey) et participe à des productions à la Philharmonie de Paris, à la Seine Musicale, à l’Opéra de Rouen et à la Mozarteum Grosser Saal de Salzburg. 
Passionné par le répertoire de lieder et de mélodies, il se perfectionne dans ce genre auprès d’Anne le Bozec et Jeff Cohen. En 2017, il se produit en récital au Théâtre Impérial de Compiègne et aux Invalides pour la Saison musicale du musée de l’Armée. Dans le cadre de la saison Jeunes Talents, il participe en février 2018 à un concert en quatuor autour de l’œuvre de Schumann au Musée des Archives Nationales.
Dernièrement, il s’est produit au Festival d’Aix-en-Provence avec l’ensemble Pygmalion dans La Flûte Enchantée ainsi que dans Didon et Enée. 


Edwin Fardini baryton

Élève en dernière année au Conservatoire de Paris, c’est avec Élène Golgevit qu’il poursuit actuellement son travail vocal. En 2016, il est lauréat de la Fondation de l’Abbaye de Royaumont de même que de la Fondation Daniel et Nina Carasso dont son équipe artistique et lui bénéficient du soutien dans le cadre d’explorations artistiques. En avril 2018, il fonde, avec Mariamielle Lamagat (soprano), Adèle Charvet (mezzo-soprano) et Mathys Lagier (ténor), L’Archipel, un ensemble à géométrie variable. Depuis septembre 2018, ils sont « artistes-résidents » à la Fondation Singer-Polignac.

Il a l’opportunité au cours de masterclasses, d’enrichir sa formation au contact d’artistes tels que Thomas Quasthoff, Bernarda Fink et Regina Werner. Il affectionne particulièrement le répertoire de la mélodie, du Lied et de l’oratorio qu’il façonne auprès des pianistes Anne Le Bozec et Susan Manoff, ainsi que du baryton Stephan Genz et de la mezzo-soprano Janina Baechle.

Lors de l’édition 2017 de l’Académie du Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence, il a participé à la Résidence Pinocchio et a notamment travaillé en tant que doublure musicale pour la Création mondiale du dernier opéra du compositeur Philippe Boesmans et du dramaturge Joël Pommerat.

En novembre dernier, à la Philharmonie de Paris, il se produisait avec l’orchestre de Paris et l’orchestre du Conservatoire de Paris sous la direction de Thomas Hengelbrock.

En récital, on l’a entendu aux côtés d’Anne le Bozec, de Tanguy de Williencourt ou encore de Clément Mao-Takacs et du Secession Orchestra au Grand salon du Musée de l’Armée, au théâtre de l’Athénée ainsi qu’au festival Les Athénéennes de Genève dans des programmes très différents.

En octobre, vous l’entendrez en récital au Festival de Royaumont dans un programme Berg/Mahler aux côtes de Tanguy de Williencourt.

En décembre, vous pourrez l’entendre dans Ein deutsches Requiem de Johannes Brahms avec le Wiener Symphoniker et l’Orchestre du Conservatoire de Paris dirigés par Patrick Davin à la Cathédrale Saint-Louis.

En mars 2019, il interprètera le rôle de Buonafede dans Il mondo della Luna de Joseph Haydn, sous la direction musicale de Tito Ceccherini, dans la mise en scène de Marc Paquien.


Ismaël Margain piano

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz et écriture) jusqu’à son admission à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de Paris. Il y travaille avec Jacques Rouvier, Nicholas Angelich, puis Roger Muraro.

Lauréat du concours international « Génération SPEDIDAM 2011 » sa version du concerto n° 4 de Beethoven, primée par Aldo Ciccolini, l’amène à se produire au Touquet International Music Masters 2012 dans le concerto en sol de Maurice Ravel. Mais c’est au concours international Long-Thibaud 2012 que le grand public découvre Ismaël: accompagné par l’orchestre philharmonique de Radio France avec lequel il joue le concerto n° 23 de Wolfgang Amadeus Mozart et obtient le prix du public et le 3e grand prix Marguerite Long.

Il est invité aux festivals de Pâques et Août à Deauville, Chopin à Paris, au Bel-Air Claviers Festival, Pablo Casals de Prades, aux Vacances de Monsieur Haydn, à Piano aux Jacobins à Toulouse. En 2014 il joue les deux concertos de Ravel avec l’orchestre philharmonique de Nice.

Il remporte le 1er prix au concours de la Société des Arts à Genève en 2012, puis il se produit en Allemagne au Klavier Festival Ruhr, en Suisse et en Bulgarie dans le 2e concerto de Chopin, et part en tournée en Amérique Latine et aux Etats-Unis pour une série de récitals, concertos et masterclasses.

Ismaël Margain est artiste résident de la fondation Singer-Polignac, lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe lauréat de la Fondation Banque Populaire. Il forme un duo de piano avec Guillaume Bellom avec lequel il a enregistré deux disques à quatre mains consacrés à Schubert et Mozart (Aparté) puis Deux pianos pour le label B Records en 2018. Pour ce même label sont également parus un disque consacré à Mendelssohn enregistré en 2014 à Deauville ainsi que son premier disque solo consacré à Schubert également enregistré en live à Deauville paru en mars 2017.


Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste.

Finaliste et prix “Modern Times” de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures. La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la Musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.

Guillaume s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Léman, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, du festival des Arcs, des Vacances de Monsieur Haydn, du Palazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de Musique de Chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.

Sa discographie comporte deux albums dédiés aux œuvres pour quatre mains de Schubert (ffff Télérama) et Mozart, enregistrés avec Ismaël Margain pour le label Aparté, un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois, paru en 2017 pour Fondamenta, et un disque en solo paru chez Claves la même année, consacré à Schubert, Haydn et Debussy.

Récemment, un troisième enregistrement avec Ismaël Margain, A deux pianos, est paru chez B Records.

Guillaume est en residence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.

Trio Metral

Programme

Mieczyslaw Weinberg (1919-1996)

Trio pour piano, violon et violoncelle opus 24 (1945)

  • Prélude et Aria – Larghetto
  • Toccata – Allegro marcato
  • Poème – Moderato
  • Finale – Allegro Moderato

Félix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847)

Trio n° 2 pour piano, violon et violoncelle en ut mineur opus 66

  • Allegro energico e con fuoco
  • Andante espressivo
  • Scherzo : molto allegro quasi presto
  • Finale: allegro appassionato

Trio Metral

Joseph Metral violon

Justine Metral violoncelle

Victor Metral piano

Biographie

Trio Metral

Réunis par un désir commun de partager leur passion pour la musique, les trois jeunes musiciens du trio Metral sont reconnus pour leur engagement et leur recherche constante d’une riche palette sonore. Les caractères sensibles et complémentaires des membres du trio en font un ensemble possédant une énergie créatrice et une complicité réelle dépassant le seul domaine musical puisque les musiciens sont unis par les liens familiaux forts. Frères et soeur, ils gardent leur nom de famille pour nommer leur trio, revendiquant leurs racines et leur héritage savoyard ainsi que le naturel avec lequel ils vivent leur passion pour la musique.

Le trio Metral revendique une liberté expressive indépendante et une joie de vivre communicatrice à travers un riche savoir musical. Ensemble et individuellement, les Metral sont lauréats de nombreux concours internationaux et ont remporté de nombreuses récompenses dont dix Premier Prix notamment au concours international Joseph Haydn en 2017 à Vienne où ils remportent le Premier Prix ainsi que deux Prix Spéciaux : le Prix du public et le Prix de la meilleure interprétation des trios de Joseph Haydn.

Issus du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, les musiciens obtiennent individuellement leur Master auprès de Philippe Muller, Raphaël Pidoux (violoncelle), Olivier Charlier (violon), Anne Queffélec, Claire-Marie Le Guay, Michael Dalberto (piano). En tant que trio, ils passent la Licence de musique de chambre dans la classe de Claire Désert, Amy Flammer, Yovan Markovitch, et obtiennent un Master de musique de chambre dans la classe de François Salque. Ils poursuivent actuellement un doctorat d’artistes interprètes sous la tutelle de Michel Dalberto. Le trio Metral se perfectionne auprès de grands maîtres grâce notamment à l’European Chamber Music Academy dont il est membre depuis octobre 2013, à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth où il est Artiste en résidence et à ProQuartet dont il est résident depuis 2017. Il a bénéficié, dans ces cadres, de l’enseignements des musiciens tels que Hatto Bayerle, Johannes Meissl, Ferenc Rados, Avo Kouyoumdjian, Peter Prause, Patrick Judth, Quatuor Artemis, Heime Muller (Artemis Quartet), Gary Hoffman, Krzysztof Chorzelski (Belcea Quartet).

