Les compositeurs et le jazz

Publié dans Saison 2015-2016

conçue et présentée par Benoît Duteurtre

Programme

Claude Debussy (1862-1918)

Children's corner

  • Golliwogg's cake-walk

Scott Joplin (1868-1917)

The Entertainer

  • Ragtime

Paul Hindemith (1895-1963)

Suite 1922

  • Ragtime

Jerome Kern (1885-1945)

Show Boat

  • Can't help lovin' dat man

George Gershwin (1898-1937)

By Strauss

Maurice Ravel (1875-1937)

Sonate n° 2 pour violon et piano en sol majeur

  • Blues

Igor Stravinski (1882-1971)

Concerto pour deux pianos solos

  • Quattro Variazioni

Cole Porter (1891-1964)

Kiss me Kate

  • Too darn Hot

Albert Roussel (1869-1937)

Jazz dans la nuit opus 38, sur un poème de René Dommange

George Gershwin

Song-Book

  • I got rythm

ainsi que des documents audiovisuels et sonores


Interprètes

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Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu'il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d'abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s'aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et surtout La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l'eau en 2008, puis Ballets Roses (2009), explorent une veine plus autobiographique. Le Retour du Général, sorti en 2010, est une fantaisie qui imagine le retour du Général de Gaulle, âgé de 120 ans dans la France d'aujourd'hui. Il est suivi par deux nouveaux romans à caractère autobiographiques : L’Été 76 (2011), inspiré par l'adolescence de l'écrivain, et A nous deux Paris ! (2012) qui évoque le début des années 1980.

Son dernier texte, Polémiques paru en 2013 est une série de chroniques, certaines originales, d'autres déjà parues, sur des sujets aussi différents que la France déprimée ou le roman contemporain en pleine forme.

La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L'Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Époque. Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l'association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L'opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l'auteur de Viva l'opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l'adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L'Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.

Benoît Duteurtre est un des conseillers musicaux de la Fondation Singer-Polignac.


de baghy irina 110715Irina de Baghy mezzo-soprano

C’est à l’âge de six ans que la jeune mezzo-soprano canadienne Irina de Baghy débute sa carrière de chanteuse dans des comédies musicales au Canada avant de suivre les masterclasses de grands artistes de jazz renommés comme Sheila Jordon ou Jay Clayton. En 1999 Irina de Baghy se découvre une vraie passion pour l’art lyrique lors de ses études à la Bishop’s University de Lennoxville (Québec) dont elle obtient le Bachelor of Arts. Tout au long de sa formation elle a obtenu de nombreux prix, parmi lesquels The Friends of Music Award (1999-2000), The Howard Brown Prize in Music (2000-2001 et 2001-2002), ainsi que le prix universitaire Top Graduating Student (2002-2003).

Sur la scène lyrique Irina de Baghy vient de jouer le rôle de Ragonde dans Le Comte Ory de Rossini à l’opéra de Malmö en Suède ainsi que le rôle d’Arsace dans Semiramide de Rossini au Royal Danish Opera à Copenhague. En France, elle a dernièrement tenu de rôle de Rita dans la Zarzuela de Thomas Bréton, La Verbena de la Paloma et participé à la création de Thierry Pécou Rêve de Carnaval à l’Opéra de Reims. Elle a incarné Carmen avec beaucoup de succès ainsi que le rôle de Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à l’Opéra de Fribourg en Suisse et au Festival de Saint-Céré. Elle a aussi participé à la production de La petite Renarde rusée de Janáček à l’Opéra de Reims et à l’Opéra de Liège, avant de chanter La Cambiale di Matrimonio de Rossini à l’Opéra de Bastia.

Elle s’est également produite dans les Old American Songs d’Aaron Copland sous la baguette de Jean Deroyer et les Rückert Lieder et Das Lied von der Erde avec l'Orchestre de Dijon-Bourgogne dirigé par David Walter. Elle a chanté avec la Maîtrise de Radio France sous direction de Sofi Jeannin le Psaume 51 « Tilge, Höchster, meine Sünden » BWV 1083 de Bach, ainsi que la Cantate BWV 4 « Christ lag in Tödesbanden » avec l’Orchestre d’Auvergne dirigé par Jurjen Hempel.

