Le chant français, entre mélodie et caf'conc

Publié dans Saison 2014-2015

Programme

18h - Rencontre

 

20h30 - Concert

Maurice Ravel (1875 - 1937)

  • Valses nobles et sentimentales, n° 1 (1911)

Ismaël Margain piano

Gabriel Fauré (1845 - 1924)

  • Clair de lune (1887), poème de Paul Verlaine

Claude Debussy (1862 - 1918)

  • Nuit d'étoiles (1880)
  • Ariettes oubliées (1887), poèmes de Paul Verlaine
    • C'est l'extase

Jenny Daviet soprano

Ismaël Margain piano

Camille Saint-Saëns (1835 - 1921)

  • Le Carnaval des animaux (1886)
    • Le Cygne

Jean Christophe Lanièce baryton

Ismaël Margain piano

Jacques Ibert (1890 - 1962)

  • Chansons de Don Quichotte (1932), poèmes d'Alexandre Arnoux
    • Chanson à Dulcinée, n° 2
    • Chanson de la mort de Don Quichotte, n° 4

Jean Christophe Lanièce baryton

Ismaël Margain piano

Jules Massenet (1842 - 1912)

  • Elégie (c. 1872), poème de Louis Gallet

Maurice Ravel

  • Don Quichotte à Dulcinée (1932), poèmes de Paul Morand
    • Chanson romanesque, n° 1
    • Chanson à boire, n° 3

Gabriel Fauré

  • Après un rêve (1878), transcription pour violoncelle et piano

Maurice Ravel

  • Chanson de la mariée (1907)

Francis Poulenc (1899 - 1963)

  • Deux poèmes de Louis Aragon (1943)
    • C
    • Les Fêtes galantes

Rodolphe Berger (1864 - 1916)

  • Duo extrait de Claudine (1910), opérette en trois actes de Willy d'après les romans de Willy et Colette Willy

Gabriel Fauré

  • Papillon (1898) pour violoncelle et piano

Louis-Auguste-Florimond Ronger dit Hervé (1825 - 1892)

  • La gardeuse d'ours (1863), paroles et musique d'Hervé

Répertoire de Marie Dubas

  • Le vieux phonographe (1933), paroles de Rosemonde Gérard, musique de Tiarko Richepin
  • La mauvaise prière (1932), paroles de René Chalupt, musique de Louis Aubert
  • Chanson moyenâgeuse (1924), paroles d'Albert Willemetz & Cami , musique de Raoul Moretti

Reynaldo Hahn (1874 - 1947)

  • Ô mon bel Inconnu (1933) sur un livret de Sacha Guitry
    • C'est très vilain d'être infidèle (Acte II, Antoinette)

Jacques Offenbach (1819 - 1880)

  • La Fille du Tambour Major (1879)
    • Couplets de la migraine (Acte II, scène II, La Duchesse)

Interprètes

 Edwige Bourdy, Ismaël Margain, Christophe Maynard, Jenny Daviet, Jean-Christophe Lanièce, Victor Julien-Laferrière & Benoît Duteurtre © FSP JFT

Jenny Daviet soprano

Jean Christophe Lanièce baryton

Victor Julien Laferrière violoncelle

Ismaël Margain piano

Edwige Bourdy soprano

Christophe Maynard soprano

Vidéos


Biographies

Jenny Daviet soprano Portrait Jenny Daviet

La soprano française Jenny Daviet entame ses études musicales au Conservatoire de Poitiers en piano puis en chant, avant d’intégrer le Centre de formation pour jeunes chanteurs du Conservatoire à rayonnement régional de Paris, sous la direction de Laurence Equilbey. Elle montre rapidement une prédilection pour le répertoire mozartien et fait ses débuts en 2010 dans le rôle de Pamina dans La Flûte enchantée. Suivront, Donna Elvira dans Don Giovanni, la Première Dame dans La Flûte enchantée, puis Serpetta dans la Finta Giardiniera. Elle n'en abandonne pas pour autant les autres compositeurs, interprétant notamment Annina dans La Traviata de Verdi, Musetta dans La Bohème, Lauretta dans Gianni Schicchi et Suor Genovieffa dans Suor Angelica de Puccini.

Très présente également en tant que soliste en concert et en récital, elle collabore a partir de 2011 avec l’Orchestre les Siècles pour une série de concerts autour de Mozart, où elle interprète des extraits d’Idoménée, des Noces de Figaro et des Airs de concert, sous la direction de Francois-Xavier Roth. En 2013, elle rejoint La Petite Symphonie pour un programme Mozart/Haydn dirigé par Daniel Isoir. Durant la saison 2013/2014, elle interprète Vivaldi, Boccherini et Mozart avec l'orchestre de l’Opéra de Rouen, le Songe d'une nuit d'été de Mendelssohn sous la direction de Laurence Equilbey ainsi que le Magnificat de Bach avec Europa Barroca au Festival de la Chaise-Dieu.