Le trio Metral prend régulièrement part aux master-classes du quatuor Ysaÿe et du quatuor Ebène. Il est invité au festival de Radio-France Montpellier Roussillon et au Mozartfest à Würzbourg pour recevoir les master-classes de Renaud Capuçon. Le trio se produit dans de nombreux festivals et salles de concert importantes tels que la Philharmonie de Paris, Konzerthaus et Musikverein de Vienne, au Royal Albert Hall à Londres, Les folles journées de Nantes, le festival de la Roque d’Anthéron (où il est en résidence depuis 2016), le festival Pablo Casals, ainsi que Les Rendez-vous de Rochebonn, le Printemps musical des jeunes talents du musée de Grenoble, Les rencontres artistiques de Bel-Air à Chambéry, Les Musicales du Jaur, la saison Chambre à part de Lille, le festival Jeunes Talents à Paris, la Cité internationale des arts de Paris et à la Ferme de Villefavard. Il est également amené à jouer à travers l’Europe, notamment à Vienne, Florence, Vilnius, ainsi qu’au Maroc.

Les Metral ont participé à une Leçon de musique de Jean-François Zygel, ainsi qu’à la remise du Prix des Neiges décerné à Gauthier et Renaud Capuçon.

Le Trio Metral est lauréat de la Fondation Banque Populaire et artiste résident de la Fondation Singer-Polignac.

Récital des lauréats du 9e concours chant-piano Nadia et Lili Boulanger

Programme

Prix de mélodie : Duo Nitescence Marie-Laure Garnier soprano & Célia Oneto-Bensaid piano

André Caplet (1878-1925)

  • Trois Fables de Jean de La Fontaine
    • Le Corbeau et le renard
    • La Cigale et la fourmi
    • Le Loup et l’agneau

Franz Schubert (1797-1828)

  • Romanze, D. 797/3 (Helmina von Chézy)
  • Der Zwerg D. 771 (Matthäus von Collin)

Prix de lied : Sophia Brugos soprano & Daniel Gerzenberg piano

Franz Schubert (1797-1828)

  • Des Fischers Liebesglück D. 933 (Karl Gottlieb von Leitner) – strophes 1-2

George Crumb (né en 1929)

  • “When Lilacs last in the dooryard bloomed”, Apparition II (Walt Whitman)

Franz Schubert

  • Der Tod und das Mädchen, D. 531 (Mathias Claudius)

Lili Boulanger (1893-1918)

  • « Elle était descendue », Clairières dans le ciel, n° 1 (Francis Jammes)

Franz Schubert

  • Die Blumensprache, D. 519 (Anton Plattner)

George Crumb

  • “The Night in Silence under Many a star”, Apparition I (Walt Whitman)

Franz Schubert

  • Des Fischers Liebesglück, D. 933 (Karl Gottlieb von Leitner) – strophes 3-4

Grand prix de duo chant-piano Ambroisine Bré mezzo-soprano & Qiaochu Li piano

Lili Boulanger (1893-1918)

  • Reflets (Maurice Maeterlinck)

Claude Debussy (1862-1918)

  • Fêtes galantes (Paul Verlaine)
    • En sourdine
    • Fantoches
    • Clair de lune

Lili Boulanger

  • « Les lilas qui avaient fleuris », Clairières dans le ciel, n° 9 (Francis Jammes)

Serguei Rachmaninov (1873-1943)

  • « On the Death of a Linnet », Douze Romances, op. 21/8 (Vasíly Zhukóvsky)

Erich Korngold (1897-1957)

  • Sechs Einfache Lieder
    • « Nachtwanderer » (Joseph von Eichendorff)
    • « Das Ständchen » (Joseph von Eichendorff)
    • « Das Heldengrab am Pruth » (Heinrich Kipper)
    • « Sommer » (Siegfried Trebitsch)

Nadia Boulanger (1887-1979) – Raoul Pugno (1852-1914)

  • « C’était un juin », Les Heures claires, n° 5 (Émile Verhaeren)

Francis Poulenc (1899-1963)– Paul Bonneau (1819-1995)

  • Nos souvenirs qui chantent (Robert Tatry)

Biographies

Marie-Laure Garnier soprano

Nommée Révélation classique de l’Adami en 2013, Marie-Laure Garnier débute son parcours artistique en Guyane par la flûte traversière, le piano, l’orgue et la percussion. Elle poursuivit ses études au Conservatoire de région de Paris puis entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2009, dans la classe de chant de Malcolm Walker. Elle y étudie également auprès d’Anne Le Bozec, Susan Manoff, Jeff Cohen, Stephan Genz, Claire Désert et Ami Flammer, et travaille avec Olivier Reboul et Karolos Zouganelis. En 2016, elle obtient le diplôme d’Artiste interprète ainsi qu’un Master de musique de chambre.

Depuis plusieurs années, elle se produit avec la pianiste Célia Oneto Bensaid avec laquelle elle forme le Duo Nitescence.

Marie-Laure Garnier est invitée à donner des récitals en France (Théâtre des Champs Élysées, Philharmonie de Paris, Maison de la Radio, Petit Palais, Invalides, Théâtre des Bouffes du Nord, Folles journées de Nantes) et à l’étranger, notamment en Suède, en Russie et en Allemagne. Et participe également à des productions d’opéra, ayant incarné le rôle de La Cantatrice dans Reigen de Boesmans ; en février 2018, elle interprètera Gerhilde de la Walkyrie de Wagner au Capitole de Toulouse.

Le répertoire de musique contemporaine l’intéresse tout particulièrement : elle a créé des œuvres de Giacinto Scelsi, Nicolas Bacri, Benoît Menut, Fabien Touchard et Camille Pépin.

Outre son amour de la scène, Marie-Laure Garnier s’attache à la transmission et utilise le chant comme vecteur de lien social. Elle intervient dans des établissements scolaires en partenariat avec le programme de la Philharmonie de Paris. Elle a par ailleurs fondé un chœur de Gospel avec lequel elle offre des concerts caritatifs en soutien à diverses causes qui lui tiennent à cœur.

Célia Oneto Bensaid piano

Issue d’une famille d’artistes comédiens, Célia Oneto Bensaid se tourne, elle, vers le piano.

Admise à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, elle en ressort diplômée de trois prix de Master obtenus avec les meilleurs mentions en piano, musique de chambre, direction de chant instrumental dans les classes de Claire Désert, Florent Boffard, Anne Le Bozec, Erika Guiomar, Ami Flammer et Jean-Frédéric Neuburger. Elle participe aux master classes d’Anne Queffelec, Maria Jao Pires, Philippe Bianconi, Bruno Rigutto et Jacques Rouvier. Elle se perfectionne également auprès de Rena Shereshevskaya et désormais à l’École Normale Alfred Cortot. Tout au long de son parcours, Célia a reçu les conseils de Brigitte Engerer et Jean-Claude Pennetier.

Célia se produit régulièrement en concert, en soliste avec orchestre, en récital et en musique de chambre, dans des salles telles que la Philharmonie de Paris, le Théâtre du Châtelet, l’auditorium de la Cité de la Musique, l’Hôtel de Soubise, le Petit Palais, l’auditorium du Musée d’Orsay, etc. Elle est également invitée à jouer dans de nombreux festivals parmi lesquels La Roque d’Anthéron ou la Folle journée de Nantes. À la radio, elle est l’invitée de différentes émissions de France musique (Génération Jeunes Interprètes ; concerts en direct de La Roque d’Anthéron ; Le magazine des festivals) ainsi que de l’émission Classicora de Frédéric Hutman.

