Les grandes créations du salon Singer-Polignac : les wagnériens – 16 novembre 2023

Programme musical

Jean-Sébastien Bach (1685-1750) / Charles Gounod (1818-1893)

Prélude et fugue n°1 pour piano CG587

Gabriel Fauré (1845-1924)

  • Mélodies de Venise pour voix et piano
  • Clair de lune opus 46 n°2 pour voix et piano
  • Sicilienne pour piano et violoncelle (Pelléas et Mélissande)
  • Trio pour piano, violon et violoncelle opus 120 « Allegro vivo »

Emmanuel Chabrier (1841-1894)

  • Souvenirs de Munich pour piano à quatre mains
  • Balade des gros dindons pour voix et piano
  • Pièce pittoresque pour piano

Vincent d’Indy (1851-1931)

  • Trio pour piano, violon et violoncelle opus 29 « Divertissement »

Edmond de Polignac (1834-1901)

  • Lamento pour voix et piano

Avec la participation de

Benoît Rameau ténor

Trio Zeliha

Arthur Hinnewinkel piano

Ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

Biographies

© Olivier Lalane

Benoît Rameau ténor

Artiste composite, Benoît Rameau navigue parmi les genres musicaux. Après des études de saxophone, de piano et de direction de choeur, c’est vers la voix lyrique qu’il se tourne, en parallèle à une licence de musicologie. Il intègre l’atelier lyrique d’Opera Fuoco, l’Académie musicale Philippe Jaroussky, et est diplômé d’un Master du CNSMDP.

Ses dernières saisons sont marquées par plusieurs créations dont Narcisse de J. Stephenson et M. Pellissier ; Zylan ne chantera plus de D. Soh avec l’Opéra de Lyon. On a pu également l’entendre dans du répertoire plus traditionnel avec récemment un Pelléas et Mélisande de Debussy à l’Opéra de Lyon, salué par la critique, mais également dans le rôle de Filippo dans l’Infedelta delusa de J.Haydn avec la Petite Bande de S. Kujiken, Solon dans Croesus de R. Keiser avec l’Ensemble Diderot, le Sänger dans Von Heute auf Morgen de Schönberg et celui de Jacques dans Les Trois Baisers du Diable d’Offenbach avec Musica Nigella, Rodrigue dans Chimène de Sacchini avec l’ARCAL ; Eisenstein dans Die Fledermaus de J. Strauss, mis en scène par N. Raab ; Basilio /Don Curzio dans Le Nozze di Figaro de Mozart, et Monostatos dans La Flûte Enchantée de Mozart. Il explore également la comédie musicale en interprétant Bill dans Kiss me Kate de Cole Porter ou Charley dans Lady in the Dark de Kurt Weill.
En concert, il a été soliste dans la dixième symphonie de Henry/Beethoven à la Philharmonie de Paris, avec l’orchestre et le choeur de Radio France et soliste dans Pulcinella de Stravinsky avec le Chamber Orchestra of Europe, sous la direction de Matthias Pintscher. Il est également membre des Arts Florissants, avec qui il collabore régulièrement depuis plusieurs années.

Cependant, c’est surtout sa passion pour la musique de chambre qui l’accompagne depuis ses débuts. Lauréat de quatre prix au concours de mélodies de Gordes en 2021, il est également candidat du prestigieux Hugo Wolf Wettbewerb et finaliste du non moins prestigieux concours Nadia & Lili Boulanger en duo avec Johan Barnoin avec qui il se produit régulièrement en concert. En 2023, il remporte le 1er Prix de Mélodie au Concours de Marmande, ainsi que le Prix Présence Compositrice et le Prix Lyrichorégra 20 – Québec.

Ses prochaines saisons apporteront quelques nouveautés au répertoire. En 23/24, il chantera dans la création Les Ailes de désir d’Othman Louati avec la CoOpérative, en tournée dans toute la France et sera Gonzalve dans L’Heure Espagnole de Maurice Ravel à l’Opéra Comique.


Trio Zeliha

Le Trio Zeliha voit le jour en 2018, fruit de la complicité artistique entre la violoniste Manon Galy, le violoncelliste Maxime Quennesson et le pianiste Jorge Gonzalez Buajasan. En 2019, le trio est lauréat du concours FNAPEC et l’année suivante ils remportent le 1er Prix « Luigi Boccherini » au Concours International Virtuoso & Belcanto (Italie). En 2021, Jorge Gonzalez Buajasan et Manon Galy remportent en formation sonate le 1er Prix, le Prix du public, le Prix Sacem, le Prix Belle Saison, le Prix de la fondation Bullukian ainsi que le Prix des collégiens au Concours International de Musique de Chambre de Lyon.

Individuellement, les trois musiciens sont également lauréats de nombreux concours internationaux (Clara Haskil – Vevey, KlavierOlymp – BadKissingen… pour Jorge / Jascha Heifetz – Vilnius, Ginette Neveu – Avignon, Marie Cantagrill – St-Girons… pour Manon / Barsbash Bach – USA, Woluwe-St-Pierre – Belgique, Louis Rosor – France… pour Maxime).

Manon est également nommée Révélation des Victoires de la Musique classique 2022.

Animé par une fougue et un même élan passionné, soucieux de servir le répertoire le plus diversifié, le Trio Zeliha se produit régulièrement dans des cadres prestigieux tels que les festivals de La Roque d’Anthéron, Radio France Montpellier, les Rencontres Musicales d’Evian, les Sommets Musicaux de Gstaad, les Folles journées de Nantes, l’Auditorium Reinier III de Monte-Carlo, les Rencontres de violoncelle de Bélaye entre autres.

En 2022 le trio a fait ses débuts avec l’Orchestre National des Pays de la Loire (ONPL) au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence dans le triple concerto de Beethoven, et il entamera une nouvelle tournée avec l’Orchestre de chambre de Lausanne en 2023/2024, sous la direction de Renaud Capuçon.

Il compte parmis ses partenaires réguliers de musique de chambre Renaud Capuçon, l’altiste Violaine Despeyroux et le Quatuor Modigliani.

Le Trio Zeliha a enregistré son premier disque chez Mirare avec un programme consacré aux premiers trios de Mendelssohn, Arensky et Shostakovich. Paru en novembre 2020, il a déjà reçu les éloges d’Alfred Brendel et Menahem Pressler qui parle d’un « enregistrement exceptionnel, non seulement pour son exquise musicalité mais aussi pour les qualités techniques de chacun d’eux. Cela fait chaud au coeur d’entendre un groupe si jeune atteindre une telle profondeur musicale; avec eux il est évident que la musique prime sur tout ». En janvier 2021, le disque est élu « Editor’s Choice January 2021 » par le magazine Gramophone et salué par les critiques de The Strad, Diapason (5 diapasons), Classica (Coup de Coeur/ 5 étoiles) entre autres.

Après avoir travaillé avec Claire Désert et le Trio Wanderer, les musiciens sont actuellement artistes en résidence à la Chapelle Royale Reine Elisabeth de Waterloo (classe de Corina Belcea et Miguel Da Silva), et se perfectionnent également auprès de François Salque en Master de musique de chambre au CNSM de Paris. Le trio reçoit parallèlement les conseils de grandes personnalités musicales comme Renaud Capuçon, Emmanuel Strosser, Lise Berthaud, Luc-Marie Aguera, Olivier Charlier, Hortense Cartier-Bresson ou les quatuors Ebène et Modigliani.