S’investissant dans la musique contemporaine, Jenny Daviet interprète Bouchara de Claude Vivier avec l’Ensemble Le Balcon, puis crée en 2011 Deux poèmes pour soprano et orchestre de Renaud François avec L’orchestre les Siècles. En 2013, elle participe a la création mondiale de Michel Fourgon sur la vie de Lolo Ferrari à l'Opéra de Rouen.

En 2012 et pour deux saisons, elle intègre la troupe de solistes de l’Opéra de Rouen. Elle y sera entre autre Frasquita, puis Micaëla dans Carmen, Blondine dans une adaptation de L'Enlèvement au Sérail, la Second woman dans Dido and Aeneas avec le Poème Harmonique, Serpetta dans la Finta Giardiniera sous la direction d'Andreas Spering...

Cette saison, vous pourrez notamment la retrouver dans les rôles d'Annina avec le Centre lyrique d'Auvergne, de Micaëla en tournée avec l'Opéra de Rouen, de la Second Woman sous la direction de Vincent Dumestre... Elle fera aussi ses débuts dans le rôle de Clorinda dans la Cenerentola de Rossini à l'Opéra de Rouen dans une mise en scène de Sandrine Anglade.


Jean-Christophe Lanièce baryton Portrait Jean-Christophe Lanièce

Jean-Christophe Lanièce découvre le chant à l'âge de sept ans au sein de la Maîtrise de Caen. Il y fait toute sa scolarité grâce à des horaires aménagés. Après le bac, il entre dans la classe de chant de Martine Postel au Conservatoire de Caen. En 2009, il est admis à la Maîtrise de Notre-Dame de Paris où il suit une formation très complète auprès d’Yves Sotin et de Lionel Sow. Après avoir obtenu son diplôme, il entre en 2013 au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

Il chante régulièrement au sein de diverses formations telles que la Maîtrise de Caen, l'ensemble vocal Apostroph', le trio Musica Humana, l’ensemble vocal et instrumental Il Ballo, la Maîtrise de Notre-Dame de Paris, l'ensemble vocal Mellisme(s) ainsi que le chœur de l'opéra de Rennes.


Ismaël Margain piano Portrait Ismaël Margain

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat (Dordogne) où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz, et écriture) jusqu'à son admission à l'unanimité au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il y travaille avec Jacques Rouvier, Nicolas Angelich, puis Roger Muraro.

Lauréat du concours international Génération SPEDIDAM 2011, sa version du 4ème concerto de Beethoven, primée par Aldo Ciccolini, l'amène à se produire au Touquet International Music Masters 2012 dans le concerto en sol de Ravel. Mais c'est au concours international Long-Thibaud 2012 que le grand public découvre Ismaël: accompagné par l'orchestre philharmonique de Radio France, il joue le concerto n°23 de Mozart et obtient le prix du public et le 3e grand prix Marguerite Long.

En 2011, lors d'un récital à l'opéra de Limoges, Ismaël rend hommage à Liszt pour le bicentenaire de sa naissance, et à l'un de ses compositeurs de prédilection: Schubert. Il est ensuite invité aux festivals Pâques à Deauville, Chopin à Paris, au Bel-Air Claviers Festival, Pablo Casals de Prades, au festival Piano aux Jacobins à Toulouse.

Sa carrière internationale débute en 2012 par un 1er prix au concours de la Société des Arts à Genève, puis le conduit en Allemagne au Klavier Festival Ruhr, en tournée en Amérique Latine et aux Etats-Unis pour une série de récitals, concertos, et masterclasses.

Ismaël Margain est lauréat de la bourse du Clos Vougeot 2012 et forme pour l'occasion un ensemble avec des solistes du Metropolitan Opera de New York. Il est également artiste résident de la fondation Singer Polignac, où il enregistre son premier disque à quatre mains avec Guillaume Bellom consacré à Schubert (sorti en avril 2013 sous le label Aparté/ Harmonia Mundi, noté ffff dans Télérama). Il vient de graver un disque Mozart avec Guillaume Bellom qui paraîtra au printemps 2014.


Christophe Maynard piano Portrait Christophe Maynard

Christophe Maynard a travaillé auprès de Dominique Merlet, Victoria Melki et Bruno Rigutto. Médaille d’or à l’unanimité avec félicitations au Conservatoire à rayonnement régional de Rueil-Malmaison, il est premier nommé à l’unanimité avec félicitations au concours de piano de l’École Normale de Musique de Paris. Christophe Maynard est également lauréat du Concours international Claude Kahn et finaliste diplômé du Concours international Viotti-Valsesia (Italie). Il enseigne le piano au Conservatoire de Rueil-Malmaison et à l’Académie internationale de musique de Flaine (Haute-Savoie).