Chambriste passionnée, elle compte parmi ses partenaires privilégiés la soprano Marie˗Laure Garnier (Duo Nitescence), la mezzo Fiona McGown, la violoniste Raphaëlle Moreau ainsi que l’altiste et le clarinettiste Manuel Vioque-Judde et Bertrand Laude avec lesquels elle forme le Trio Märchen.

Lauréate de nombreux concours internationaux Célia est actuellement boursière de la fondation Yamaha, elle est soutenue par la Fondation d’entreprise Safran et elle est lauréate 2017 du projet de « L’Europe du piano », ce qui l’amènera à se produire régulièrement à l’étranger. Elle vient d’intégrer la « Promotion Mozart » de l’Académie musicale Philippe Jaroussky située à la Seine Musicale de Boulogne-Billancourt.

Célia enregistrera un CD avec Raphaëlle Moreau dans la série « Jeunes Solistes » de la Fondation Meyer du CNSMDP, et un CD d’œuvres de Camille Pépin qui paraîtra chez Evidence Classics. Enfin, son premier CD en solo est paru chez Soupir Éditions durant l’été 2018.


Sophia Burgos soprano

Originaire de Chicago, Sophia Burgos est diplômée d’Eastman School of Music et du Bard College Conservatory (État de New York) et poursuit actuellement le Master in Contemporaty Music de la Hochschule für Musik de Bâle.

Elle est l’interprète passionnée d’un répertoire vocal qui s’étend du récital à l’opéra, tout aussi à l’aise avec la musique ancienne que la musique contemporaine. Ses plus proches mentors sont les sopranos Barbara Hannigan et Dawn Upshaw – avec laquelle elle a donné des récitals aux États-Unis (New York City et Hudson Valley).

De ses origines portoricaines, elle garde un goût pour la musique folklorique et la danse espagnoles.

En 2014, Sophia prend part à l’Académie du Festival de Lucerne, soliste de Coro de Berio sous la direction de Sir Simon Rattle et soliste du 2e Quatuor à cordes de Schönberg et de Twilight Song de Matthias Pintscher. En 2015, elle fait ses débuts au Carnegie Hall de New York dans Correspondances d’Henri Dutilleux avec l’American Symphony Orchestra. En 2016, elle interprète l’œuvre de Claude Vivier, Lonely Child avec Teodor Currentzis et le Mahler Chamber Orchestra au Prinzregenten Theater de Munich ainsi qu’à la Elbphilharmonie de Hambourg – salle dans laquelle elle se produit à nouveau en novembre 2017 dans les Quatre Chants pour franchir le seuil de Gérard Grisey.

En été 2017, elle participe à la création de l’opéra d’Andrew Norman inspiré du film de Georges Méliès, A trip to the Moon, avec le Berlin Phiharmonic et le London Symphony Orchestra dirigés par Sir Simon Rattle.

Sophia a fait ses débuts au Festival d’Aix-en-Provence en juillet 2018 dans le rôle de Bellinda du Dido and Aeneas d’Henry Purcell.

Daniel Gerzenberg piano

Né en 1991 à Hambourg dans une famille de musicien, Daniel Gerzenberg a débuté l’apprentissage du piano avec sa mère, la pianiste Lilya Zilberstein. Il a commencé sa carrière internationale en 2009 en se produisant en duo avec son frère le pianiste Anton Gerzenberg. Il ont été invités par des festivals tels que le Progetto Martha Argerich, le Schleswig-Holstein Musikfestival et le Klavierfestival Ruhr, et se sont produits sur diverses scènes telles que le National Concert Hall de Taipei, l’Auditorio de Bolzano, la Philharmonie im Gasteig Munich, la Philharmonie de Essen et la Laeiszhalle de Hamburg. En soliste, il est l’invité d’orchestres de renom et a participé à des tournées de concerts avec Martha Argerich et Lilya Zilberstein, donnant lieu à des enregistrements pour EMI et NDR. Il a suivi les masterclasses de Robert Levin, Sir András Schiff, Katia et Marielle Labèque et Norman Shetler.

Daniel est par ailleurs poète, comédien et récitant. Il parle six langues différentes (allemand, russe, anglais, français, espagnol et italien) et a publié deux livres de poésie.

Après avoir remporté le prix de piano du Gustav-Mahler-Liedwettbewerb en 2016, il se consacre à l’étude du Lied et suit les cours de Wolfram Rieger à la Hochschule für Musik Hanns Eisler de Berlin ainsi que les classes de Christine Schäfer et Thomas Quasthoff. Il a participé au Wigmore Hall Song Competition avec le baryton Lawrence Halksworth. Le duo qu’il forme avec Sophia Burgos a remporté le second prix et le prix d’interprétation de l’œuvre composée spécialement pour le Franz Schubert Wettbewerb à Graz.

Depuis 2017, il est pianiste des classes de Júlia Várády et Tabea Zimmermann à la Hochschuhle für Musik Hanns Eisler Berlin.


Ambroisine Bré mezzo-soprano

Ambroisine Bré, mezzo-soprano, se découvre très tôt une passion pour le chant. Entre les disques de la Callas et les vocalises d’une grand-mère passionnée d’art lyrique, elle s’initie au beau chant dès son plus jeune âge. Après avoir passé toute sa scolarité au sein d’une structure maîtrisienne, elle intègre le département supérieur pour jeunes chanteurs professionnels du CRR de Paris et y découvre le plaisir de la scène. En 2013, elle entre au CNSMDP dans la classe d’Yves Sotin et se perfectionne alors dans les master classes de grands maîtres tels que Michel et Emmanuel Plasson, Sophie Koch, José van Dam, Teresa Berganza, Christophe Rousset, Anne le Bozec, Jeff Cohen, Dietrich Henschel, Fritz Schwinghammer, Susan Manoff, Christoph Pregardien. Elle participe déjà à de nombreux projets professionnels au cours desquels elle est amenée à travailler avec Ève Ruggieri, Laurence Equilbey, Marc Minkowski, Thomas Hengelbrock, Christophe Rousset, Leonardo Garcia Alarcón, Alexis Kossenko, Jean-Claude Malgoire, Pierre-Michel Durand, Karol Beffa, Johan Farjot, Oswald Sallaberger, Nadine Duffaut, Galin Stoev.

Son répertoire est varié mais elle affectionne tout particulièrement Mozart, Rossini, Schubert, Brahms, Ravel ou encore Poulenc.

Ambroisine Bré est « Révélation classique de l’ADAMI » 2017.

Elle se distingue également dans de nombreux concours. Notamment au concours Pierre Vernes, Paris OperaCompetition2017, où elle a remporté quatre prix. En Mai 2018, elle a interprété Sesto dans la Clémence de Titus de Mozart sous la direction de Marc Minkowski au Théâtre national de Prague. Durant l’été 2018, elle a chanté au Théâtre antique d’Orange et a donné un récital de mélodies française au Festival de Radio France Occitanie Montpellier.

Qiaochu Li piano

Après des études au Central Conservatory of Music de Pékin, Qiaochu Li remporte plusieurs prix en Chine, notamment au 13th Asia Piano Open Competition à Hong Kong et le Prix spécial Bartok ainsi que le Grand Prix d’honneur du concours Xinghai à Beijing. À l’âge de 15 ans, elle a joué avec orchestre dans la prestigieuse salle de La Cité Interdite de Pékin.

En 2006, elle remporte à New York le premier prix du Lisma International Music Competition, puis elle vient étudier en France, à l’École normale de musique de Paris où elle obtient en 2009 le diplôme supérieur d’exécution dans la classe de Jeanine Bonjean et le diplôme supérieur de musique de chambre dans la classe de Geneviève Martigny.

En 2010, diplômée du CRR de Paris, elle poursuit ses études à l’Universität der Künste de Berlin. Puis en 2012, elle obtient le diplôme d’accompagnement au piano du CRR de Paris, dans la classe d’Ariane Jacob et Philippe Biros et se perfectionne dans la classe de Jean-Marie Cottet. En 2013, elle est admise au CNSMDP dans la classe de Jean-Frédéric Neuburger (spécialisation accompagnement) et la même année, elle obtient le diplôme supérieur de concertiste à l’École normale de Musique de Paris, dans la classe de Françoise Thinat. Elle est également diplômée de l’Université des Arts (UDK) de Berlin dans la classe de Jacques Rouvier.

