Philippe Hattat

Photo : Etienne Gaume

Artiste résident de 2017 à 2024

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre, dès 2003, au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en classe de piano (avec Chantal Fraysse puis Emmanuel Mercier), puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros). Durant cette période, il fut également un disciple de Jean-Marc Luisada qui lui ouvrit de nombreuses voies nouvelles d’interprétation. En septembre 2011, il intègre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris les classes de piano de Jean-François Heisser et d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger et a depuis obtenu 8 premiers prix dans cette institution (en piano, accompagnement, écriture et orchestration).

Son expérience sur la scène est déjà considérable. Il s’est produit dans des festivals de toutes sortes, en tant que soliste (Les Nuits musicales de Pise, Musique au moulin à Moulin d’Andé, Musique et Terroir à Caunes-Minervois, Le Brulhois musical, Heure musicale au Marais à Paris, Piano en Valois à Angoulême, Festival Chopin à Paris, Festival de l’Orangerie de Sceaux, festival du Palazzetto Bru Zane 2016 à Paris, Musica da Casa Menotti à Spoleto [Italie] ; festival Sonograms à Sofia [Bulgarie] ; Festival International de Piano de la Roque d’Anthéron, Terres de Paroles, Festival de Musique de Sully & du Loiret , festival Encuentros à Buenos Aires [Argentine], etc.), également en tant que chambriste (Journées Ravel de Monfort-l’Amaury, Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel, Moments musicaux de Chalosse, Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz, Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie, Festival de Pâques et Août Musical de Deauville, Messiaen au pays de la Meije, etc.), mais aussi en tant que soliste avec orchestre (Les Estivales en Puisaye-Forterre avec l’Orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia [direction : Rémi Gousseau] ; concerts avec l’Orchestre Bel’Arte [direction : Richard Boudarham]) et clavier d’orchestre (Folles Journées de Nantes 2013 avec l’Orchestre Poitou-Charentes [direction : Jean-François Heisser] ; 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui à Caen avec l’ensemble Multilatérale [direction : Kanako Abe]…). Il est sollicité pour l’accompagnement vocal, que ce soit avec chœur ou avec chanteurs solistes. Il fut également chef de chant pour l’opéra Les contes de la lune vague après la pluie de Xavier Dayer (coproduction entre la Fondation Royaumont, l’ensemble Linea, l’Opéra de Rouen et l’Opéra Comique). En juillet 2017, il participa à la 4e Académie Internationale d’été de Musique Contemporaine, organisée par l’Ensemble Linea, en tant que professeur de piano.

Egalement compositeur, il suit l’enseignement en composition et orchestration de Michel Merlet à Levallois-Perret de 2005 à 2011. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens, ainsi que le violoncelle entre 2004 et 2014. Il intègre en octobre 2014 la classe d’Improvisation à l’Orgue de Pierre Pincemaille au CRR de Saint-Maur-des-Fossés, et obtient son prix dans cette discipline en juin 2016. Très impliqué par la création contemporaine, il a dernièrement participé à plusieurs premières mondiales, comme celles des cycles Imago Mundi (avec le baryton Jacques L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016) et Hölderlin-Lieder (avec le baryton-basse Vincent Le Texier en mai 2017) d’Olivier Greif, ainsi que la création mondiale partielle des Etudes pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger durant l’édition 2016 du Festival Berlioz à La Côte-Saint-André (création complète en septembre 2019 à la Scala de Paris), ou encore Urphänomen II.b pour piano et électronique de Sasha J. Blondeau (création au Festival Présences 2020 à la Maison de la Radio). Attaché tant au grand répertoire qu’à la création contemporaine ou à la redécouverte de compositeurs moins connus (Déodat de Séverac, Durosoir, Kœchlin, Medtner, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, étude des chansons traditionnelles zoroastriennes avec le linguiste Chams Bernard, etc).

Il est lauréat du Concours international de piano Claude Bonneton de Sète 2010 (1er prix et prix du public), du Concours International Giorgio Cambissa 2016, et du Concours International de Piano d’Orléans 2016 (Prix Ricardo Viñes, Prix Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud pour sa pièce Causa Pulchritudinis). Il en est membre du jury dans l’édition ‘Brin d’herbe’ en juillet 2021.

En 2020, il intègre le Trio Messiaen, composé de ses amis et camarades du Conservatoire le violoniste David Petrlik et le violoncelliste Volodia van Keulen, se produisant ainsi à la Salle Molière de Lyon, à l’Auditorium du Louvre, au Palazzetto Bru Zane à Venise, au festival Messiaen au Pays de la Meije, à l’opéra de Clermont-Ferrand, au Wigmore Hall de Londres…

Plusieurs enregistrements sont à son actif, consacrés à des compositeurs d’aujourd’hui. Le disque Olivier Greif, Les Chants de l’âme, sorti en janvier 2020 chez B Records (collection Deauville Live), auquel il participe avec Marie-Laure Garnier, Clémentine Decouture, Paco Garcia et Yan Levionnois, est salué par la critique (Choc de Classica 2020). En septembre de la même année sort le disque En Blanc et Noir qu’il a enregistré chez Triton avec le pianiste Orlando Bass et la violoniste Rachel Koblyakov, monographie consacrée au compositeur Patrick Loiseleur. Deux autres disques sont sortis en 2021 : Fabien Touchard. Littoral chez Hortus, et Danse des morts. Olivier Greif (chez B Records, Deauville Live), qui est Choc de Classica 2021 et Diapason d’Or. Fin avril 2022 un disque monographique George Crumb. Black Angels. Music for a Summer Evening (Makrokosmos III) (B Records, Deauville Live) avec Théo Fouchenneret, le Trio Xenakis et le Quatuor Hanson, est lui aussi Choc de Classica.

