Le Balcon

Programme

Justina Repečkaitė (1989-)

Incantare pour flûte et électronique (2018)

Karlheinz Stockausen (1928-2007)

  • Donnerstag aus Licht, extraits des actes 1, 2 et 3
  • Kindheit extrait de Michaels Jugend
  • Drachenkampf extrait de Michaels Heimkehr

Interprètes


Biographies

Justina Repečkaitė compositrice

Justina Repečkaité obtient une licence de composition à l’Académie de musique de Vilnius (Lituanie) en 2012. Grâce au programme Erasmus, elle continue ses études en France où elle suit la classe de composition de Stefano Gervasoni au Conservatoire national supérieur de musique de Paris (2010-11) puis obtient une licence de musicologie (spécialisation musique médiévale) à la Sorbonne Paris IV (2015) ainsi qu’une licence de création musicale du Pôle supérieur d’enseignement artistique de Paris-Boulogne-Billancourt (2016). Elle est actuellement en master de composition dans la classe de Philippe Hurel et de Martin Matalon, au Conservatoire national de supérieur de musique et de danse de Lyon.
Sa passion pour la culture du bas Moyen Âge influence profondément son écriture, dans laquelle les idées musicales reposent sur des concepts géométriques et mathématiques. Sa musique s’inspire de plus en plus des arts visuels, comme le montre notamment son Quatuor à cordes Unbennant-2 (2016), composé à partir d’un tableau du même titre peint par l’artiste arménien Sam Grigorian, créé lors du festival interdisciplinaire Hearing Art Seeing Sound à Yerevan.
Sa pièce Chartres pour orchestre à cordes a été commandée par l’International Rostrum of Composers et primée « Révélation de l’Année » en Lituanie, puis interprétée au festival World Music Days 2015 à Ljubljana. La musique de Justina est jouée par des ensembles tels l’Ensemble InterContemporain, Court-Circuit, 2e2m, le Spectra Ensemble, l’Ensemble X.Y., Ossia, SurPlus, Platypus, Moscow Contemporary Music Ensemble, The Egyptian Contemporary Music Ensemble, Lithuanian Ensemble Network, le Collectif Warning et l’ensemble Le Balcon.
Sa musique apparaît dans les albums 21st Century Lithuanian Music, ZOOM in 10, Contemporary Music Series: Lithuania, et 30 Moments du Festival Druskomanija.
En 2017, sa pièce Tapisserie est sélectionnée pour le programme de l’International Review of Composers à Belgrade, et Cosmatesque (2017) pour orchestre symphonique, commande du festival Gaida, est créée par L’orchestre national symphonique de Lituanie sous la direction de Christopher Lyndon-Gee à la Philharmonie de Vilnius.
Depuis 2017, Justina est artiste en résidence à la Fondation Singer-Polignac et compositrice en résidence auprès de l’Ensemble Le Balcon. Ce dernier représentera en 2018 ses nouvelles compositions, fruit de leur collaboration, notamment à l’opéra de Lille, au théâtre de l’Athénée/Louis Jouvet à Paris. Elle participera également au projet TOTEM(s) à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, où une maquette de son opéra Incanta sera jouée par l’ensemble AskoSchönberg en juillet 2018.


Maxime Pascal direction musicale

Né de parents musiciens, Maxime Pascal débute tôt l’apprentissage du piano puis du violon à Carcassonne. Il est admis en 2005 au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans les classes d’écriture, d’analyse musicale et d’orchestration. Il s’inscrit dans la classe de direction d’orchestre de François-Xavier Roth, et, encore étudiant, fonde en 2008 l’orchestre Le Balcon (nommé d’après la pièce de Jean Genet), conjointement avec les compositeurs Pedro Garcia-Velasquez, Juan-Pablo Carreño et Mathieu Costecalde, le pianiste Alphonse Cemin et l’ingénieur du son Florent Derex.

La particularité de cet orchestre à géométrie variable, jouant tous les répertoires, est de faire appel aux techniques de sonorisation. Maxime Pascal y développe sa vision du spectacle musical : ce doit être une expérience saisissante et radicale pour les spectateurs. L’Athénée Théâtre Louis-Jouvet devient en 2013 le lieu de résidence pour Maxime Pascal et Le Balcon. Il y propose de nombreux projets scéniques parmi lesquels Ariadne auf Naxos de Richard Strauss mis en espace par Benjamin Lazar, un spectacle vidéo autour du Pierrot Lunaire créé par l’artiste colombien Nieto, Le Viol de Lucrèce de Benjamin Britten, l’opéra Le Balcon de Peter Eötvös mis en scène par Damien Bigourdan, ainsi que Lohengrin de Salvatore Sciarrino mis en scène par Jacques Osinski et Yann Chapotel.

Par ailleurs, la grande fascination qu’exercent sur lui les opéras de Stockhausen l’a conduit à produire des scènes extraites de ces opéras de manière très régulière et à préparer des représentations de l’opéra Donnerstag aus Licht en 2018/2019.

Maxime Pascal a dirigé l’orchestre de l’Opéra de Paris, l’orchestre de la Scala de Milan, le SWR Sinfonieorchester de Baden-Baden und Freiburg, l’orchestre du Capitole de Toulouse, l’orchestre Bordeaux-Aquitaine, le Kammerorchester de Munich, l’Orchestre de l’Opéra de Malmö, l’orchestre du Teatro Massimo de Palerme, l’orchestre du National Theater de Mannheim. Il a participé à de nombreux festivals avec Le Balcon ou en tant que chef d’orchestre invité : Festival de Salzbourg, Festival de Saint-Denis, Festival Musica de Strasbourg, Folle Journée de Nantes, Festival de Pâques de Deauville, le Festival Paris Quartier d’été, Festival Messiaen de la Meije, Festival Berlioz de la Côte Saint-André, le BIFEM de Bendigo en Australie.

Très attaché au rayonnement de la pratique symphonique amateur, il est depuis 2008 le directeur musical de l’Orchestre Impromptu, un orchestre amateur parisien. L’Académie des Beaux-Arts lui décerne en novembre 2011 à l’Institut de France le Prix de Musique de la Fondation Simone et Cino del Duca pour le début de sa carrière. En mars 2014, il est le premier Français à remporter le Nestlé and Salzburg Festival Young Conductors Award. Maxime Pascal mène de front la direction artistique de l’ensemble Le Balcon depuis 2008 et sa carrière en tant que chef d’orchestre invité dans les orchestres du monde entier.

Il est artiste associé et conseiller musical de la Fondation Singer-Polignac depuis septembre 2016, après 5 années de résidence avec Le Balcon.


Florent Derex projection sonore

Florent Derex est le fondateur de l’orchestre Le Balcon et du label B Records. Il est diplômé de la formation supérieure aux métiers du son du Conservatoire national supérieur de musique de Paris.

Depuis sa création en 2008, Florent assure la direction exécutive du Balcon conjointement avec le chef d’orchestre Maxime Pascal. L’orchestre à géométrie variable est dédié à la création et à l’interprétation de tous les répertoires sur instruments sonorisés.

Parmi les premiers spectacles du Balcon figurent le Voyage de Michael autour de la Terre en collaboration avec la Fondation Stockhausen ainsi que la première version sonorisée du Marteau sans Maître aux côtés de Pierre Boulez.

Depuis 2013, Florent est producteur avec Le Balcon de deux à trois spectacles par saison au Théâtre de l’Athénée à Paris : Ariadne auf Naxos de Strauss mis en scène par Benjamin Lazar, l’opéra Le Balcon de Peter Eötvös mis en scène par Damien Bigourdan ainsi qu’une nouvelle production de La Métamorphose, opéra de Michaël Lévinas d’après Kafka mis en scène par le vidéaste Nieto.

Depuis 2015, Florent Derex a démarré avec l’opéra de Lille une série de productions dont la création de l’opéra d’Arthur Lavandier mis en scène par Ted Huffman en novembre 2016.

Très imliqué avec Le Balcon sur les questions liées aux technologies de sonorisation ainsi qu’aux différents types d’écoutes transaurales ou binaurales (3D sonore), Florent fait entrer Le Balcon en 2014 commeartiste associé au consortium Binaural Listening, projet de recherche réunissant France Télévision, Orange, Radio France, le CNRS, l’Ircam et le CNSM de Paris.

En 2013, il crée la société de production B media qui lance, en 2015, B Records label dédié exclusivement au disque live et distribué par Naïve, puis par Outhere. 

Il met en place en 2016 un label pour Le Balcon dédié à ses productions audiovisuelles et distribué par Outhere. Une première référence consacrée à la Symphonie fantastique et enregistrée en 3D sonore parait en septembre de la même année.

Il lance l’année suivante avec le compositeur Pedro Garcia-Velasquez Le Balcon éditions dédié aux commandes de nouvelles œuvres et d’arrangements initiées par Le Balcon.

En 2018, il coproduit avec l’Opéra Comique et l’opéra de Bordeaux Donnerstag aus Licht de Karlheinz Stockhausen, premier des sept opéras du cycle Licht.

Florent est actuellement en résidence à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet à Paris. Il est soutenu depuis 2017 par la Fondation Caisse des Dépôts.


Damien Pass baryton-basse

Né en Australie, Damien Pass a étudié le chant à la Yale School of Music et à l’Oberlin Conservatory avant d’entrer à l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris en 2009. Il y débute dans Don Carlos à l’Opéra Bastille la même saison.

Damien Pass a reçu de nombreux prix, dont le prix lyrique de l’AROP de l’Opéra de Paris (2012) le premier prix de chant au concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger (2011) et a été choisi la même année comme lauréat du prix HSBC du Festival d’Aix-en-Provence et du Sony Music Talent Award en Australie.

On l’a entendu depuis sur de nombreuses scènes d’opéra en Europe (notamment au festival d’Aldeburgh), où il a travaillé avec Paul Agnew, Robert Carsen ou encore Jean-Yves Ruf. Également passionné par la mélodie, il se produit régulièrement en récital aux États-Unis et en Europe – il est ainsi l’invité de Dame Felicity Lott au musée d’Orsay. En 2014, il est notamment au festival d’Aix-en-Provence puis en tournée avec Les Boréades de Rameau sous la direction de Marc Minkowski, dans Le Viol de Lucrèce de Benjamin Britten à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet et interprète Masetto dans Don Giovanni à l’Opéra de Wuppertal. En 2015, Damien est de retour à l’Opéra Bastille (Wagner dans Faust et le Chasseur dans Rusalka), au Festival Musica Nigella (Apollon dans Daphné et Apollon de Haendel), à l’Opéra de Wuppertal (Masetto dans Don Giovanni) et au festival d’Aix-en-Provence pour la création mondiale de l’opéra de Jonathan Dove, Le Monstre, sous la direction de Simon Rattle.

En 2015/2016, Damien a donné un récital à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille avec le pianiste Alphonse Cemin. On a ensuite pu l’applaudir dans le rôle d’Apollo dans Orfeo de Monteverdi (G. Jourdain /J. Berès). Il a interprété également Selim dans Il Turco in Italia de Rossini, à l’Opéra de Dijon (A. Allemandi / C. Alden), Pallante dans Agrippina de Haendel, au Theater an der Wien (T. Hengelbrock / R. Carsen), Dédale dans Le Monstre du Labyrinthe de Jonathan Dove, à l’Opéra de Lille (S. Rattle / M.-E. Signeyrole). Il donne également cette saison un récital à l’Opéra de Lille et un concert pour le Festival d’Aix-en-Provence au Théâtre royal de la Monnaie: Be With Me Now.

En 2016/2017, Damien a créé l’opéra Bosch Beach de Vasco Mendonça et Dimitri Verhulst, une production du LOD muziektheater avec l’ensemble Asko Schönberg (E. Siebens / K. Verdonck). La première a eu lieu au Concertgebouw de Bruges. Il a chanté à l’Opéra de Paris le rôle-titre de Il Signor Bruschino de Rossini, en version de concert avec l’Orchestre national d’Ile-de-France, sous la direction de Enrique Mazzola et interprété le rôle de Colline dans La Bohème de Puccini au Scottish Opera (S. Straford / Barbe et Doucet).

Damien Pass a enregistré son premier album, Myrthen, lors d’un concert donné dans le cadre des Lundis Musicaux au Théâtre de l’Athénée/Louis-Jouvet à Paris, en compagnie de la soprano Léa Trommenschlager et du pianiste Alphonse Cemin (B Records, 2014).