Son activité de chambriste l’amène à jouer en Europe, aux États-Unis et en Asie avec des partenaires comme Sébastien Guèze, Dominique de Williencourt, Gérard Poulet, Jean Ferrandis, dans des salles prestigieuses. Parallèlement, elle collabore régulièrement avec le Festival Musicalp à Tignes et l’École normale de musique de Paris.

Elle travaille actuellement au CNSMDP dans les classes de direction de chant d’Erika Guiomar et d’accompagnement vocal d’Anne Le Bozec.


0

Baudelairiana – hors les murs

concert donné à l’Oratoire du Louvre – 75001 Paris

Claude Debussy (1862-1918)

Nocturnes (1897-99)

  • Nuages*

Richard Wagner (1813-1883)

Wesendonck-Lieder** sur des poèmes de Mathilde Wesendonck

  • Der Engel
  • Stehe still !
  • Im Treibhaus – Studie zu Tristan und Isolde
  • Schmerzen
  • Träume – Studie zu Tristan und Isolde ***

Tannhaüser (1845)

  • Marche des pèlerins*

Claude Debussy

Cinq poèmes de Charles Baudelaire (1887–89)

  • La Mort des Amants*

Richard Wagner

Tristan und Isolde WWV 90

  • Vorspiel und Liebestod*

Claude Debussy

La Mer* (1903-05)

  • De l’aube à midi sur la mer
  • Jeux de vagues
  • Dialogue du vent et de la mer

*arrangement pour orchestre de chambre par Clément Mao – Takacs

**orchestration originale de Clément Mao – Takacs

*** orchestration originale de Richard Wagner

Marie-Laure Garnier soprano

Secession Orchestra

Julie Huguet, Tristan Bronchart flûte

Quentin d’Haussy hautbois

Victor Grindel cor anglais

Joe Christophe, Maxime Jaouen clarinette

Jérémie Da Conceicao, Vivian Angelloz basson

Julien Desplanque, Mickael Ourliac cor

Marc Calentier, Simon Douguet trompette

Romain Durand trombone

Frédéric Marillier tuba

Vincent Buffin, Jehanne Drai harpe

César Carcopino, Virgile Quilliot, Virgile Herbepin percussions

Jacques Comby célesta

Mila Tsankova, Karen Jeauffreau, Alexandre Pascal, Marie Friez violon

François Martigné, Marina Capstick alto

Ella Jarrige, Alexis Derouin violoncelle

Alexandre Baile, Pierre Raphaël Halter contrebasse

Clément Mao-Takacs direction

Biographies

Marie-Laure Garnier soprano

Nommée Révélation classique de l’Adami en 2013, Marie-Laure Garnier débute son parcours artistique par la flûte traversière, le piano, l’orgue et la percussion en Guyane. Elle poursuit ses études au Conservatoire de région de Paris puis entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2009 dans la classe de chant de Malcolm Walker. Elle bénéficie également de l’enseignement d’Anne Le Bozec, Susan Manoff, Jeff Cohen, Stephan Genz, Claire Désert et Ami Flammer, et travaille avec Olivier Reboul et Karolos Zouganelis. En 2016, elle obtient le diplôme d’Artiste interprète ainsi qu’un Master de musique de chambre.

Marie-Laure Garnier est lauréate du Concours international de chant de Mâcon en 2014, et de la Fondation Cziffra en 2015. Elle remporte le Prix de la mélodie française du Concours Nadia et Lili Boulanger en 2017 aux côtés de la pianiste Célia Oneto Bensaid avec qui elle forme le Duo Nitescence .

Marie-Laure est invitée à donner des récitals en France notamment au Théâtre des Champs Élysées, à la Philharmonie de Paris, à la Maison de la Radio, au Petit Palais, aux Invalides, aux Théâtre des Bouffes du Nord ainsi que dans des festivals tels les Folles journées de Nantes, La Chaise Dieu, Anglet et le Festival des Voix Romanes. À l’étranger, on l’entend au Palazzo Contarini Polignac à Venise, à l’Orangerie du Manoir de Skebo en Suède, à la Schumann Haus en Allemagne, ou encore au Théâtre du Bolchoï à Moscou. Elle incarne les rôles de La Cantatrice dans Reigen de Boesmans, Tosca dans l’œuvre de Puccini, Gerhilde dans La Walkyrie de Wagner. Elle chantera le rôle d’Ygraine dans Ariane et Barbe Bleue de Dukas en avril 2019 au Capitole de Toulouse.

Marie-Laure a créé des œuvres contemporaines composées par Giacinto Scelsi, Nicolas Bacri, Benoît Menut, Fabien Touchard et Camille Pépin.

Outre son amour de la scène, Marie-Laure Garnier s’attache à la transmission et utilise le chant comme vecteur de lien social. Elle intervient dans des établissements scolaires en partenariat avec le programme de la Philharmonie de Paris. Elle a par ailleurs fondé un chœur de Gospel avec lequel elle propose des concerts caritatifs.

Marie-Laure Garnier bénéficie de la Bourse Jeunes Talents 2018 attribuée par la société Colas. Elle a été nommée « Jeune Talent d’Outremer 2018 ».


Clément Mao-Takacs direction

Clément Mao-Takacs est l’une des étoiles montantes de la nouvelle génération de chefs d’orchestre.

Diplômé du CNSMDP ainsi que de l’Accademia Chigiana de Sienne, il est lauréat du Festival de Bayreuth et a reçu le Prix « Jeune Talent » 2008 décerné par la Fondation del Duca (Institut de France / Académie des Beaux-Arts). En 2013, il est le premier chef d’orchestre à devenir lauréat de la Fondation Cziffra.

Sa carrière de chef d’orchestre commence très jeune puisqu’à l’âge de 15 ans, il dirige son premier concert à la Salle Gaveau (Paris). Il devient l’assistant de Janos Komives (Opéra National de Budapest, 2002 ; enregistrements et concerts en France 2002-2005) puis du directeur musical de l’Opéra de Rome, Gianluigi Gelmetti (2003-2008) ; parallèlement, il reprend en France la direction de l’orchestre Sérénade 2004-2010.

Depuis les années 2010, il a été le chef invité de Norwegian Radio Orchestra, Stavanger Symphony, Oslo Philharmonic, Odense Symphony, Orchestre des Pays de La Loire, Orchestre Symphonique de Bretagne, Festival Orchestra of Sofia, Avanti! Chamber Orchestra Finland, ICE Ensemble New York et Bit 20 Bergen, la Camerata Strumentale « Città di Prato », les orchestres du CNSMDP, le Festival Orchestra de Sofia, les ensembles Aquilon et Initium,… Il a fait ses débuts avec l’Orchestre de Paris en mai 2018, dirigeant cinq concerts au pied levé.

En 2011, il crée Secession Orchestra, qu’il dirige artistiquement et musicalement.

Sa maîtrise technique, sa connaissance étendue du répertoire et son exigence sont unanimement reconnues et appréciées aussi bien dans la musique classique que contemporaine : il est le dédicataire et le créateur de nombreuses pièces (Bargielski, Ballereau, Komives, Feldman, Sikorski, Svensson, Letouvet, Adams, Saariaho, Tarnanen, Stubbe-Tejbjaerg, Motsch, Mu-Xuan Lin, Vincze, Ashton, Lang, Sciarrino, Koskinen…). Spécialiste de la musique de Kaija Saariaho, il a dirigé les créations de la version de chambre de La Passion de Simone aux festivals Melos-Ethos (Slovaquie), Codes (Pologne), Njord Biennale (Copenhague), Saint-Denis ainsi qu’à La Comédie – Scène Nationale de Clermont-Ferrand (France), à Bergen (Norvège), à New-York (USA).

Il a dirigé la pièce iconique Lichtbogen et la création danoise du concerto Notes on Light et a également donné à plusieurs reprises de nombreuses pièces de la compositrice (Festival Novalis, BOZAR Opening Night, FIAF) ; en 2017, il a créé lors du festival Présences (Radio-France) la version de chambre de Quatre Instants, qui lui est dédié. Il prépare un enregistrement de ces œuvres avec Secession Orchestra.