Outre ses activités musicales, et pour satisfaire sa curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir, avec une prédilection certaine pour les sciences traitant du langage, comme la phonétique, la linguistique comparative et l’étymologie, dont première publication scientifique en 2019.

Philippe Hattat est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2016.

Discographie

Le Furor Poetico

Artiste résident depuis juillet 2021

Le nom de la compagnie est en lien avec la colère, moteur de créativité, d’énergie et de passion, comme force pour faire bouger notre monde. La colère permet d’accéder à une intensité émotionnelle qui élargit l’espace pour l’imaginaire. La colère créatrice des êtres féminins est largement sous-exploitée.

Furor Poetico met en lumière des écritures scéniques féminines et pense la création d’imaginaires comme émancipatrice pour modifier le quotidien. La manière d’agir sur scène ou dans la vie compose un même geste afin que création et transmission puissent se répondre et se nourrir. Le travail de la compagnie repose sur la concrétisation scénique de nouvelles réalités, pour faire prendre conscience au spectateur de sa propre capacité à développer son imaginaire.

Furor Poetico a le projet dramaturgique et social de développer une série de spectacles et d’actions. La musique et son incarnation physique est le point de départ des réflexions animant la compagnie. Elle défend un médium sonore autonome et indépendant des mots et du langage écrit, afin que ses propres imaginaires naissent sur un plateau. La rencontre entre l’artiste sonore et les objets auquel il fait face, produit une parole autre. La capacité du corps à mettre en mouvement des images, par la fusion de la danse, du son et de la matière, est libérateur pour s’émanciper du monde.

Furor Poetico est une compagnie transdisciplinaire. Elle a le projet d’explorer les limites d’un corps avec un instrument de musique et souhaite exploiter les possibilités chorégraphiques, théâtrales, et plastiques afin de développer son univers. La compagnie place l’artiste dans une zone incertaine, qu’iel ne connait pas, afin que naisse une poésie singulière. C’est ce regard autre, en-dehors, sur une pratique artistique qui l’intéresse.
Elle souhaite qu’une confusion se créée sur scène : la.e spectateur.ice ne doit plus savoir s’il est venu voir de la danse, de la musique, de la performance plastique ou du théâtre.


Lili Gomond direction artistique

Née en 1999, Lili GOMOND débute le saxhorn à 7 ans et se promet de donner à son instrument méconnu une place au-devant de la scène. Elle est diplômée du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en 2017. Une double opération pulmonaire fera l’objet d’une remise en question instrumentale, musicale et artistique importante en 2016. Ce réapprentissage la conduira à construire son rapport à la scène et à la création.

Elle prend conscience du statut de créateur et interprète qu’elle souhaite développer par une approche transdisciplinaire. Elle réalise son monde artistique de façon autodidacte. En 2019, elle créée avec le soutien de Xavier DELETTE, un Opéra à partir du texte de la Machine Infernale de Jean COCTEAU. Sa mise en scène fait l’objet d’un regard bienveillant de la part d’Armelle HELIOT dans le Figaro (5 mai 2019). A la suite de spectacle, la direction de la compagnie Le Furor Poetico lui est confiée, afin de développer sa quête d’«art total».

Elle écrit depuis juin 2019 son spectacle [Ceci est un adieu au langage] dont elle imagine la dramaturgie, la mise en scène, la scénographie, la chorégraphie, les lumières et la musique. La création est prévue pour l’automne 2023 au Collectif 12. Elle est soutenue par le 104 Paris, le Collectif 12, le Théâtre à Durée Indéterminée et Mains d’œuvres. En septembre 2021, elle est lauréate de la Bourse FoRTE Talents Émergents d’Ile de France pour cette création et est parrainée par la compagnie Le Balcon. Elle est également artiste-résidente à la Fondation Singer-Polignac.

En parallèle du travail pour sa compagnie, elle approfondit ses connaissances à travers la pratique du jazz Conservatoire de Montreuil. Elle se nourrit également de cours de théâtre à L’École du Jeu et de cours de danses (Centre de danse du Marais, Micadanses et La Ménagerie de Verre). Lili est également artiste-intervenante chez Démos. Elle a participé aux spectacles « L’œil et l’Oreille » et « Femme Capital » avec l’Orchestre de spectacle de Montreuil, « Les Pièces Manquantes » et « Toute la vérité » avec Adrien Béal ; ainsi qu’à L’Autre Festival, le Classical Beat Festival et sur des productions du Balcon (cycle Licht Stockhausen). Lili participe au projet Opéra De-Ci De- Là » du Festival d’Aix-en-Provence en tant qu’académicienne en 2021 et comme artiste invitée en 2022. Enfin, elle travaille avec Camel Zekri et Okba Soudani durant l’Académie de musiques transculturelles 2022 de la Fondation Royaumont.