Irina de Baghy s'investit également dans la musique contemporaine. Elle a chanté dans Voix Marines de Thierry Pécou avec l’Orchestre national de Lorraine sous la direction de Yannis Pouspourikas, puis pour la création de l’opéra Shanti-Intra de Ming Jung Woo dirigé par Dominique My. Elle a également enregistré La Symphonie du Jaguar de Thierry Pécou avec l’Orchestre philharmonique de Radio France sous la direction de François-Xavier Roth à L’Arsenal de Metz (Diapason d’or 2010).

Irina de Baghy a brillamment remporté le 1er prix de chant de l’ADAMI du concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger. Depuis, Irina de Baghy donne de nombreux récitals en Europe, aux Etats-Unis et au Canada.



DavidPDavid Petrlik violon

Né à Clermont-Ferrand en 1995, David débute le violon à six ans avec le professeur Andrej Porcelan de Saint-Pétersbourg et poursuit sa formation au conservatoire de Clermont-Ferrand dans la classe de Hélène Friberg-Chenot. Désireux de consacrer sa vie à la musique, il est admis à quatorze ans à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe de Boris Garlitsky et d’Igor Volochine, il poursuit également une formation de musique de chambre dans la classe d’Itamar Golan, Claire Désert, François Salque et Marc Coppey. En 2015, il obtient son master avec les félicitations et poursuit sa formation dans le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’université des Arts de Essen. La même année, il est invité à l’International Music Academy en Suisse où il côtoie des musiciens tels que Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa, son fondateur.

Parallèlement à ses études, David Petrlik remporte des premiers prix aux concours internationaux Kocian (Répuplique Tchèque), Flame (Paris) et est lauréat du concours Jasha Heifetz (Lituanie), Ginette Neveu (France), avec, à deux reprises, le prix du public, ainsi que du concours en Italie Rodolfo Lipizer où il obtient le prix spécial pour la pièce virtuose. David est aussi le lauréat de la bourse Huguet-Bourgeois de la fondation de France. Il vient récemment d’être nommé « Génération Spedidam ». Ces différentes distinctions lui permettent de se produire lors de récitals dans plusieurs pays européens et en tant que soliste avec le Prague Radio Symphony Orchestra, le Kremerata Baltica, l’orchestre philharmonique classique de Bonn, l’orchestre d’Auvergne, le Moravian Philharmonic Orchestra Olomouc, l’orchestre philharmonique de Pardubice, l’orchestre philharmonique du Maroc, le Kaunas City Symphony Orchestra et l’orchestre lyrique du théâtre d’Avignon.

David s’est produit en tant que concertiste dans les plus prestigieuses salles de concerts et festivals comme le Victoria Hall à Genève, le Smetana Hall à Prague, la fondation Louis Vuitton à Paris, le National Philarmonic Hall à Vilnius, le Peterhouse theater à Cambridge, le Beethoven Hall à Bonn, le festival de la Roque d’Anthéron, le « Bratislava Music Festival », le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, le festival de la Chaise-Dieu, le festival « Printemps des Alizés » et le festival du Périgord Noir.

Ayant à cœur un désir de qualité et d’expressivité il suit les conseils avisés de Vadim Repin, Léonidas Kavakos, Pinchas Zukerman, Vadim Gluzman, le Trio Wanderer et Christian Ivaldi à l’occasion de différentes masterclasses.

Il a joué également en musique de chambre avec des musiciens tel que Jean-Frédéric Neuburger, Jérôme Ducros, Marc Coppey, François Salque, Claire Désert, Eric le Sage, Boris Garlitsky, Adam Laloum, Emmanuel Strosser, Jonas Vitaud, Amaury Coeytaux, Pierre Fouchenneret, Victor Julien-Laferrière, Yan Levionnois, Adrien et Christian-Pierre La Marca, Thomas Hoppe, Vassily Sinaïsky, Laurent Martin et Guillaume Bellom. Il fonde avec Raphaël Sévère, Volodia van Keulen et Théo Fouchenneret l’ensemble Messiaen en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2014.