Le répertoire lyrique est important pour cet amoureux de la littérature et de l’art dramatique, qui conçoit l’opéra comme le lieu d’intenses collaborations. Sa rencontre avec Peter Sellars est déterminante et il entretient des liens d’amitiés avec plusieurs acteurs et metteurs en scènes (Olivier Py, Charles Berling, Michel Fau, Brigitte Fossey, Antoine Duléry, Julie Depardieu…) aux univers variés au premier rang desquels il faut citer Aleksi Barrière avec lequel il a créé et codirige la compagnie La Chambre aux échos.

Il a enregistré la pièce Adieu de Stockhausen (Crystal Classics), ainsi que le disque Timpani consacré à Jacques Ibert qui a reçu 5 « Diapasons » par le magazine homonyme.

Il poursuit aussi une carrière de pianiste, soliste et chambriste. Partenaire de nombreux instrumentistes et artistes lyriques, il vient de terminer la tournée Rising Star dans les plus grandes salles d’Europe avec la soprano Omo Bello.

Également compositeur, il écrit principalement pour la voix comme pour l’orchestre ; il réalise également de nombreuses orchestrations et arrangements.

Il possède un DEA de littérature comparée, achève deux doctorats en arts du spectacle et littérature comparée, et publie régulièrement textes et articles.

Il est également conseiller artistique pour plusieurs festivals ; il fonde et dirige notamment deux festivals, l’un en Bretagne (TERRAQUE) et l’autre à Paris (Intervalles).


Secession Orchestra

Secession Orchestra est une formation d’élite à géométrie variable, composée d’une soixantaine de musiciens.

Placé sous la direction musicale et artistique de Clément Mao – Takacs, cet orchestre au répertoire large (de Monteverdi à Saariaho) privilégie le répertoire des 20ème et 21ème siècles. Bien que s’inscrivant tout particulièrement dans l’héritage de la Neue Musik (Liszt, Wagner) et dans la constellation de la Sécession viennoise (Mahler, Schönberg, Berg, Webern, Zemlinsky) et européenne (Debussy, Bartók, Ravel, Strauss, Kodaly, Falla, Chausson, Smetana, Dvorak, Grieg…), l’ensemble ne se prive pas d’aller à la recherche de compositeurs moins connus – tels Dett, Gagnon, Mompou, Crumb, Crawford-Seeger, Revueltas, Schulhoff – et plonge volontiers dans le passé pour livrer des interprétations radicales du répertoire romantique et classique.

Un lien très fort l’unit à la musique de son temps, puisque chaque saison voit une floraison de créations et des liens durables avec des compositeurs de notre temps parmi lesquels on peut citer Saariaho, Adams, Motsch ou Koskinen.

Ses qualités le conduisent à être sollicité par de grands festivals et salles de concerts, en France comme à l’international : Lisztomanias (Châteauroux), Tons Voisins (Albi), Centre Européen de Musique (Bougival), Chopin-Sand (Nohant), MÉTIS et Saint-Denis, Classique au Vert, Floréal (Épinal), Rencontres musicales de Calenzana (Corse), CIMA (Porto Ercole, Italie), Opening night au BOZAR (Bruxelles), Maestri et Bambini (Montercarlo di Lucca, Italie), NOVALIS (Croatie)…

Après six saisons très riches, il s’est imposé comme l’un des jeunes ensembles les plus en vue. Multipliant les collaborations et les passerelles entre les arts, il se produit régulièrement en compagnie d’autres artistes (Thomas Hampson, Renaud Capuçon, Marion Lebègue, Edwin Fardini, Elsa Dreisig, Stéphane Degout, Jonas Vitaud, François Dumont, Jean-François Heisser…) et comédiens (Charles Berling, Didier Sandre, Antoine Duléry, Claude Jamain, Laurence Cordier, Julie Depardieu, Renan Carteaux, Brigitte Fossey, Michel Fau…). Il collabore avec la compagnie La Chambre aux échos pour les spectacles Tu ne dois pas garder la nuit en toi (musiques de Wagner et Mahler, 2013), Violences (Henze et Koskinen), Graal Théâtres et La Passion de Simone (musiques de Kaija Saariaho). 

Considérant tout acte culturel comme un acte social, il choisit de repenser la forme du concert classique à travers des programmes-concepts, et de réinventer le lien entre musiciens et publics au cœur de la cité : sa recherche de l’excellence, son attention à la transmission et sa volonté d’aller au-devant de tous les publics (du jeune public au public en situation de handicap ou souffrant de pathologies lourdes, personnes en soins palliatifs) incarnent sa démarche fondée sur l’éthique. Il est notamment en résidence à l’hôpital Bretonneau (Paris) depuis 2015.

Depuis 2014, il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac, ainsi qu’à la Fondation Royaumont depuis 2017/ Médiathèque musicale Mahler (jusqu’en 2019).

De 2014 à 2016, il a été en résidence au Festival de Saint-Denis et à la mairie du 8ème arrondissement de Paris.

Depuis sa création, l’orchestre reçoit également le soutien de son cercle de mécènes ainsi que celui de la Fondation La Poste. Il bénéficie du soutien de l’ADAMI, de la SPEDIDAM et de la DAC de Paris.

Baudelairiana

Claude Debussy (1862-1918)

Nocturnes (1897-99)

  • Nuages*

Richard Wagner (1813-1883)

Wesendonck-Lieder** sur des poèmes de Mathilde Wesendonck

  • Der Engel
  • Stehe still !
  • Im Treibhaus – Studie zu Tristan und Isolde
  • Schmerzen
  • Träume – Studie zu Tristan und Isolde ***
  • Vorspiel und Liebestod*

Tristan und Isolde WWV 90

Claude Debussy

La Mer* (1903-05)

  • De l’aube à midi sur la mer
  • Jeux de vagues
  • Dialogue du vent et de la mer

*arrangement pour orchestre de chambre par Clément Mao – Takacs

**orchestration originale de Clément Mao – Takacs

*** orchestration originale de Richard Wagner

Marie-Laure Garnier soprano

Secession Orchestra

Julie Huguet, Tristan Bronchart flûte

Quentin d’Haussy hautbois

Victor Grindel cor anglais

Joe Christophe, Maxime Jaouen clarinette

Jérémie Da Conceicao, Vivian Angelloz basson

Julien Desplanque, Mickael Ourliac cor

Marc Calentier, Simon Douguet trompette

Romain Durand trombone

Frédéric Marillier tuba

Vincent Buffin, Jehanne Drai harpe

César Carcopino, Virgile Quilliot, Virgile Herbepin percussions

Jacques Comby célesta

Mila Tsankova, Karen Jeauffreau, Alexandre Pascal, Marie Friez violon

François Martigné, Marina Capstick alto

Ella Jarrige, Alexis Derouin violoncelle

Alexandre Baile, Pierre Raphaël Halter contrebasse

Clément Mao-Takacs direction

© FSP JFT

Biographies

Marie-Laure Garnier soprano

Nommée Révélation classique de l’Adami en 2013, Marie-Laure Garnier débute son parcours artistique par la flûte traversière, le piano, l’orgue et la percussion en Guyane. Elle poursuit ses études au Conservatoire de région de Paris puis entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2009 dans la classe de chant de Malcolm Walker. Elle bénéficie également de l’enseignement d’Anne Le Bozec, Susan Manoff, Jeff Cohen, Stephan Genz, Claire Désert et Ami Flammer, et travaille avec Olivier Reboul et Karolos Zouganelis. En 2016, elle obtient le diplôme d’Artiste interprète ainsi qu’un Master de musique de chambre.

Marie-Laure Garnier est lauréate du Concours international de chant de Mâcon en 2014, et de la Fondation Cziffra en 2015. Elle remporte le Prix de la mélodie française du Concours Nadia et Lili Boulanger en 2017 aux côtés de la pianiste Célia Oneto Bensaid avec qui elle forme le Duo Nitescence .