Henri Deléger trompette

Après avoir débuté la trompette à l’âge de sept ans, Henri Deléger entre dans la classe de Christian Pollin au Conservatoire à rayonnement régional de Versailles où il obtient son diplôme d’études musicales avec un 1er prix en 2004. Il se perfectionne dans la classe d’Eric Aubier au Conservatoire à rayonnement régional de Rueil-Malmaison où il obtient un prix d’excellence en 2005, tout en poursuivant des études de musicologie à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne. Admis la même année au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Clément Garrec, il y obtient un Maste d’interprète en 2010. Henri Deléger décide alors de se perfectionner à la Zürcher Hochschule der Künste (Zurich, Suisse) auprès de Frits Damrow pendant un an. Il bénéficie également des conseils de nombreux artistes de renommée internationale tels Frédéric Mellardi, Matthias Höfs ou encore Markus Stockhausen.
Demi-finaliste du Concours international Maurice André en 2006, Henri Deléger joue régulièrement en tant que soliste avec l’ensemble Le Balcon. Il se produit dans de nombreux festivals en France et à l’étranger tels la Folle Journée de Nantes (2012), Ars Musica (Bruxelles 2012), Festival de Comminges (2010), de Cordes-sur-Ciel (2010) ; mais également au sein de l’orchestre de l’Opéra de Paris, de l’orchestre de l’Opernhaus de Zürich, de l’Orchestre de Paris sous la direction de Pierre Boulez, Valery Gergiev, Daniele Gatti, Christoph von Dohnanyi ou encore Christoph Eschenbach. Henri collabore avec le groupe anglais de musique pop-éléctronique Gorillaz (théâtre du Chatelet 2007, Royal Opéra House 2008) et à participé à l’enregistrement de l’album Monkey Journey to the West.
Très investi dans la mise en avant du répertoire récent et de la création, Henri Deléger est en mars 2012 le troisième trompettiste à incarner le rôle de Michaël, dans Michaëls Reise um die Erde, deuxième acte de l’opéra Donnerstag aus Licht de Karlheinz Stockhausen. Une interprétation tout particulièrement saluée par Pierre Boulez.


Claire Luquiens flûte

Claire Luquiens commence ses études musicales en Italie eu Conservatoire de Turin. De retour en France, elle suit les cours de Vincent Lucas au conservatoire national de région de Paris où elle obtient un premier prix et l’enseignement de Christel Rayneau au conservatoire national de région de Versailles. Elle entre alors au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où elle obtient un premier prix dans la classe de Sophie Cherrier et Vincent Lucas. Elle étudie aussi au Conservatoire de Genève avec Jacques Zoon. Claire bénéficie des conseils de Eric Lesage et Paul Meyer en musique de chambre, ainsi que ceux Michel Moragues, Maurice Bourgues, David Walter, Fréderic Chatou et Claude Lefebvre. Parallèlement à ses études musicales, Claire joue régulièrement depuis 2000 dans les grands orchestres nationaux : l’Opéra de Paris, l’Orchestre de Paris, l’Ensemble Intercontemporain, l’Orchestre national de Lille, l’Orchestre national de Paris. Elle fait partie de l’Orchestre Des Jeunes Gustav Mahler de 2007 à 2008, et part en tournée en Europe et en Amérique du sud, sous la direction de Myung-Whun Chung, Philippe Jordan et Herbert Blomstedt.

Depuis 2009, Claire est flûte solo de l’ensemble Le Balcon avec qui elle a participé, entre autres, à la création du Marteau Sans Maître sonorisé, avec le soutien de Pierre Boulez. Elle interprète au théâtre de l’Athénée/Louis-Jouvet Ariadne auf Naxos de Strauss (2013). Elle participe aux tournées internationales du Balcon en Amérique du Sud, en Floride, en Ukraine. Au sein de l’ensemble elle est invitée dans des festivals tels Cordes-sur-Ciel, Musica à Strasbourg, La Folle Journée à Nantes, Paris quartier d’Eté, Festival Berlioz à la côte-Saint-André et le Festival des Fêtes Musicales à la Grange de Meslay.

Claire Luquiens est également invitée à jouer en soliste avec l’Orchestre national de Lille Shadows de Peter Eötvös, le concerto de Mozart op. 314 avec l’Orchestre Impromptu, les concertos de Vivaldi Il Gardellino et le concerto pour deux flûtes RV 533 avec l’Ensemble Symphonique et Lyrique de Paris. Par ailleurs, elle enregistre régulièrement des musiques de films notamment pour Agnès Jaoui et Carine Tardieu. Depuis 2010 elle se produit régulièrement sur scène en duo flûte/guitare avec Samuel Strouk (répertoire : jazz et musiques du monde).

Depuis 2013, Claire joue pour « Almaviva Ensemble », formation de musique de chambre latino-américaine avec qui elle part en tournée internationale.


Iris Zerdoud cor de basset

Iris Zerdoud commence la clarinette à l’âge de 8 ans au Conservatoire à rayonnement régional de Tours avant de poursuivre ses études à Paris. Elle est reçue en février 2007 première nommée au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Pascal Moraguès et Jean-François Verdier et obtient son Master en Juin 2012.

Iris participe à de nombreuses masterclasses en Europe, notamment en France, en Suisse, au Portugal, et aux Pays Bas. Elle se produit en musique de chambre aux côtés de Jean-François Heisser, Jean-Frédéric Neuburger, et Miguel da Silva en France et à l’étranger. Elle collabore régulièrement avec l’orchestre de l’Opéra de Paris, l’orchestre national de France, l’orchestre philharmonique de Radio France, l’orchestre de Bretagne, l’orchestre de chambre d’Auvergne. Iris se consacre aussi à l’enseignement de la clarinette en conservatoire et en milieu associatif.

En 2008, Iris Zerdoud rencontre les fondateurs de l’Ensemble Le Balcon au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Elle fait partie de l’ensemble depuis sa création en tant que clarinettiste et responsable de la production.


Mathieu Adam trombone

C’est à Obernai que Mathieu ADAM découvre le trombone. Il intègre la classe de P. Spannagel en 1996 à l’ENM de Colmar, remporte le premier prix du concours d’Aulnoye-Aimeries catégorie espoir en 2001 et rentre au CNSM de Paris en 2003 chez G. Milière où il obtient le Diplôme de Formation Supérieure en 2007, le prix de musique de chambre et le Master en 2010.


Simon Guidicelli contrebasse

Simon Guidicelli commence la contrebasse à huit ans à l’école normale de musique d’Aix-en- Provence. Il y obtient en 2008 son diplôme de perfectionnement à l’unanimité avec les félicitations du jury dans la classe de Francis Laforge. Il est admis la même année au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Thierry Barbé. Il se produit régulièrement avec l’orchestre national du Capitole de Toulouse ainsi qu’avec l’orchestre national de France, l’orchestre de l’Opéra de Paris, l’orchestre de chambre de Montpellier sous la direction de chefs prestigieux tels que Tugan Sokhiev, Daniele Gatti, Philippe Jordan, Kristjan Järvi, Harmut Haenchen.


Fraternité romantique

Programme

César Franck (1822-1890)

  • Sonate pour violon et piano en la majeur
    • Allegro ben moderato
    • Allegro
    • Recitativo fantasia. Ben moderato
    • Allegro poco mosso

Interprètes

Johannes Brahms (1833-1897)

  • Sextuor à cordes n° 1 en si bémol majeur opus 18
    • Allegro ma non troppo
    • Andante ma moderato
    • Scherzo (allegro molto)
    • Poco allegretto & grazioso

Biographies

Augustin Dumay violon

La critique internationale compare Augustin Dumay aux grands violonistes du XXe siècle, et souligne sa place particulière de «grand classique-styliste», confirmée par ses enregistrements incontournables pour Deutsche Grammophon : l’intégrale des sonates de Beethoven avec Maria João Pires « à classer sûrement aux côtés de Grumiaux-Haskil, Menuhin-Kempff, ou Perlman-Ashkenazy » (International Piano), les trios de Brahms où « l’héritage de Milstein dans le jeu de Dumay est admirablement évident » (Gramophone), ou encore les concertos de Mozart avec la Camerata Salzburg, « sans exagération l’un des plus beaux enregistrements des concertos pour violon de Mozart jamais réalisés » (Classic CD), où il « confirme qu’il est un merveilleux interprète mozartien, comme le furent jadis Stern ou Grumiaux » (Classica).

Augustin Dumay prend ses premières leçons de violon à l’âge de cinq ans, après avoir assisté à un concert de Nathan Milstein. À dix ans, il entre au Conservatoire de Paris. Récompensé du premier prix à l’âge de treize ans, il donne l’année suivante son premier concert au Théâtre des Champs-Élysées et se produit au Festival de Montreux devant Joseph Szigeti et Henryk Szeryng. Ce dernier propose alors au jeune violoniste de le remplacer pour une tournée en Amérique du Sud. À son retour, Augustin Dumay travaille à Paris avec Nathan Milstein, qui dira de lui : « Je pense qu’il prendra sa place parmi les grands violonistes de l’an 2000 ». Il travaillera ensuite à Bruxelles avec Arthur Grumiaux pendant cinq ans.

Très rapidement, il devient connu du grand public en France, mais sa carrière internationale prend un véritable essor grâce à sa rencontre avec Herbert von Karajan. Ce dernier, l’ayant entendu par hasard au cours d’une séance d’enregistrement dans un studio où il venait lui-même travailler, l’invite immédiatement à jouer avec l’orchestre philharmonique de Berlin. Il enregistre ensuite pour EMI les concertos de Mendelssohn, Tchaïkovski, Saint-Saëns et Lalo. Parallèlement à sa carrière de violoniste, il a développé au cours des dix dernières années une intense activité de chef d’orchestre. Il est régulièrement invité à diriger des orchestres tels l’English Chamber Orchestra, le New Jersey Symphony Orchestra ou le Sinfonia Varsovia. Il occupe depuis 2003 le poste de directeur musical de l’orchestre royal de chambre de Wallonie, et a été nommé en 2011 directeur musical du Kansai Philharmonic Orchestra (Osaka, Japon).

Depuis 2004, Augustin Dumay est Maître en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Bruxelles), où il enseigne à des jeunes violonistes de très haut niveau, la plupart lauréats de grands concours internationaux. Sa discographie – une quarantaine d’enregistrements, la plupart récompensés par des prix prestigieux (Gramophone Awards, Audiophile Audition, Preis der deutschen Schallplattenkritik, Grand Prix du Disque, The Record Academy Award) – est disponible chez Warner, Deutsche Grammophon et Onyx Classics.

Après deux enregistrements à la tête du Kansai Philharmonic Orchestra et deux CD avec le pianiste Louis Lortie – Franck & Strauss Violin Sonatas, par « l’un des grands violonistes d’aujourd’hui » (The Strad) et Brahms Sonatas, « un immense bonheur » (La Presse, Montréal), Augustin Dumay revient aux concertos : il a récemment enregistré le Concerto de Beethoven avec le Sinfonia Varsovia et le Concerto n° 2 de Bartók avec l’orchestre symphonique de Montréal et Kent Nagano.

Son prochain CD, à paraître en 2018, sera consacré au Concerto de Mendelssohn avec l’Orpheus Chamber Orchestra.

Augustin Dumay est artiste associé à la Fondation Singer-Polignac.


Shuichi Okada violon

Né en 1995 à Bordeaux, Shuichi Okada débute l’étude du violon à l’âge de cinq ans. Après avoir commencé ses études au Conservatoire de Bordeaux avec Stéphane Rougier, il est admis au Conservatoire national supérieur de musique de Paris à l’unanimité à l’âge de quinze ans, dans la classe de Roland Daugareil, Suzanne Gessner et Christophe Poiget.

Passionné par la musique de chambre, il intègre la prestigieuse classe du quatuor Ysaÿe et a la chance de travailler avec des professeurs tels que Claire Désert, François Salque, Jérôme Pernoo ou encore le trio Wanderer. Il participe souvent à des master-classes, notamment avec Mihaela Martin, Pavel Vernikov, Patrice Fontanarosa, Donk Suk Kang, Sarah Nemtanu, Stephan Picard…

Shuichi est sélectionné pour participer à de prestigieuses académies, comme l’Académie SeijiOzawa (Suisse), l’Académie Carl Flesch (où il obtient le Prix Stennebrüggen ainsi que le Prix Ginette Neveu), ou le festival Santander.

Il est lauréat du 2e prix au Concours international Postacchini, du 1er prix au Concours international Ginette Neveu, 1er prix et Prix de la personnalité la plus remarquable au Concours international de Mirecourt, et il devient plus récemment lauréat du Concours Lipizer (Italie) et du Concours Fritz Kreisler (Autriche).