TheoFThéo Fouchenneret piano

Théo Fouchenneret est né le 26 Février 1994 à Nice. Il débute ses études au Conservatoire à rayonnement régional de Nice à l'age de cinq ans dans la classe de Christine Gastaud.

Il participe aux Rencontres Musicales d’Arcachon et gagne le prix du public à onze ans.

Il obtient son prix de piano mention Très Bien à l’unanimité à treize ans.

Il intègre ensuite le Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d’Alain Planès ou il obtient sa licence mention Très Bien. Il suit dorénavant l’enseignement d’Hortense Cartier-Bresson en master et celui de Yann Ollivo dans la classe d’accompagnement.

Théo Fouchenneret s’est déjà produit dans de nombreuses salles en France (UNESCO, Opéra de Nice, Opéra de Dijon…) et à l’étranger (Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka…)

Il est également invité régulièrement dans des émissions de télévision et de radio (France3, France Musique, Mezzo…) notamment dans le cadre d’une intégrale de la musique de Chopin retransmise sur France 3, «Un été avec Chopin».

En octobre 2013, il remporte le 1er prix du concours international Gabriel Fauré.

Depuis 2014, il forme avec Raphaël Sévère, David Petrlik et Volodia van Keulen l'ensemble Messiaen en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


GB2015x600Guillaume Bellom piano

Né en 1992, Guillaume Bellom débute conjointement l'étude du piano et du violon à l'âge de six ans au Conservatoire à rayonnement régional de Besançon. Il y obtient en 2008 ses prix de piano, de violon et de musique de chambre. En 2009, il est admis à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Nicholas Angelich et Romano Pallottini et a également suivi les enseignements de Franck Braley, Marie-Françoise Bucquet, Dominique Merlet, Dany Rouet, Denis Pascal, Leon Fleisher ou encore Jean-Claude Pennetier. Après avoir obtenu son master en mai dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson, il a rejoint en septembre 2014 la formation au diplôme d’artiste interprète.

En 2011, il est reçu à l’unanimité au concours d’entrée en violon du Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Roland Daugareil.

Il remporte le concours de piano des jeunes musiciens à Besançon en 2008, grâce auquel il joue avec l'orchestre philharmonique de Besançon dans le concerto de Grieg, puis l'année suivante dans le premier concerto de Brahms.

Son grand intérêt pour la musique de chambre le pousse à se produire au sein de diverses formations, notamment au Festival de Pâques et à l'Août musical de Deauville. Il est membre fondateur du quatuor Abbegg, avec lequel il se produit notamment à Bruxelles et à Chambéry. Il est régulièrement invité à jouer à la Banque de France, au festival des claviers de Bel-Air à Chambéry, aux journées Ravel de Monfort-l'Amaury, au festival Orgue en ville de Besançon, au Printemps Musical de Saint-Côme, au Festival des Arcs, d’Essaouira et aux Vacances de Monsieur Haydn à la Roche-Posay.

Il crée en février 2013 le trio Danse encore du pianiste et compositeur Jean-Frédéric Neuburger à la chapelle du Méjan à Arles, avec Amaury Coeytaux et Victor Julien-Laferrière. En 2014 il fait ses débuts au Théâtre des Champs-Elysées en interprétant le Carnaval des animaux de Saint-Saëns et devient lauréat de la Fondation L’or du Rhin.

Son premier disque, enregistré avec le pianiste Ismaël Margain et consacré aux œuvres de Schubert pour quatre mains, a paru sous le label Aparté. Il a été récompensé d'un ffff dans Télérama. il a été suivi d'un deuxième enregistrement à quatre mains, toujours avec Ismaël Margain, consacré aux œuvres de Mozart (avril 2014). Un disque consacré à Janáček enregistré en 2014 à la salle Elie de Brignac par le label B Records en coproduction avec les Amis de la musique à Deauville paraît en avril 2015.

Guillaume Bellom est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.