Marie-Laure est invitée à donner des récitals en France notamment au Théâtre des Champs Élysées, à la Philharmonie de Paris, à la Maison de la Radio, au Petit Palais, aux Invalides, aux Théâtre des Bouffes du Nord ainsi que dans des festivals tels les Folles journées de Nantes, La Chaise Dieu, Anglet et le Festival des Voix Romanes. À l’étranger, on l’entend au Palazzo Contarini Polignac à Venise, à l’Orangerie du Manoir de Skebo en Suède, à la Schumann Haus en Allemagne, ou encore au Théâtre du Bolchoï à Moscou. Elle incarne les rôles de La Cantatrice dans Reigen de Boesmans, Tosca dans l’œuvre de Puccini, Gerhilde dans La Walkyrie de Wagner. Elle chantera le rôle d’Ygraine dans Ariane et Barbe Bleue de Dukas en avril 2019 au Capitole de Toulouse.

Marie-Laure a créé des œuvres contemporaines composées par Giacinto Scelsi, Nicolas Bacri, Benoît Menut, Fabien Touchard et Camille Pépin.

Outre son amour de la scène, Marie-Laure Garnier s’attache à la transmission et utilise le chant comme vecteur de lien social. Elle intervient dans des établissements scolaires en partenariat avec le programme de la Philharmonie de Paris. Elle a par ailleurs fondé un chœur de Gospel avec lequel elle propose des concerts caritatifs.

Marie-Laure Garnier bénéficie de la Bourse Jeunes Talents 2018 attribuée par la société Colas. Elle a été nommée « Jeune Talent d’Outremer 2018 ».


Clément Mao-Takacs direction

Clément Mao-Takacs est l’une des étoiles montantes de la nouvelle génération de chefs d’orchestre.

Diplômé du CNSMDP ainsi que de l’Accademia Chigiana de Sienne, il est lauréat du Festival de Bayreuth et a reçu le Prix « Jeune Talent » 2008 décerné par la Fondation del Duca (Institut de France / Académie des Beaux-Arts). En 2013, il est le premier chef d’orchestre à devenir lauréat de la Fondation Cziffra.

Sa carrière de chef d’orchestre commence très jeune puisqu’à l’âge de 15 ans, il dirige son premier concert à la Salle Gaveau (Paris). Il devient l’assistant de Janos Komives (Opéra National de Budapest, 2002 ; enregistrements et concerts en France 2002-2005) puis du directeur musical de l’Opéra de Rome, Gianluigi Gelmetti (2003-2008) ; parallèlement, il reprend en France la direction de l’orchestre Sérénade 2004-2010.

Depuis les années 2010, il a été le chef invité de Norwegian Radio Orchestra, Stavanger Symphony, Oslo Philharmonic, Odense Symphony, Orchestre des Pays de La Loire, Orchestre Symphonique de Bretagne, Festival Orchestra of Sofia, Avanti! Chamber Orchestra Finland, ICE Ensemble New York et Bit 20 Bergen, la Camerata Strumentale « Città di Prato », les orchestres du CNSMDP, le Festival Orchestra de Sofia, les ensembles Aquilon et Initium,… Il a fait ses débuts avec l’Orchestre de Paris en mai 2018, dirigeant cinq concerts au pied levé.

En 2011, il crée Secession Orchestra, qu’il dirige artistiquement et musicalement.

Sa maîtrise technique, sa connaissance étendue du répertoire et son exigence sont unanimement reconnues et appréciées aussi bien dans la musique classique que contemporaine : il est le dédicataire et le créateur de nombreuses pièces (Bargielski, Ballereau, Komives, Feldman, Sikorski, Svensson, Letouvet, Adams, Saariaho, Tarnanen, Stubbe-Tejbjaerg, Motsch, Mu-Xuan Lin, Vincze, Ashton, Lang, Sciarrino, Koskinen…). Spécialiste de la musique de Kaija Saariaho, il a dirigé les créations de la version de chambre de La Passion de Simone aux festivals Melos-Ethos (Slovaquie), Codes (Pologne), Njord Biennale (Copenhague), Saint-Denis ainsi qu’à La Comédie – Scène Nationale de Clermont-Ferrand (France), à Bergen (Norvège), à New-York (USA).

Il a dirigé la pièce iconique Lichtbogen et la création danoise du concerto Notes on Light et a également donné à plusieurs reprises de nombreuses pièces de la compositrice (Festival Novalis, BOZAR Opening Night, FIAF) ; en 2017, il a créé lors du festival Présences (Radio-France) la version de chambre de Quatre Instants, qui lui est dédié. Il prépare un enregistrement de ces œuvres avec Secession Orchestra.

Le répertoire lyrique est important pour cet amoureux de la littérature et de l’art dramatique, qui conçoit l’opéra comme le lieu d’intenses collaborations. Sa rencontre avec Peter Sellars est déterminante et il entretient des liens d’amitiés avec plusieurs acteurs et metteurs en scènes (Olivier Py, Charles Berling, Michel Fau, Brigitte Fossey, Antoine Duléry, Julie Depardieu…) aux univers variés au premier rang desquels il faut citer Aleksi Barrière avec lequel il a créé et codirige la compagnie La Chambre aux échos.

Il a enregistré la pièce Adieu de Stockhausen (Crystal Classics), ainsi que le disque Timpani consacré à Jacques Ibert qui a reçu 5 « Diapasons » par le magazine homonyme.

Il poursuit aussi une carrière de pianiste, soliste et chambriste. Partenaire de nombreux instrumentistes et artistes lyriques, il vient de terminer la tournée Rising Star dans les plus grandes salles d’Europe avec la soprano Omo Bello.

Également compositeur, il écrit principalement pour la voix comme pour l’orchestre ; il réalise également de nombreuses orchestrations et arrangements.

Il possède un DEA de littérature comparée, achève deux doctorats en arts du spectacle et littérature comparée, et publie régulièrement textes et articles.

Il est également conseiller artistique pour plusieurs festivals ; il fonde et dirige notamment deux festivals, l’un en Bretagne (TERRAQUE) et l’autre à Paris (Intervalles).


Secession Orchestra

Secession Orchestra est une formation d’élite à géométrie variable, composée d’une soixantaine de musiciens.

Placé sous la direction musicale et artistique de Clément Mao – Takacs, cet orchestre au répertoire large (de Monteverdi à Saariaho) privilégie le répertoire des 20ème et 21ème siècles. Bien que s’inscrivant tout particulièrement dans l’héritage de la Neue Musik (Liszt, Wagner) et dans la constellation de la Sécession viennoise (Mahler, Schönberg, Berg, Webern, Zemlinsky) et européenne (Debussy, Bartók, Ravel, Strauss, Kodaly, Falla, Chausson, Smetana, Dvorak, Grieg…), l’ensemble ne se prive pas d’aller à la recherche de compositeurs moins connus – tels Dett, Gagnon, Mompou, Crumb, Crawford-Seeger, Revueltas, Schulhoff – et plonge volontiers dans le passé pour livrer des interprétations radicales du répertoire romantique et classique.

Un lien très fort l’unit à la musique de son temps, puisque chaque saison voit une floraison de créations et des liens durables avec des compositeurs de notre temps parmi lesquels on peut citer Saariaho, Adams, Motsch ou Koskinen.

Ses qualités le conduisent à être sollicité par de grands festivals et salles de concerts, en France comme à l’international : Lisztomanias (Châteauroux), Tons Voisins (Albi), Centre Européen de Musique (Bougival), Chopin-Sand (Nohant), MÉTIS et Saint-Denis, Classique au Vert, Floréal (Épinal), Rencontres musicales de Calenzana (Corse), CIMA (Porto Ercole, Italie), Opening night au BOZAR (Bruxelles), Maestri et Bambini (Montercarlo di Lucca, Italie), NOVALIS (Croatie)…

Après six saisons très riches, il s’est imposé comme l’un des jeunes ensembles les plus en vue. Multipliant les collaborations et les passerelles entre les arts, il se produit régulièrement en compagnie d’autres artistes (Thomas Hampson, Renaud Capuçon, Marion Lebègue, Edwin Fardini, Elsa Dreisig, Stéphane Degout, Jonas Vitaud, François Dumont, Jean-François Heisser…) et comédiens (Charles Berling, Didier Sandre, Antoine Duléry, Claude Jamain, Laurence Cordier, Julie Depardieu, Renan Carteaux, Brigitte Fossey, Michel Fau…). Il collabore avec la compagnie La Chambre aux échos pour les spectacles Tu ne dois pas garder la nuit en toi (musiques de Wagner et Mahler, 2013), Violences (Henze et Koskinen), Graal Théâtres et La Passion de Simone (musiques de Kaija Saariaho). 