La Fresque

Photo : Jean-Hugues Lasbattre

Artiste résident de 2019 à 2023

L’ensemble La Fresque est une formation à géométrie variable constituée de jeunes artistes qui se réunissent autour d’une ambition, celle de promouvoir le répertoire de musique de chambre pour instruments à vents. Hautboïstes, clarinettistes, flûtistes, bassonistes, cornistes, trompettistes ou encore trombonistes, ces jeunes musiciens occupent des postes de solistes dans des orchestres de premier plan (orchestre de Paris, orchestre national d’île-de-France, orchestre philharmonique de Marseille, orchestre philharmonique de Bruxelles…). Ils se réunissent en dehors de leurs activités orchestrales pour défendre les chefs d’oeuvre écrits pour ensemble à vents (Strauss, Dvorak, Mozart, Stravinsky…) et faire redécouvrir par le biais de la transcription de très belles pages de l’histoire de la musique.


La Chapelle Harmonique

Photo : Dimitri Scapolan

Artiste résident de 2017 à 2024

Né de la réunion d’un chœur et d’un orchestre sur instruments d’époque, l’ensemble La Chapelle Harmonique a été fondé par Valentin Tournet en 2017. Son répertoire, principalement centré sur l’œuvre de Bach, s’étend des polyphonies de la renaissance au baroque des Lumières.

Le premier projet de l’ensemble consacré à la redécouverte d’une version inédite de la Passion selon Saint-Jean de Bach a eu lieu à la Chapelle Royale de Versailles en mars 2017 dans le cadre de la saison de Château de Versailles Spectacles, avec l’aide de l’ADOR – les Amis de l’Opéra Royal.

L’initiation d’un cycle Bach et un travail autour du siècle d’or espagnol figurent parmi les projets de l’ensemble pour les prochaines années. Joan Cererols et ses messes catalanes à double et triple chœurs seront à l’honneur du premier volet de ce projet.

Le premier enregistrement de La Chapelle Harmonique consacré au Magnificat et Cantates de Bach pour Noël paraîtra à l’automne 2019 pour le nouveau label Château de Versailles Spectacles.

En 2019, La Chapelle Harmonique se produira entre autres à l’Auditorium de Radio-France, à l’Auditorium du Louvre, au Château de Versailles, au festival d’Auvers-sur-Oise, au festival de Saint-Denis et fera ses débuts dans le répertoire lyrique au festival international d’opéra baroque de Beaune.

La Caisse des Dépôts est le mécène principal de l’ensemble dont les activités sont soutenues par la Fondation Orange.

La Chapelle Harmonique est en résidence au festival d’Auvers-sur-Oise (2018-2020).

© Manuel Braun

Valentin Tournet directeur artistique

Evoluant dans un environnement musical depuis sa naissance en 1996, le chef d’orchestre Valentin Tournet débute la viole de gambe à l’âge de 5 ans et se passionne rapidement pour cet instrument. Il se forme dans les conservatoires de Paris et de Bruxelles auprès de Christophe Coin, Philippe Pierlot et reçoit les conseils de Jordi Savall.

Sa découverte de l’orchestre lors de ses années à l’Opéra de Paris au sein de la Maîtrise des Hauts-de-Seine l’amène à se passionner pour la direction qu’il apprend sous l’enseignement de Pierre Cao. Il rencontre Philippe Herreweghe et suit son travail au sein de ses ensembles.

En 2017, il fonde l’ensemble La Chapelle Harmonique qui réunit un chœur et un orchestre sur instruments d’époque. Avec cet ensemble, il aborde les oratorios de Bach et la musique de scène de Rameau.

Parmi ses projets, citons ses débuts au festival de Beaune et à l’Opéra Royal du Château de Versailles avec les Indes galantes de Rameau (2019) et ses débuts à l’Auditorium de Radio-France avec le Messie de Haendel (2019).

Son premier enregistrement consacré au Magnificat et Cantates de Bach pour Noël paraîtra à l’automne 2019 pour le nouveau label Château de Versailles Spectacles.

Valentin Tournet est soutenu par la Fondation Safran, la Fondation Meyer, Mécénat Musical Société Générale ainsi que le fonds de dotation Porosus.


Jean-Paul Gasparian

Photos : JB Millot

Artiste résident junior depuis 2020

Jean-Paul a publié au printemps 2019 son deuxième enregistrement solo pour le label Évidence, consacré à Chopin, qui a été accueilli avec enthousiasme par la presse internationale. En 2018 un premier CD était sorti pour le même label, dédié à la musique russe (Rachmaninov, Scriabine, Prokofiev), et unanimement salué par la presse (5 diapasons, 5 étoiles Classica). En février 2020 il s’est vu décerner le Prix Thierry-Scherz aux Sommets Musicaux de Gstaad, ce qui lui offre l’enregistrement d’un CD avec orchestre pour le label Claves, dont la parution est prévue en 2021.