En 2015, il obtient le deuxième prix au Concours Markneukirchen, et reçoit le Prix Prince of Hessen lors des master-classes à la Kronberg Academy. Cela lui donne l’opportunité de jouer avec des orchestres tels que l’orchestre lyrique d’Avignon, l’orchestre de la Hochschule de Weimar, l’orchestre symphonique de Nancy, l’orchestre du DFO, l’orchestre de chambre Nouvelle Europe, l’orchestre philharmonique de Baden-Baden, le Philharmonique de Vogtland, l’orchestre de Normandie…

Shuichi est régulièrement invité à des festivals comme le festival Les vacances de Mr Haydn, le festival de la Roque d’Anthéron dans le cadre des ensembles en résidence, le festival de la Vézère, les Moments musicaux de La Baule, le festival de Pâques de Deauville, le festival de Giverny, le festival Musique à Guéthary, festival du Palazetto Bru Zane, où il s’est produit avec des artistes tels que Jerôme Pernoo, Jerôme Ducros, Michel Strauss, Raphael Pidoux, Jean-Claude Vanden Eyden, Peter Frankl, Philippe Jaroussky, Mathieu Herzog, Antoine Tamestit, Claire Désert, Lise Berthaud, Philippe Bernold, Pierre Fouchenneret, Itamar Golan, Jean-Claude Pennetier…

Il a eu l’occasion de jouer dans de grandes salles en tant que soliste ou en musique de chambre à la Salle Pleyel, au Théâtre des Champs-Élysées, à la Salle Cortot, la Victoria Hall de Genève, la Grande salle du Konzerthaus de Vienne, la Grande salle de la Philharmonie de Paris, la Fondation Louis Vuitton…

Shuichi participe au projet de l’enregistrement de l’intégrale de Brahms (B Records) avec notamment Pierre Fouchenneret, Lise Berthaud, Marie Chilemme, François Salque et Yan Levionnois. Il vient d’enregistrer son premier disque avec le pianiste Clément Lefebvre qui paraîtra courant 2018 chez le label Mirare. Il joue un magnifique violon italien de Sanctus Seraphin (1735) prêté par la Fondation Zilber. Shuichi reçoit le soutien de la fondation Safran ainsi que la fondation l’or du Rhin. 

Depuis septembre 2016, il est en résidence à la Fondation Singer Polignac avec le trio Cantor.


Lou Chang alto

L’altiste taïwanaise Lou Chang commence sa formation musicale à l’âge de cinq ans. Elle découvre l’alto vers douze ans et est immédiatement attirée par son timbre. Après quelques années seulement, elle est acceptée à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de Lyon dans la classe de Tasso Adamopoulos. Elle reçoit son diplôme en 2009 avec les félicitations du jury. Lou Chang poursuit ensuite ses études à l’Université des Arts de Berlin, sous la direction de Hartmut Rohde. En 2008, elle fonde la Quatuor Hermès avec trois collègues et reçoit les conseils inestimables du Quatuor Ravel, du Quatuor Ysaÿe, du Quatuor Artemis, d’Eberhard Feltz, d’Alfred Brendel et de bien d’autres. Après avoir remporté de multiples prix, y compris le premier prix du Concours de Genève et les Young Concert Artists à New York, le Quatuor Hermès apparaît régulièrement sur les plus grandes scènes internationales. Depuis décembre 2014, Lou Chang se perfectionne à la Chapelle musicale Reine Élisabeth de Bruxelles sous la direction de Miguel da Silva. Elle joue un alto de Carles Jacquot (Paris) prêté par un collectionneur privé.

Lou Chang est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le quatuor Hermès.


Manuel Vioque-Judde alto

Manuel Vioque-Judde est récompensé successivement aux deux plus prestigieux concours d’alto, remportant en 2014 le 2e prix du Concours Primrose de Los Angeles, puis en 2016 le 2e prix du Concours Tertis de l’Île de Man. Il est invité par de nombreux orchestres en France, en Allemagne, en Italie, en République Tchèque, aux États-Unis, au Venezuela. En 2015 son premier CD Viola Reflections paru dans la collection Jeune Soliste de la Fondation Meyer est salué par la critique comme un « fantastique enregistrement de musique anglaise ».

Son éducation musicale commence avec la pratique intensive du chant à la Maîtrise de Radio France. Il poursuit ses études au Conservatoire national supérieur de Paris dans la classe de Jean Sulem tout en bénéficiant des conseils des plus grands altistes contemporains Antoine Tamestit, Nobuko Imai, Tatjana Masurenko, Tabea Zimmermann et Lawrence Power.

Depuis 5 ans, il est membre de la Seiji Ozawa International Academy of Switzerland. Il a reçu le soutien de l’ADAMI, et est lauréat 2016 de la Fondation Banque Populaire.

Manuel Vioque-Judde joue sur un alto du luthier Stephan von Baehr.


Anthony Kondo violoncelle

Anthony Kondo débute le violoncelle à l’âge de cinq ans. Immergé très jeune dans la musique, c’est au sein de sa famille, son père violoncelliste et sa mère violoniste, qu’il va développer sa passion et son talent pour son instrument.

Après avoir obtenu plusieurs premiers prix dans les conservatoires nationaux de région de Lyon, Rueil-Malmaison et Saint-Maur, il est admis au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon dans la classe d’Anne Gastinel.

Son parcours au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon est jalonné de rencontres humaines et musicales fortes, qui le conduisent à développer un goût et une sensibilité particuliers pour la musique de chambre.

Il y rencontre notamment ses futurs partenaires de scène et forme avec eux le quatuor Hermès avec lequel il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Simon Dechambre violoncelle

Né en 1991, Simon Dechambre a une formation de violoncelliste diversifiée. Il fréquente plusieurs conservatoires (CRR d’Avignon, CRD d’Aix en Provence, CRR de Reims et de Lille) avant d’entrer au CRR de Paris dans la classe d’Hélène Dautry en 2008.

Il aura la chance de suivre les cours de professeurs tels que Marc Didier Thirault et Francois Baduel. En parallèle, il approfondit son enseignement avec Jerôme Pernoo, Raphaël Pidoux, Raphaël Perraud et Marcel Bardon. En 2011, il est admis au conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Roland Pidoux et Xavier Phillips.

Au-delà de sa formation de soliste, Simon Dechambre tient à ouvrir ses horizons musicaux. Membre du quatuor Vivace depuis 2007 et du trio Euterpe depuis 2011, il travaille avec Marc Coppey en classe de musique de chambre au conservatoire national supérieur de musique de Paris et se produit ponctuellement en quatuor avec piano ou trio à cordes. Il est également membre du quatuor Hanson depuis 2013.

Plus jeune, il a participé à l’orchestre des jeunes de la Méditerranée et il accorde aujourd’hui une place toute particulière à l’orchestre dans son apprentissage en s’investissant dans la création de plusieurs ensembles instrumentaux tels que les formations Carminis et Gendron (où il a pu se produire en soliste) ou l’ensemble Jean-louis Florentz (ensemble de violoncelles).

Simon est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le quatuor Hanson.


Théo Fouchenneret piano

Théo Fouchenneret débute ses études musicales au conservatoire à rayonnement régional de Nice à l’âge de cinq ans dans la classe de Christine Gastaud. À treize ans, il obtient son prix de piano mention très bien à l’unanimité. Il entre alors au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d’Alain Planès puis dans celle d’Hortense Cartier-Bresson. Après avoir obtrenu son master mention très bien, il est admis en 3e cycle supérieur pour le diplôme d’artiste interprète et suit l’enseignement de Yann Ollivo dans la classe d’accompagnement.

Théo s’est déjà produit dans de nombreuses salles en France et à l’étranger (Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïwan). En octobre 2013, il remporte le 1er prix du concours international Gabriel Fauré. Il est l’un des membres fondateurs de l’ensemble Messiaen avec Raphaël Sévère, David Petrlik et Volodia van Keulena avec qui il remporte à l’unanimité le 1er prix du Concours international de musique de chambre de Lyon 2018 Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (festival de Deauville, Rencontres musicales de Bélaye, festival de la Roque d’Anthéron, Cully Classique), il partage la scène avec des musiciens tels Victor Julien-Laferrière, Tatsuki Narita, Nicolas Bône, Roland Pidoux, Romain Descharmes, Éric Picard, Christophe Morin.

Théo est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec l’ensemble Messiaen.


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Quatuor Hanson

Programme

Joseph Haydn (1732-1809)

  • Quatuor à cordes en fa mineur opus 20 n° 5 Hob. III. 35
    • Allegro moderato
    • Menuetto
    • Adagio
    • Finale

Wolfgang Rihm (1952-)

  • Quatuor à cordes n° 4 (1979-1981)
    • Agitato, allegro, alla marcia, allegro ma non troppo
    • Con moto, allegro, andante, allegro molto
    • Adagio

Joseph Haydn

  • Quatuor à cordes La Grenouille en ré majeur opus 50 n° 6 Hob. III. 49
    • Allegro
    • Poco adagio
    • Menuetto (allegretto)
    • Finale : allegro con spirito

Interprètes

  • Quatuor Hanson
    • Anton Hanson, Jules Dussap violon
    • Gabrielle Lafait alto
    • Simon Dechambre violoncelle


Biographie

©Anne-Laure Lechat

Quatuor Hanson

Le quatuor Hanson s’est formé en 2013 au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il obtient sa licence à l’unanimité puis son Master dans la classe de Jean Sulem (quatuor Rosamonde). Membre de l’European Chamber Music Academy après avoir été invité aux sessions de Manchester puis de Grossraming (Autriche), le quatuor travaille avec Hatto Beyerle, Johannes Meissl, Miguel Da Silva, Peter Cropper et se perfectionne auprès de Claire Désert, du trio Wanderer, du quatuor Ebène et de Mathieu Herzog. En 2014, le quatuor est en résidence au festival international de La Roque d’Anthéron. Il se produit en quintette avec Jean Sulem au Grand salon des Invalides et interprète Figura IV / Passagio per quartetto d’archi de Matthias Pintscher au festival ManiFeste de l’IRCAM. Le quatuor Hanson est lauréat du concours européen « Musiques d’ensemble » de la Fnapec 2014 où il remporte la bourse de l’Académie des Beaux-Arts. En 2015, il se perfectionne à l’université des arts de Vienne auprès de Johannes Meissl.

Le quatuor a obtenu le 2e prix du concours international de quatuor à cordes Joseph Haydn en 2017 ainsi que trois prix spéciaux (le prix Joseph Haydn, le prix 20e siècle et le prix du public), le 2e prix du concours de Genève en 2016, le 3e prix ainsi que le prix du public au 11e concours international de quatuor à cordes de Lyon en 2015. Lors de l’ISA Competition à Reichenau en Autriche, les musiciens remportent trois prix dont celui du meilleur quatuor à cordes, ainsi que deux prix spéciaux (les « Wienner Klassik » et « Second Viennese School » prizes). Il est soutenu par la Fondation Banque Populaire.

Le quatuor se produit dans des salles prestigieuses telles l’auditorium de la Maison de la radio et la Philharmonie de Paris, le Wigmore Hall de Londres, le Victoria Hall de Genève, l’ORF Kulturhaus de Vienn (Autriche), l’opéra de Lyon, la Salle Cortot, le Grand salon des Invalides et les Archives nationales. Les quatre musiciens ont été les invités de festivals tels La Roque d’Anthéron, le festival Pablo Casals, le Kalkalpen Kammermusik Festival (Autriche), Les Vacances de Monsieur Haydn, Les Chaises musicales en Vienne, le festival de La Baule. Leur carrière internationale les amène à se produire en Europe, au Maroc et très prochainement en Chine.

Le quatuor partage régulièrement la scène avec des musiciens tels Michel Lethiec, Paul Meyer, Bruno Philippe, Vadim Kholodenko, Amaury Viduvier ou encore Guillaume Bellom.

Le quatuor Hanson est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2015.



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L’Histoire du soldat

Programme

Igor Stravinski (1882-1971)

Trois Pièces pour clarinette seule (1919)

Interprète

Suite italienne

Interprètes

Igor Stravinski / Charles Ferdinand Ramuz (1878-1947)

  • L’Histoire du soldat pour clarinette, basson, cornet à piston, trombone, violon, contrebasse et percussions
    • Marche du Soldat
    • Musique de la première scène : Petits airs au bord du ruisseau
    • Musique de la deuxième scène : Pastorale
    • Musique de la troisième scène : Petits airs au bord du ruisseau (reprise)
    • Marche du Soldat (reprise)
    • Marche Royale
    • Petit concert
    • Trois danses : Tango, Valse, Ragtime
    • Danse du Diable
    • Petit choral
    • Couplets du Diable
    • Grand choral
    • Marche triomphale du Diable

Interprètes

© JFT

Biographies

Didier Sandre le lecteur

Louis Laine, dans l’Échange de Paul Claudel fut le premier rôle de Didier Sandre en 1968. Après un détour vers le théâtre pour enfants et l’animation culturelle avec Catherine Dasté, il joue notamment sous la direction de Bernard Sobel, Jorge Lavelli, Jean-Pierre Vincent, Maurice Béjart, Giorgio Strehler, Patrice Chéreau, Luc Bondy, Antoine Vitez, Jacques Lassalle, Christian Schiaretti. En 1987, le Syndicat de la critique lui a décerné son prix du meilleur acteur et en 1996 il reçoit le Molière du meilleur acteur pour Un Mari idéal d’Oscar Wilde.