Le Trio Zeliha est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2022.


Arthur Hinnewinkel piano

Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence le piano à l’âge de 7 ans à Singapour. En France, il rentre au Conservatoire Régional de Rueil chez Chantal Riou puis au Conservatoire Régional de Paris chez Anne-Lise Gastaldi, période où il remporte ses premiers prix de concours (Concours Flame, Claude Kahn, Île-de-France) avant d’être admis à l’âge de 15 ans au Conservatoire National Supérieur de Paris pour se perfectionner dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson et de Fernando Rossano.

C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles. 

Arthur se produit dans les grands festivals français en soliste ou chambriste (Festival de la Roque d’Anthéron, Festival de Pâques et d’Août musical à Deauville, Festival de Wissembourg, Festival Chopin à Bagatelle, Festival Musique à La Prée), mais aussi en en amateur de peinture et d’histoire au musée Guimet, au musée de la Vie Romantique, dans les ruines du Teatro di Marcello à Rome ou à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème siècle au contemporain du 21e, mais aussi pour les musiques indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvertes au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

En 2023, il obtient le PRIX MODERN TIMES au Concours Clara Haskil récompensant la meilleure interprétation de la pièce « Iridescence-Glace », commandée à la jeune compositrice française Camille Pépin.

Arthur Hinnewinkel est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.

Sonntag aus Licht – répétition publique – 12 octobre 2023

Programme

Karlheinz Stockhausen (1928-2007)

Extraits de Sonntag aus Licht

  • scène 2 Engel-Prozessionen, extraits
    • soprano : Marie Picaut 
    • alto : Emmanuelle Monier 
    • ténor : Josué Miranda
    • basse : Florent Baffi 
  • scène 4 Düfte-Zeichen, extraits
    • soprano : Jenny Daviet, Pia Davila Chacon
    • alto : Léa Trommenschlager
    • ténors : Safir Behloul, Hubert Mayer 
    • basse : Damien Pass 
    • enfant soliste : Aurélien Segarra 
    • synthétiseur : Sarah Kim 
  • scène 5 Hoch-Zeiten, extraits
    • flûte : Claire Luquiens 
    • hautbois : Quentin d’Haussy 
    • basson : Julien Abbes 
    • clarinette : Ghislain Roffat 
    • violon : Valentin Broucke 
    • alto : Elsa Seger 
    • violoncelle : Clotilde Lacroix 
  • Direction artistique, Maxime Pascal 
    Projection sonore, Florent Derex 
    Électronique musicale : Romain Vuillet, Augustin Muller 

    Le Balcon

    Le Balcon est fondé en 2008 par un chef d’orchestre (Maxime Pascal), un ingénieur du son (Florent Derex), un pianiste et chef de chant (Alphonse Cemin) trois compositeurs (Juan Pablo Carreño, Mathieu Costecalde, Pedro Garcia Velasquez), et rassemble un ensemble d’instrumentistes et chanteurs rompus à tous les répertoires. Le Balcon se métamorphose dès lors au gré des projets, des concerts, aussi bien dans l’effectif, de l’identité visuelle et scénographique, que dans le rapport à la sonorisation ou à la musique électronique.

    Le Balcon tire son nom d’une pièce de Jean Genet (Le Balcon, 1956), qui se déroule dans le bordel d’une ville pendant une révolte.

    En résidence à l’église Saint-Merry puis au Théâtre de l’Athénée, l’ensemble devient peu à peu un collectif transdisciplinaire – un orchestre, une troupe de chanteurs, des compositeurs, vidéastes, danseurs, metteurs en scène -, un label discographique et un éditeur musical. Le Balcon produit des spectacles issus d’un répertoire balayant toutes les périodes de l’histoire de la musique, avec une prédilection pour les œuvres des XXe et XXIe siècles. En sept années de résidence à l’Athénée, Le Balcon a produit de nombreux opéras et spectacles, comme Ariane à Naxos de Strauss, Le Balcon d’Eötvös, La Métamorphose de Levinas, Jakob Lenz de Rihm et de nombreuses créations.

    En 2018, Le Balcon démarre la production du cycle Licht de Karlheinz Stockhausen. Donnerstag aus Licht, a été donné en 2018-2019 à l’Opéra Comique, puis au Southbank Centre de Londres, suivi de Samstag aus Licht en juin 2019 à la Philharmonie de Paris.

    Récemment, Le Balcon a proposé une version du Chant de la terre de Gustav Mahler augmenté d’un prélude composé par Pedro Garcia Velasquez au Festival de Saint-Denis en juillet. On a également pu l’entendre en ouverture du Festival d’automne de Paris en septembre, ainsi qu’à l’Opéra de Lille en octobre. En plus du cycle Licht, de nouveaux opéras de chambre de Frédéric BlondyArthur Lavandier, Pedro Garcia Velasquez et Sivan Eldar sont au programme des saisons à venir, ainsi qu’une nouvelle production de Saint-François d’Assise d’Olivier Messiaen au Festival international George Enescu.

    Le Balcon est soutenu par le Ministère de la Culture, la Caisse des Dépôts, la Ville de Paris et la SACEM.

    Le Balcon est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac, en résidence depuis 2010.


    Maxime Pascal directeur artistique

    Après une enfance passée à Carcassonne, Maxime Pascal intègre le Conservatoire de Paris où il étudie l’écriture, l’analyse musicale et l’orchestration. En 2008, avec cinq élèves du Conservatoire, il crée Le Balcon, un collectif regroupant un orchestre sonorisé et une troupe d’artistes de toutes disciplines.

    Entamant une carrière internationale, il remporte en 2014 au Festival de Salzbourg le concours pour les jeunes chefs d’orchestre. En 2015, il fait ses débuts à l’Opéra national de Paris.

    Ces dernières années, il dirige plusieurs œuvres lyriques de notre temps : Ti vedo, ti sento, mi perdode Sciarrino et Quartett de Francesconi au Teatro alla Scala, La Métamorphose de Levinas, Like Flesh d’Eldar à l’Opéra de Lille et Sleepless d’Eötvös au Staatsoper Unter den Linden. Il dirige également des opéras du répertoire : Pelléas et Mélisande de Debussy au Staatsoper Berlin, Samson et Dalila de Saint-Saëns et Lulu de Berg au Tokyo Nikikai. Il dirige également de grands orchestres internationaux dans des programmes symphoniques – récemment, le Hallé Orchestra, l’Orchestra della Rai, l’Orchestre du Capitole de Toulouse.

    En 2023, il dirige notamment Turandot de Puccini au Staatsoper Unter den Linden, Lulu de Berg au Wiener Festwochen et The Greek Passion de Martinů au Festival de Salzbourg. Avec Le Balcon, il dirige l’Opéra de Quat’Sous de Weill au Festival d’Aix-en-Provence, Saint François d’Assise de Messiaen au Festival Enescu de Bucarest, et Sonntag aus Licht de Stockhausen à la Philharmonie de Paris, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. Il dirigera prochainement Carmen de Bizet au TheaterBasel. 

    Maxime Pascal est un des conseillers musicaux de la Fondation Singer-Polignac.