Jean-Paul est le vainqueur du prestigieux Concours Européen de Brême (Allemagne) en 2014, mais également lauréat des concours Internationaux José Iturbi (Espagne) en 2015, GPIPL de Lyon (France) et Hastings (Angleterre) en 2013, demi-finaliste au concours Géza Anda (Suisse) en 2015 et Arthur Rubinstein (Tel-Aviv) en 2017. Il remporte le prix de la Fondation Cziffra en 2014 et devient Lauréat de la Fondation l’Or du Rhin en octobre 2016.

Le 1er Prix de Philosophie au Concours Général des Lycéens de France lui est attribué en 2013.

Parmi les orchestres qui l’ont accompagné en soliste, citons l’Orchestre National d’Ile-de-France, les Bremer Philharmoniker, la Robert-Schumann-Philharmonie de Chemnitz, la Nordwestdeutsche Philharmonie, Musikkollegium de Winterthur, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre Régional de Normandie, l’Orchestre de Chambre de Toulouse, l’Orchestre de Nouvelle-Aquitaine, l’Orchestre de la Radio-Télévision Serbe, l’Orchestre Symphonique du Monténégro, l’Orchestre Symphonique de la région de Murcie, l’Orchestre Symphonique de Valence (Espagne), l’Orchestre Symphonique de Caen, dans des concertos de Mozart, Beethoven, Chopin, Liszt, Mendelssohn, Saint-Saëns, Tchaïkovski, Rachmaninov, Gershwin.

En janvier 2018 il a remplacé au pied levé le célèbre pianiste Christian Zacharias dans le 24ème Concerto de Mozart sous la direction du grand chef autrichien Leopold Hager à la Stadthalle de Chemnitz.

Jean-Paul s’est produit en récital ou avec orchestre à la Salle Gaveau, Fondation Louis Vuitton, Salle Molière (dans le cadre de la série « Piano à Lyon), Tonhalle de Zürich, Laeiszhalle de Hambourg, Die Glocke de Brême, Mozarteum de Salzbourg, Museum of Art de Tel-Aviv, Kolarac de Belgrade, et dans des festivals tels que La Roque d’Anthéron, Festival Radio-France de Montpellier, Festival de Menton, Piano aux Jacobins, Printemps des Arts de Monte-Carlo, Festival de l’Épau, Lisztomanias, Les Flâneries de Reims (diffusion live par Medici.tv en 2014), Piano Folies du Touquet, Nohant Chopin Festival, Les Solistes à Bagatelle, Festival International de Colmar, Piano en Valois, L’Esprit du piano, Sommets Musicaux de Gstaad, Midi-Minimes de Bruxelles, Piano à Saint-Ursanne, Schleswig-Holstein Festival, Kissinger Sommer Festival.

Par ailleurs, le Festival Chopin de Nohant a publié un album d’archives dédié à Aldo Ciccolini, dans lequel est incluse la Sonate en sol mineur de Schumann enregistrée en live par Jean-Paul Gasparian (festival 2015). Le magazine Classica a décerné à l’album son Choc du mois et placé Jean-Paul parmi les 10 pianistes les plus prometteurs de la jeune génération.

Né en 1995 à Paris de parents musiciens, Jean-Paul Gasparian est admis à l’unanimité au CNSM de Paris à 14 ans, où il obtient brillamment son Master en 2015. Ses professeurs sont Olivier Gardon, Jacques Rouvier, Michel Béroff, Laurent Cabasso, et Tatiana Zelikman. Après un 3ème cycle au CNSMDP avec Michel Dalberto et Claire Désert, ainsi qu’au Royal College of Music de Londres avec Vanessa Latarche (Artist Diploma), il se perfectionne auprès d’Elisso Virsaladze en Italie.

Jean-Paul est soutenu par les fondations Safran et ADAMI pour la musique. Il est également, depuis l’été 2017, un artiste Steinway.