Didier Sandre a été le lauréat du prix du Brigadier 2012-2013 pour son interprétation du rôle de Stefan Zweig dans Collaboration de Ronald Harwood.

Il a rejoint la troupe de la Comédie française en 2013. Il a joué cette saison salle Richelieu dans Tartuffe, Cyrano et Bergerac, Roméo et Juliette, Les Damnés, Le petit Maître corrigé, les Fourberies de Scapin.

Au cinéma, il a tourné sous la direction de Pascale Ferrand, Éric Rohmer, Abraham Segal, Lucas Belvaux, Agnès Jaoui, Carlos Saboga et Catherine Corsini.

Parmi de nombreux téléfilms, citons Saint-Germain ou la Négociation de Gérard Corbiau, Le sang noir de Peter Kassovitz. Il interprétait Louis XIV dans L’Allée du Roi, et le Baron de Charlus dans A la recherche du temps perdu films réalisés pour la télévision par Nina Companeez.

Didier Sandre travaille régulièrement avec des musiciens dans des programmes qui associent musique littérature et poésie. Il est chevalier de la Légion d’honneur, des Arts et Lettres et de l’Ordre National du Mérite. Il a joué de nombreuses fois l’Histoire du soldat, notamment sous la direction de Pierre Boulez.


Maxime Coggio le soldat

Maxime Coggio découvre le théâtre au lycée Molière aux côtés d’Yves Steinmetz et poursuit sa formation au studio-théâtre d’Asnières puis au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. Il joue dans le film de Camille de Casabianca, L’Harmonie familiale. A la télévision on le voit dans Comme chez Soi de Lorenzo Gabriel et dans Le Roi, l’écureuil et la couleuvre de Laurent Heynemann. Au théâtre il interprète Les Glaciers grondants de David Lescot, mis en scène par l’auteur, l’Abattage rituel de Gorge Mastromas dans une mise en scène de Maia Sandoz et Noces de Betia de Ruzante dans une mise en scène de René Loyon.


Gabriel Acremant le diable

Gabriel commence le théâtre au sein de l’Atelier international de Théâtre Blanche Salant et Paul Weaver puis au Centre des arts de la scène. En 2013 il monte sa compagnie avec Arnaud Pontois-Blachère. En 2014, il entre au conservatoire supérieur d’art dramatique de Paris dans les classes de Sandy Ouvrier, Didier Sandre et Nada Strancar. Il y travaillera notamment Tchekhov, Jean-Luc Lagarce, Shakespeare, Racine, ainsi qu’un spectacle de clown avec Yvo Mentens de danse avec Caroline Marcadet. Il y rencontre François Cervantes dans le cadre de la création Claire, Anton et eux.

En 2015 il pratage la mise en scène de Partage de midi de Paul Claudel avec Pauline Hubert. Il participe également à la création du festival Les Effusions, festival pluridisciplinaire du collectif les Bourlingueurs avec lequel il travaille toujours.


Seung-Hwan Lee clarinette

Seung-Hwan Lee est né à Séoul où il commence ses études de clarinette à l’âge de neuf ans. Il étudie à l’École des arts de Yewon et obient sa licence auprès de l’université nationale des Arts (Korea National University of Arts ) avec Jerry Chae.
En 2015, il est admis à l’unanimité au Conservatoire national supérieur fr musique de Paris dans la classe de Pascal Moragues.
Il a été sélectionné en tant que “Rising Artist” et a été l’invité de la fondation Yamaha et de la fondation Hamamatsu au Japon.
Seung-Hwan Lee est lauréat de plusieurs concours internationaux : Best Performance Award du 16e festival international de Hamamatsu au Japon, 2e prix du concours de musique de Korea Herald, 1er grand prix du concours national de Séoul et 2e prix du 40e concours de musique de Joongang.
Il a participé aux masterclasses de Laszlo Kuti, Wenzel Fuchs, Florent Héau, Claude Faucomprez, Dominique Vidal et Alexandre Chabod.
Il prépare actuellement sa licence au Conservatoire national supérieur de musique de Paris avec Pascal Moragues et Jerôme Compte et il fait partie de l’orchestre Ostinato.


Marceau Lefèvre basson

Marceau Lefèvre est diplômé du Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il a bénéficié de l’enseignement de Laurent Lefèvre et Fany Maselli.

Marceau s’est produit en tant que basson solo avec le Schleswig-Holstein Festival Orchestra, le Gustav Mahler Jugendorchester, le Verbier Festival Orchestra, le Rheinische Philharmonie Koblenz, l’orchestre de l’Académie Karajan Berlin, le Bayer Philharmoniker, le Kölner Kammerorchester, l’orchestre philharmonique de Rotterdam, le City of Birmingham Symphony Orchestra, l’orchestre du Konzerthaus de Berlin, l’orchestre de l’opéra de Hambourg, le Verbier Festival Chamber Orchestra et le le Scharoun Ensemble, ensemble de musique de chambre des musiciens de l’Orchestre philharmonique de Berlin.

 Chambriste, on a pu l’entendre lors de La Folle Journée de Tokyo, les Moments musicaux de la Baule ou encore le Festival Next Generation à Bad Ragaz.

Marceau est lauréat du Concours international Aeolus de Düsseldorf, du Wiener Klassik à Baden en Autriche et du Concours Léopold Bellan.

En 2014, son 1er prix au Concours international Hülsta Woodwinds Competition de Münster en Allemagne lui permet d’enregistrer son premier disque Arundo avec la pianiste Kimiko Imani (Classicclips).

Depuis septembre 2015, Marceau se produit régulièrement avec l’orchestre philharmonique de Berlin en tant que membre de la célèbre Académie Herbert von Karajan grâce à laquelle il complète sa formation auprès de Stefan Schweigert, basson solo de l’orchestre depuis trente ans.

En septembre 2017, Marceau a rejoint le Brussels Philharmonic en tant que basson solo.


Henri Deléger cornet à piston

Après avoir débuté la trompette à l’âge de sept ans, Henri Deléger obtient en 2005 un prix d’excellence du conservatoire de Rueil-Malmaison dans la classe d’Éric Aubier. Parallèlement à des études de musicologie à l’université Paris-Sorbonne, il entre dans la classe de Clément Garrec au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dont il sortira diplômé d’un Master d’interprète en 2010. Il se perfectionne alors auprès de Frits Damrow à la Zürcher Hochschule der Künste à Zurich.

Demi-finaliste du concours international Maurice André en 2006, 1er prix du concours de la Stockhausen Stiftung für Muzik en 2013, Henri Deléger joue régulièrement en soliste en tant que membre de l’ensemble Le Balcon et se produit dans de nombreux festivals en France et à l’étranger. Il a eu également l’occasion de se produire au sein de l’orchestre de l’Opéra de Paris, de l’opéra de Zürich, de l’orchestre de Paris sous la direction de Pierre Boulez, Valery Gergiev, Daniele Gatti, Gustavo Dudamel ou Christoph von Dohnanyi. Il collabore avec le groupe anglais de musique pop-éléctronique Gorillaz et enregistre à leurs côtés l’album Monkey Journey to the West.

Très investi dans la mise en avant du répertoire récent et de la création, Henri Deléger incarnera en novembre 2018 le rôle principal de Michaël dans la création française de l’opéra de Karlheinz Stockhausen Donnerstag aus Licht avec l’ensemble Le Balcon.

Titulaire du certificat d’aptitude de professeur d’enseignement artistique, Henri Deléger est co-fondateur et président de l’association Le Tréteau qui œuvre pour l’accès de tous à la pratique artistique.


Jules Boittin trombone

Jules Boittin a deux formations : classique et jazz. Il jongle entre ses cours au Conservatoire et sa participation active dans des groupes tels Farows ou Pulse *session*, avec lequel il se produit au Pannonica.. Après avoir suivi les cours du conservatoire de Nantes, Jules Boittin entre en troisième année conservatoire à rayonnement régional de Paris et obient le diplôme national supérieur de musicien professionnel (DNSPM) qui lui permet d’être à la fois professeur et instrumentiste.

Parallèlement à ses études classiques, Jules Boittin est très influencé par de grandes icônes du jazz tels Coltrane, Miles Davis, Anderson ou Jay Jay Johnson (lui aussi tromboniste).


Adélaïde Ferrière percussions

Adélaïde Ferrière est la première percussionniste à avoir été désignée “Révélation soliste instrumentale” lors des Victoires de la musique (2017).
Adélaïde a commencé l’apprentissage de la musique par le piano et la percussion au conservatoire de Dijon avant d’entrer à l’âge de quinze ans au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Elle y obtient son Master avec les félicitations du jury en 2017 ainsi que le Diplôme d’artiste interprète. En 2016 elle suit les cours de Samuel Walton au Royal College of Music de Londres.
Adélaïde est lauréate du concours de Boulogne-Billancourt (1er Prix), du concours international du Festival musical d’automne de jeunes interprètes (FMAJI, 1er prix, prix du Public, prix de la meilleure interprétation contemporaine), du concours international des jeunes solistes de Lille (2e Prix), du Tromp International Percussion Competition des Pays-Bas (Prix Annelie) ou encore du Grand Prize Virtuoso International Competition de Salzbourg (1er Prix). Elle est aussi lauréate de la fondation Safran pour la musique en 2017 ainsi que de l’Adami.
La jeune artiste s’est produite en soliste sur la scène de la Philharmonie de Paris, l’Auditorium de Radio-France, L’Opéra de Paris, La Seine Musicale, La Cité de la Musique à Paris, l’Auditorium de Dijon Scène Nationale, au Mozarteum de Salzbourg, à la Sala de São Paulo au Brésil, au Muziekgebouw d’Eindhoven aux Pays-Bas, à la National Portrait Gallery de Londres, à la Philharmonie du Luxembourg et avec des orchestres tels que le Lithuanian Chamber Orchestra, l’orchestre symphonique des Jeunes Colombiens, L’orchestre Démos, l’orchestre Pasdeloup, L’orchestre de Chambre Occitania, l’orchestre Lutétia, l’ensemble les Bagatelles, la Symphonie de Poche, le Paris Percussion Group.

Adélaïde a collaboré à diverses créations mondiales tels le Concerto pour Percussion de Jean-Jacques Di-Tucci au Festival Musical d’Automne des Jeunes Interprètes, l’Oratorio Cris de Thierry Escaich, Raphsodie Monstre d ‘Alexandros Markeas à la Maison de la Radio lors du Festival Présences ou encore le Concerto pour percussion d’Alexandre Ouzounoff.

Elle est soutenue par Southern Percussion UK, Black Swamp Percussions aux USA, Resta-Jay Percussions France.