    Quartetto Eos – 19 octobre 2023

    Avant-propos

    Depuis la création du quatuor en 2016, nous nous sommes donnés pour but – par notre lecture critique et approfondie de la partition – de transmettre au public des émotions fortes, parfois contrastées, et d’atteindre l’âme du spectateur à travers notre son.

    Notre programme se compose de deux pièces dans lesquelles les compositeurs, à la fin de leur vie, ont pioché au plus profond de leurs émotions. L’incipit désespéré du Quatuor opus 80 de Mendelssohn, un motif frénétique, presque une errance dans le chagrin qui, mesure après mesure devient un cri de douleur, crée un remarquable contraste avec le mouvement lent qui suit, duquel se dégagent une lumière et un langage radicalement différents, tendre et plein de recueillement. Le Quatuor n°14 de Schubert « La Jeune fille et la mort » est quelque peu similaire dans sa construction rien qu’avec son premier mouvement où les sections rythmiques contrastent avec les thèmes doux et élégants inspirés de la tradition autrichienne.

    C’est là pour nous la mission d’un musicien : transmettre les pages immortelles de la musique, mais à travers elles, inspirer, captiver, impliquer l’auditeur.

    Quartetto Eos

    Programme

    Felix Mendelssohn (1809-1847)

    Quatuor à cordes n°6 opus 80 

    • Allegro vivace assai
    • Allegro assai
    • Adagio
    • Finale Allegro molto

    Franz Schubert (1797-1828)

    Quatuor à cordes n°14 La jeune fille et la mort D.810

    • Allegro 
    • Andante con moto
    • Scherzo. Allegro molto — Trio
    • Presto 

    Quartetto Eos

    Elia Chiesa, Giacomo Del Papa violon

    Alessandro Acqui alto

    Silvia Ancarani violoncelle

    © Flavio Ianniello

    Quartetto Eos

    Formé en 2016 au sein du Conservatoire S. Cecilia de Rome, le Quatuor Eos a immédiatement attiré l’attention du monde musical par la fraîcheur et la profondeur de ses interprétations, en remportant en 2018 le Prix Farulli attribué par la Critique musicale italienne.

    Le quatuor est actuellement en master de musique de chambre à l’école de musique et de théâtre de Munich au sein de l’académie du Quatuor Ebène et étudie régulièrement auprès d’Alfred Brendel, Corina Belcea (Belcea Quartet), Eckart Runge, Patrick Jüdt (ECMA), Lawrence Dutton (Emerson Quartet), Isabel Charisius (Alban Berg Quartet), Günter Pichler (Alban Berg Quartet) et le Jerusalem Quartet.

    Les musiciens ont également bénéficié des cours intensifs pour quatuor à cordes à l’Académie Stauffer de Cremona, dans la salle du Quatuor Cremona.

    Le Quatuor Eos est lauréat de plusieurs concours nationaux et internationaux, comme le Concours international Anton Rubinstein de Düsseldorf, le Concours Sergio Dragoni à Milan et a remporté le premier prix du Concours Orpheus en Suisse en 2020.

    Le quatuor s’est déjà produit dans de nombreuses salles et festivals italiens (la Società del Quartetto à Milan, à l’Istituzione Universitaria dei Concerti et l’Accademia Filarmonica Romana à Rome…), mais également en Suisse (Festival Musikdorf Ernen et Davos Festival) ainsi qu’à la Philarmonie de Paris.

    Les musiciens ont déjà collaboré avec Calogero Palermo (Royal Concertgebouw Orchestra), Gustavo Nuñez (Royal Concertgebouw Orchestra), Jerusalem Quartet, Cremona Quartet, Enrico Pace, Aron Chiesa (Teatro alla Scala) et Enrico Dindo. Ils se produisent régulièrement sur les ondes et la télévision italiennes (Rai Radio3, “SRF 2 Kultur”, Rai 5, Rai 1).

    Le premier disque du quatuor Eternal Beauty est paru au printemps 2023 (Da Vinci Records) et se consacre à Janáček, Mendelssohn et Webern.

    Le quatuor est membre du Dimore del Quartetto et vient d’être sélectionné pour participer au Concours de Genève 2023.

    Les musiciens jouent sur un quatuor d’instruments de Peter Greiner généreusement prêté par Valentin Erben (Alban Berg Quartet).

    Le Quatuor Eos est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2022.

    Raphaël Sévère et Nathanaël Gouin – 21 septembre 2023

    Avant-propos

    Ce programme, construit au sein de l’univers schumannien, aborde la technique même de la transcription, question centrale dans le travail du compositeur que l’on retrouve notamment dans les Trois romances pour hautbois ou violon ou clarinette et piano, ou encore dans les Phantasiestücke opus 73 imaginées pour clarinette et piano, dont la partie de clarinette peut également être exécutée à l’alto ou au violoncelle.

    Conçue autour de la tonalité la mineur, chère à Robert Schumann, qui est entre autre celle de son sublime Concerto pour piano, cette balade dans les méandres de l’âme s’aventure dans les Cinq pièces sur un ton populaire – où l’imaginaire onirique et la liberté de Schumann se déploient merveilleusement – puis vers les Trois romances, écrites pour Clara en guise de cadeau de Noël. Enfin, ce programme se clôturera par la première sonate pour violon et piano, un monument d’écriture contrapuntique profondément tourmenté et pourtant traversé d’une simplicité à la grâce absolue. 

    Raphaël Sévère et Nathanaël Gouin

    Programme

    Robert Schumann (1810-1856)

    Cinq pièces sur un ton populaire opus 102

    • Vanitas Vanitatum. Mit humor (Avec humour)
    • Langsam (Lentement)
    • Nicht schnell, mit viel Ton su spielen (Pas vite, à jouer avec beaucoup de sonorité)
    • Nicht zu rasch (Pas trop vite)
    • Stark und markirt (Fort et marqué)

    Lieder (transcription pour clarinette et piano de R. Sévère)

    • Widmung (Myrthen opus 25)
    • Die Lotosblume (Myrthen opus 25)
    • Stille Thränen (Douze poèmes de Kerner opus 35)
    • Und wüssten’s die Blumen (Dichterliebe opus 48)
    • Setze mir nicht (Myrthen opus 25)
    • Mein schöner Stern! (Minnespiel opus 101)
    • Intermezzo (Liederkreis opus 39)

    Sonate n°1 pour violon et piano en la mineur opus 105 (transcription pour clarinette et piano de R. Sévère)

    • Mit leidenschaftlichem Ausdruck
    • Allegretto
    • Lebhaft

    Raphaël Sévère clarinette

    Nathanaël Gouin piano

    © Sylvain Picart

    Raphaël Sévère clarinette

    Vainqueur du concours de Tokyo à l’âge de 12 ans, nommé aux Victoires de la Musique « Révélation soliste instrumental » à 15 ans, Raphaël Sévère remporte en novembre 2013 le prestigieux concours des Young Concerts Artists de New York qui lui décerne le 1er Prix ainsi que huit des dix Prix spéciaux. 

    Raphaël s’est produit en soliste avec le Deutsche Sinfonieorchester à la Philharmonie de Berlin, l’Orchestra of St. Luke au Alice Tully Hall de New York, l’Orchestre de chambre de Paris au festival de Saint-Denis, l’Orchestre National de Russie au festival de Colmar, le London Philharmonic Orchestra, le Konzerthausorchester de Berlin, les Orchestres Nationaux du Capitole de Toulouse, de Bordeaux-Aquitaine, des Pays de la Loire, de Lille, de Strasbourg, de l’Ile de France. 