Discographie


Gaspard Thomas

Artiste résident junior depuis juillet 2021

Né en 1997, Gaspard Thomas a remporté de nombreuses récompenses en concours internationaux : Premier Prix au concours France-Amériques 2019 ainsi qu’un Second prix et 7 prix spéciaux au concours Piano Campus 2019 à Pontoise ; il reçoit en 2023 le Troisième Prix et deux prix spéciaux au Concours Szymanowski de Katowice en Pologne. Il est par ailleurs lauréat de l’Académie Musicale Philippe Jaroussky, de l’Académie de Villecroze, des fondations Banque Populaire et Safran.
Gaspard se produit régulièrement en soliste et a notamment joué avec l’Orchestre Appassionato dirigé par Mathieu Herzog et l’Orchestre Opéra Éclaté sous la baguette de Victor Jacob. En 2023 et 2024, il joue avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire sous la direction de Lucie Leguay, ainsi que l’Orchestre Philharmonique de la Radio Polonaise et José-Maria Florencio à Katowice.
Il est artiste invité dans plusieurs festivals en France tels que le Festival de la Roque d’Anthéron, le Festival de Deauville, les Lisztomanias, les Pianissimes, le Festival Chopin de Nohant, Piano en Saintonge, le Festival de Saint-Céré. On a pu entendre Gaspard notamment à l’Auditorium de Radio France, à l’Auditorium de la Seine Musicale, à l’Orangerie de Bagatelle, au musée Guimet, au showroom parisien Steinway & Sons, à l’Ambassade de Pologne et l’Institut Liszt à Paris. Il participe également au 20e Festival des Nuits Caraïbes en Guadeloupe ainsi qu’à une tournée de concerts dans l’État de New York aux États-Unis grâce à l’association Orphée Musique.
Chambriste très apprécié, il se produit très régulièrement avec la violoniste et compositrice Élise Bertrand (Sommets Musicaux de Gstaad en Suisse, tournée de l’AJAM en Alsace, récital à la Bibliothèque Nationale de France). Il partage également la scène avec la violoncelliste Stéphanie Huang au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, à la Sala Verdi de Milan, aux Musicales de Gadagne en France.
Formé aux conservatoires de Poitiers, Bordeaux et Saint-Maur-des-Fossés, Gaspard est diplômé d’un Master de Piano au CNSMDP mention Très Bien à l’unanimité dans la classe de Claire Désert et a pu travailler lors de masterclasses avec des artistes tels que Sir András Sschiff, Bertrand Chamayou, David Kadouch, Bernard d’Ascoli, Hortense Cartier-Bresson. Son parcours au CNSMDP s’enrichit de la rencontre de personnalités telles que Thierry Escaich, Fabien Waksman, Anne Le Bozec, Marc-André Dalbavie.
Également ouvert à la création, il compose « Poème » pour un orchestre de 96 pianistes, pièce créée à la Philharmonie de Paris en 2019.


Ensemble Rayuela

  • Rui Ozawa saxophone soprano
  • Raquel Paños saxophone alto
  • Nahikari Oloriz saxophone ténor
  • Livia Ferrara saxophone baryton
  • Kishin Nagai piano

Photo : Martin Trillaud/Web Artist Media

Artiste résident de 2021 à 2023

L’ensemble Rayuela est né au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, suite à la rencontre amicale de quatre saxophonistes et un pianiste.

Originaires de pays différents (Espagne, Japon et Italie), les membres de l’ensemble nourrissent leur projet musical d’un mélange culturel riche qu’elles partagent parfois avec d’autres instrumentistes ; rencontres propices à l’exploration de nouveaux styles musicaux.

Depuis son début à la Philharmonie de Paris, l’Ensemble Rayuela s’est produit dans des festivals et cycles tels que l’Automne musical Grand Châtellerault, le Festival Européen Jeunes Talents, la Saison Musicale des Invalides, le XVIIIe Congrès mondial de saxophone à Zagreb, le Festival Paseo à Bayonne ou le Festival de l’Épau, entre autres.

Lauréat du premier prix et du prix spécial du jury de la 91e édition du concours international Léopold Bellan, l’Ensemble Rayuela enregistre en 2019 son premier disque Tableaux et obtient le Master de musique de chambre mention très bien avec les félicitations du jury au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris sous la direction de David Walter.

L’ensemble Rayuela est soutenu par Henri Selmer Paris, D’Addario et JLV Sound et bénéficie aussi du soutien de la Société Générale Mécénat Musical et du Collège Contemporain.

Trio Moreau

  • David Moreau violon
  • Edgar Moreau violoncelle
  • Jérémie Moreau piano

Artiste résident depuis 2020

David Moreau violon

Né en 1998 à Paris, David Moreau est issu d’une fratrie de musiciens. Il commence le violon à 5 ans selon la méthode Suzuki. Il étudie avec Suzanne Gessner au CRR de Paris, puis rentre à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la
classe de Boris Garlitsky en 2014. Il étudie parallèlement en musique de chambre dans la classe de Claire Désert et Ami Flammer.
Il participe à de nombreuses masterclasses, avec entre autres Pavel Vernikov, Stéphan Picard, Patrice Fontanarosa, Itamar Golan, Franz Helmerson, Ivry Gitlis, Pamela Franck, Sadao Harada… et prend part à beaucoup d’académies en Italie, Angleterre, Autriche, Allemagne…
David se produit souvent en récital ou en concerto en France comme à l’étranger. En 2015, il est invité par Renaud Capuçon pour se produire en musique de chambre dans le cadre du Festival De Pâques d’Aix en Provence. 
En 2017 il est lauréat de la bourse Berthier, est sélectionné pour participer à l’Academie Seiji Ozawa en Suisse et se produit au Victoria Hall de Genève, ainsi qu’à la Fondation Louis Vuitton. Il est ensuite invité par Jean-Jacques Kantorow pour jouer avec l’Orchestre de Douai Région Hauts-de-France le concerto de Mendelssohn.
En septembre 2017 il intègre la Barenboïm-Saïd Akademie à Berlin dans la classe de Mihaela Martin, et bénéficie des précieux conseils de Daniel Barenboim.
Particulièrement attaché au répertoire de musique de chambre, il se produit dans de nombreux festivals en France (Orangerie de Sceaux, Piano au Palais d’Albi, Perros-Guirec, Bélaye, Classique au port La Rochelle, Les Vacances de monsieur Haydn, etc).