David Petrlik violon

David Petrlik débute le violon à six ans auprès d’Andrej Porcelan et poursuit sa formation au conservatoire de Clermont-Ferrand dans la classe d’Hélène Friberg-Chenot. Admis à quatorze ans à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de Paris dans la classe de Boris Garlitsky et d’Igor Volochine, il poursuit également une formation de musique de chambre dans les classes d’Itamar Golan, Claire Désert, François Salque et Marc Coppey. En 2015, il obtient son master avec les félicitations et poursuit sa formation dans le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’université des arts d’Essen. La même année, il est invité à l’International Music Academy (Suisse) où il côtoie des musiciens tels Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa, son fondateur.
David Petrlik remporte le 1er prix des concours internationaux Kocian (Répuplique Tchèque) et Flame (France). Il est lauréat du concours Jasha Heifetz (Lituanie) et Ginette Neveu (France) où il remporte à deux reprises le prix du public, ainsi que du concours Rodolfo Lipizer (Italie). David est aussi le lauréat de la bourse Huguet-Bourgeois de la fondation de France et a été nommé « Génération Spedidam ». En 2016, il remporte le prix André Boisseaux qui lui permet d’enregistrer son premier disque Modernités françaises avec le pianiste Itamar Golan (Soupir éditions) paru en septembre 2017.
David a été l’invité de nombreux festivals tels la Roque d’Anthéron, le Bratislava Music Festival, le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, la Chaise-Dieu, le Printemps des Alizés etc. ll suit les conseils de Vadim Repin, Léonidas Kavakos, Pinchas Zukerman, Vadim Gluzman, du trio Wanderer et Christian Ivaldi à l’occasion de différentes masterclasses. Il a joué en musique de chambre auprès de Jean-Frédéric Neuburger, Jérôme Ducros, Marc Coppey, Eric le Sage, Boris Garlitsky, Adam Laloum, Emmanuel Strosser, Jonas Vitaud, Amaury Coeytaux, Pierre Fouchenneret, Victor Julien-Laferrière, Yan Levionnois, Adrien et Christian-Pierre La Marca, Thomas Hoppe, Vassily Sinaïsky, Guillaume Bellom, etc.
David joue un violon Guarnerius « ex Schubert » de 1702 prêté par la fondation Villa Musica Rheinland-Pfalz (Allemagne).
Il a fondé avec Raphaël Sévère, Volodia van Keulen et Théo Fouchenneret l’ensemble Messiaen en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


To-Yen Yu contrebasse

To-Yen débute la contrebasse à l’âge de 8 ans. C’est en 2013 qu’il décide de venir en France pour évoluer dans la musique. Il passe le concours du Conservatoire de Boulogne-Billancourt et y intègre la classe de Daniel Marillier. Il obtient son Diplôme des études musicales avec mention Très Bien deux ans plus tard. En 2015 il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris à l’unanimité et débute ses études dans la classe de Jean-Paul Celea et celle de Nicolas Crosse depuis 2016.

En tant que chambriste, il a notamment partagé la scène avec Nobuko Imai et a interprété le concerto de Koussevitzky avec l’orchestre de l’Université nationale des arts de Tainan sous la direction de Wen-Pin Chien.

En France, To-Yen obtient sa place dans l’orchestre français des jeunes en 2014 (chef d’attaque en 2015) et depuis lors il se produit régulièrement avec des orchestres prestigieux tels que l’orchestre philharmonique de Radio France et l’orchestre national du capitole de Toulouse, avec qui il se produit, entre autres, à la Philharmonie de Paris, à la Maison de la Radio, au Grand Théâtre d’Aix-en-Provence. En avril 2015, il a joué en solo pour la création de Herbier 6 d’Alain Louvier.

En 2016, il remporte le 2e prix du concours de cordes d’Epernay. Il est également nommé « new star » de la compagnie artistique New Art.

To-Yen intègre en février 2018 l’académie de l’orchestre de Paris et jouera sous la direction de Daniel Harding à partir de 2019.


Théo Fouchenneret piano

Théo Fouchenneret débute ses études au Conservatoire à rayonnement régional de Nice à l’âge de cinq ans dans la classe de Christine Gastaud. À treize ans, il obtient son prix de piano mention très bien à l’unanimité. Il entre alors au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d’Alain Planès puis dans celle d’Hortense Cartier-Bresson où il obtient son master mention très bien. Il a récemment été admis en 3e cycle supérieur pour le diplôme d’artiste interprète et suit l’enseignement de Yann Ollivo dans la classe d’accompagnement.

Théo s’est déjà produit dans de nombreuses salles en France (UNESCO, opéra de Nice, opéra de Dijon) et à l’étranger (Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïwan). Il est régulièrement invité dans des émissions de télévision et de radio (France 3, France Musique, Mezzo). En octobre 2013, il remporte le 1er prix du concours international Gabriel Fauré. Il est l’un des membres fondateurs de l’ensemble Messiaen avec Raphaël Sévère (clarinette), David Petrlik (violon) et Volodia Van Keulen (violoncelle).

Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (festival de Deauville, Rencontres musicales de Bélaye, festival de la Roque d’Anthéron, Cully Classique), il partage la scène avec des musiciens tels Victor Julien-Laferrière, Tatsuki Narita, Nicolas Bône, Roland Pidoux, Romain Descharmes, Éric Picard, Christophe Morin.

Théo est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec l’ensemble Messiaen. 


Quentin Hindley direction

Quentin Hindley partage ses premières expériences devant l’orchestre avec le chef Jean-Marc Cochereau ce qui détermine son envie de diriger. Ainsi il passe onze ans au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, où il obtient trois premiers prix (alto, analyse musicale et orchestration) avant de recevoir celui de direction d’orchestre en 2012. Il est aussitôt engagé pour trois saisons comme chef résident de l’orchestre national de Lyon auprès du chef américain Leonard Slatkin. En 2014 il est invité à diriger l’orchestre avec le soliste Alexandre Tharaud et se voit confier l’ouverture de la prestigieuse Biennale de la danse à l’opéra de Lyon.

Quentin Hindley a reçu parallèlement les enseignements de Pierre Boulez, Paavo et Neeme Järvi, Susanna Mälkki, Paolo Arrivabeni, Jorma Panula et Michail Jurowski. Grâce à son expérience d’altiste au sein de l’orchestre de l’Opéra national de Paris, il perfectionne le répertoire lyrique auprès des plus grands interprètes.

Quentin Hindley travaille également avec les compositeurs de son temps tels Tristan Murail, Bruno Mantovani, Hugues Dufourt, ou encore Thierry Escaich. Il a monté La Légende du Roi Dragon de Arthur Lavandier à l’opéra de Lille, avec l’Ensemble le Balcon.

Assistant de Sir Simon Rattle au Festival d’Aix-en-Provence en juillet 2015, il a participé à la création de l’opéra de Jonathan Dove Le Monstre du Labyrinthe. Il a été invité à diriger cette œuvre en 2016 à l’opéra de Lille, en 2017 à la Fondation Gulbenkian de Lisbonne et en 2018 à la Philharmonie de Paris avec l’orchestre de chambre de Paris.

En France, Quentin a dirigé l’orchestre national du Capitole de Toulouse, l’orchestre Lamoureux, l’orchestre symphonique de Bretagne, l’orchestre Symphonique de Mulhouse, l’orchestre philharmonique de Marseille, l’orchestre régional de Normandie, l’orchestre philharmonique de Strasbourg, l’orchestre national d’Île-de-France, l’orchestre de Pau-Pays-de-Béarn, l’orchestre d’Auvergne, l’orchestre régional Avignon-Provence, l’orchestre de Cannes-PACA, l’Orchestre de l’opéra de Toulon et l’orchestre de Picardie pour un concert exceptionnel avec Pretty Yende au Théâtre des Champs-Elysées (juin 2017). A l’étranger, Quentin a été l’invité du Sinfonietta de Berlin, de l’orchestre de chambre de Lausanne, l’orchestre de la HEMU de Fribourg, le RTÉ de la radio de Dublin, l’orchestre de l’académie de musique de Zagreb, l’orchestre de l’académie de musique de Ljubljana, le Janáček Philharmonic Orchestra en République Tchèque et l’orchestre symphonique de Miskolc en Hongrie, à la tête duquel il dirige le Requiem de Mozart au théâtre des Champs-Elysées en février 2018.

Fortement impliqué dans des projets sociaux et interculturels en France et à l’étranger, Quentin Hindley a dirigé les Académies de jeunes à l’orchestre national de Lyon pendant trois ans. Il collabore régulièrement avec l’orchestre des lauréats du Conservatoire national supérieur de Paris, le projet DEMOS de la Philharmonie de Paris, et travaille depuis cinq saisons avec l’orchestre des jeunes de la Méditerranée, en collaboration avec les musiciens du London Symphony Orchestra.

Quatuor Girard & Guillaume Bellom

Programme

Camille Saint-Saëns (1835-1921)

Quatuor à cordes n° 1 en mi mineur opus 112

  • Allegro-più allegro
  • Scherzo molto allegro quasi presto
  • Molto adagio
  • Finale : allegro non troppo

Quintette pour cordes et piano en la mineur opus 14

  • Allegro moderato maestoso
  • Andante sostenuto
  • Presto
  • Allegro assai, ma tranquillo

Interprètes

  • Quatuor Girard
    • Hugues Girard, Agathe Girard violon
    • Odon Girard alto
    • Lucie Girard violoncelle
  • Guillaume Bellom piano


Biographies

Quatuor Girard

Constitué au sein d’une grande fratrie, le quatuor Girard est né d’une passion commune révélée par la pratique très précoce de la musique de chambre en famille.

Formé par le quatuor Ysaÿe au conservatoire régional de Paris puis par Miguel da Silva à la Haute école de musique de Genève, le quatuor Girard se fait remarquer au cours de grandes compétitions internationales. Lauréat du Concours de Genève en novembre 2011, le quatuor remporte en 2010 le prix Académie Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz, et devient en 2011 lauréat de la Fondation Banque Populaire et lauréat HSBC de l’Académie du festival d’Aix-en-Provence.

Grâce au soutien de l’European Chamber Music Academy (ECMA), de l’Académie musicale de Villecroze, de l’Académie du festival d’Aix-en-Provence et de Proquartet, le quatuor a bénéficié de la rencontre de très grands quartettistes (Alban Berg, Arditti, Artemis, Artis, Keller, Lindsay, Talich…) ainsi que d’éminents artistes tels Alfred Brendel, Jean-François Heisser ou Jean-Guihen Queyras.

Invités de salles et de festivals prestigieux en France – auditorium du musée d’Orsay, théâtre du Châtelet, La Folle journée de Nantes, Soirées et matinées musicales d’Arles, les festivals de Deauville, Pablo Casals de Prades, Journées Ravel de Montfort l’Amaury… – le quatuor est également demandé à l’étranger notamment en Angleterre, en Autriche, en Italie, en Suisse, au Maroc et au Japon. 

Le quatuor Girard joue avec des musiciens de renom tels Philippe Bernold, Maurice Bourgue, Miguel da Silva, Nicolas Dautricourt, Henri Demarquette, Yovan Markovitch, Jean-Claude Pennetier, Raphaël Pidoux, François Salque, Dame Felicity Lott…

Le quatuor Girard associe ses activités concertistes à un effort constant de diffusion en direction de tous les publics. A ce titre, il a déjà noué des partenariats avec plusieurs écoles primaires et conservatoires, et touché plusieurs centaines d’enfants à travers la France. Il a été en résidence au théâtre de Coulommiers ainsi qu’au Vieux-Palais d’Espalion.

Le quatuor Girard entame depuis la saison 2014-2015 une intégrale sur trois ans des quatuors de Beethoven à l’auditorium du conservatoire à rayonnement régional de Caen.

Son premier album, un récital Haydn, Schumann, Schubert (Discophiles français, 2012) a été primé par la critique (Choix de France Musique, Qobuzissime). Le quatuor a participé récemment à un album consacré à Reicha avec Tanguy Parisot (Outhere, 2017). Le magazine Diapason écrit à cette occasion (novembre 2017) : « Le premier CD revient à l’excellent Quatuor Girard. Deux frères et deux soeurs de la même famille s’unissent par leurs sonorités fines, leur lumière, leurs élans ; dans l’opus 95 n° 1, l’allegro initial est un enchantement, et le finale digne de Haydn ; dans l’Opus 92 n° 1, où l’altiste Tanguy Parisot les rejoint, la profondeur du son ouvre à une dimension dramatique accrue avec, dans le Minuetto, un maximum de mystère et de fièvre. »

Les musiciens jouent sur un quatuor d’instruments fabriqués entre 2014 et 2016 par le luthier parisien Charles Coquet.

Le quatuor Girard est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste.

Finaliste et prix “Modern Times” de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures. La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la Musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.

Guillaume s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Léman, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, du festival des Arcs, des Vacances de Monsieur Haydn, du Palazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de Musique de Chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.

Sa discographie comporte deux albums dédiés aux œuvres pour quatre mains de Schubert (ffff Télérama) et Mozart, enregistrés avec Ismaël Margain pour le label Aparté, un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois, paru en 2017 pour Fondamenta, et un disque en solo paru chez Claves la même année, consacré à Schubert, Haydn et Debussy.

Récemment, un troisième enregistrement avec ISmaël Margain, A deux pianos, est paru chez B Records.

Guillaume est en residence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.


Non
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Vous avez dit BaRock ?