    En récital, il est présent au Théâtre des Champs Elysées, Kennedy Center de Washington et Merkin Concert Hall de New York, Gardner Museum de Boston et de Vancouver, Auditorium du Louvre, KKL de Lucerne, Rheingau Musik Festival, Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, Fondazione La Società dei Concerti di Milano, French May de Hong-Kong, Festival de la Grange de Meslay, Salle Molière à Lyon, Grand Théâtre d’Aix en Provence, Festival de Radio France Montpellier, Folles Journées de Nantes, de Varsovie, de Tokyo. 

    En musique de chambre, il a pour partenaires les quatuors Ebène, Modigliani, Prazák, Van Kuijk, les trios Wanderer, les Esprits et Messiaen, également Martha Argerich, Boris Berezovsky, Adam Laloum, Jean-Frédéric Neuburger, Gidon Kremer, David Grimal, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Gary Hoffman, Xavier Philips, Victor Julien-Laferrière, François Salque… 

    Attiré depuis toujours par la création et lui-même compositeur, il crée en 2016 sa première pièce Obscurs pour clarinette et guitare à la salle Cortot avec Antoine Morinière, éditée par L’empreinte mélodique. En 2019, il compose Sept Miniatures pour piano seul (création en février 2019) et Entre chien et Loup pour guitare seule (création à Vienne en été 2019). En 2020, il créera son premier concerto pour clarinette et orchestre, commande de l’Orchestre de Bretagne.

    Ses disques ont été distingués entre autres par Diapason (Diapason d’Or), Classica (Choc), Télérama (évènement FFFF).

    En 2017 parait un album consacré au 1er Concerto pour clarinette de Carl Maria von Weber enregistré à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches Sinfonieorchester sous la direction d’Aziz Shokhakimov, couplé à deux œuvres du même compositeur avec le pianiste Jean-Frédéric Neuburger (Mirare).

    Complice de toujours avec le Trio Messiaen, ils font paraître en 2018 un album consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès (Mirare).

    Raphaël Sévère est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2020.


    Nathanaël Gouin piano

    Paru chez Mirare en septembre 2017, le premier disque récital de Nathanaël Gouin, Liszt Macabre, n’a pas manqué de susciter des réactions enthousiastes des critiques. Pour Diapason, « Liszt Macabre se signale autant par la pertinence du programme que la perfection de la réalisation » alors que, selon Classica (qui lui décerne un Choc), « loin d’effrayer Nathanaël Gouin, ce funèbre registre lui permet d’exprimer tout son talent, lumineux ! ». Un deuxième album solo consacré à Georges Bizet paraît en septembre 2020 chez Mirare Records. Incontestablement, Nathanaël Gouin figure comme l’une des voix les plus originales ayant émergé sur la scène musicale de ces dernières années. Déjà, le magazine Classica le classe parmi les pianistes à suivre de la jeune génération. 

    Lors de sa résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique, il reçoit le soutien de Maria João Pires, qui le présente au public dans le cadre du projet Partitura, concept réunissant différentes générations de musiciens dans le partage de la scène, donnant lieu à d’importantes tournées en Europe et au Japon.

    Nathanaël Gouin est devenu un soliste et musicien chambriste recherché, se produisant en Europe, en Asie, ou encore aux États-Unis. Il est invité dans des salles prestigieuses telles que la grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris et la Cité de la musique, La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, la Salle Rameau à Lyon, Bozar et la Salle Flagey à Bruxelles, sans oublier des festivals tels que ceux de La Roque d’Anthéron, de Radio France et Montpellier, ou encore Les Flâneries musicales de Reims, Piano aux Jacobins à Toulouse, Les Folles Journées de Nantes Tokyo Varsovie ou Ekaterinbourg, la Salle Bourgie à Montréal et la nouvelle Scala de Paris. 

    Dans le domaine du concerto, Nathanaël Gouin cultive un répertoire large et curieux, ce qui lui vaut des collaborations stimulantes avec de nombreuses formations : le Philharmonique de Liège, l’ensemble Les Siècles, Le New Japan Philharmonic, l’Orchestre National d’Île-de-France, le Brussels Philharmonic, le Sinfonia Varsovia, ou encore le Chœur de Radio France. C’est en 2016 que paraît l’enregistrement du Concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec le Philharmonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere), disque qui reçoit les meilleures critiques.

    La musique de chambre est évidemment très présente dans sa vie artistique et il est le partenaire de grands interprètes tels que Augustin Dumay, Jean-Claude Pennetier, Michel Dalberto, José Van Dam ou Jerome Pernoo.Il a par ailleurs fondé un duo piano-violon avec Guillaume Chilemme, dont les enregistrements Ravel Canal, et Schubert ont été remarqués. 

    Il est fréquemment invité des émissions radiophoniques sur France Musique et Radio Classique mais aussi des Victoires de la musique Classique sur France 3. 

    Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de 3 ans. Formé au Conservatoire de Toulouse et de Paris, à la Juilliard School de New York, mais également aux Hochschulen für Musik de Fribourg-en-Brisgau et de Munich, l’Académie Musicale de Villecroze, ainsi que quatres années de résidence à la prestigieuse Chapelle Reine Elisabeth. Il a également reçu les conseils de grands musiciens tels que Maria-Joao Pires, Louis Lortie, Jean-Claude Pennetier, Michel Beroff, Avedis Kouyoumdian, Denis Pascal, Rena Shereshevskaya ou encore Dimitri Bashkirov.

    Lauréat de nombreux concours internationaux, tel que le Concours Johannes Brahms à Pörtschach en Autriche (Premier Prix), le Concours de duos de Suède (Premier Prix), ou encore le Concours de Musique de chambre de Lyon, il est de plus lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer. 

    Nathanaël Gouin est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2020.

    La Néréide

    en résidence depuis 2023

    • Julie Roset soprano
    • Camille Allérat soprano
    • Ana Vieira Leite soprano

    La Néréide

    Julie, Ana et Camille se rencontrent lors de leurs études de chant à la HEM de Genève. Toutes trois passionnées de musique ancienne et plus particulièrement baroque, elles construisent ensemble plusieurs programmes à voix égales leur permettant d’allier leurs trois voix de soprano, assumant tour à tour les différentes tessitures en solo, duo ou trio. Dans une volonté de découverte artistique et de transversalité, elles collaborent avec différents musiciens ou ensembles déjà constitués selon les programmes joués.

    Pour son premier enregistrement paru en 2023 sous le label Ricercar, l’ensemble se consacre au répertoire dédié aux dames de Ferrare, un trio de voix féminines placé sous la responsabilité de Luzzasco Luzzaschi, maître de musique de la cour de Ferrare à la fin du XVIe siècle. Le prochain disque de l’ensemble Le Coeur et la Raison paraîtra fin 2025 sur le label Alpha Classics.