Considérant tout acte culturel comme un acte social, il choisit de repenser la forme du concert classique à travers des programmes-concepts, et de réinventer le lien entre musiciens et publics au cœur de la cité : sa recherche de l’excellence, son attention à la transmission et sa volonté d’aller au-devant de tous les publics (du jeune public au public en situation de handicap ou souffrant de pathologies lourdes, personnes en soins palliatifs) incarnent sa démarche fondée sur l’éthique. Il est notamment en résidence à l’hôpital Bretonneau (Paris) depuis 2015.

Depuis 2014, il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac, ainsi qu’à la Fondation Royaumont depuis 2017/ Médiathèque musicale Mahler (jusqu’en 2019).

De 2014 à 2016, il a été en résidence au Festival de Saint-Denis et à la mairie du 8ème arrondissement de Paris.

Depuis sa création, l’orchestre reçoit également le soutien de son cercle de mécènes ainsi que celui de la Fondation La Poste. Il bénéficie du soutien de l’ADAMI, de la SPEDIDAM et de la DAC de Paris.

Gabriel Fauré, la mélodie et la musique de chambre #2 : l’accomplissement

causerie conçue et présentée par Benoît Duteurtre

Programme musical

Gabriel Fauré (1845-1924)

Berceuse pour violon et piano opus 16

Nocturne n° 11 pour piano opus 104 n° 1

Sonate n° 2 pour violon et piano en mi mineur opus 108

  • Finale : allegro non troppo

Sonate n° 1 pour violoncelle et piano en ré mineur opus 109

Archive audiovisuelle – extrait

Marguerite Long et nous émission de 1966 présentée par Claude Santelli

Archive sonore – extrait

L’Horizon chimérique pour chant et piano opus 118 sur des poèmes de Jean de la Ville de Mirmont « Je me suis embarqué » – Gérard Souzay baryton, Jean-Michel Damase piano – enregistré en 1946

Gabriel Fauré

Quintette n° 2 pour piano et cordes en ut mineur opus 115

  • Scherzo : allegro vivo

Archive sonore – extrait

Gabriel Fauré au piano joue son Prélude en sol mineur opus 103 n° 3, rouleau de 1913 reporté sur un Steinway de 1910

Gabriel Fauré

Trio pour piano, violon et violoncelle en ré mineur opus 120

  • Allegro ma non troppo

Quatuor à cordes en mi mineur opus 121

  • Andante

Quintette n° 1 pour piano et cordes en ré mineur opus 89

  • Finale : allegretto moderato

Quatuor Hermès

Omer Bouchez, Elise Liuviolon

Lou Chang alto

Anthony Kondo violoncelle

Simon Zaoui, Philippe Hattat piano

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu’il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d’abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s’aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l’eau (2008), puis Ballets Roses (2009) et Livre pour adultes (2016) explorent une veine plus autobiographique. La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L’Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Epoque (2007). Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l’association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L’opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l’auteur de Viva l’opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l’adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L’Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.


Simon Zaoui piano

Simon Zaoui a travaillé sous l’œil attentif d’Emile Naoumoff – dernier disciple de Nadia Boulanger – puis au Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt avec Marie-Paule Siruguet, Hortense Cartier-Bresson et Xavier Gagnepain. Il y obtient un premier prix de piano ainsi que trois premiers prix de musique de chambre. Puis il est l’élève d’Alain Planès et d’Emmanuel Strosser au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP), de Patrick Cohen pour le pianoforte et de Jeff Cohen pour l’accompagnement vocal.

Il a obtenu des mentions Très Bien aux récitals du Prix de piano et de musique de chambre.

Admis en cycle de perfectionnement au CNSMDP dans la classe de Claire Désert, il part ensuite travailler avec Tuija Hakkila à l’Académie Sibelius d’Helsinki. Il se perfectionne également auprès d’Aldo Ciccolini, Robert Levin et Menahem Pressler et reçoit les conseils de Pierre-Laurent Aimard, Jean-Claude Pennetier et Christian Ivaldi.

Il a remporté le premier prix et le « prix Fauré » du Concours international de piano de Brest ainsi que le deuxième prix du concours international de piano Jean Françaix, ainsi que le deuxième prix et le prix spécial « musique française » au concours international de musique de chambre de Guérande en duo avec la violoniste Sarah Nemtanu. Il a également reçu le soutien du mécénat musical Société Générale et de la fondation Meyer.

Les dernières parutions discographiques de Simon Zaoui sont consacrées à la musique de Gabriel Fauré, dont il est un fervent interprète :

Un double disque pour le Label Aparté, Gabriel Fauré – Horizons – avec le violoniste Pierre Fouchenneretle violoncelliste Raphaël Merlin et le ténor David Lefort, ses partenaires de prédilection – qui comprend les quatre Sonates pour instrument et piano, le trio, les trois derniers Nocturnes ainsi que le cycle de mélodies L’Horizon Chimérique de Gabriel Fauré.

La Bonne Chanson, avec le ténor David Lefort, autour du cycle de mélodies sur des poèmes de Verlaine mis en musique par Fauré ainsi des oeuvres d’élèves de Fauré qui ont également mis en musique la Bonne Chanson : Charles Koechlin et Nadia Boulangerainsi qu’une commande de trois mélodies à Emile Naoumoff. (Label Hortus, 2016, faisant suite à un premier disque paru en 2011 consacré au cycle de mélodies Biondina de Charles Gounod).

Inspirations, autour de la musique française du XXeme siècle pour bois et piano avec le hautboïste Frédéric Tardy, le bassoniste Julien Hardy et le clarinettiste Nicolas Baldeyrou (Poulenc, Schmitt, Françaix, Planel, Jolivet. Label Klarthe, sorti en 2015)

Au théâtre, il a collaboré en tant qu’arrangeur et interprète au spectacle de James Thierrée, La Grenouille avait raison, en tournée mondiale depuis avril 2016.

En 2015 il participe en tant qu’interprète à la création de l’opéra pour enfants Peau d’âne, de Graciane Finzi, en tournée française pour les saisons 2016 et 2017.

Il a participé en tant qu’acteur et interprète au spectacle pour enfants, La petite fée aux allumettes, mis en scène par Christiane Cohendy, en tournée française entre 2011et 2013.

Simon Zaoui est invité à se produire en soliste et en musique de chambre au Japon, au Brésil, dans le Maghreb et le Machrek, en Israël, en Europe, ainsi que dans les plus grandes salles et festivals français parmi lesquels : le festival de La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins à Toulouse, les Serres d’Auteuil, la Folle Journée de Nantes, le festival des Arcs, le théâtre du Châtelet, la Cité de la Musique , la salle Olivier Messiaen de Radio- France…

Il collabore régulièrement comme clavieriste avec l’orchestre de Paris (tournée en Asie avec Petrouchka de Stravinsky, élue “meilleure série de concerts en 2011” par le magazine spécialisé Ongaku No Tomo), ainsi qu’avec l’orchestre de chambre de Paris et le Chamber Orchestra of Europe

Simon Zaoui est directeur artistique du cycle musical de la Chapelle de Kersaint- Landunvez (29) et professeur titulaire de piano au conservatoire de Vincennes (94).


Philippe Hattat piano

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre dès 2003, au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano, puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros) et passe parallèlement un baccalauréat littéraire. Il est parallèlement l’un des « disciples » de Jean-Marc Luisada qui lui ouvre de nombreuses voies d’interprétation. En 2011, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Jean-François Heisser et dans celle d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il suit le cursus supérieur d’écriture et obtient le prix d’harmonie avec Jean-François Zygel, le prix de contrepoint avec Pierre Pincemaille et le prix d’écriture XXe-XXIe avec Alain Mabit. En 2014 il entre en Master de musique de chambre dans la classe d’Itamar Golan, en trio avec François Pineau-Benois (violon) et Nil Kocamangil (violoncelle).

