Selim Mazari

en résidence depuis 2023

Les récentes Victoires de la Musique Classique ont mis sur les bancs des « révélations de l’année » le jeune pianiste Sélim Mazari, très marqué par l’enseignement de la grande Brigitte Engerer.

Issu d’une famille de mélomanes, Sélim Mazari, né en 1992 à Garenne-Colombes, fait ses premières gammes dès son plus jeune âge. Ses parents ont comme voisine Suzel Ginisty, une élève de Brigitte Engerer, qui lui donne ses premières leçons dès l’âge de cinq ans. Ses progrès sont fulgurants et lui valent d’intégrer en 2004 la classe de Pierre Réach au Conservatoire à rayonnement régional de Paris. En 2003, juste avant son entrée au Conservatoire, il participe à l’Académie d’été de Nice où il fait la connaissance de Brigitte Engerer, dont le charisme, le côté maternel et généreux, influencent profondément le jeune musicien. En 2008, il est admis à l’unanimité dans sa classe au Conservatoire Supérieur National de Musique, où il suivra son enseignement jusqu’à sa disparition prématurée, survenue en 2012. Il intègre ensuite la classe de Claire Désert avec qui il prépare son Master, diplôme qu’il obtient brillamment en juin 2013, reçoit en parallèle les conseils de Jean-Claude Pennetier à l’Académie de Villecroze, de Michel Dalberto et de Rena Shereshevskaya.

Avide de nouvelles expériences musicales et humaines, désireux de parfaire sa formation à l’étranger, il fait ses valises et part s’établir à Londres, où il se lance dans un second Master au Royal College, dans la classe de Dmitri Alexeev. Londres est aussi le point de départ d’une nouvelle étape, marquée par sa rencontre avec Avedis Kouyoumdjian, fin pédagogue et ami de Brigitte Engerer, ancien élève de Dieter Weber et Stanislav Neuhaus, qui l’invite à travailler avec lui à Vienne, à l’University of Music and Performing Arts. Avec son nouveau mentor, il explore le grand répertoire classique, Mozart, Beethoven, Haydn, etc. et s’épanouit pleinement dans une capitale musicale où il profite d’une offre culturelle intense, fréquente assidument l’opéra, son autre passion.

Lauréat du Concours International d’Île-de-France, de Piano Campus 2013, du Concours International de Collioure, le jeune pianiste est aussi récompensé par la Société des Arts de Genève.

Chambriste apprécié, il collabore avec les violoncellistes Yo-yo Ma, Henri Demarquette et Victor Julien-Laferrière, les quatuors Hermès, Modigliani et Diotima, les violonistes Augustin Dumay, Thomas Lefort et Raphaëlle Moreau, les pianistes Michel Dalberto, Jean-Baptiste Fonlupt, Adi Neuhaus et Tanguy de Williencourt avec lesquels il explore le répertoire pour quatre mains et deux pianos.

Au cours des dernière saisons, Sélim Mazari a été l’invité de prestigieuses programmations: Festival Chopin à Nohant, Piano en Valois, Festival de la Roque d’Anthéron, Les solistes à Bagatelle, la Grange de Meslay, Piano Folies du Touquet, Sommets musicaux de Gstaad, Folle journée à Nantes, Fondation Vuitton, opéras de Toulon et de Saint-Etienne, Grands Interprètes à Périgueux, Louvre-Lens. Il participe aussi aux Rencontres Musicales d’Evian, est programmé au Grand Théâtre de Provence avec l’Orchestre de chambre de Mannheim, à l’Auditorium de Radio-France avec les solistes de l’Orchestre National et à Piano à Lyon en récital et en musique de chambre. A la Folle Journée de Nantes, il est le soliste du 21ème Concerto de Mozart aux côtés du Mozart Paris Orchestra, concert diffusé en direct sur ARTE.

En janvier 2020 est sorti son premier disque solo dédié aux Variations de Beethoven (dont les redoutables EroÏca), enregistré Salle Molière à Lyon et qui entame une collaboration avec le label Mirare. Ce disque a reçu de nombreuses récompenses, dont un DIAPASON D’OR sélection ARTE et des critiques élogieuses (Pianiste, Classica, Concertclassic.com, Artamag’, Radio Classique et France Musique, etc.). Un album de duos avec Sophie Dervaux, basson solo de l’Orchestre Philharmonique de Vienne, paraît en février 21 chez Berlin Classics. Sélim a également participé au nouveau CD de Joséphine Olech, Reconnect paru dernièrement chez Es-Dur.

En novembre 2020, Sélim est invité par Daniel Barenboim à participer à ses Masterclasses sur les Sonates de Beethoven, enregistrées à la Boulez Saal de Berlin. L’enregistrement de la Masterclasse vient de sortir pour les 80 ans du Maestro.

Vient de paraître, son deuxième disque pour Mirare, les Concertos 12 et 14 de Mozart avec Paul Meyer et l’Orchestre de chambre de Mannheim.

Il fait en mars 2023 ses débuts à la Philharmonie de Paris dans le cadre d’une tournée de l’Orchestre d’Île-de-France, placé sous la direction du maestro Vassily Sinaisky. En septembre 2023, il dirige du clavier des Concertos de Mozart, lors d’une tournée au Japon.

Cette saison est également marquée par ses débuts en récital au Konzerthaus de Berlin et par une collaboration en récital avec le violoncelliste Edgar Moreau.


Quatuor Wassily

 en résidence depuis 2023

  • Vincent Forestier violon
  • Marine Faup-Pelot violon
  • Clément Hoareau alto
  • Raphaël Ginzburg violoncelle

Les membres du Quatuor Wassily se rencontrent à Lyon en 2012. Leur passion commune pour la musique d’ensemble l’éclectisme musical de leurs personnalités respectives les amène tout naturellement à mettre la pratique du quatuor à cordes au centre de leur vie musicale.

Au fil de leur formation, les expériences se multiplient : lauréats de la FNAPEC, le groupe remporte en 2018 le Tremplin Jeunes Quatuors de la Philharmonie de Paris ainsi que le Concours Humanis Musique au Centre grâce auquel les membres du groupe enregistrent leur premier album. Le quatuor est également lauréat du concours international Anton Rubinstein en 2022. On les retrouve également en résidence à l’Opéra Underground pendant la saison 2018-2019, où ils enchaînent les collaborations avec des groupes de musiques actuelles amplifiées. Ils partagent également la scène avec des chambristes de renom : Entre autres, Anne Gastinel, Dana Ciocarlie, Yovan Markovitch, Jean-François Heisser, Marie-Josèphe Jude, Vincent Segal.

Ayant bénéficié des précieux conseils de membres de quatuors internationaux (Ysaÿe, Danel, Belcea, Artemis, Ebène, Berg), le Quatuor Wassily est résident de l’association ProQuartet, et continue aussi bien de participer à leurs formations professionnelles, que de participer à des projets de concerts, de médiation, et de transmission pédagogique à leurs côtés.

Photos : Nikolaj Lund

Quatuor Métamorphoses

 

en résidence depuis 2023

  • Mathilde Potier et Pierre Liscia-Beaurenaut violon
  • Jean-Baptiste Souchon-Graziani alto
  • Madeleine Douçot violoncelle

 Le Quatuor Métamorphoses est né de la volonté forte d’explorer le répertoire du quatuor à cordes, et de partager avec un public toujours plus large son exigence, sa richesse, parfois sa violence également, dans un même souffle musical. En résulte une série de métamorphoses, semblables à celles que raconte Ovide dans son chef-d’oeuvre auquel le quatuor a souhaité rendre hommage : fugaces, perpétuelles, invisibles, et surtout plurielles. Le vivre-ensemble, et le jouer-ensemble, transporte interprètes et auditeurs dans un large mouvement qui les dépasse ; car un quatuor, c’est une bête à quatre têtes, un instrument protéiforme «humain, trop humain», pour reprendre la formule de Nietzsche. Enfin, la métamorphose, c’est la variation, la sculpture du vide par l’élément musical ; la variation, c’est toute l’histoire de la musique, pour laquelle la métamorphose agirait donc comme principe étiologique.