    Julie Roset soprano

    Lauréate des concours Operalia (2023) et Laffont du Metropolitan Opera (2022), Julie Roset s’est illustrée dans des rôles tels que Valletto et Amour (Le Couronnement de Poppée) au Festival d’Aix-en-Provence, Eurydice et La Musica (L’Orfeo) au Teatro Real de Madrid, ou encore Papagena (La Flûte enchantée) à l’Opéra de Toulon.

    En concert, elle a brillé dans Il re pastore (Tamiri) au Festival de Salzbourg, La Création au Festival de Saint-Denis, et Acis et Galatea avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, parmi d’autres.

    En 2023-2024, elle interprète Zémire (Zémire et Azor) à l’Opéra-Comique, participe à une tournée européenne d’Elijah avec l’Ensemble Pygmalion et se produit au Carnegie Hall avec Elemental (Twelfth Night). Côté discographie, citons l’enregistrement Salve Regina aux côtés du Millenium Orchestra, Lamenti e Sospiri de d’India sous la direction de Leonardo García Alarcón et plus récemment Le Quatro Stagioni avec Théotime Langlois de Swarte et l’orchestre Le Consort (harmonia mundi, 2025).

    Julie Roset est nommée dans la catégorie Révélation Artiste Lyrique aux Victoires de la Musique Classique 2025.

    Ana Vieira Leite soprano

    Ana Vieira Leite est diplômée de la Haute école de musique de Genève et lauréate de l’Académie Le Jardin des Voix des Arts Florissants. Au Portugal, elle a remporté le premier prix du Concurso internacional Cidade de Almada, le premier prix du Prémio Helena Sá e Costa et le premier prix du Concurso da Fundação Rotária Portuguesa. Elle obtient également le premier prix du Concours international de chant baroque de Froville.

    Ana s’est notamment produite au Grand Théâtre de Genève, à l’Opéra-Comique, au Festival de Lucerne, au Festival de Ludwigsburg, au Palais des Arts Reina-Sofía de Valence, au Teatro Real de Madrid, au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, à l’Opéra Royal de Versailles et à la Philharmonie de Paris.

    Elle travaille en étroite collaboration avec William Christie et les Arts Florissants et est aussi fréquemment invitée par les ensembles Cappella Mediterranea, Concerto 1700, Divino Sospiro et Los Elementos. Ana Vieira Leite est soutenue par la Fondation Gulbenkian (Portugal), la Fondation Mosetti (Suisse) et la Fondation GDA (Portugal).

    Camille Allérat soprano

    Camille découvre la musique par le violon et les chœurs d’enfants avec lesquels elle se produit à l’international depuis son plus jeune âge. Elle étudie ensuite le chant à Lyon, puis à Genève, où elle sera lauréate de plusieurs distinctions pour son parcours. 

    Sa passion pour la musique d’ensemble l’amène à collaborer avec Pygmalion, Holland Baroque et les chœurs de l’Opéra de Lyon et du Grand Théâtre de Genève, mais aussi à participer à la création de jeunes ensembles comme Les Argonautes. 

    En soliste, elle incarne Gretel (Hansel et Gretel), Donna Anna (Don Giovanni) et la Comtesse (Les Noces de Figaro), et s’illustre dans le répertoire sacré (Dixit Dominus de Handel, Stabat Mater de Pergolese, Requiem de Verdi et Petite Messe Solennelle de Rossini…).

    Avec Les Argonautes, on peut l’entendre au disque dans le rôle titre de Didon & Enée (Aparté, 2022) et dans le Dixit Dominus de Handel & Lotti (Aparté, 2024).

    Par ailleurs, Camille est diplômée d’une licence de philosophie et d’un master en management. 

    Photo : Jean-Baptiste Millot


    Lucas Fagin

    en résidence depuis 2023

    Lucas Fagin est né en 1980 en Argentine. Il étudie la composition avec Daniel Montes et Ricardo Martinez à Buenos Aires.
    En 2003, il s’installe en France afin d’élargir ses horizons et étudie la composition au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris avec Marco Stroppa, Stefano Gervasoni et Luis Naon. Actuellement, il vit et travaille à Paris et à Buenos Aires.
    Les axes de recherches de Lucas sont : les moyens électroniques et instrumentaux, l’architecture spatiale ou spatialisation, le bruit, le traitement du son comme une matière plastique, les contrastes et les articulations radicales, les longs processus croisés, la polytemporalité, le temps pulsé, l’intégration des instruments acoustiques et électroniques, la psychédélie, les mondes hallucinatoires, le sci-fi. Ils tendent à créer un monde sonore abstrait, méta-instrumental et vital, ouvrant une expérience du son différente, identitaire et attachée au présent.
    Il a exploré le champ des relations entre le théâtre, la littérature, l’opéra et la vidéo dans son œuvre La Liberté totale en travaillant avec l’écrivain Pablo Katchadjian.
    Lucas a travaillé avec les chefs Guillaume Bourgogne, Matthias Pintscher, Zsolt Nagy, Frank Ollu, Jordi Francés, Rut Schreiner, Tetsuji Honna ou Maxime Pascale ainsi qu’avec les ensembles Cairn, L’instant donné, Ensemble InterContemporain, le Quatuor Danel, Irvine Arditti, Nicolas Crosse, Tropi Ensemble, Camerata Aberta, Tokyo Philarmonique Orchestra, Multilaterale, Vortex, Reinhold Friederich-Robyn Julkowsky, Squillante, l’Orchestre de Lauréats du Conservatoire de Paris, Le Balcon, Kenichi Nakagawa, Orchestre du Conservatoire de Paris, L’Itinéraire, Quatuor Tana, Nuntempe, McGill Contemporary Music Ensemble, NFM Leopoldinum Orchestra, Orchestr Berg…
    Au cours des dernières années, il a reçu notamment les commandes de l’Ensemble Intercontemporain (en 2011 et 2021), du Festival Ars Musica, Festival Nouveaux Horizons/Renaud Capuçon),Teatro Colón (en 2003 et 2018), de l’Etat Français (en 2012 et 2018), du Théâtre Argentino de La Plata, du Trio KDM, de Radio France (en 2015 et 2019), de la SACEM-Ensemble Multilatérale, de Rte Lyric FM (Irlande), du Teatro San Martín (Argentine), de la Casa de Velázquez, d’Atmusica et du Groupe de Recherches Musicales (GRM, INA Paris).

    Lucas Fagin et l’artiste visuel Boris Labbé viennent de créer le spectacle Glass-House en collaboration avec l’Ensemble Cairn.
    Il a reçu une vingtaine de prix nationaux et internationaux.

    Sungwon Shin

    en résidence depuis 2023

    Née à Séoul en 1995, Sungwon Shin étudie la composition avec Hyun-Min Kim et Seung-Hyun Yoon à l’Université pour femmes Ewha ainsi que la littérature et la linguistique française. Installée en France depuis 2019, elle étudie la composition au Conservatoire à Rayonnement Régional de Boulogne-Billancourt avec Jean-Luc Hervé, Yan Maresz et Roque Rivas. Elle poursuit sa formation en composition et en analyse théorique et appliquée au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris avec Frédéric Durieux et Claude Ledoux. Elle a également participé à plusieurs Masterclass avec des compositeurs tels que Clara Iannotta, Jérôme Combier, Clemens Gadenstätter, Tristan Murail, Dmitri Kourliandski ou Georges Aperghis.