Philippe Hattat s’est produit dans de nombreux festivals en tant que soliste : Les Nuits musicales de Pise Musique au moulin (Moulin d’Andé) ; Musique et Terroir à Caunes-Minervois Le Brulhois musical ; l’Heure musicale au Marais (Paris) ; Festival Chopin (Paris) ; l’Orangerie de Sceaux ; Festival du Palazzetto Bru Zane (Paris) ; Musica da Casa Menotti (Spoleto, Italie) et La Roque d’Anthéron. En tant que chambriste, il participe aux Journées Ravel de Monfort-l’Amaury ; Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel ; Moments musicaux de Chalosse Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz ; Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie. Avec l’orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia (direction Rémi Gousseau) et l’orchestre Bel’Arte (direction Richard Boudarham), il participe en tant que soliste aux Estivales en Puisaye-Forterre. En tant que clavier d’orchestre, il participe aux Folles Journées de Nantes 2013 avec l’orchestre Poitou-Charentes (direction : Jean-François Heisser) ainsi qu’au 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui (Caen) avec l’ensemble Multilatérale (direction Kanako Abe). 

Compositeur, Philippe Hattat a suivi l’enseignement de Michel Merlet à Levallois-Perret (2005- 2011) en composition et orchestration. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il joue également du violoncelle. En octobre 2014 il entre dans la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au Conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés et obtient son prix dans cette même discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à deux premières mondiales : le cycle de mélodies Imago Mundi d’Olivier Greif avec le baryton L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016 puis la création mondiale partielle des Études pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger au Festival Berlioz (2016). Attaché tant au répertoire qu’à la création contemporaine où à la redécouverte de compositeurs moins connus (Séverac, Durosoir, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, etc).

Philippe Hattat est lauréat du concours international de piano Claude Bonneton de Sète (2010 ; 1er prix et prix du public), du concours international de piano d’Orléans (2016 ; Prix Mention Spéciale Ricardo Viñes, Prix Mention Spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud), et du Concours international Giorgio Cambissa (2016).

Outre ses activités musicales et pour satisfaire son ouverture d’esprit et son insatiable curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection certaine pour la linguistique comparative et les origines du langage.


Quatuor Hermès

La très florissante carrière du quatuor Hermès comprend des tournées aux quatre coins de l’Europe, en Asie (Chine, Japon, Taiwan), aux Etats-Unis et en Amérique du Sud, ainsi qu’au Maroc, en Egypte au Kazakhstan ou aux Emirats Arabes Unis. Ils sont fréquemment invités dans de grands festivals français et étrangers comme les Flâneries Musicales de Reims, le festival de Radio France et Montpellier, le festival du Périgord Noir, le festival de Colmar, le festival de L’Orangerie de Sceaux, le festival de Pâques de Deauville ; au Cheltenham Music Festival, Mecklenburg-Vorpommern festival, Krzyzowa Music Festival, Mantova Chamber Music festival…

Régulièrement invité aux Etats-Unis, le quatuor s’y produit dans de prestigieuses salles comme au Kennedy Center de Washington ou au Carnegie’s Zankel Hall à New York.

Le parcours des musiciens est jalonné de rencontres déterminantes : les quatuors Ravel, Ysaÿe, et Artemis auprès desquels ils se sont formés et ont développé une pensée musicale commune ; puis des personnalités marquantes comme Eberhard Feltz à Berlin, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec lequel ils travaillent régulièrement aujourd’hui.

Le quatuor Hermès a reçu de nombreux prix prestigieux : « Révélation Musicale de l‘Année » du prix de la critique 2014-15, le « Nordmetall Ensemble Preis 2013 » du festival Mecklenburg-Vorpommen. Il est également 1er Prix du Concours international de Genève 2011, 1er Prix au concours FNAPEC 2010, 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon 2009, et 1er Prix aux YCA international auditions à New York.

Les quatre musiciens étaient artistes en résidence de la Chapelle Reine Elisabeth de 2012 à 2016, et sont soutenus depuis 2015 par la fondation d’entreprise Banque Populaire.

Le disque du quatuor Hermès consacré aux trois quatuors opus 41 de Robert Schumann (paru chez La Dolce Volta), a suscité l’enthousiasme du public et de la presse qui lui a décerné d’élogieuses critiques et récompenses, dont un Choc de l’année 2015 du magazine Classica, un ffff du magazine Télérama, et la recommandation de The Strad Magazine.

Un nouvel enregistrement sur le même label, consacré aux quatuors de Debussy, Ravel et Dutilleux est sorti en 2018.

Elise Liu joue un violon David Tecchler prêté par le Fonds instrumental français.

Depuis août 2016, Omer Bouchez joue un violon de Joseph Gagliano 1796 prêté par Mécénat musical Société Générale.

Le quatuor est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2013.

Quatuors de Beethoven #1

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

mardi 18 septembre

  • quatuor n° 1 opus 18 n° 1
  • quatuor n° 15 opus 132

Mercredi 19 septembre

  • quatuor n° 10 opus 74
  • quatuor n° 13 opus 130-133

Jeudi 20 septembre

  • quatuor n° 3 opus 18 n° 3
  • quatuor n° 11 opus 95
  • quatuor n° 16 opus 135

 

Quatuor Girard

Hugues Girard, Agathe Girard violon

Odon Girard alto

Lucie Girard violoncelle

 

© FSP JFT

Biographie

Quatuor Girard

Constitué au sein d’une grande fratrie, le quatuor Girard est né d’une passion commune révélée par la pratique très précoce de la musique de chambre en famille.

Formé par le quatuor Ysaÿe au conservatoire régional de Paris puis par Miguel da Silva à la Haute école de musique de Genève, le quatuor Girard se fait remarquer au cours de grandes compétitions internationales. Lauréat du Concours de Genève en novembre 2011, le quatuor remporte en 2010 le prix Académie Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz, et devient en 2011 lauréat de la Fondation Banque Populaire et lauréat HSBC de l’Académie du festival d’Aix-en-Provence.

Grâce au soutien de l’European Chamber Music Academy (ECMA), de l’Académie musicale de Villecroze, de l’Académie du festival d’Aix-en-Provence et de Proquartet, le quatuor a bénéficié de la rencontre de très grands quartettistes (Alban Berg, Arditti, Artemis, Artis, Keller, Lindsay, Talich…) ainsi que d’éminents artistes tels Alfred Brendel, Jean-François Heisser ou Jean-Guihen Queyras.

Invités de salles et de festivals prestigieux en France – auditorium du musée d’Orsay, théâtre du Châtelet, La Folle journée de Nantes, Soirées et matinées musicales d’Arles, les festivals de Deauville, Pablo Casals de Prades, Journées Ravel de Montfort l’Amaury… – le quatuor est également demandé à l’étranger notamment en Angleterre, en Autriche, en Italie, en Suisse, au Maroc et au Japon. 

Le quatuor Girard joue avec des musiciens de renom tels Philippe Bernold, Maurice Bourgue, Miguel da Silva, Nicolas Dautricourt, Henri Demarquette, Yovan Markovitch, Jean-Claude Pennetier, Raphaël Pidoux, François Salque, Dame Felicity Lott…

Le quatuor Girard associe ses activités concertistes à un effort constant de diffusion en direction de tous les publics. A ce titre, il a déjà noué des partenariats avec plusieurs écoles primaires et conservatoires, et touché plusieurs centaines d’enfants à travers la France. Il a été en résidence au théâtre de Coulommiers ainsi qu’au Vieux-Palais d’Espalion.

Le quatuor Girard entame depuis la saison 2014-2015 une intégrale sur trois ans des quatuors de Beethoven à l’auditorium du conservatoire à rayonnement régional de Caen.

Son premier album, un récital Haydn, Schumann, Schubert (Discophiles français, 2012) a été primé par la critique (Choix de France Musique, Qobuzissime). Le quatuor a participé récemment à un album consacré à Reicha avec Tanguy Parisot (Outhere, 2017). Leur dernier disque The Starry sky (Paraty, 2018) met en regard le quatuor opus 59 n° 2 de Beethoven et le quatuor n° 4 de Philippe Hersant.

Les musiciens jouent sur un quatuor d’instruments fabriqués entre 2014 et 2016 par le luthier parisien Charles Coquet.

Le quatuor Girard est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

© OLG/CLP - 2025