Cette rigoureuse vision artistique, le Quatuor Métamorphoses l’a nourrie au contact de ses maîtres : diplômés d’un master de musique de chambre dans la classe de François Salque (Quatuor Ysaÿe) au CNSMDP, ils étudient désormais sous la tutelle de Hatto Beyerle, membre fondateur du légendaire Alban Berg Quartett, au sein de l’European Chamber Music Academy (ECMA) dont le quatuor est membre nominé depuis 2018. Après un cycle de perfectionnement (Postgraduate Studies) à l’Université de Musique de Vienne (MDW Wien) dans la classe de Johannes Meissl (2022-2023), le Quatuor est désormais en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Belgique) sous la direction de Corina Belcea, Miguel Da Silva et Jean-Claude Vanden Eynden. En parallèle, les jeunes musiciens bénéficient des conseils des Quatuors Ebène et Modigliani aux Rencontres Musicales d’Evian, Ori Kam (Jerusalem Quartet) à l’Académie Ravel, Petr Prause (Talich Quartet), Valentin Erben (Quatuor Alban Berg), Christophe Coin (Quatuor Mosaïques), Alfred Brendel, Itamar Golan, ou encore Patrick Jüdt.
Prix ProQuartet du concours européen de la FNAPEC, boursier et lauréat de l’Académie Ravel, le Quatuor Métamorphoses est également lauréat du Tremplin pour jeunes Quatuors de la Philharmonie de Paris et lauréat de la fondation de l’abbaye de Royaumont et de Villefavard.
Ce parcours les amène à se produire dans les salles les plus prestigieuses : Wigmore Hall, Philharmonie de Paris, Franz Liszt Academy Budapest, Teatro Goldoni de Florence, aux Festivals de Prades, Quatuors à Bordeaux, au Potager du Roi à Versailles (sur invitation de Gérard Caussé et du Quatuor Modigliani), au Festival de Cordes sur Ciel, au Festival des Arcs, au Festival Radio Classique, lors de la Nuit du Quatuor aux côtés des Quatuors Hermès ou Zaïde, en compagnie de François Salque, Emmanuelle Bertrand, Alexis Descharmes, ou encore Roman Borisov, Aurélien Pontier ou Paul Zientara.
Le répertoire du Quatuor Métamorphoses va des grands maîtres du genre à l’exploration des répertoires les plus contemporains, de Haydn à Aftab Darvishi, et s’attache à mettre en lumière des oeuvres méconnues au travers de projets innovants, comme le spectacle «Du coq à l’alouette» entièrement écrit par le Quatuor et créé en 2022, ou «Une pièce bien à elles», consacré aux oeuvres du matrimoine, qu’il porte dans tous les types de lieux, en multipliant les interventions au SAMU social, dans les écoles de la France entière, en EHPAD…

Le Quatuor Métamorphoses est actuellement artiste en résidence à la Fondation Singer-Polignac ainsi qu’à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Waterloo, Belgique)

Vidéos

Photos : Athéon

Quatuor Magenta

© photomorty

en résidence depuis 2023

  • Ida Derbesse, Elena Watson-Perry violon
  • Claire Pass-Lanneau alto
  • Fiona Robson violoncelle

Le Quatuor Magenta est un quatuor à cordes fondé en 2021 et basé à Paris. Pour les prochaines saisons, il est artiste résident à ProQuartet – Centre Européen de Musique de Chambre, et résident junior à la Fondation Singer-Polignac.

Lauréates du concours de la Fnapec 2023 où elles remportent la distinction de l’académie des Beaux-Arts, les musiciennes reçoivent également un 3ème prix au Concours Zukunftsklang Stuttgart 2022 et sont finalistes du 8ème Concours Joseph Haydn à Vienne. Le Quatuor Magenta est invité à se produire par de nombreux festivals partout en France (la Chaise-Dieu, la Roque d’Anthéron, les Instants de Grasse, Un Été en France avec Gautier Capuçon, ou encore le festival Vibre! et le Festival de Radio France) mais aussi en Suisse (Festival de la Collégiale de Neuchâtel) et en Allemagne (Klangraum Konzerte à Cologne).

Il a participé à l’enregistrement du disque California Dreamin’ du flûtiste Julien Beaudiment, sorti en 2023.

Le quatuor reçoit les conseils du Quatuor Ébène dans le cadre de leur académie à Münich, de Rainer Schmidt du Quatuor Hagen à Bâle, et est membre du programme Elite de l’Ecole Normale de Musique de Paris, parrainé par le Quatuor Modigliani. Il reçoit le soutien de Fondation Culture et Musique abritée par la Fondation de France et celui de l’ADAMI. Il est produit par Chapeau l’Artiste Production.

Trio Sypniewski

en résidence depuis 2023

  • Magdalena Sypniewski violon
  • Anna Sypniewski alto
  • Caroline Sypniewski violoncelle

Originaires de Toulouse, les trois soeurs Anna, Magdalena et Caroline décident de former leur Trio une fois réunies au CNSM de Paris en 2016.

Cette formation les a séduites par la spécificité de son écriture, alliant une recherche d’homogénéité entre les trois instruments à cordes, à une prise de parole parfois plus concertante. La richesse du répertoire leur permet d’aborder différents styles et époques, allant des Variations Goldberg de J.S. Bach jusqu’à des créations contemporaines, dont la Partita pour trio à cordes composée par Raphaël Sévère en 2021.

En s’associant à d’autres musiciens, elles accèdent également à de plus larges répertoires comme celui du quatuor avec piano qu’elles ont eu l’occasion de défendre aux côtés d’Alexandre Kantorow, Adam Laloum et Clément Lefebvre.

Le trio Sypniewski a été invité à se produire dans de nombreux festivals comme les Jeudis Musicaux de Royan, l’Orangerie de Sceaux, le Ohrid Summer Festival, le Festival Idéal au Potager du Roi à Versailles, le Festival Jeunes Talents, le Festival d’Auvers-sur-Oise, les Ravéliades de Ciboure, les Soirées Musicales en Val-de-Seugne, le Festival Notes d’Ecume, Musique à la Source, Musiques à Versailles, Août Musical de Deauville…

Durant leur parcours, elles ont eu la chance de bénéficier des conseils de François Salque, du Quatuor Modigliani, et ont participé à l’Académie Ravel à Saint-Jean-de-Luz où elles ont obtenu de nombreux prix. Leurs expériences personnelles dans de grandes écoles à l’étranger comme la Hans Eisler à Berlin (Magdalena), le Mozarteum à Salzbourg (Caroline) et à la Colburn Shool à Los Angeles (Anna), ont également façonné leur identité en tant que trio.

Depuis septembre 2022, elles ont intégré la classe de Günter Pichler (Alban Berg Quartet) à la Escuela Superior de Música Reina Sofia à Madrid.