    Depuis ses premières partitions, Sungwon Shin est très influencée par la philosophie et la littérature, notamment la poésie. Son univers musical est aussi marqué par les arts visuels, créant des moments d’espaces flous et des paysages sonores qui induisent des atmosphères constituées de résonances et de couleurs qui infusent dans sa musique une dimension plastique. Sa façon de travailler les sons et les résonances suggère ainsi une conception sculpturale de l’écoute.

    Boursière de la Fondation Meyer et Lauréate de l’Académie Voix Nouvelles 2022 de la Fondation Royaumont, sa prochaine création sera en juillet 2023 lors du festival Les Nuits d’été à l’Abbaye de Royaumont.

    Lise Berthaud

    en résidence depuis 2023

    Très présente sur le circuit international aussi bien comme soliste que chambriste, Lise est l’invitée de salles comme le Musikverein de Vienne, le Théâtre des Champs-Elysées, la Philharmonie de Munich le Concertgebouw d’Amsterdam, le Bozar de Bruxelles, Wigmore Hall, Royal Albert Hall, la Elbphilharmonie de Hambourg, le Mozarteum de Salzburg, le Festspielhaus de Baden Baden, le Festival de Pâques d’Aix en Provence, le Festival de la Roque d’Anthéron, le Festival de Dresde, les Rencontres Musicales d’Evian, Le festival Berlioz de la Côte Saint-André, le Festival de Tanglewood, les BBC Proms, entre autres nombreux festivals. Elle est invitée comme soliste par des orchestres comme le BBC Symphony Orchestra, le City of Birmingham Symphony Orchestra, le BBC Philharmonic, l’Orchestre Symphonique de la Radiotélévision Croate, l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre National de Lille, l‘Orchestre National de Belgique, le Iceland Symphony Orchestra, la Hong-Kong Sinfonietta, le Düsseldorfer Symphoniker, les Musiciens du Louvre, l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Wroclaw, l’Ulster Symphony Orchestra, le BBC Scottish Symphony Orchestra, le BBC National Orchestra of Wales, le Royal Northern Sinfonia, le Netherlands Philharmonic Orchestra et joue sous la direction de Sakari Oramo, Pascal Rophé, Andrew Litton, Leonard Slatkin, Fabien Gabel, Paul Mc Creesh, Marc Minkowski, François Leleux, Michael Seal, Anu Tali, Mei-Ann Chen ou encore Emmanuel Krivine .

    De 2013 à 2015, Lise Berthaud prend part au prestigieux programme BBC New Generation Artist qui lui a permis de se produire avec tous les orchestres de la BBC et d’effectuer de nombreux enregistrements en soliste et musique de chambre pour la BBC. En septembre 2014, elle fait ses débuts comme soliste aux BBC Proms au Royal Albert Hall de Londres avec le BBC Symphony dirigé par Andrew Litton.

    Après avoir participé à de nombreux enregistrements dont les intégrales de la musique avec piano de Schumann et Fauré par Eric Le Sage chez Alpha, elle enregistre pour Aparté un premier disque en récital avec le pianiste Adam Laloum qui paraît en 2013. Les critiques sont unanimes : Diapason d’or, clé Resmusica, sélection Radio Classique, sélection France Inter. En octobre 2013, Leonard Slatkin la choisit pour interpréter et enregistrer pour Naxos Harold en Italie avec l’Orchestre National de Lyon dans le cadre d’une intégrale Berlioz. De 2018 à 2021, elle participe, avec ses amis Pierre Fouchenneret, Eric Le Sage, François Salque et d’autres musiciens à l’enregistrement d’une intégrale de la musique de chambre de Brahms.
    En 2021, elle prend part à l’enregistrement d’un album Erato consacré à la musique de chambre d’Eric Tanguy, aux côtés de Suzana Bartal, Edgar Moreau, David Kadouch et d’autres, qui est largement salué par la critique et est couronné d’un Diapason d’or.

    Lise s’est produite aux côtés d’artistes comme Renaud Capuçon, Bertrand Chamayou, Adam Laloum, Eric Le Sage, Augustin Dumay, Pierre-Laurent Aimard, Paul Meyer, Gautier Capuçon, Louis Lortie, Emmanuel Pahud, Marie-Pierre Langlamet, Gordan Nikollich, Martin Helmchen, Marie-Elisabeth Hecker, Daishin Kashimoto, les Quatuors Ebène, Modigliani ou Armida. Elle est membre co-fondatrice du Quatuor Strada (avec Sarah Nemtanu, Pierre Fouchenneret et François Salque) et forme un quatuor avec piano avec Baiba Skride, Harriet Krijgh et Lauma Skride.

    Lise Berthaud a étudié au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de Pierre-Henry Xuereb et Gérard Caussé. A 18 ans, elle est lauréate du Concours Européen des Jeunes Interprètes. Elle remporte en 2005 le Prix Hindemith du Concours International de Genève.

    Lise est Professeure de musique de chambre et d’alto à la Haute Ecole de musique de Genève sur le site de Neuchâtel.

    Elle joue un alto d’Antonio Casini de 1660 généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez.

    Photo : Neda Navaee

    Les Illuminations

    en résidence depuis 2023

    Les Illuminations, c’est d’abord un ensemble instrumental fondé en 2015 par des musiciens issus du CNSMDP. Le choix d’emprunter son nom à un recueil d’Arthur Rimbaud mis en musique par Benjamin Britten affiche sa volonté d’associer ces deux arts.
    Les Illuminations, c’est un projet porté à maturité en 2021 sous l’impulsion de sa nouvelle directrice artistique, Aurélie Allexandre d’Albronn, qui le redéfinit en approfondissant son rapport à différents formats de concert et au répertoire à géométrie variable.

    Les Illuminations, c’est la création d’un espace autre : celui d’un rapport au temps et au lieu singulier où le public peut accéder à un imaginaire musical et à une utopie sonore.
    Les Illuminations, c’est un univers étroitement lié à la création contemporaine qui a pour ambition de commander une série d’oeuvres, collection de pièces concertantes pour violoncelle solo et ensemble.
    Les Illuminations, c’est un projet collaboratif ouvert aux aspirations des musiciens qui composent l’ensemble, ambassadeurs des répertoires du patrimoine et forts de propositions tournées vers la création musicale et littéraire -en particulier poétique.
    Les Illuminations, c’est un ensemble citoyen engagé qui fait d’une médiation rigoureusement ciblée sa pierre angulaire.
    Un défi réfléchi mû par le désir de transmettre :

    • En créant des opportunités d’échange pensées par des professionnels de la médiation sous des formats uniques et ce, en devançant le public.
      Parce que nous pensons que partager une oeuvre c’est révéler au public sa propre créativité et par réflexion inviter l’artiste à réinterroger son oeuvre.
    • En investissant tous types de lieux sous forme d’ateliers adaptés à différents âges et en partenariat au long cours avec des institutions et des « artistes-enseignants »
      Parce que nous pensons que partager une oeuvre, c’est la donner à entendre et à déchiffrer avec de vrais outils élaborés sur un temps long pour accéder à son sens et l’habiter ensemble.