Depuis 2018, il est membre régulier du Boulez ensemble, ainsi que du West-Eastern Divan Orchestra.
En décembre 2020 paraîtra son premier enregistrement chez Erato aux côtés de ses frères et sœur, dans lequel il joue des œuvres de Korngold et Dvorak.
En 2020-2021, il fera ses débuts notamment avec l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine, au Festival de Saint-Denis, aux Pianissimes, ou encore au festival de La Roque-d’Anthéron.

Il joue un violon « Giovanni Francesco Pressenda » généreusement prêté par le Fonds instrumental français.


Edgar Moreau violoncelle

Lauréat des concours Rostropovitch 2009, Tchaikovsky 2011 et des Young Concert Artist 2014, Edgar Moreau, né en 1994, commence le violoncelle à 4 ans. Parallèlement à l’apprentissage du piano, il étudie avec Philippe Muller au CNSM de Paris et se perfectionne auprès de Frans Helmerson à Kronberg. Il fait ses débuts dans le concerto de Dvorak avec l’Orchestre du Teatro Regio de Turin à l’âge de 11 ans. 
Il se produit dans les salles du monde entier les plus prestigieuses, notamment le Carnegie Hall de New York, la Philharmonie de Berlin, le Musikverein et le Konzerthaus de Vienne, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Hollywood Ball à Los Angeles, la Philharmonie de Paris et le Théâtre des Champs-Elysées, l’Elbphilharmonie à Hamburg, Suntory Hall à Tokyo, le Seoul Art Center, le Victoria Hall de Genève, le Palau de la Musica Catalana de Barcelone, la Scala de Milan, la Fenice de Venise, le Wigmore Hall, ainsi que dans les festivals de Verbier, Salzbourg, Gstaad, Montreux, Edinbourg, Saint-Denis, Menton, Colmar, Lugano etc.

Il collabore avec des chefs d’orchestre de renommée internationale tels que Gustavo Dudamel, Valery Gergiev, Francois-Xavier Roth, Tugan Sokhiev, Manfred Honeck, Lahav Shani, Mikko Franck, Jakub Hrusa, Alain Altinoglu, Pablo-Heras Casado, Vasily Petrenko, Jukka-Pekka Saraste, Lionel Bringuier et se produit avec les orchestres comme l’Orchestra Nationale de Santa Cecilia, London Symphony, London Philharmonia, Royal Philharmonic, Los Angeles Philharmonic, Philadelphia Orchestra, Malher Chamber Orchestra, Orchestre de Paris, Munich Philharmonique, Philharmonique de Radio France, Seattle Symphony, Filarmonica della Scala, Orchestre National de France, Saint Petersburg Philharmonic, Simon Bolivar Orchestra, Malaysian Philharmonic Orchestra, Tokyo Metropolitan Orchestra etc.
La musique de chambre occupe une place privilégiée dans sa carrière et il a comme partenaire: Martha Argerich, Yo-Yo Ma, Renaud Capuçon, Khatia Buniatishvili, Nicholas Angelich, Andras Schiff, Emmanuel Pahud, Sergey Babayan, Lisa Batiashvili, Julian Rachlin, Alexey Volodin, Bertrand Chamayou, Daniil Trifonov, David Kadouch, entre autres, ainsi que ses frères et soeur également musiciens.
En 2014, Edgar sort son premier album chez Erato, Play, avec le pianiste Pierre-Yves Hodique, puis Giovincello, concertos baroques avec l’ensemble Il Pomo d’Oro et Riccardo Minasi, récompensé du prix ECHO Classik 2016, disque dévolu aux sonates et trios de Debussy (Erato, Warner); plus récemment, un récital en duo avec David Kadouch consacré à Franck, Poulenc, Strohl et De la Tombelle, ainsi que les concertos d’Offenbach et de Gulda avec Les Forces Majeures et Raphaël Merlin.
Il a obtenu 2 Victoires la Musique Classique en 2013 et 2015 et a remporté un ECHO Classik en 2016. Il est également lauréat des ECHO Rising Stars en 2017.

Il a bénéficié du soutien de la Fondation Banque Populaire, de la Fondation d’entreprise Safran, il est Révélation instrumentale classique Adami 2012, ainsi que Prix Jeune Soliste des Radios Francophones Publique 2013.
Il joue un violoncelle de David Tecchler de 1711 et un archet de Dominique Peccatte.