Photos copyright Thomas Baltes

Ensemble Théodora

en résidence depuis 2023

  • Mariamielle Lamagat soprano
  • Louise Ayrton violon
  • Alice Trocellier viole de gambe
  • Lucie Chabard clavecin

THÉODORA est un ensemble de musique ancienne dont le travail explore les répertoires baroques français et anglais, avec une attention particulière portée aux compositeurs expatriés.
L’ensemble s’est formé en 2018 au travers de divers concours en Angleterre, en obtenant un deuxième prix au Nancy Nuttall Early Music Prize (Londres, 2018) et fut sélectionné parmi les finalistes du London Early Music Exhibition 2018. Son expérience de la scène s’est par ailleurs développée grâce à divers tremplins pour jeunes ensembles en Europe : Fabulous Fringe du Festival de Musique Ancienne d’Utrecht, Fringe du Festival Musica Antiqua de Bruges 2018, et la saison 2021 ainsi que le Festival 2022 Jeunes Talents à Paris.
Si le premier amour de l’ensemble reste la musique française, le répertoire anglais XVIIe – et particulièrement les collections des English Country Dances – lui a permis de développer un travail sur l’improvisation, notamment à l’occasion de sa participation au Brighton Early
Music Festival.
En 2021, l’ensemble a entamé une phase de création théâtrale autour de la figure de l’abbé de Choisy, mêlant ses écrits avec la musique de son temps, en collaboration avec le comédien Théophile Gasselin, associé à la Comédie de Saint-Etienne. La création de ce projet a eu lieu en novembre 2022 au Théâtre du Grand Orme, commune de Blois, et est en phase de diffusion. En parallèle de ses concerts programmés dans les circuits classiques, l’ensemble initie en 2022 un projet de médiation en collaboration avec l’Université Paris Cité. Cette programmation, appelée “Classique Sandwich”, permet à des étudiants non musiciens d’apprivoiser le répertoire baroque lors de concerts courts pendant leur pause-déjeuner. Récemment, THÉODORA a créé son tout nouveau programme Genesis – récital autour de la chaconne de Bach – lors de l’édition 2023 du Festival La Folia à Rougemont.
En septembre 2023, Vie(s) de Choisy sera redonné à l’Université Paris Cité dans le cadre d’une collaboration avec l’ensemble.
Pour sa saison 2024, l’ensemble sera invité pour une résidence lors de l’édition 2024 du Festival La Chaise-Dieu, autour d’une carte blanche de création ainsi que des actions pédagogiques. 


Photos : Mirza Durakovič

Ensemble Astera

en résidence depuis 2023

  • Coline Richard flûte
  • Moritz Roelcke clarinette
  • Gabriel Potier cor
  • Jeremy Bager basson
  • Yann Thenet hautbois

L’Ensemble Astera est le quintette à vent lauréat du 1er Prix au Concours International de Musique de Chambre Carl Nielsen 2023.

Depuis 2019, soudés par leur amitié et animés d’une passion commune de la musique de chambre, ses musiciens ont à cœur de partager leur vision essentielle en tant que chambristes : le mélange des sons et des timbres de cinq instruments à vent dans un but d’unité et de recherche d’une grande dimension artistique.

Leurs différentes expériences auprès de grands orchestres internationaux enrichissent leur cohésion, leur sonorité unique et leur affinité musicale autour du quintette à vent. Ainsi, l’ensemble franco-suisse représente un véritable vent de fraîcheur dans le paysage classique. Mus par un enthousiasme insatiable, les musiciens mettent leurs énergies au service d’interprétations remarquables, émouvantes, réfléchies et engagées, en utilisant au maximum les possibilités sonores de leur formation.

Comme en témoigne son Prix de la meilleure interprétation de la création au Concours Nielsen, le dynamisme artistique de l’ensemble se caractérise également par son approche du répertoire contemporain et son désir majeur d’amener cette musique innovante dans les salles de concerts.

L’Ensemble Astera se produit dans divers festivals et saisons musicales en Europe, comme par exemple le Lavaux Classic, le festival de Pâques d’Aix-en-Provence, le Davos Festival ou le festival Murten Classics entre autres… L’ensemble est également présent sur les ondes de France Musique, de la Radio Télévision Suisse ou encore de la radio danoise.

Depuis 2023, l’Ensemble Astera est Artiste résident à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Grâce à sa collaboration avec l’ingénieur du son Michael Seberich, et à la résidence offerte par St Columba’s Drimnin Trust en Ecosse, l’Ensemble Astera a enregistré en été 2024 son premier album qui paraîtra prochainement chez le label suisse Claves.

Photo : Ugo Ponte

Trio Pantoum

 

en résidence depuis 2023

  • Hugo Meder violon
  • Bo-Geun Park violoncelle
  • Kojiro Okada piano

Fondé en 2016 au Conservatoire National Supérieur de Paris, le Trio Pantoum s’est imposé en Europe et au-delà comme l’une des meilleures jeunes formations chambristes actuelles.

Déjà lauréats de nombreuses récompenses majeures à l’international (ARD de Munich, Trio di Trieste, Joseph Haydn à Vienne, Osaka, Melbourne, Lyon, Joseph Joachim à Weimar, FNAPEC à Paris,…) et acclamés dans de grandes salles sur trois continents (France, Italie, Belgique, Suisse, Angleterre, Norvège, Allemagne, Autriche… mais aussi Japon et Australie), Hugo Meder (violon), Bo-Geun Park (violoncelle) et Kojiro Okada (piano) apparaissent dans de nombreux médias français et internationaux : ABC, The Strad, The Violin Channel, Rai 3, Ö1, SBS, Diapason, Bachtrack, Resmusica, France Musique, Archi Magazine, Télérama…

Développant rapidement une complicité exceptionnelle sur scène et en dehors, le trio a collaboré avec des artistes tels que Pierre Fouchenneret, Miguel Da Silva et Paul Zientara, Ann Lepage, Aleksandra Dzenisenia, le Quatuor Nerida…

Ils se sont perfectionnés auprès de Patrick Jüdt, Hatto Beyerle, Johannes Meissl, Xavier Gagnepain, Miguel Da Silva, Corina Belcea, Claire Désert, François Salque, Günter Pichler, Antonio Meneses, des membres du Trio Wanderer et du Quatuor Ébène. Le Trio Pantoum est Ensemble ECMA (European Chamber Music Academy), résident à Proquartet-Centre Européen de Musique de Chambre, à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Belgique), et est lauréat de la Fondation d’Entreprise Banque Populaire.

En 2024, le Trio Pantoum enregistre son premier disque, fait ses débuts dans le Triple concerto de Beethoven avec l’Orchestre Français des Jeunes, se produit à la Philharmonie de Paris, au Festival Radio France Occitanie, au Festival de Pâques de Colmar, mais aussi en Belgique, en Allemagne, en Autriche, en Suisse, en Italie et participe au programme « Ambassadeur » de Classeek.

Photos : Gregory Massat


    Musique de chambre en Europe centrale #3 : Polonais et Hongrois – 15 juin 2023

    conçu et présenté par Benoît Duteurtre

    Programme musical

    Franz Schubert (1797-1828)

    Mélodie hongroise en si mineur pour piano D 817

    Frédéric Chopin (1810-1849)

    Introduction et Polonaise brillante pour piano et violoncelle, en ut majeur opus 3 

    Trio pour piano, violon et violoncelle en sol mineur opus 8

    finale, allegretto

    Franz Liszt (1811-1886)

    Epithalam, S 129, pour violon et piano

    La lugubre gondole, S 134 pour violoncelle et piano

    Karol Szymanowski (1882-1937)

    Mythes, op.30 pour violon et piano

    n°3 : Dryades et Pan 

    Béla Bartók (1881-1945)

    Contrastes pour clarinette, violon et piano Sz 111

    n°2 « Piheno »

    n°3 « Sebes

    Raphaël Sévère clarinette

    Shuichi Okada violon

    Maxime Quennesson violoncelle

    Guillaume Vincent piano

    ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

    Biographies

    Benoît Duteurtre

    Benoît Duteurtre est né en 1960 à Sainte-Adresse. Arrière-petit-fils du président René Coty, il grandit au Havre où il commence, adolescent, à se passionner pour la poésie et la musique moderne. En 1977, il entreprend des études de musicologie puis s’installe à Paris. Tout en écrivant beaucoup, il fréquente les milieux de la musique contemporaine, du jazz, et participe comme pianiste à plusieurs spectacles.