Antonio Vivaldi (1678-1741)

Concerto in re minore per archi e cembalo « Madrigalesco », R.V. 129

Georg Friedrich Händel (1685-1759)

Concerto grosso pour hautbois et cordes en ré mineur, opus 3 n° 5

Sonate en trio HWV 386B

Georg Philipp Telemann (1681-1767)

Concerto pour flûte et traverso en mi mineur, TWV 52 :e1

David Chalmin (1980)

Sept Particules (2018) – Commande du festival de Pâques de Deauville

Théotime Langlois de Swarte, Sophie de Bardonnèche violon

Marta Paramo alto

Emilia Gliozzi violoncelle

Louise Pierrard viole de gambe

Sylvain Sartre traverso

Johanne Maître flûte et hautbois baroque

Justin Taylor clavecin et orgue

David Chalmin électronique et guitare électrique

Théotime Langlois de Swarte violon

 Après des études au Conservatoire de Perpignan, Théotime Langlois de Swarte poursuit son parcours avec l’aide de la Fondation Zaleski à l’École normale de musique de Paris dans la classe de Devy Erlih puis entre en 2014 dans la classe de Michael Hentz au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il joue notamment en soliste avec l’orchestre des Lauréats du Conservatoire. Il est membre de deux ensembles de musique de chambre, le Trio Guermantes (trio avec piano) et Le Consort (sonate en trio sur instruments d’époque) avec lesquels il s’attache à l’interprétation du répertoire français. Théotime Langlois de Swarte est aussi le plus jeune membre de l’Ensemble Les Arts Florissants dirigé par William Christie. Son répertoire s’étend du XVIIe siècle jusqu’à la création contemporaine, dans une recherche de sincérité enrichie par le jeu sur instruments d’époque.

Il se produit en tant que chambriste avec ces ensembles dans des salles aussi prestigieuses que le Royal Albert Hall, Le Musikverein, le Shanghai National Art Center, la Philharmonie de Paris. On a pu l’entendre également sur les ondes de France Musique avec Le Consort dans l’émission Génération jeunes interprètes

En 2017, il a participé aux projets Selva MoraleDidon, en formation de chambre avec Les Arts Florissants, à la Philharmonie de Berlin et au Walt Disney Concert Hall de Los Angeles.

Théotime est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec Le Consort.


Sophie de Bardonnèche violon

Sophie de Bardonnèche se perfectionne auprès d’Amandine Beyer en Master à la Schola Cantorum de Bâle. Elle est également diplômée d’alto moderne à l’HEMU de Lausanne dans la classe de Frédéric Kirch.

Passionnée de musique de chambre, elle est membre fondateur de l’ensemble Le Consort. Premier prix et Prix du public au Concours international de musique ancienne du Val de Loire 2017 (présidé par William Christie), le jeune ensemble donne de nombreux concerts. En 2018 on pourra notamment retrouver Le Consort à l’opéra de Dijon, au festival de Sablé, au festival Printemps des Arts de Monte-Carlo… L’ensemble s’est produit dans l’émission Génération Jeunes Interprètes sur France Musique. En étroite collaboration avec la mezzo-soprano Eva Zaïcik, les jeunes musiciens préparent un disque autour des cantates françaises pour le label Alpha.

Sophie fait également partie de l’ensemble Les Arts Florissants. Sous la direction de William Christie, elle prend part en 2017 à une tournée américaine en formation de chambre. En 2018, elle participera entre autres à l’opéra Jephta de Haendel en représentation à l’opéra Garnier, à Echo-Fragmenté à la Philharmonie de Paris, et en tant que chambriste au Beggar’s Opera en représentation au théâtre des Bouffes du Nord puis en tournée mondiale (New York, Genève, Athènes, Versailles… ).

Sophie est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec Le Consort.


© Emmanuel Jacques

Marta Paramo alto

Née à Bogotá (Colombie), Marta Paramo a étudié l’alto à la Guildhall School of Music and Drama (Londres) dans les classes de Rachel Podger et Catherine McGillivray. Installée en France depuis 2002, elle y rencontre Skip Sempé, Kenneth Weiss, Amandine Beyer, et participe à des productions dirigées par Christophe Rousset, Paul McCreesh, Rinaldo Alessandrini, Phillippe Herrewheghe dans des festivals et des Académies internationales. 
Marta se produit avec des ensembles baroques de premier plan tels Le Banquet Céleste, Capriccio Stravagante, Pygmalion, Le Concert d’Astrée, Gli Incogniti, Les Talents Lyriques en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. 
Marta Páramo a enregistré pour Harmonia Mundi, Zig­Zag-Territoires Erato, Virgin et Eloquentia.


© Stefan Schweiger

Emilia Gliozzi violoncelle

Emilia Gliozzi a fait ses études musicales au conservatoire Giuseppe Verdi de Turin auprès de Antonio Mosca, ainsi qu’au conservatoire de Boulogne-Billancourt avec Xavier Gagnepain.

Après des cours de violoncelle baroque auprès d’Anner Bijlsma et David Simpson, elle obtient le diplôme de formation supérieure au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, dans la classe de Christophe Coin.

Emilia Gliozzi travaille avec des ensembles de musique ancienne tels La Fenice, les Talens Lyriques, Le Concert Spirituel, l’Ensemble William Byrd, La Grande Ecurie et la Chambre du Roy, Le Parlement de Musique, L’Arpeggiata, Le Cercle de l’Harmonie, l’Ensemble Artaserse. 

Elle est invitée à participer à de nombreux festivals en Europe, Asie et Amérique du Nord et collabore à de nombreux enregistrements radiophoniques et discographiques. 

Emilia collabore actuellement avec Le Concert de la Loge et “oh!” l’orkiestra historyczna.


Louise Pierrard viole de gambe

Louise Pierrard étudie la viole de gambe au Conservatoire de Grenoble, sa ville natale, avec Catherine Arnoux puis Christine Plubeau. Après une année en classe préparatoire littéraire au lycée Fénelon de Paris, elle choisit de se consacrer pleinement à l’étude de son instrument et intègre le Koninklijk Conservatorium de Bruxelles dans la classe de Philippe Pierlot. En 2015, elle y obtient son Bachelor avec les Distinctions. Elle intègre ensuite le CNSM de Paris dans la classe de Christophe Coin et obtient son diplôme de Master en 2017.

Louise a eu l’occasion d’approfondir sa technique violistique avec des violistes tels que Jordi Savall, Guido Balestracci, Vittorio Ghielmi, Marianne Muller, Martin Bauer, Wieland Kuijken, Lucas Peres, Atsushi Sakaï ou encore Philippe Pierlot. 

Louise Pierrard est membre fondateur du Consort, ensemble de musique de chambre formé autour du claveciniste et pianofortiste Justin Taylor. En juin 2017, le Consort remporte le premier prix et le Prix du public lors du Concours international de musique ancienne du Val de Loire, présidé par William Christie. L’ensemble a déjà joué à Paris, Deauville, Dijon, Rouen, Utrecht (NL), Pont-Croix, Saint-Michel en Thiérache, Cracovie (PL), ou Angers… La collaboration de l’ensemble avec la mezzo-soprano Eva Zaïcik va donner lieu à l’enregistrement d’un premier disque autour de cantates françaises pour le label Alpha Classics. Le Consort est en résidence à la Fondation Singer-Polignac . 

Louise Pierrard se produit également avec le Poème Harmonique (Vincent Dumestre).


Sylvain Sartre traverso

Après des études de piano et de flûte traversière, Sylvain Sartre découvre la richesse des répertoires renaissance et baroque. Convaincu par le jeu sur instruments anciens et charmé par la sonorité de la flûte traversière en bois, il se forme auprès de Annie Ploquin-Rignol, Philippe Allain-Dupré puis de Marc Hantaï à la Schola Cantorum de Bâle. Titulaire d’un Master of Arts in musical performance, il travaille en tant que flutiste auprès de chefs renommés tels que Hervé Niquet, Leonardo Garcia Alarcon, Chiara Banchini et Jordi Savall. Passionné par la direction, il intervient auprès de nombreux choeurs et maitrises et assume la direction musicale des Ombres avec Margaux Blanchard. Depuis 2008, il poursuit des recherches sur des manuscrits oubliés de André-Cardinal Destouches et François Colin de Blamont, travaux récompensés par la Fondation de France en 2009 et à l’origine des premiers disques des Ombres Concert chez la reine paru en novembre 2010 et Les Nations paru en octobre 2012 chez Ambronay Editions et tous deux salués par la critique. En 2013, Sylvain Sartre enregistre les Vêpres de Monteverdi sous la direction de Leonardo Garcia Alarcon, et les Quatuors parisiens de Telemann avec Les Ombres. Sous sa direction artistique sont donnés le Te Deum de Blamont, Les Nations de Couperin, et le Miserere de Charpentier. Il dirige également la maitrise de l’IRVEM au festival de musique sacrée de Perpignan.


© Sabrina Seyfried

Johanne Maître flûte et hautbois baroque

Franco-suisse, Johanne Maitre grandit près de Bâle où elle étudie les musiques anciennes avec Elsa Franck. Après des études en musicologie et sciences de l’éducation et un cursus complet au conservatoire national de région de Strasbourg avec Alain Sobczak et Ann-Kathrin Bruggemann, Johanne poursuit une spécialisation auprès de Michel Henry au conservatoire national de région de Paris. Elle entre alors à la Schola Cantorum Basiliensis dans les classes de Conrad Steinmann et Katharina Arfken. Elle y obtient en 2006 et 2007 ses diplômes de hautbois baroque, flûte à bec, hautbois et basson renaissance. 

Spécialisée dans le domaine des musiques anciennes, et plus particulièrement dans les répertoires renaissance et baroque, elle joint à sa pratique instrumentale une démarche de recherche historique et organologique. Sa passion pour la recherche et une certaine exigence en matière d’historicité l’ont fait s’intéresser particulièrement à la facture des anches et à la pratique des doigtés historiques. Elle travaille ainsi sur les sources d’époque en étroite collaboration avec des facteurs d’instruments et des musicologues afin de restituer les sonorités et les pratiques anciennes.

Sa pratique s’étend du répertoire d’Alta Capella à celui de l’orchestre classique en passant par des consorts variés : Doulce Memoire, Correspondances, Les Ombres, La Chapelle Rhénane, Le Poème Harmonique, Le Concert Spirituel, La Fenice.


Justin Taylor clavecin et orgue

Le jeune musicien franco-américain remporte, à tout juste 23 ans, le Premier prix du prestigieux concours international de clavecin de Bruges (Musiqua Antica International Competition Brugge). Il décroche aussi le Prix du public, le Prix Alpha et le Prix de l’EUBO Developping Trust décerné au jeune musicien baroque européen le plus prometteur. Justin est nommé aux Victoires de la musique classique 2017 dans la catégorie Révélation soliste instrumental. Cette même année, l’association professionnelle de la critique lui décerne le Prix révélation musicale.

Depuis son plus jeune âge, Justin Taylor pratique le piano et le clavecin avec passion. Après avoir étudié en parallèle ces deux instruments à Angers, sa ville natale, Justin poursuit son parcours au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans les classes de Roger Muraro pour le piano, d’Olivier Baumont et Blandine Rannou pour le clavecin.

Son premier disque solo, paru en septembre 2016 chez Alpha, dresse un portrait musical de la famille Forqueray. Ce disque a été récompensé, entre autres, par un CHOC de l’année Classica, un Gramophone Editor’s Choice, un Grand Prix de l’Académie Charles Cros, un Qobuzissime. Après le vif succès rencontré par ce premier enregistrement, Justin poursuit sa collaboration avec Alpha et sortira en mai 2018 un second album, Continuum. Aussi à l’aise au pianoforte qu’au clavecin, Justin Taylor a enregistré le 17ème concerto de Mozart Le Concert de La Loge (CHOC Classica, label Aparté). Il sera en résidence au BOZAR à Bruxelles pour la saison 2017/2018.

On a pu entendre le jeune musicien en récital au festival de la Roque d’Anthéron, à la Folle Journée de Nantes, à l’Auditorium du Louvre… et dans de nombreuses villes européennes. On retrouvera Justin Taylor dans des concertos avec l’Orchestre Royal de chambre de Wallonie (Frank Braley), l’orchestre de chambre de Genève, l’orchestre de Picardie ou encore l’orchestre de Mannheim…

Justin Taylor ne délaisse pas pour autant le répertoire de musique de chambre. Avec son ensemble Le Consort, il remporte le Premier prix et le Prix du public au Concours international de musique ancienne du Val de Loire 2017, présidé par William Christie. Les jeunes musiciens du Consort interprètent des répertoires aussi variés que complémentaires : les sonates en trio baroques, la musique de chambre classique avec pianoforte et le répertoire vocal avec la mezzo-soprano Eva Zaïcik. Ils s’apprêtent d’ailleurs à sortir un enregistrement de cantates françaises pour Alpha. Justin a déjà été l’invité de plusieurs émissions diffusées sur France 3, France Musique, sur RTBF-Musiq3… Justin Taylor est soutenu par la Fondation d’entreprise Safran et est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec Le Consort depuis 2016.