Jérémie Moreau piano

Jérémie Moreau, né en 1999, commence le piano à 7 ans avec Françoise Ragon. Il intègre le CNSM de Paris en 2015 dans la classe de Denis Pascal puis en 2018 avec Sir András Schiff à la Barenboïm-Saïd Academy de Berlin. Il se produit en récital dans différents festivals tels Lisztomanias à Chateauroux, Festival Chopin à Bagatelle et à Nohant, Classique au Port à La Rochelle, Sommets-Musicaux de Gstaad, Les Pianissimes à Paris… Il joue aussi régulièrement en musique de chambre, notamment avec ses frères et soeur, à Séoul (Seoul Art Center), L’Orangerie de Sceaux, aux Flâneries musicales de Reims et Boulez Saal à Berlin.

Ensemble Maja

En résidence de 2016 à 2024

L’ensemble

L’Ensemble Maja est une troupe d’instrumentistes et de chanteurs engagés qui relève défi d’interpréter sans chef des œuvres d’envergure du XXe siècle pour voix et ensemble. Le postulat est le suivant : la musique d’aujourd’hui est accessible à tous. L’ensemble propose une approche de la musique classique en dialogue avec son histoire, de la plus ancienne à la plus récente. Abolir les clivages esthétiques pour renouer avec tous les publics, établir des passerelles entre les musiques anciennes, classiques et contemporaines sont les principes moteurs de leurs choix esthétiques. Car le contraste en toute chose attire l’oreille, séduit l’œil, ébranle les perceptions. 
L’ensemble Maja raconte des histoires en musique et s’appuie pour cela sur une formation à géométrie variable qui lui permet d’évoluer en toute liberté parmi une collection d’œuvres diverses. Quoi de plus passionnant que d’aller entendre un groupe qui nous donne le sentiment d’un opéra de poche, qui met en lumière des joyaux souvent peu joués ? Ici, chanteurs et instrumentistes sont au service d’une même finalité : la scène. Que le message passe !
Pour la saison 2022/2023, l’ensemble Maja se produira au festival Présences à Radio France en février 2023; puis, en collaboration avec la compagnie de l’Aurore boréale dirigée par Jacques Osinsky à l’ENS Paris-Saclay et au Théâtre de l’Aquarium pour l’opéra Violet de Tom Coult. En tant que lauréat du tremplin Résidence Jeunes Ensembles Jean-Claude Malgoire, l’ensemble présentera son premier spectacle en juin 2023, Birds, qui associe les Aventures et Nouvelles aventures de György Ligeti aux Eight Songs For A Mad King de Peter Maxwell Davies, à la Scène Nationale de Valenciennes et à l’Atelier lyrique de Tourcoing.

Bianca Chillemi direction artistique

Bianca Chillemi est une pianiste aux multiples facettes : depuis toujours, poussée par une grande curiosité et un amour de la communication, elle se dédie à la musique de chambre et au répertoire lyrique. C’est donc dans la continuité de cette démarche engagée depuis longtemps qu’elle obtient un master dans la classe de lied et mélodie d’Anne Le Bozec et Emmanuel Olivier au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), ainsi qu’un second master à l’unanimité du jury dans la classe de direction de chant d’Erika Guiomar et Nathalie Dang. Au cours de sa formation, Bianca a bénéficié des conseils d’éminents artistes parmi lesquels David Walter, Michel Moragues, le Quatuor Ysaye, Hortense Cartier Bresson, Hartmut Höll, Andrea Corrazziari, Axel Bauni, Eric Battaglia, Jan Philip Schulze, Ariane Jacob, Susan Manoff …

Ses goûts éclectiques lui font aborder un très large répertoire, du classique au contemporain, du lied à l’opéra, les formations allant du duo à l’orchestre. C’est au gré des rencontres et des collaborations que sa personnalité se construit : en 2007, elle enregistre un CD avec l’ensemble vocal Aedes (dir. Mathieu Romano) pour l’œuvre Via Crucis de Liszt. Sa rencontre avec les étudiants du Jeune chœur de Paris puis avec ceux du Conservatoire national supérieur de Paris marque le début de sa passion pour la voix : elle noue de plus en plus de collaborations étroites avec les chanteurs, ce qui l’amène à fonder en 2012 son propre ensemble dédié à la musique de chambre du XXème siècle avec voix, l’ensemble Maja.

Elle est pianiste chef de chant sur Voyage à Reims de Rossini à l’abbaye de Royaumont en mai 2015, opéra mis en scène par Stephan Grögler, ainsi que sur la production de la Cité de la musique à Paris de l’opéra de Betsy Jolas, Iliade L’amour, sous la direction de David Reiland, en mars 2016. Son vif intérêt pour la musique contemporaine l’amène à être sélectionnée par le festival d’Aix-en-Provence pour l’académie Voix et création en juillet 2015.

Bianca est soutenue par la Fondation Meyer et le mécénat Société Générale.