    Encouragé par Samuel Beckett, il publie en 1982 son premier texte dans la revue Minuit, puis en 1985 son premier roman chez Grasset, avant d’entamer chez Gallimard – dans « l’Infini « puis dans la collection blanche – une série de fictions souvent satiriques sur la France contemporaine : Tout doit disparaîtreDrôle de tempsGaieté parisienneLes Malentendus et Le Voyage en France qui reçoit en 2001 le prix Médicis… Ses goûts littéraires et sa perception du monde le rapprochent d’illustres aînés comme Milan Kundera (qui écrit un avant-propos pour Drôle de temps), Jean-Jacques Sempé (qui dessine les couvertures de ses « Folio »), et d’auteurs de sa génération, en particulier Michel Houellebecq. Il publie également dans la presse littéraire et musicale.

    Dans les années 2000, Benoît Duteurtre aborde l’anticipation avec des romans comme Service Clientèle et La Petite Fille et la cigarette (Fayard) – bientôt traduits dans de très nombreux pays. Suivront dans la même veine, chez Fayard et Gallimard, Le Retour du général, L’Ordinateur du Paradis et Dénoncez-vous les uns les autres.

    Il entreprend également un cycle de romans autobiographiques : Les Pieds dans l’eau (2008, prix des Écrivains du Sud), L’Été 76 (2011), puis Livre pour adultes (2016)et Ma vie extraordinaire (2021), dans lesquels il mêle souvenirs et fiction. On y retrouve ses paysages familiers : Étretat, Le Havre, Paris, New York, les Hautes Vosges. Ces ouvrages, parus chez Gallimard, figurent dans les sélections des principaux prix littéraires et Benoît Duteurtre obtient, en 2017, le grand prix de littérature Henri Gal, décerné par l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.

    Depuis son essai Requiem pour une avant-garde (1995, Les Belles Lettres), Benoît Duteurtre a contribué aux débats sur la musique contemporaine, puis soutenu de nombreux compositeurs à travers l’association Musique Nouvelle en Liberté qu’il a fondée avec Marcel Landowski. Mais il adore également la musique légère, la chanson et l’opérette qui, depuis 1999, font le succès de son émission Étonnez-moi Benoît, chaque samedisur France Musique. On lui doit plusieurs documentaires et un spectacle chanté, Le Fantôme de l’Opéra-Comique, créé en 2004 salle Favart. Conseiller de la Fondation Singer Polignac, il y présente régulièrement des soirées musicales.

    Parmi ses publications, on peut mentionner encore des recueils de chroniques comme Ma belle époque (Bartillat), Polémiques et Pourquoi je préfère rester chez moi (Fayard) ; mais aussi deux récits à caractère historique : Ballets roses (Grasset) et La mort de Fernand Ochsé (Fayard). Passionné par la France du début du XXe siècle, il achève en 2022 un Dictionnaire amoureux de la Belle époque et des Années folles (Plon).

    Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans MarianneLe Figaro littéraireClassicaL’Atelier du roman. Repris pour la plupart en collection « Folio », ses romans ont donné lieu à des traductions dans une vingtaine de langues. Il est membre de l’académie Alphonse Allais et commandeur des Arts et des Lettres.


    Raphaël Sévère clarinette

    Vainqueur du concours de Tokyo à l’âge de 12 ans, nommé aux Victoires de la Musique « Révélation soliste instrumental » à 15 ans, Raphaël Sévère remporte en novembre 2013 le prestigieux concours des Young Concerts Artists de New York qui lui décerne le 1er Prix ainsi que huit des dix Prix spéciaux. 

    Raphaël s’est produit en soliste avec le Deutsche Sinfonieorchester à la Philharmonie de Berlin, l’Orchestra of St. Luke au Alice Tully Hall de New York, l’Orchestre de chambre de Paris au festival de Saint-Denis, l’Orchestre National de Russie au festival de Colmar, le London Philharmonic Orchestra, le Konzerthausorchester de Berlin, les Orchestres Nationaux du Capitole de Toulouse, de Bordeaux-Aquitaine, des Pays de la Loire, de Lille, de Strasbourg, de l’Ile de France. 

    En récital, il est présent au Théâtre des Champs Elysées, Kennedy Center de Washington et Merkin Concert Hall de New York, Gardner Museum de Boston et de Vancouver, Auditorium du Louvre, KKL de Lucerne, Rheingau Musik Festival, Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, Fondazione La Società dei Concerti di Milano, French May de Hong-Kong, Festival de la Grange de Meslay, Salle Molière à Lyon, Grand Théâtre d’Aix en Provence, Festival de Radio France Montpellier, Folles Journées de Nantes, de Varsovie, de Tokyo. 

    En musique de chambre, il a pour partenaires les quatuors Ebène, Modigliani, Prazák, Van Kuijk, les trios Wanderer, les Esprits et Messiaen, également Martha Argerich, Boris Berezovsky, Adam Laloum, Jean-Frédéric Neuburger, Gidon Kremer, David Grimal, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Gary Hoffman, Xavier Philips, Victor Julien-Laferrière, François Salque… 

    Attiré depuis toujours par la création et lui-même compositeur, il crée en 2016 sa première pièce Obscurs pour clarinette et guitare à la salle Cortot avec Antoine Morinière, éditée par L’empreinte mélodique. En 2019, il compose Sept Miniatures pour piano seul (création en février 2019) et Entre chien et Loup pour guitare seule (création à Vienne en été 2019). En 2020, il créera son premier concerto pour clarinette et orchestre, commande de l’Orchestre de Bretagne.

    Ses disques ont été distingués entre autres par Diapason (Diapason d’Or), Classica (Choc), Télérama (évènement FFFF).

    En 2017 parait un album consacré au 1er Concerto pour clarinette de Carl Maria von Weber enregistré à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches Sinfonieorchester sous la direction d’Aziz Shokhakimov, couplé à deux œuvres du même compositeur avec le pianiste Jean-Frédéric Neuburger (Mirare).

    Complice de toujours avec le Trio Messiaen, ils font paraître en 2018 un album consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès (Mirare).

    Raphaël est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2020.


    Shuichi Okada violon

    Né en 1995 à Bordeaux, Shuichi Okada débute l’étude du violon à l’âge de cinq ans. Shuichi est admis au Conservatoire de Paris à l’unanimité à l’âge de quinze ans dans la classe de Roland Daugareil, Suzanne Gessner et Christophe Poiget. Passionné par la musique de chambre, il intègre la prestigieuse classe du Quatuor Ysaÿe et a la chance de travailler avec des professeurs tels que Claire Désert, François Salque, Jérôme Pernoo ou encore le Trio Wanderer. Il participe souvent à des master-classes, notamment avec Mihaela Martin, Pavel Vernikov, Patrice Fontanarosa, Donk Suk Kang, Sarah Nemtanu, Stephan Picard. Il est membre du trio à cordes Arnold.

    Shuichi est sélectionné pour participer à de prestigieuses académies telles que l’Académie Seiji Ozawa (Suisse), l’Académie Carl Flesch (où il obtient le Prix Stennebrüggen ainsi que le Prix Ginette Neveu) ou le Festival de Santander. Il est lauréat de nombreux concours : 2ème prix au Concours international Postacchini, 1er prix au Concours international Ginette Neveu, 1er prix et Prix de la personnalité la plus remarquable au Concours international de Mirecourt et devient plus récemment lauréat du Concours Lipizer (Gorizia) et du Concours Fritz Kreisler (Vienne).