    En mars 2022, l’Ensemble crée et coproduit avec France Musique, dans le cadre de l’émission Création Mondiale, Nuits d’Othman Louati, qui a remporté la sélection de la Tribune Internationale des Compositrices et Compositeurs en 2023.
    En janvier 2023, l’Ensemble joue en formation octuor de violoncelles des arrangements des Nocturnes de Debussy et Liberté tiré de Figures Humaines de Francis Poulenc dans l’émission Génération France Musique.
    L’Ensemble enregistre Messagesquisse de Pierre Boulez, pour violoncelle solo et six violoncelles, inscrit dans un projet de monographie des compositeurs français des XXe et XXIe siècles autour du violoncelle concertant, avec notamment, prévue en 2024, une commande à la compositrice Claire-Mélanie Sinnhuber.
    L’Ensemble a remporté l’appel à projet 2023 Résidence Tremplin de l’Atelier Lyrique de Tourcoing, où il sera en résidence en novembre 2024 pour créer la version opéra de chambre du Jardin d’Afrique de Benjamin Attahir, mis en scène par Victoria Duhamel.
    En 2024, L’Ensemble sera en résidence à la scène conventionnée ScénOgraph, où il créera en mars son spectacle tout public Le Carnaval de Toumaï pour violon, violoncelle, accordéon et acteur, sur une musique de Pascal Zavaro, mis en scène par Coralie Salonne et avec Elene Usdin aux décors et costumes.
    L’Ensemble est soutenu par la Casa de Velázquez, la Drac Ile-de-France et la SACEM, et compte dans ses coproducteurs l’Institut du Monde Arabe, le CACCV Espace Jean-Legendre du Théâtre Impérial de Compiègne et la scène conventionnée ScénOgraph.


    © Létizia Le Fur

    Aurélie Allexandre d’Albronn direction artistique

    La violoncelliste Aurélie Allexandre d’Albronn appartient à une génération de musiciens qui n’oppose plus ni les styles ni les répertoires. Elle aime à se retrouver au croisement de différentes formes, du répertoire soliste à la musique de chambre, et conserve un rapport privilégié à l’orchestre qui demeure le lieu d’une aventure collective hors normes, collaborant notamment avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France et les Dissonances.
    Elle a étudié avec Marc Coppey au CNSM de Paris, avec Peter Bruns à la Hochschule für Musik de Leipzig, ainsi que dans la classe du Trio Wanderer au CRR de Paris. Intéressée par toutes les esthétiques musicales, elle a suivi l’enseignement de Bruno Cocset en violoncelle baroque (CNSMDP).
    Elle a également eu l’opportunité de se perfectionner avec Philippe Hersant, Tôn-ThâtTiêt, Gustav Rivinius, Gary Hoffman, Anne Gastinel, Philippe Muller, Roland Pidoux, Valentin Erben, les membres des quatuors Ysaÿe et Debussy.
    Elle a eu l’occasion de jouer dans les plus grandes salles françaises, mais aussi au NCPA Beijing, Sejong Center for the performing Arts, National Library of China, Shanghai Grand Theatre, Hong-Kong Cultural Center Hall, Wiener Konzerthaus, Smetana Hall de Prague, Liszt Academy de Budapest, Reduta Bratislava Concert Hall, etc. On compte parmi ses partenaires de musique de chambre le clarinettiste Raphaël Sévère, le pianiste Clément Lefebvre, la violoniste Eva Zavaro, l’altiste Léa Hennino ou encore le Quatuor Hermès.
    En 2023 elle enregistre et joue Messagesquisse de Pierre Boulez sur l’invitation de Clément Rochefort dans son émission Génération France Musique, crée une oeuvre lyrique pour trois violoncelles et soprane de Benjamin Attahir à l’Institut du Monde Arabe et publie son premier livre aux Éditions Al Manar.
    Elle assure depuis 2021 la direction artistique de l’ensemble à géométrie variable Les Illuminations qui développe une importante activité tournée vers les répertoires du patrimoine et de la création, sans oublier la médiation avec tous les publics.


    Ensemble Adélie

    en résidence depuis 2023

    • Vassily Chmykov violon
    • Paul Zientara alto
    • Stéphanie Huang violoncelle
    • Kojiro Okada piano

    Vassily Chmykov violon

    Vassily Chmykov est un violoniste français né à Monaco en 1999.
    Il débute le violon au sein de l’Académie de Musique du Prince Rainier III de Monaco dans la classe de violon de Margarita Guerchovitch puis il poursuit ses études au CNSMD de Paris dans la classe d’Alexis Galpérine en cycle d’études Master et également à Lausanne en Master Soliste dans la classe de Pavel Vernikov et Svetlana Makarova, où il a eu la chance d’enregistrer son premier disque en duo Violon Guitare durant l’année 2023 avec Benoît Mussard et le label suisse Claves Records.
    Il s’est déjà produit en tant que soliste et chambriste dans de nombreux pays notamment en France, Russie, Japon, Monaco, Allemagne, Italie, Suisse et Autriche, accompagné d’éminents orchestres dont l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre national d’île-de-France, l’Orchestre des lauréats du CNSM de Paris, l’ensemble Artis, l’Orchestre Philharmonique de Krasnoïarsk et Novosibirks; et dans des salles prestigieuses comme le Théâtre des Champs-Élysées, la Salle Cortot ainsi que la Fondation Louis Vuitton à Paris, la Konzerthaus de Vienne, l’Auditorium Rainier III et Grimaldi Forum de Monaco ou encore le Victoria Hall de Genève.
    Vassily est également sollicité à se produire au sein d’orchestres français (l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre National de Bretagne, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo…).
    Artiste invité dans de nombreux festivals de musique de chambre en France comme à l’étranger, on peut citer le Festival de la Kronberg academy, le Festival de Pâques de Deauville, l’Orangerie de Sceaux, le Festival Pablo Casals, l’Académie Jaroussky, Seiji Ozawa International Academy (Suisse), Seiji Ozawa Matsumoto Festival (Japon), le Festival des Arcs, le Festival de Saint-Cezaire, le festival de Giverny, le Centre de Musique de Chambre de Paris, le festival de Musique de Chambre d’Entrecasteaux.
    Vassily a participé à des Masterclasses et partagé la scène avec de nombreux artistes internationaux tels Augustin Dumay, Michaela Martin, Svetlin Roussev, Laurent Korcia, Boris Garlitsky, Pamela Franck, Pavel Vernikov et Svetlana Makarova.
    Dans son palmarès, il a été lauréat et récompensé de plusieurs prix internationaux : 1er Prix du IXème Concours International de violon Alexandre Glazounov, Prix du Prince Albert II de Monaco, 1er Grand Prix au Concours International Intercordes à Paris, le Prix de la Kronberg academy « Ana Chumachenco ».