Agenda

Ensemble Jupiter

Artiste résident depuis 2020

Note d’intention

Au sein de Jupiter, j’ai souhaité réunir un collectif de musiciens exceptionnels de la nouvelle génération, rencontrés au cours de collaborations avec de nombreux ensembles. Chaque artiste invité à rejoindre ce projet est brillant dans la maîtrise de son instrument et certains sont déjà renommés en tant que solistes. La grande liberté que chacun a pu acquérir au fil de ses projets et le choix d’une recherche et d’une compréhension commune de la musique permettront de rendre avec passion, force et émotion les différents répertoires abordés.

La musique ancienne a connu une grande période de redécouverte, grâce à des pionniers tels que William Christie, Philippe Herreweghe, Jordi Savaii, avec lesquels j’ai eu la chance de travailler. Il est à présent de notre responsabilité, génération ayant grandi avec cette musique, de continuer à la faire vivre tout en la rendant plus moderne, en montrant à quel point elle peut être accessible et combien elle peut toucher les cœurs. L’écoute, l’improvisation et l’énergie ainsi qu’une vision globale commune en seront la clef. Toutes nos expériences passées, ainsi que notre travail collectif au sein de Jupiter nous permettront d’acquérir cette grande liberté qui rendra la musique extrêmement vivante et je l’espère, touchante. »

Thomas Dunford


Thomas Dunford direction artistique

Né à Paris en 1988, Thomas Dunford découvre le luth à l’âge de 9 ans grâce à sa professeure Claire Antonini. Il poursuit ses études au Conservatoire de Paris où il obtient un premier prix à l’unanimité dans la classe de Charles-Edouard Fantin, puis à la Schola Cantorum de Bâle avec Hopkinson Smith. Il participe à de nombreuses masterclasses avec des luthistes tels que Rolf Lislevand, Julian Bream, Eugène Ferré, Paul O’Dette, Pascale Boquet, Benjamin Perrot et Eduardo Eguez.
De 2003 à 2005, Thomas fait ses débuts en jouant le rôle du luthiste dans La Nuit des Rois de Shakespeare sur la scène de la Comédie Française. Depuis, il donne des concerts dans le monde entier : Carnegie Hall et Frick Collection à New York, Wigmore Hall de Londres, Washington Kennedy Center, Vancouver Recital Society, Palau de la Musica à Barcelone, Philharmonies de Paris et Berlin, TAP Poitiers, WDR Cologne, Bozar Bruxelles… Il participe aux grands festivals tels que Saintes, Radio-France Montpellier Occitanie, Ambronay, Leipzig Bachfest, Utrecht, Folles Journées de Nantes et d’autres encore. Il joue aussi en Angleterre, Ecosse, Irlande, Islande, Italie, Espagne, Allemagne, Autriche, Norvège, Belgique, Pays-Bas, Suisse, Pologne, Hongrie, Roumanie, Estonie, République Tchèque, Danemark, Etats-Unis, Brésil, Colombie, Chili, Mexique, Israël, Chine, Japon et Inde.
Thomas Dunford est régulièrement invité à jouer ou à diriger de nombreux ensembles et orchestres parmi lesquels on peut citer Les Arts Florissants, l’Academy of Ancient Musik, La Cappella Mediterranea, Pygmalion… Il dirige aussi depuis 2017 des productions à l’Opéra
Lafayette à Washington.
En 2018, il crée son propre ensemble Jupiter, qui regroupe des musiciens tels que Lea Desandre, Jean Rondeau, Sophie Gent, Théotime Langlois de Swarte, Bruno Philippe, Peter Whelan… Leur premier disque consacré à Vivaldi, multi-récompensé, est sorti chez Alpha en 2019. Parmi leurs prochains projets, citons un programme de Mardrigaux de Monteverdi et Amazones, un programme de récital franco-italien avec Lea Desandre. Jupiter est d’ores et déjà programmé dans les plus grandes salles d’Europe et des États-Unis : Philharmonie de Paris, Philharmonie de Berlin, Auditorium Radio-France, ElbPhilharmonie Hambourg, Carnegie Hall de New York, Wigmore Hall de Londres, Festival de Pâques d’Aix-en-Provence…

Précédemment, Thomas Dunford a reçu de nombreuses récompenses pour ses disques solo (chez Alpha) : Lacrimae en 2012, Labirinto d’Amore en 2014 et les Suites de Bach solo en 2018. 

Thomas Dunford est attiré par une grande variété de genres musicaux, dont le jazz, et collabore dans des projets de musique de chambre avec les chefs et solistes Paul Agnew, Leonardo Garcia Alarcon, Nicola Benedetti, Keyvan Chemirani, William Christie, Jonathan Cohen, Christophe Coin, Iestyn Davies, Lea Desandre, Isabelle Faust, Bobby McFerrin, Philippe Herreweghe, Monica Huggett, Alexis Kosenko, Francois Lazarévitch, Anne-Sophie von Otter, Trevor Pinnock, Patricia Petibon, Sandrine Piau, Anna Prohaska, Hugo Reyne, Anna Reinhold, Jean Rondeau, Skip Sempé, Jean Tubéry… Il joue notamment au sein de plusieurs duos constitués : avec le claveciniste Jean
Rondeau, avec la mezzo-soprano Lea Desandre ou encore avec le contre-ténor Iestyn Davies.


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