    Shuichi est régulièrement invité à des festivals, comme le Festival Les vacances de Mr Haydn, le Festival de la Roque d’Anthéron dans le cadre des ensembles en résidence, le Festival de la Vézère, les Moments musicaux de La Baule, le Festival de Pâques de Deauville, le Festival de Giverny, le Festival Musique à Guéthary, Festival du Palazetto Bru Zane, où il s’est produit avec des artistes tels que Jérôme Pernoo, Jérôme Ducros, Michel Strauss, Raphaël Pidoux, Jean-Claude Vanden Eyden, Peter Frankl, Philippe Jaroussky, Mathieu Herzog, Antoine Tamestit, Claire Désert, Lise Berthaud, Philippe Bernold, Pierre Fouchenneret, Itamar Golan, Jean-Claude Pennetier. Avec Jean-Paul Gasparian (piano) et Gauthier Broutin (violoncelle), il forme le trio Cantor, en résidence à la fondation Singer-Polignac depuis septembre 2016.

    En musique de chambre, deux CDs paraîtront l’année prochaine : les deux sextuors de Brahms chez B-Records avec Pierre Fouchenneret, Lise Berthaud, Marie Chilemme, François Salque et Yan Levionnois ainsi que l’octuor de Schubert. Il joue un violon italien de Sanctus Séraphin (1735) prêté par la Fondation Zilber.

    Shuichi est soutenu par les fondations Safran et Or du Rhin. Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Arnold depuis 2019.


    Maxime Quennesson violoncelle

    C’est à seulement six ans que Maxime Quennesson débute son apprentissage du violoncelle. En 2011, il entre au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Paris dans la classe d’Hélène Dautry avant de poursuivre sa formation en 2014 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD) de Paris dans la classe de Michel Strauss et Guillaume Paoletti. Maxime y obtient son Master en 2019, mention « très bien » avec les félicitations du jury. La même année, il entre à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth sous la direction de Gary Hoffman et Jeroen Reuling.
    Membre fondateur du Trio Zeliha, Maxime est lauréat de nombreux concours internationaux, parmi lesquels Barbash Bach, Louis Rosoor, Edmond Baert, PMC, Flame … En 2021, il est demi-finaliste du concours de Genève. En 2022, il remporte le 3ème prix au concours Trio di Trieste, Italie, (avec Kojiro Okada), et 2ème prix du International Bucchet International Cello Competition, à Bruxelles.
    Il s’est produit en soliste, avec orchestre (Orchestre du Concert de la Loge, Stuttgart Kammerorchester, Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, Belgian National Orchestra, Orchestre national des Pays de la Loire…) et en récital (Festival Radio France Montpellier-Occitanie, les Folles Journées, la Roque d’Anthéron, Rencontres Musicales d’Evian, Sommets Musicaux de Gstaad, Festival de Pâques d’Aix-en-Provence et de Deauville…)
    Maxime joue sur un violoncelle fabriqué par Jean-Baptiste Vuillaume (1863), généreusement mis à disposition par Bruno Delepelaire, et est soutenu par SAFRAN, l’ADAMI et l’Or du Rhin, et intègre la Fondation Banque Populaire en 2022.

    Maxime Quennesson est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Zeliha depuis 2022.

    Guillaume Vincent piano

    Guillaume Vincent naît en octobre 1991 à Annecy. Il commence à étudier le piano à l’âge de 7 ans. Il donne ses premiers récitals et ses premiers concerts avec orchestre dès 10 ans. Son talent est très vite remarqué par François-René Duchable, qui l’amène à se présenter au Conservatoire de Paris qu’il intègre à 13 ans dans la classe de Jacques Rouvier et Prisca Benoit. Trois ans plus tard, il y obtient son Prix de piano à l’unanimité du jury et son diplôme de formation supérieure. Il y poursuit ensuite sa formation auprès de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude en piano et avec Yves Henry en harmonie. Il reçoit son diplôme de Master de piano ainsi que son Prix d’harmonie à 18 ans. En juin 2011, il obtient son diplôme de 3e Cycle d’artiste-interprète. Depuis septembre 2018, Guillaume est élève à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Belgique dans la classe de Louie Lortie.


    Guillaume Vincent est lauréat de nombreux prix : Prix Drouet-Bourgois, Premier Prix au concours de Leipzig « Young Concert Artists », Prix de l’Académie Ravel et Prix des Mélomanes Côte Sud à Saint-Jean-de-Luz, Troisième Grand Prix au concours Marguerite Long – Jacques Thibaud, Prix de la SACEM, Prix de la Fondation Lacroix, et Prix de l’Orchestre National de France, Premier Prix du concours Adelia Alieva et Révélation classique de l’ADAMI, Prix Jeunes Talents, Prix de la Fondation Safran pour la Musique, lauréat de la Fondation d’entreprise de la Banque Populaire. En 2014 il est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique.

    Il se produit en soliste sur les scènes les plus prestigieuses comme le Suntory Hall à Tokyo, le Barbican Hall à Londres, le Théâtre des Champs-Élysées, la Salle Pleyel et la Salle Gaveau à Paris, le Palace of Arts à Budapest, le Qatar Opera House à Doha, le Simón Bolívar Hall à Caracas ou encore St Martins-in-the-Fields à Londres. En outre, il multiplie les collaborations avec des orchestres tels que l’Orchestre de la Radio de Francfort, l’Orchestre philharmonique de Budapest, l’Ensemble orchestral de Kanazawa, l’Orchestre philharmonique de Kanagawa, l’Orchestre national de Bordeaux, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, le BBC Symphony Orchestra, l’Orchestre philharmonique du Qatar et l’Orchestre symphonique Simón Bolívar. Ces rencontres lui permettent de travailler avec d’éminents chefs d’orchestre dont Marc Minkowski, Tugan Sokhiev, Seikyo Kim, Fayçal Karoui, Olari Elts, Joshua Dos Santos, Arie Van Beek, et Joshua Weilerstein.

    Il est régulièrement invité par de nombreux festivals en France pour se produire en solo et en musique de chambre. Citons notamment le Lille Pianos Festival, le Festival Piano Jacobins à Toulouse, le Festival Chopin à Paris, le Festival Pianos en Valois à Angoulême, le Festival de Pâques et l’Août musical à Deauville, le Festival international Piano Classique à Biarritz, le Festival les Grands Crus Musicaux et l’Esprit du Piano à Bordeaux, le Printemps musical de Saint-Cosme, le Nohant Festival Chopin, la Folle Journée de Nantes, le Festival de la Roque d’Anthéron…

    Parmi ses nombreux partenaires de musique de chambre, on peut nommer Augustin Dumay, Renaud Capuçon, Alexandra Soumm, Déborah Nemtanu, Antoine Tamestit, Lise Berthaud, Adrien La Marca, Edgar Moreau, Yan Levionnois, Jean-François Heisser, David Kadouch, Jonas Vitaud, Adam Laloum, Paul Meyer, Michel Lethiec, Sabine Devieilhe, Caroline Casadesus, les quatuors Ardeo, Zaïde, Varèse et Hanson, l’Ensemble Initium et le choeur Aedes.

    Outre ses nombreuses collaborations discographiques notamment avec Warner, Guillaume Vincent enregistre deux projets solos pour le label Naïve : un double disque avec les Préludes de Rachmaninov paru en novembre 2012 et Black Liszt en décembre 2019, autour d’œuvres méconnues de Franz Liszt.

    En décembre 2019, il crée le spectacle La Traversée avec la comédienne Valentine Jongen à la Ferme du Biéreau en Belgique, en coproduction avec Le Volcan – Scène nationale du Havre où Guillaume est artiste associé depuis 2019. 

    Guillaume Vincent est artiste associé de la Fondation Singer-Polignac depuis 2019.