    Paul Zientara alto

    Nommé à 20 ans Révélation Classique de l’ADAMI 2021, Paul Zientara est lauréat de plusieurs concours internationaux : 3ème prix du prestigieux Concours Lionel Tertis sur l’île de Man, Grand Prix de la Fondation Safran, 1er prix du Concours de Cordes d’Epernay, 3ème prix du Festival Musical d’Automne des Jeunes Interprètes…
    Il débute l’alto à l’âge de 7 ans avec Yves Pruvot au Conservatoire de Yerres. Après deux années au CRR de Paris dans la classe de Françoise Gnéri, il est admis à l’âge de 16 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Sabine Toutain et Christophe Gaugué. Paul a eu l’occasion de se perfectionner auprès de maîtres tels Tabea Zimmermann, Gérard Caussé, Tatjana Masurenko, Lawrence Power, Nobuko Imai, Bruno Pasquier, Nils Mönkemeyer, Claire Désert, le Quatuor Ebene, Laurent Korcia…
    Il participe régulièrement à différentes académies et masterclasses internationales dont la Kronberg Academy Festival (pour laquelle il a été recommandé par Tabea Zimmermann), Anton Rubinstein Academy de Düsseldorf, Internationale Musikakademie du Liechtenstein…
    En 2022, il se produit en soliste dans la Symphonie Concertante de Mozart pour violon et alto avec Renaud Capuçon et l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. Ses débuts en soliste sont marqués par le Concerto de Bartók avec l’orchestre Pasdeloup à l’âge de 16 ans, suivis de multiples expériences en soliste avec orchestres tels que l’Orchestre de la
    Garde Républicaine, L’Orchestre Colonne, la Nouvelle Europe…

    Parmi ses partenaires de musique de chambre citons Renaud Capuçon, Gérard Caussé, Nelson Goerner, Valeriy Sokolov, François Salque, Pierre Fouchenneret, Jérôme Pernoo, Marc Coppey, Adam Laloum, Emmanuel Strosser, Adrien Boisseau, Liya Petrova, Adrien La Marca,
    Jérôme Ducros, Jérémy Menuhin, Victor Julien-Laferrière, Nicolas Baldeyrou…

    Il s’est produit notamment au Festival de La Roque-d’Anthéron, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, de Deauville, de Colmar, au Festival de la Grange de Meslay, au Centre de Musique de Chambre de Paris, aux Pianissimes, au Festival Idéal au Potager du Roi de Versailles, au Festival Pablo Casals à Prades, avec le Collectif Fractales…
    En novembre 2021, il est invité par Renaud Capuçon au festival Nouveaux Horizons où il interprète entre autres diverses créations contemporaines dont une œuvre de Diana Soh en duo d’altos avec Gérard Caussé.
    Il joue régulièrement en duo avec l’organiste Vincent Warnier qui a récemment composé « Légende », œuvre pour alto et orgue dont Paul est le dédicataire. Ils en ont interprété la création en octobre 2020.
    En 2021, Michel Le Naour lui consacre un article dans le magazine Classica, et en 2022, Benoît Fauchet dans le magazine Diapason. Il apparaît aussi dans d’autres médias comme France Musique, Radio Classique, Le Figaro, Arte Concert, Ouest-France…
    Il est membre du Quatuor Phantasy avec hautbois, du Duo Atlas dans l’Association Jeunes Talents avec Vassily Chmykov et du collectif créé par Emmanuel Coppey, Paris Youth Music Society.
    Il intègre Beau Soir Productions dès sa création, ce qui lui permet de travailler avec Renaud Capuçon et ses équipes.
    Paul joue sur un alto de Patrick Robin, financé par la Fondation Safran pour la Musique, à l’initiative de l’association TALENTS & VIOLON’CELLES.


    Stéphanie Huang violoncelle

    Lauréate du Concours musical international Reine Elisabeth de Belgique 2022 où elle remporte également les deux prix du public (le prix Canvas-Klara et le prix Musiq3), Grand Prix du Concours international de violoncelle Suggia 2015 à Porto, Premier Prix du Concours international de la Società Umanitaria 2021 à Milan, nommée Révélation ADAMI Classique 2021 en France, Stéphanie Huang a marqué son parcours musical par sa passion et son sens du perfectionnisme.

    En janvier 2025, elle rejoint l’Orchestre de Paris au poste de premier violoncelle solo. Elle est également professeure au Koninklijk Conservatorium van Brussel depuis septembre 2024.

    Elle a joué en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre Symphonique de Mulhouse, le Munchner Rundfunkorchester, l’Orquestra Sinfonica do Porto, le Brussels Philharmonic, l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre de Chambre de Wallonie, sous la direction de Renaud Capuçon, Augustin Dumay, Pierre Dumoussaud, Michael Sanderling, Stéphane Denève, Joana Carneiro, James Feddeck. Elle joue régulièrement dans de nombreux festivals nationaux et internationaux (Evian, Deauville, La Roque d’Anthéron, Biot, Verbier, Gstaad, Bruxelles, Schiermonnikoog, Helsinki…) avec Renaud Capuçon, Sylvia Huang, Paul Zientara, Anna Agafia, Gérard Caussé, Guillaume Bellom, Keigo Mukawa… 

    Née en Belgique dans une famille de musiciens, Stéphanie Huang commence le violoncelle dès son plus jeune âge. Elle a remporté un premier Prix au Concours Dexia et fait ses débuts à l’âge de douze ans au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles dans les Variations sur un thème rococo de Tchaïkovsky. Après avoir obtenu en 2017 sa licence au Koninklijk Conservatorium de Bruxelles avec Jeroen Reuling, elle a poursuivi ses études avec Marc Coppey et Emmanuelle Bertrand (musique de chambre) au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, et Gary Hoffman (Chapelle Musicale Reine Elisabeth) avec de nombreuses récompenses (fondations Spes, Meyer, Kriegelstein, Safran, Banque Populaire).

    Elle joue sur un violoncelle Jean-Baptiste Vuillaume généreusement prêté par le Fonds de Dotation Adelus. 


    Kojiro Okada piano

    Né en 1999 à Bordeaux, Kojiro Okada débute le piano à l’âge de sept ans.

    Il se produit dans les plus grandes salles à Paris, en 2010 à la Salle Pleyel à l’occasion du bicentenaire de Chopin, en 2013 au Théâtre du Châtelet pour un concert caritatif intitulé « Tous en cœur », en 2022 à la Philharmonie de Paris, ainsi que de nombreux concerts à la Salle Cortot. En 2022, il participe à une tournée aux Etats-Unis et au Canada où il partage la scène avec Miguel da Silva à la Salle Bourgie à Montréal et la « Philipps Collection » à Washington.
    Il est régulièrement invité par de nombreux festivals tels que le festival Chopin à Nohant, le festival de l’Orangerie de Sceaux, le festival des Musiques au Pays de Gabriel Fauré, le festival international de Piano de la Roque d’Anthéron, les Folles Journées de Nantes, les Sommets Musicaux de Gstaad, le festival Beethoven à Flagey…
    Ainsi, il partage la scène avec de grands artistes tels que Nicholas Angelich, Jean-Efflam Bavouzet, François-Frédéric Guy, Claire Désert, Emmanuel Strosser, Marie-Josèphe Jude, Frank Braley, Miguel da Silva, Yves Henry, Dag Jensen, Jean-Philippe Collard, Bruno Philippe, Gary Hoffman.
    Après avoir étudié au CNSMD de Paris dans la classe de Hortense Cartier-Bresson et Florent Boffard, il se perfectionne actuellement à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth auprès des pianistes Frank Braley et Avedis Kouyoumdjian.
    Soutenu par la Fondation Banque Populaire et la Fondation Safran, Kojiro Okada est récompensé de prix internationaux comme soliste et chambriste, premier prix du Concours International Gabriel Fauré, premier prix du Concours International de la Società Umanitaria à Milan (duo) et lauréat du Concours International « Classic Piano » à Dubaï.

    En 2024, il rejoint le Trio Pantoum.

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