David Chalmin électronique et guitare électrique

Compositeur, producteur, ingénieur du son et musicien, qu’elle soit classique ou d’avant-garde, David Chalmin explore la musique sous toutes ses formes.

À partir de septembre 2018 et pendant deux saison, David sera compositeur associé au Lieu Unique de Nantes.

En 2017, la Fondation Singer-Polignac et le Festival de Pâques de Deauville lui commandent une pièce pour ensemble baroque et électronique.

En mars 2017 il écrit la musique originale du court-étrage de Madonna intitulé Her Story, filmé par Luigi & Iango.

Il est membre du groupe Triple Sun aux côtés de Massimo Pupillo et Raphaël Séguinier. Leur premier album The City Lies in Ruins est sorti chez Consouling Sounds en mai 2016. Triple Sun s’est associé à la pianiste Katia Labèque afin de créer un projet autour de la musique de Moondog dont la première a eu lieu aux Nuits de Fourvière (Lyon) en 2016.

En septembre 2016, le groupe a rejoint Bryce et Aaron Dessner (The National) et Justin Vernon (Bon Iver) pour le projet Invisible Bridge à la Philharmonie de Paris.

En 2015, le ballet Star-Cross’d Lovers dont David a composé la musique est créé à la Cité de la Musique. Cette œuvre écrite pour les pianistes Katia & Marielle Labèque accompagnées de guitare électrique, électronique et percussions, est basée sur Roméo et Juliette de Shakespeare. L’enregistrement de cette pièce est sorti en 2017 chez Deutsche Grammophon.

En 2014, l’orchestre WDR de Cologne lui passe commande d’une suite d’arrangements des musiques de film de Bernard Hermann pour piano, guitare et basse électriques, percussions et orchestre.

En 2013, il crée le duo UBUNOIR avec le batteur Raphaël Séguinier.

En tant qu’ingénieur du son et producteur il a notamment travaillé avec Shannon Wright, The National, Katia & Marielle Labèque, The Third Eye Foundation, Zu, Orchard, Gaspar Claus, Angélique Ionatos, Sting, Nadeah, B For Bang, Kalakan, Perrine En Morceaux, Antoine Sahler, François Morel, etc…


Les Variations Goldberg

Programme

Johann Sebastian Bach (1685-1750)

  • Variations Goldberg BWV 988

Jean Rondeau clavecin

Clavecin Bruce Kennedy (Castelmuzio 2002) d’après Christian Zell (Hamburg 1728)

Biographie

Jean Rondeau clavecin

A 21 ans seulement, Jean Rondeau se voit décerner le Premier Prix du Concours international de clavecin de Bruges (Musica Antiqua Festival, 2012) ainsi que le Prix de EUBO Development Trust, attribué au plus jeune et prometteur musicien de l’Union européenne. La même année, il est également lauréat du Concours international de clavecin du Printemps de Prague (64ème Festival, 2012) dont il obtient le deuxième Prix ainsi que le Prix de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine écrite pour ce concours.
Il obtient également le prix Révélation soliste instrumental aux Victoires de la musique classique en janvier 2015.

En 2013, il obtient aussi le Prix jeune soliste des radios francophones publiques. Il sort son premier disque en solo Imagine consacré à Johann Sebastian Bach chez Erato (il est un artiste exclusif pour Warner Classics) début 2015, puis son deuxième en 2016, Vertigo, consacré à Jean-Philippe Rameau et Pancrace Royer. En février 2017, est sorti son troisième opus, Dynastie, autour des concertos de la famille Bach.

D’abord élève en clavecin de Blandine Verlet pendant plus de dix ans, Jean Rondeau s’est formé en basse continue, en orgue, en piano, en jazz et improvisation, en écriture, et en direction de choeur et d’orchestre. Ce sont de longues pages de bonheur de ses années d’apprentissage qu’il a parcourues au conservatoire de Paris ainsi qu’à la Guildhall School de Londres. 

En solo, musique de chambre ou orchestre, Jean Rondeau a eu la chance de se produire fréquemment dans toute l’Europe, ses plus grandes capitales et ses grands festivals, ainsi qu’en Amérique du nord et du sud et en Asie.

Il se produit également avec l’ensemble Nevermind (prix du Festival de musique ancienne d’Utrecht), ensemble dont il est membre fondateur et dans lequel le répertoire s’oriente principalement vers la musique de chambre baroque du XVIII ème siècle.

Jean Rondeau est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2016.

Voix multiples

John Dowland (1553-1626)

Lachrimae or seven tears

  • The King of Denmark, His Galliard
  • Lachrimae Antiquae, extrait du cycle Lachrimae or 7 tears

George Benjamin (1960)

Upon silence, sur un poème de William Butler Yeats Long-legged fly

Ensemble Maja

Anaïs Bertrand mezzo-soprano

Robin Pharo, Margaux Blanchard, Olivia Gutherz,

Louise Pierrard, Marion Martineau viole de gambe

Bianca Chillemi direction

Mauricio Kagel (1931-2008)

… den 24. xii 1931 nouvelles amputées pour baryton et instruments

Ensemble Maja

Jean-Christophe Lanièce baryton

Khoa-vu Nguyen violon

Andreï Malakhov alto

Clotilde Lacroix violoncelle

Rémi Demangeon contrebasse

Thibault Lepri, Othman Louati percussions

Paul Beynet, Bianca Chillemi piano

L’ensemble Maja est né de la rencontre et de l’amitié de jeunes musiciens professionnels issus du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, qui ont une passion commune : la voix. A l’origine de ses désirs d’expansion : le duo classique piano et voix. L’ensemble Maja explore, chevauche et explose ce schéma tant aimé. C’est ainsi qu’il va chercher tout le répertoire pour voix et petites formations instrumentales. Il s’appuie pour cela sur une formation à géométrie variable qui lui permet d’évoluer en toute liberté parmi une collection d’œuvres toujours très différentes.

L’ensemble Maja raconte des histoires en musique. Le prisme de la théâtralité est la clé pour faire accéder au plus grand nombre ce répertoire d’apparence « élitiste ». La démarche de l’ensemble s’inscrit dans un travail étroit entre chanteurs et instrumentistes qui sont au service d’une même finalité : la scène. Ici, pas de chef, mais le défi de se plonger à voix égales dans l’interprétation des œuvres. C’est l’espace à la frontière des genres qui l’intéresse en établissant une passerelle entre la musique de chambre et la musique lyrique. Fort de cette énergie, l’ensemble est lauréat du concours Musiques d’ensemble de la FNAPEC en février 2014.

Son choix d’œuvres s’est porté sur le répertoire pour voix et petites formations instrumentales, dont il propose l’exploration pour les XXe et XXIe siècles. Trois œuvres majeures ont indiqué les différentes voies adoptées par l’ensemble : Aventures et Nouvelles aventures de Gyorgy Ligeti pour trois chanteurs et ensemble de sept instrumentistes ; Les Chansons Madécasses de Maurice Ravel pour mezzo-soprano, flûte traversière, violoncelle et piano et …Den 24 xii 1931 pièce de théâtre musical de Maurizio Kagel pour baryton-basse, piano à quatre mains, quatuor à cordes et deux percussionnistes. Si l’ensemble Maja a le désir de promouvoir le répertoire de musique de chambre avec voix existant, il souhaite aussi mener une démarche de création musicale avec des compositeurs de la nouvelle génération. Ce projet a conduit l’ensemble Maja à réaliser les créations mondiales d’œuvres de Mathieu Bonilla, Matias de Roux et Januibe Tejera.

L’ensemble est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2016.


Bianca Chillemi piano et direction

Bianca Chillemi baigne dans un univers riche en sonorités et en couleurs depuis sa plus jeune enfance. Issue d’une famille d’artistes argentins, elle découvre le jazz, le folklore et la peinture grâce à ses parents. Elle obtient au cours de ses études un master de lied et mélodie dans la classe d’Anne Le Bozec et Emmanuel Olivier, au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP). Elle est également titulaire d’un master dans la classe de direction de chant d’Erika Guiomar et Nathalie Dang, remis à l’unanimité du jury. Au cours de sa formation, Bianca a bénéficié des conseils d’éminents artistes parmi lesquels David Walter, Michel Moragues, le quatuor Ysaye, Hortense Cartier Bresson, Hartmut Höll, Andrea Corrazziari, Axel Bauni, Eric Battaglia, Jan Philip Schulze, Ariane Jacob et Susan Manoff pour n’en citer que quelques-uns.

Ses goûts éclectiques lui font aborder un très large répertoire, du classique au contemporain, du lied à l’opéra, les formations allant du duo à l’orchestre. C’est au gré des rencontres et des collaborations que sa personnalité se construit. En 2007, elle enregistre un CD avec l’ensemble vocal Aedes (dir. Mathieu Romano) pour l’œuvre Via Crucis de Liszt. Sa passion pour la voix commence en 2002. Depuis, elle noue de plus en plus de collaborations étroites avec les chanteurs, ce qui l’amène à fonder en 2012 son propre ensemble dédié à la musique de chambre du XXe siècle avec voix, l’ensemble Maja. Elle est pianiste-chef de chant sur Voyage à Reims de Rossini à l’abbaye de Royaumont en mai 2015, opéra mis en scène par Stephan Grögler, et sur la production de la Cité de la Musique à Paris de l’opéra de Betsy Jolas, Iliade l’amour, sous la direction de David Reiland, en mars 2016. Son vif intérêt pour la musique contemporaine l’amène à être sélectionnée par le festival d’Aix-en-Provence pour l’académie Voix et Création en juillet 2015.

Bianca est soutenue par la Fondation Meyer et le mécénat Société Générale.

Gabriel Fauré – Horizons

Programme

Gabriel Fauré (1845-1924)

Douzième nocturne opus 107 en mi mineur pour piano

Sonate n° 2 opus 108 en mi mineur pour violon et piano

  • Allegro non troppo
  • Andante
  • Finale : allegro non troppo

L’horizon chimérique opus 118 pour voix et piano

  • La mer est infinie
  • Je me suis embarqué
  • Diane Séléné
  • Vaisseaux, nous vous aurons aimés

Sonate n° 1 opus 109 en ré mineur pour violoncelle et piano

  • Allegro
  • Andante
  • Finale : allegro commodo

Trio opus 120 en ré mineur pour violon violoncelle et piano

  • Allegro ma non troppo
  • Andantino
  • Finale : allegro vivo

David Lefort ténor

Pierre Fouchenneret violon

Raphaël Merlin violoncelle

Simon Zaoui piano

© FSP JFT

Gabriel Fauré, horizons à paraître le 15 février 2018 (Aparté)


Biographies

David Lefort ténor

Lauréat de plusieurs concours de chant (mélodie à Toulouse, Paris et St-Jean-de-Luz, chant baroque à Chimay et Clermont-Ferrand) David Lefort aborde des rôles très divers : Eumete (Le Retour d’Ulysse de Monteverdi, avec Christophe Rousset à la Cité de la Musique et au Capitole de Toulouse), un berger (L’Orfeo de Monteverdi à l’opéra de Lyon), Bajazet (Tamerlano de Haendel avec Emmanuelle Haïm et Sandrine Anglade à l’opéra de Lille), Don Ottavio (Don Giovanni de Mozart), Basilio (Les Noces de Figaro de Mozart), Hermosa (L’Ile de Tulipatan d’Offenbach à l’opéra de Lyon avec Laurent Pelly et Jérémie Rohrer), d’Estillac (La Veuve Joyeuse de Lehar à l’opéra de Lyon avec Macha Makeieff).

En 2009, il chante la Deuxième tante dans Yvonne, Princesse de Bourgogne de Philippe Boesmans, en création mondiale à l’Opéra de Paris, avec Luc Bondy et Sylvain Cambreling. En 2010, Christophe Rousset l’invite en soliste pour King Arthur de Purcell à la Salle Pleyel et au Capitole de Toulouse. En 2011, il chante Alfred dans La Vie Parisienne d’Offenbach à l’opéra de Nantes- Angers. En 2012, il se produit à l’opéra de Reims et l’opéra de Rennes dans Monsieur de Pourceaugnac de Lully/Molière, et chante Don Pedro dans La Périchole d’Offenbach à l’opéra de Limoges.