    L’uniatisme chez les Slaves : cultures religieuses, affirmations politiques et constructions territoriales en Europe centrale et orientale (XVIe-XXIe siècles)

    Colloque sous le haut patronage et en hommage à Madame Hélène Carrère d’Encausse

    Avant-propos

    L’histoire des catholiques de rite grec, ou « uniates », reflète les tensions qui se trouvent aux origines de l’actuelle guerre russo-ukrainienne. Ce colloque international a pour objectif de mieux faire comprendre l’histoire d’une minorité méconnue en France, voire en Europe occidentale. Cette perspective paraît d’autant plus pertinente que l’impact de l’uniatisme sur la redéfinition récurrente des frontières à la fois politiques et culturelles, remodelant un immense espace situé à la croisée des anciens empires russe, ottoman et autrichien, pèse de tout son poids sur les reconfigurations géopolitiques en cours, affectant l’Europe orientale. 

    A partir du pontificat de Grégoire XIII (1572-1585), un regain d’intérêt pour les chrétiens orientaux donna lieu à un modèle unioniste post-tridentin acceptant dans l’obédience pontificale différentes Églises orthodoxes locales, sises sous l’autorité de monarchies catholiques en Europe orientale et au nord de la Péninsule balkanique. La constitution de ce réseau uniate posa le problème de la redéfinition des appartenances communautaires à l’intérieur d’un ensemble culturel commun, issu de l’ancienne Slavia orthodoxa.

    Malgré les persécutions systématiques subies au fil des siècles, les uniates marquèrent les identités impériales, communautaires et régionales, affermissant les rapports entre les appartenances confessionnelles et les revendications nationales. La politisation de ces Églises catholiques de rite oriental, avec leur cheminement ecclésiologique, restent une des raisons majeures de leur destin mouvementé ou du moins complexe jusqu’à nos jours. Après la restauration du patriarcat de Moscou en 1943, les Églises gréco-catholiques de l’Europe du Centre-Est durent affronter une offensive transfrontalière destinée à établir un front panorthodoxe voulu par Staline après 1945. Les accents qui marquèrent cette diplomatie ecclésiastique, largement pénétrée par la rhétorique politique déployée par le pouvoir soviétique sur la scène internationale, se retrouvent aujourd’hui chez Vladimir Poutine et le patriarche Cyril aux côtés des références à la politique impériale du XIXe siècle, largement répressive.

     

    Organisateurs

    • Kerstin S. Jobst (Institut d’histoire de l’Europe de l’Est, Université de Vienne),
    • Francine-Dominique Liechtenhan (Centre Roland Mousnier, CNRS, Sorbonne Université),
    • Laurent Tatarenko (Centre de civilisation française et d’études francophones, Université de Varsovie /Institut d’histoire moderne et contemporaine, CNRS).

    Coordination scientifique : Xavier Labat Saint Vincent (IRCOM, Sorbonne Université)

    Avec le concours du Centre Roland Mousnier (UMR 8596, CNRS, Sorbonne Université), de l’Institut de recherche sur les civilisations de l’Occident moderne (IRCOM, Sorbonne Université), du Centre de civilisation française et d’études francophones (CCFEF), Université de Varsovie, de l’Institut d’histoire de l’Europe de l’Est, Université de Vienne, ainsi que des Instituts français de Pologne et d’Ukraine.


    Programme

    Lundi 23 octobre 2023

    9h45 Accueil et inscription des participants

    10h15 Ouverture du colloque par Francine-Dominique Liechtenhan

    10h30 Introduction du colloque par Laurent Tatarenko

    SESSION 1

    Les chrétiens slaves orientaux face à l’éclatement confessionnel (deuxième moitié du XVIe – milieu du XVIIe siècle) 

    10h45 Laurent Tatarenko (Centre de civilisation française et d’études francophones de l’Université de Varsovie) : Les projets unionistes des clergés slaves orientaux des XVIe-XVIIe siècles : une cartographie des appartenances religieuses par-delà les confessions.

    11h15-11h30 Pause

    11h30 Alicja Nowak (Université jagellonne de Cracovie) : The formation of the Ruthenian clergy in the context of the Union polemics at the turn of the 16th and 17th centuries.

    12h Vera Tchentsova (EPHE-PSL) : Gedeon Swiatopołk-Czetwertyński (ci. 1634-1690) : ambitions ecclésiastiques et frontières confessionnelles dans la métropole de Kiev du XVIIe siècle.

    12h30 Discussion

    13h-14h Déjeuner

    SESSION 2

    Réformes disciplinaires et consolidation administrative (milieu du XVIIe siècle – milieu du XVIIIe siècle)

    Présidence : Laurent Tatarenko

    14h Wioletta Zielecka Mikołajczyk, (université Copernic de Torun) : Tradition and change. The functioning of the Uniate episcopal curia in the Kyiv Metropolis during the 18th century.

    14h30 Melchior Jakubowski (Académie polonaise des sciences) : Reconstructing Uniate identity. Spatial and architectural changes in Basilian monasteries in the 18th century

    15h-15h30 Pause

    15h30 Benjamin Landais(Université d’Avignon) : Les projets avortés d’Union avec les orthodoxes dans le Banat habsbourgeois du XVIIIe siècle

    16h Francine-Dominique Liechtenhan (Centre Roland Mousnier, UMR 8596) : Créer une hiérarchie orthodoxe en Pologne : la Congrégation de Pinsk et ses suites.

    16h30 Discussion

    17h Fin de la première journée


    Mardi 24 octobre 2023

    10h Accueil café

    SESSION 3

    Le catholicisme oriental dans les projets des empires (fin du XVIIIe – début du XXe siècle)

    Présidence : Bernard Heyberger

    10h45 Jarred N. Warren (Ludwig Maximilian University of Munich) : Panslavism, Polish Nationalism, and the Uniate Catholic Church, 1846-1856

    11h30 Giuseppe M. Croce (AAV) : La perception romaine des Églises uniates en Roumanie et en Galicie (XIXe-XXe siècles) à travers les écrits de C. Korolevskij, N. Franco, V. Vannutelli.

    12h Agnieszka Pufelska (Nord-Ostinstitut Lüneburg) : Shared loyalties: The Uniate Church and the Polish National Movement.

    12h30 Discussion

    13h-14h Déjeuner

    SESSION 4

    Re-constructions étatiques et polarisation politique (XXe – XXIe siècles)

    Présidence : Laura Pettinaroli

    14h Oleksander Zajcev (Université catholique de Lviv) : Greek Catholic Church and Ukrainian nationalism during the interwar period

    14h30 Anne Hultsch (Institut d’Etudes slaves, Université de Vienne) : Unionism as a Response to Uniatism? On the Influence of Unionism on Russian Emigration in Czechoslovakia (in the 1920s/1930s)

    15h Iryna Dmytrychyn (INALCO) : L’Eglise gréco-catholique au temps du Holodomor

    15h30-15h45 Pause

    15h45 Natalia Shlikhta (National University of Kyiv-Mohyla Academy) : Individual Dimension of ‘Reunification’: How Fr. Datsyshyn (1914-1993) ‘Became an Orthodox’ but ‘Remained a Greek Catholic’

    16h15 Kerstin S. Jobst (Université de Vienne) : The Afterlife of a Greek-Catholic Saint. The Veneration of Jozafat Kuncevych in Vienna in the 20th Century

    16h45 Discussion

    17h15 Conclusion par Marie-Elizabeth Ducreux

    17h30 Clôture du colloque


    Biographies

    Giuseppe M. Croce

    Diplôme de l’École archivistique et paléographique du Vatican, docteur ès lettres de l’Université de Rome « La Sapienza » et docteur en histoire ecclésiastique de l’Université Pontificale Grégorienne, Mgr Giuseppe M. Croce est ancien conservateur aux Archives vaticanes. Il a entre autres enseigné à la Sorbonne (Paris IV). Il s’est spécialisé sur la Rome pontificale au XIXe siècle, le monachisme et les relations du catholicisme avec le monde orthodoxe. Parmi ses nombreuses publications, il faut nommer La Badia greca di Grottaferrata e la rivista « Roma e l’Oriente ». Cattolicesimo e ortodossia fra unionismo ed ecumenismo (1799-1923), Cité du Vatican, Libreria Editrice Vaticana, 1990 et l’édition des manuscrits de Cyrille Korolevskij Kniga Bytija moego (Le livre de ma vie). Mémoires autobiographiques et documents, 1878-1959, Cité du Vatican, Collectanea Archivi Vaticani 45, 2007. Cet ouvrage en cinq volumes a eu un prix de l’Institut. Mgr Croce est Chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur.


    Anne Hultsch

    Anne Hultsch is a university assistant for Russian literary studies at the Institute for Slavic Studies at the University of Vienna; currently university professor for West Slavic literary and cultural studies there. Her research interests include Russian post-revolutionary exile, (avant-garde) book design, experimental poetry and poetics, poetry translations and the cultural history of vodka. Publications include: Ein Russe in der Tschechoslowakei. Leben und Werk des Publizisten Valerij S. Vilinskij (1901-1955) (2011); editor of Ivan A. Gončarov. Neue Beiträge zu Werk und Wirkung (2016); together with Lenka Pokorná Korytarová and Tomáš Kubíček, Česká literatura v německých překladech (1989-2020) – Tschechische Literatur in deutscher Übersetzung (1989-2020) (2022).


    Melchior Jakubowski

    Melchior Jakubowski is a historian and art historian, conducting a research project “Jesuits of the East? Artistic network of the Basilian order in eighteenth-century Poland-Lithuania” at the Institute of History of the Polish Academy of Sciences. His interests include religious and ethnic relations in early modern Eastern Europe, rococo art, historical geography, and landscape history. His PhD (University of Warsaw 2020) was published as Krajobraz religijny i etniczny Suwalszczyzny, Bukowiny i Łatgalii na przełomie XVIII i XIX wieku. Lokalne społeczności a struktury państwowe i wyznaniowe, Kraków 2022. His recent papers are: The spatial dimension of religious practice in the multi-confessional environment of Eastern Europe at the turn of the eighteenth century, “Journal of Historical Geography”, 81, 2023, 32–42; How Many Dissenters Can a Roman Catholic Priest Serve? Examples from Bukovina, Suwałki Region, and Latgale at the Turn of the 18th Century, in: Searching for Compromise? Interreligious Dialogue, Agreements, and Toleration in 16th–18th Century Eastern Europe, ed. K. Bem, M. Ptaszyński, Leiden – Boston 2023, 138–166; When Description means Control. The example of the Russian General Land Survey in eastern Latvia in 1784–1785, “Landscape History”, 43, 2022, 2, 23–43; The Introduction of the Potato in Eastern Europe: State or Peasant Initiative?, “Eighteenth Century Studies”, 54, 2021, 3, 651–665. For more see https://ihpan.edu.pl/en/employess/421-melchior-jakubowski/


    Kerstin Susanne Jobst

    Kerstin S. Jobst is Professor of Eastern European Studies at the University of Vienna since 2012. Her main research interests are History of East Central and Eastern Europe, the Black Sea region, the Caucasus region, and the Habsburg Monarchy; the history of religion and hagiography; cultures of memory and the politics of history; the comparative study of empire and colonialism; the history of tourism in Eastern Europe; Histories of Disaster/Catastrophe Studies. She is currently directing two international projects: « The Great War and the Anthropocene: Empire and Environment in Eastern Europe (2021-2024). « Conflict Landscapes of the First World War/ Military Landscapes of the Great War. » https://konfliktlandschaften-galizien.univie.ac.at/ with Kerstin von Lingen and Oksana Nagornaja and « Handbook on the History and Culture of the Black Sea Region » (togeher with Ninja Bumann, Stefan Rhodewald and Stefan Troebst). Among her last publications are « Geschichte der Krim », Berlin/Boston 2022 (in English and Ukrainian in 2024); « Geschichte der Ukraine », Ditzingen 2022, 3rd edition and also as a publication of the German Bundeszentrale für politische Bildung (Federal Agency for Civic Education), with Dietlind Hüchtker: Heilig. Transkulturelle Verehrungskulte vom Mittelalter bis in die Gegenwart, Berlin 2017.


    Benjamin Landais

    Benjamin Landais est maître de conférences à l’Université d’Avignon, membre du CNE (Centre Norbert Elias, UMR 8562). Il est spécialiste de la moitié orientale de la monarchie des Habsbourg, des questions portant sur l’ethnicité à l’époque moderne et d’histoire rurale. Il a édité la correspondance de François Perlas, président du Banat au milieu du XVIIIe siècle (Istros 2020). Ses deux derniers ouvrages paraîtront en 2023 – Nations, privilèges et ethnicité : le Banat habsbourgeois, un laboratoire politique aux confins de l’Europe éclairée (Association Presses Universitaires de Strasbourg) – et en 2024 – collectif avec Annie Antoine, Cartographier le parcellaire rural dans l’Europe d’Ancien Régime (Presses Universitaires de Rennes).


    Francine-Dominique Liechtenhan

    Directrice de recherche au CNRS (Centre Roland Mousnier), elle est l’auteure de La Russie entre en Europe ; Elisabeth Ire et la guerre de Succession d’Autriche, CNRS Editions, 1997 (prix Eugène Colas de l’Académie française, ouvrage traduit en russe, Moscou, 2000) Elisabeth de Russie (1709-1762), l’autre impératrice, Fayard, 2007 (prix Auguste Gérard de l’Académie des Sciences morales et politiques, ouvrage traduit en russe, Moscou, 2012), Pierre le Grand, le premier empereur de toutes les Russies (Tallandier, 2015, traduit en russe, Moscou, 2022) et de Catherine la Grande, le courage triomphant (Perrin, 2022). Elle a été élue membre de l’Academia Europaea.


    Alicja Zofia Nowak

    Habilitated doctor (Humanities), Professor JU, Head of the Department of Polish-Ukrainian Studies Faculty of International and Political Science of Jagiellonian University in Kraków. 

    Research interests: cultural phenomena that are part of the so-called church renewal of Eastern Churches in Polish-Lithuanian Commonwealth, history od Kyivan metropolitanate. 

    articles, co-editor of „Latopisy Akademii Supraskiej” (2018, 2020, 2021, 2022) and monographs: Rola monasterów w kształtowaniu kultury ukraińskiej w wiekach XI–XX (2014), three volumes of series Studia o kulturze cerkiewnej w dawnej Rzeczypospolitej (2016, 2019, 2022), author of monographs Człowiek wobec wieczności. Ukraińskie i białoruskie prawosławne piśmiennictwo żałobne w XVII w., Kraków 2008; Priesthood in the Teachings for the Clergy. On the History of Religious Reform in the Kievan Metropolitanate throughout the 16th and 17th Centuries, Krakow 2017. More publications: https://ukrainoznawstwo.uj.edu.pl/badania/publikacje/alicja-z-nowak


    Natalia Shlikhta

    Natalia Shlikhta is Professor of History at the National University of Kyiv-Mohyla Academy. Her major research interests are ecclesiastical history of the twentieth century (particularly, of the Ukrainian Greek Catholic Church and the Russian Orthodox Church) and everyday Soviet history. She is participant of numerous international projects in the field of her interest. Her major publications include and a monograph in Ukrainian Tserkva tykh, khto vyzhyv. Radianska Ukraina, seredyna 1940-kh – pochatok 1970-kh rr. [The Church of those who survived. Soviet Ukraine, mid-1940s – early 1970s] (Kharkiv: Akta, 2011) and a textbook in Ukrainian Istoriia radianskoho suspilstva: Kurs lektsii [History of Soviet society: Lectures] (Kharkiv: Akta, 2015), as well as numerous peer-reviewed articles in Ukrainian, Russian, English, and German magazines.