En 2013, il est invité à l’opéra de Saint-Etienne pour une création autour du Vilain Petit Canard de Prokofiev et L’Histoire de Babar de Poulenc. Il est aussi invité par l’orchestre de Picardie pour une série de concerts du Directeur de Théâtre de Mozart. Il chante une série de Winterreise, aux cotés du pianiste Simon Zaoui, pour le festival de Chaillol. Il participe à un programme de madrigaux de Monteverdi avec Emmanuelle Haïm et le Concert d’Astrée au nouveau Musée du Louvre-Lens. Il est invité pour le concert d’ouverture du festival de Radio France Montpellier pour la Mass de Bernstein, dirigé par James Judd. Toujours en 2013, il est à la Salle Pleyel à Paris, aux cotés d’Anne Sofie von Otter pour Les Sept Péchés Capitaux de Kurt Weill avec l’orchestre philarmonique de Radio France. En 2014, David fait une tournée au Mexique avec Benjamin Lazar et l’ensemble Les Cris de Paris de Geoffroy Jourdain. En 2014 et 2015, Hervé Niquet l’invite pour une série de concerts autour du Te Deum de Campra notamment à la Chapelle Royale du Château de Versailles.
En 2015, il est invité par le compositeur Nicolas Frize pour la création de sa nouvelle œuvre Silencieusement aux Archives nationales à Pierrefite. Il reprend aussi en 2015, 2016 et 2017 le rôle de Tony dans West Side Story avec Les Percussions-Claviers de Lyon, dans une mise en espace de Jean Lacornerie. En 2017, David est soliste dans les Vêpres d’un Confesseur de Mozart au festival de Saint Denis, avec l’orchestre philharmonique de Radio France dirigé par Sofi Jeannin.

David enregistre Du coté d’Apollinaire autour des mélodies de Poulenc (2004, Saphir productions) récompensé par un Orphée d’Or de l’Académie du disque lyrique, Biondina autour des mélodies de Charles Gounod, avec Simon Zaoui (2011, Hortus), Ténors Classiques (2015, Sony Classical) et La Bonne Chanson autour de mélodies de Gabriel Fauré, Charles Koechlin, Nadia Boulanger et Emile Naoumoff (2016, Hortus), toujours avec Simon Zaoui avec lequel il forme un duo depuis quinze ans.

David Lefort est membre titulaire du chœur de Radio France, et travaille régulièrement avec les ensembles Accentus, Les Eléments, l’ensemble Jacques Moderne, La Main harmonique, Arsys Bourgogne. Par ailleurs, il anime des ateliers de sensibilisation au chant lyrique en école maternelle, primaire et collège, ainsi qu’auprès des publics empêchés (centre d’accueil pour handicapés physiques et mentaux à Paris, détenus en maison d’arrêt à Blois, hôpitaux parisiens). Pour ces ateliers pédagogiques, il collabore avec la Philharmonie de Paris, Radio France et Accentus. Il développe également une activité de coach dans les entreprises pour faciliter la prise de parole en public.


Pierre Fouchenneret violon

Pierre Fouchenneret a reçu dès son plus jeune âge de nombreuses recompenses. A 12 ans il obtient le premier prix de violon au CNR de Nice, à 16 le premier prix de violon et de musique de chambre au CNSM de Paris. Il est également lauréat Natixis et vainqueur du Grand Prix du Concours International de musique de chambre de Bordeaux.

Fort des enseignements d’exception dont il a bénéficié auprès d’Alain Babouchian au Conservatoire à rayonnement régional de Nice, d’Olivier Charlier au CNSM de Paris et de Devy Erlih, Pierre Fouchenneret, dans un désir de transmission, est devenu à son tour professeur intervenant au Pôle supérieur de Bordeaux.

Cette reconnaissance lui donne également le plaisir de collaborer avec les musiciens les plus doués de sa génération et de se produire sur les plus grandes scènes nationales et internationales. C’est ainsi qu’il fonde en 2013 le quatuor Strada, avec François Salque, Sarah Nemtanu, et Lise Berthaud.

Sa virtuosité, « son jeu intense, précis et coloré » (Classica) et sa fougue sont aussi reconnus par des orchestres français et internationaux tels ceux de Bordeaux Aquitaine, de Dijon, du philharmonique de Nice, de Brno et du Baltic de Saint Petersbourg. Passionné de musique de chambre, il est également le violoniste du trio à cordes 71 en compagnie d’Eric Picard et de Nicolas Bone.

Parallèlement à sa carrière de soliste et de chambriste, son premier disque consacré aux trios de Mendelssohn sort en 2007. Il sera suivi d’une série de disques tous plébiscités par la critique. Ainsi il obtient le Choc Classica pour un disque consacré au compositeur français George Louis Onslow. En 2015, il ne sort pas moins de trois opus. Le premier est dédié au quatuor avec piano n°3 opus 3 de Mendelssohn. Dans le deuxième, Bohème, il interprète la chaconne de Bach, le duo de Kodaly avec François Salque, et la 2ème sonate de Bartok pour violon et piano avec Romain Descharmes. Enfin pour le troisième, de nouveau aux côtés de Romain Descharmes, il grave l’intégrale des sonates pour violon et piano de Beethoven. Animé par sa passion dévorante pour ce compositeur, il approfondit son travail et sort début 2016 un disque consacré à ses deux derniers quatuors. L’année 2016 sera marquée par de nombreux projets dont l’enregistrement de l’intégrale de la musique pour violon de Fauré. En 2017 il débute un cycle d’intégrale de la musique de chambre de Brahms aux côtés d’Eric Lesage.

Le travail effectué par Pierre Fouchenneret, que l’on peut notamment découvrir au travers de ses différents enregistrements, témoigne de sa quête perpétuelle d’une esthétique pure et sans affect, mais aussi de son profond amour et respect du texte.


Raphaël Merlin violoncelle

Raphaël Merlin étudie le violoncelle, le piano-jazz, la musique de chambre, la direction d’orchestre et la composition. Il est diplômé du Conservatoire national supérieur de musique de Paris.

La musique de chambre occupe l’essentiel de son activité depuis son entrée en 2002 dans le quatuor Ébène (aux côtés de Pierre Colombet, Gabriel Le Magadure et Marie Chilemme). Le quatuor a obtenu, entre autres distinctions, le premier prix du concours international de l’ARD de Münich en 2004 et une Victoire de la musique en 2010. La brillante réussite des membres du quatuor bène tient à la profondeur de leurs interprétations, mais aussi à leur ouverture : comme le titrait le New York Times en 2009, “un quatuor à cordes qui peut aisément se transformer en groupe de jazz”.

Raphaël Merlin se produit en musique de chambre et avec orchestre. Il a enregistré une vingtaine de disques distingués par la critique internationale. Il se consacre également à l’enseignement et dirige l’orchestre Les Forces Majeures. Créé en 2014, l’orchestre réunit principalement des formations de musique de chambre.

Raphaël est aussi compositeur : ses œuvres ont été créées à la Herkulessaal de Munich (Allemagne), au Concertgebouw d’Amsterdam (Pays-Bas) et au festival de Lockenhaus (Autriche).

Il joue un Andrea Guarneri de 1680.

Raphaël Merlin est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le quautor Ébène depuis 2006.


Simon Zaoui piano

Simon Zaoui a travaillé sous l’œil attentif d’Emile Naoumoff – dernier disciple de Nadia Boulanger – puis au Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt avec Marie-Paule Siruguet, Hortense Cartier-Bresson et Xavier Gagnepain. Il y obtient un premier prix de piano ainsi que trois premiers prix de musique de chambre. Puis il est l’élève d’Alain Planès et d’Emmanuel Strosser au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP), de Patrick Cohen pour le pianoforte et de Jeff Cohen pour l’accompagnement vocal.

Il a obtenu des mentions Très Bien aux récitals du Prix de piano et de musique de chambre.

Admis en cycle de perfectionnement au CNSMDP dans la classe de Claire Désert, il part ensuite travailler avec Tuija Hakkila à l’Académie Sibelius d’Helsinki. Il se perfectionne également auprès d’Aldo Ciccolini, Robert Levin et Menahem Pressler et reçoit les conseils de Pierre-Laurent Aimard, Jean-Claude Pennetier et Christian Ivaldi.

Il a remporté le premier prix et le « prix Fauré » du Concours international de piano de Brest ainsi que le deuxième prix du concours international de piano Jean Françaix, ainsi que le deuxième prix et le prix spécial « musique française » au concours international de musique de chambre de Guérande en duo avec la violoniste Sarah Nemtanu. Il a également reçu le soutien du mécénat musical Société Générale et de la fondation Meyer.

Les dernières parutions discographiques de Simon Zaoui sont consacrées à la musique de Gabriel Fauré, dont il est un fervent interprète :

  • Un double disque pour le Label Aparté, Gabriel Fauré – Horizons – avec le violoniste Pierre Fouchenneret, le violoncelliste Raphaël Merlin et le ténor David Lefort, ses partenaires de prédilection – qui comprend les quatre Sonates pour instrument et piano, le trio, les trois derniers Nocturnes ainsi que le cycle de mélodies L’Horizon Chimérique de Gabriel Fauré.
  •  La Bonne Chanson, avec le ténor David Lefort, autour du cycle de mélodies sur des poèmes de Verlaine mis en musique par Fauré ainsi des oeuvres d’élèves de Fauré qui ont également mis en musique la Bonne Chanson : Charles Koechlin et Nadia Boulanger, ainsi qu’une commande de trois mélodies à Emile Naoumoff. (Label Hortus, 2016, faisant suite à un premier disque paru en 2011 consacré au cycle de mélodies Biondina de Charles Gounod).
  • Inspirations, autour de la musique française du XXeme siècle pour bois et piano avec le hautboïste Frédéric Tardy, le bassoniste Julien Hardy et le clarinettiste Nicolas Baldeyrou (Poulenc, Schmitt, Françaix, Planel, Jolivet. Label Klarthe, sorti en 2015)

Au théâtre, il a collaboré en tant qu’arrangeur et interprète au spectacle de James Thierrée, La Grenouille avait raison, en tournée mondiale depuis avril 2016.

En 2015 il participe en tant qu’interprète à la création de l’opéra pour enfants Peau d’âne, de Graciane Finzi, en tournée française pour les saisons 2016 et 2017. Il a participé en tant qu’acteur et interprète au spectacle pour enfants, La petite fée aux allumettes, mis en scène par Christiane Cohendy, en tournée française entre 2011 et 2013.

Simon Zaoui est invité à se produire en soliste et en musique de chambre au Japon, au Brésil, dans le Maghreb et le Machrek, en Israël, en Europe, ainsi que dans les plus grandes salles et festivals français parmi lesquels : le festival de La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins à Toulouse, les Serres d’Auteuil, la Folle Journée de Nantes, le festival des Arcs, le théâtre du Châtelet, la Cité de la Musique, la salle Olivier Messiaen de Radio- France…

Il collabore régulièrement comme clavieriste avec l’orchestre de Paris (tournée en Asie avec Petrouchka de Stravinsky, élue “meilleure série de concerts en 2011” par le magazine spécialisé Ongaku No Tomo), ainsi qu’avec l’orchestre de chambre de Paris et le Chamber Orchestra of Europe

Simon Zaoui est directeur artistique du cycle musical de la Chapelle de Kersaint- Landunvez (29) et professeur titulaire de piano au conservatoire de Vincennes (94).

crédits photos : Rémy Grandroques

Récital Guillaume Bellom

Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)

Variations sérieuses opus 54 (1841)

  • Variation I
  • Variation II : Un poco più animato
  • Variation III : Più animato
  • Variation IV : Scherzo
  • Variation V : Agitato
  • Variation VI
  • Variation VII : Con fuoco
  • Variation VIII : Allegro vivace
  • Variation IX : Allegro vivace
  • Variation X : Moderato
  • Variation XI :Cantabile
  • Variation XII : Tempo di tema
  • Variation XIII : Sempre assai leggiero
  • Variation XIV : Adagio
  • Variation XV : Poco a poco più agitato
  • Variation XVI : Allegro vivace
  • Variation XVII : Allegro vivace

Franz Schubert (1797-1828)

Quatre impromptus D. 935 opus 142

  • Allegro moderato
  • Allegretto
  • Andante
  • Allegro scherzando

Franz Liszt (1811-1886)

Deux légendes

  • Saint François d’Assise: La prédication aux oiseaux
  • Saint François de Paule marchant sur les flots

© FSP JFT

Biographie

Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au Conservatoire national supérieur de mu-sique de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Ange-lich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste.

Finaliste et prix “Modern Times” de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures. La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la Musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.

Guillaume s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Lé-man, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festi-val international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, du festival des Arcs, des Vacances de Monsieur Haydn, du Pa-lazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de Musique de Chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.

Sa discographie comporte deux albums dédiés aux œuvres pour quatre mains de Schubert (ffff Télérama) et Mozart, enregistrés avec Ismaël Margain pour le label Aparté, un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois, paru en 2017 pour Fondamenta, et un disque en solo paru chez Claves la même année, consacré à Schubert, Haydn et Debussy.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.

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