    Vera Tchentsova

    Vera Tchentsova est maîtresse de conférences à l’École pratique des hautes études et membre de l’UMR 8167 Orient et Méditerranée – Monde Byzantin. Elle s’intéresse tout particulièrement aux affaires ecclésiastiques gréco-russes et au rôle diplomatique joué par les représentants du clergé grec dans la politique internationale en Europe de l’Est et du Sud-Est. Actuellement, elle collabore à plusieurs projets visant à l’étude de documents manuscrits concernant l’Église orthodoxe aux XVIe-XVIIIe siècles et abordant plusieurs problèmes clés de l’histoire de l’Église moderne.


    Laurent Tatarenko

    Laurent Tatarenko, ancien membre de l’École française de Rome, est chargé de recherche au CNRS, rattaché à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (UMR 8066). Depuis 2022, il exerce les fonctions de Direction de Centre de civilisation française et d’études francophones à l’Université de Varsovie. Ses recherches s’intéressent aux régulations sociales et aux savoirs institutionnels des communautés chrétiennes orientales dans les États catholiques de l’Europe moderne. Il a publié entre autres Une réforme orientale à l’âge baroque : les Ruthènes de la grande-principauté de Lituanie et Rome au temps de l’Union de Brest (milieu du XVIe – milieu du XVIIe siècle), Rome, EFR, 2021 et codirigé avec David Do Paço et Mathilde Monge (dir.), Des religions dans la ville : les stratégies de coexistence dans l’Europe des XVIe-XVIIIe siècles, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2010 ainsi qu’avec Marie-Hélène Blanchet et Frédéric Gabriel (dir.), Autocéphalies : l’exercice de l’indépendance dans les Églises slaves orientales (IXeXXIe siècle), Rome, EFR, 2021.


    Agrégé d’histoire, licencié d’arabe. Doctorat en histoire (1993). Habilitation à diriger les recherches (2002). Directeur d‘études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Directeur d’études cumulant à l’Ecole pratique des hautes études (EPHE), section sciences religieuses. Ses thèmes de recherche se concentrent sur les Christianismes orientaux (XVIe –XXIe s.), les Relations christianisme /islam, la Syrie / Liban / Palestine à l’époque ottomane, les Missions chrétiennes en pays d’islam et
    l’Erudition orientaliste, domaine arabe, XVIIe – XVIIIe s.


    Agnieszka Pufelska

    Agnieszka Pufelska (Dr. habil.) a étudié l’allemand, les études culturelles et l’histoire à Plock, Francfort (Oder) et Tel-Aviv. Elle a obtenu son doctorat en 2005 avec une thèse sur l’histoire de l’antisémitisme polonais pendant la Seconde Guerre mondiale. Au début de l’année 2015, elle a poursuivi ses études avec une thèse sur l’histoire des relations culturelles entre la Pologne et la Prusse au siècle des Lumières. Depuis 2016, elle est assistante de recherche à l’Université de Hambourg à Lunebourg pour la culture et l’histoire des Allemands en Europe du Nord-Est.


    Laura Pettinaroli

    Les recherches de Laura Pettinaroli portent sur les articulations entre le fait religieux et les questions internationales. Après une thèse sur la construction, par le Saint-Siège, de stratégies politiques et religieuses pour répondre aux évolutions du monde russe entre 1905 et 1939, ses recherches se sont élargies à la diplomatie vaticane dans l’entre-deux-guerres, la gestion par la Curie romaine des questions internationales, les relations entre catholicisme et orthodoxie et les rapports entre communisme et religion. Son habilitation à diriger des recherches comprenait ainsi un mémoire inédit intitulé « Sans Dieu ! Une histoire transnationale de la libre pensée prolétarienne entre Europe et URSS (années 1920-1930) ». Ses recherches actuelles se concentrent sur le pontificat de Pie XII (1939-1958) et s’organisent autour de deux axes principaux: le gouvernement de l’Église catholique (notamment l’institution des audiences pontificales) et les confrontations idéologiques des débuts de la Guerre froide.


    Marie-Élizabeth Ducreux

    Marie-Élizabeth Ducreux est directrice de recherche émérite au CNRS, membre du Centre de recherches historiques (EHESS). Ses recherches portent sur l’histoire de l’Europe centrale et, plus particulièrement, sur les territoires de la monarchie des Habsbourg à l’époque moderne. Dans ses travaux elle s’est intéressée aux rapports entre les cultures religieuses et les catégories politiques, en étudiant les pratiques dévotionnelles, les cultes des saints ou la place des ecclésiastiques dans les hiérarchies sociales. Au cours de sa carrière scientifique, elle a été co-fondatrice et directrice du Centre français de recherche en sciences sociales de Prague (CEFRES), chercheuse au Centre Marc Bloch de Berlin et experte scientifique pour les différentes institutions académiques en France et dans les pays de l’Europe centrale.


    Iryna Dmytrychyn

    Historienne et traductrice, Iryna Dmytrychyn est maître de conférences et responsable des Études ukrainiennes à l’Institut national des langues et civilisations orientales. Elle vit en France depuis 1993.


    Wioletta Zielecka Mikołajczyk

    Wioletta Zielecka Mikołajczyk – post-doctoral degree, is an historian associated with the Nicolaus Copernicus University in Toruń since the beginning of her academic career. Her research interests focus on the history of the Uniate Church in the Polish-Lithuanian Commonwealth in the 16th-18th centuries. Author of books: Prawosławni i unici w Rzeczypospolitej XVI-XVIII wieku wobec życia i śmierci w świetle testamentów and Gdzie Wschód spotkał się z Zachodem. Dzieje i organizacja unickiej diecezji przemysko-samborskiej w latach 1596–1772”.


    Oleksandr Zaitsev

    Oleksandr Zaitsev is a professor at the Department of History, Ukrainian Catholic University in Lviv. His studies deal mainly with the political history of interwar Western Ukraine and the intellectual history of Ukrainian integral nationalism. He is an author of several books, co-author and editor of the monograph Nationalism and Religion: The Greek Catholic Church and Ukrainian Nationalist Movement in Galicia, 1920s – 1930s (2011). In 2014, he received the Annual Award for the Best Monograph in Ukrainian Studies from the Canadian Institute of Ukrainian Studies, University of Alberta. Professor Zaitsev’s latest book is Ukrainians in the Sejm and Senate of Poland, 1922-1939 (2022).


    Jared Warren

    Since 2022 Jared Warren has held a postdoctoral position (Wissenschaftlicher Mitarbeiter) at the Department for East and Southeast European History at the Ludwig Maximilian University of Munich. After defending his PhD in 2021 in history from New York University, he was a Max Weber Fellow at the European University Institute in Florence. His current research concentrates on the relationship between nineteenth-century Polish religious, intellectual, and political history with increasing interests in the history of botany in East Central Europe. With Eliza Kącka and Christian Zehnder, he co-edited the cluster of articles, "An Archeology of Modernity: Cyprian Norwid Revisited; (Zeitschrift für slavische Philologie, vol. 78, no. 2 [2022]), and his article "In the Shadows of the Commonwealth : Catholicism, Religious Tolerance, and Nineteenth-Century Polish Independence & quot; is forthcoming in East European Politics and Societies and Cultures. Along with Tomasz Hen-Konarski (the Polish Academy of Sciences), he is the co-organizer of the online lecture series, the Assemani Seminar for Eastern Catholic History.

    Résumés de communication

    Non

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