Depuis de nombreuses années, Christophe Maynard se produit en concert comme soliste ou en musique de chambre tant en France qu’à l’étranger (Allemagne, Danemark, Hongrie, Russie, Brésil, Japon, Suisse, Hongrie, Serbie, Roumanie). Son premier disque Éloge du piano français (Lyrinx, événement Musicora 1995) comprend des œuvres de d’Indy, Ropartz, Séverac et Gabriel Dupont. Son second disque Musique au Louvre sous le Second Empire (Maguelone) réunit le grand trio opus 26 de Jacques Blumenthal (avec Jean-Claude Bouveresse violon et Odile Bourin violoncelle) et des œuvres de Cohen, Pasdeloup et Saint-Saëns.

En 1994, au Festival d’Avignon, il accompagne la chanteuse Françoise Courbarien lors de la création du spectacle Chansons Rosses retraçant la vie et l’œuvre d’Yvette Guilbert. Ensemble, ils donnent de nombreux concerts en France et à l’étranger. Avec le baryton Francis Dudziak, il réunit un programme de chansons montmartroises Autour du Chat Noir qu’ils interprètent à Iéna (Allemagne) en 1997. En avril 2003, Christophe Maynard effectue une tournée en Europe Centrale avec le duo lyrique québécois Bruno Laplante-France Duval dans un programme de mélodies, d’opérettes et de chansons françaises. Depuis 2004, il joue avec la chanteuse Edwige Bourdy Marie Dubas, du haut en bas, un tour de chant à la fois drôle et tendre sur le répertoire de Marie Dubas, célèbre chanteuse de music-hall de l’entre-deux guerre.


Edwige Bourdy soprano Portrait Edwige Bourdy

Le timbre versatile d'Edwige Bourdy lui permet d’interpréter, avec le même bonheur, des rôles extrêmement variés qui vont du Baroque (Dévergondages Baroques avec l'ensemble Almasis) au Music-Hall (Marie Dubas du haut en bas, mise en scène de Vincent Vittoz, L'Oiseau Rare écrit par Yves Coudray sur une mise en scène de Caroline Loeb) en passant par le récital avec piano, la musique contemporaine (Les Cantates de Bistrot, musique de Vincent Bouchot d’après les Brèves de comptoir de Jean-Marie Gourio ; En attendant le Messie, musique de Denis Chouillet d’après l’œuvre de Hanok Levin), l’opéra (elle fut Sœur Constance dans les Dialogues des Carmélites de Poulenc, le Feu, la Princesse et le Rossignol dans l’Enfant et les Sortilèges de Ravel) et l’opérette (Rayon des soieries de Manuel Rosenthal, Agathe dans Véronique de Messager). Sa carrière lyrique l’a vu chanter notamment à l’Opéra-Comique à Paris, à l’opéra de Lyon, à l’opéra de Montpellier, au Capitole de Toulouse, au Théâtre des Champs-Elysées, au Royal Albert Hall de Londres, avant de l’orienter vers le cabaret et le théâtre musical: Musique de Placard (Dubillard / Offenbach), Le Chant des Correspondances (Mozart / Coudray), Café Allais (Allais-Mechanick-Bugeaud / Ducloux), Les Boulingrin (Courteline / Aperghis au Theater an der Wien). Elle est une habituée des créations de la Péniche-Opéra et des mises en scène de Mireille Larroche: Le Toréador d’Adam, les Docteurs Miracles (Bizet-Lecocq), les Comédies Madrigalesques avec l’ensemble Clément Jannequin, les Caf’Conc’ Hervé, Shadoks et Compagnie. On a pu la voir récemment au Festival Offenbach d’Etretat dans L’Île de Tulipatan où elle tenait le rôle de Théodorine et tout dernièrement à L’Opéra Comique dans celui de Trashella pour Robert le Cochon et les kidnappeurs, une création d’Ivan Grinberg et Marc-Olivier Dupin. On pourra la retrouver prochainement à Lyon au Théâtre de la Croix Rousse dans The King and I mis en scène par Jean Lacornerie et où elle interprétera le rôle d’Anna.


Victor Julien-Laferrière violoncelle Portrait Edwige Bourdy

Victor Julien-Laferrière est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Les Esprits depuis 2012.

Né à Paris en 1990, Victor Julien-Laferrière débute le violoncelle avec René Benedetti, puis étudie au Conservatoire national supérieur de musique de Paris (2004-2008) avec Roland Pidoux, avant de devenir en 2009 l'élève d'Heinrich Schiff à l'université de Vienne. Parallèlement, il prend part de 2005 à 2011 à l'International Music Academy Switzerland de Seiji Ozawa. Victor Julien-Laferrière remporte le 1er prix ainsi que les deux prix spéciaux au concours international du Printemps de Prague 2012 en jouant le concerto de Dvořák en finale. De ces prix découlent des concerts avec l'orchestre philharmonique de Radio France au festival du Printemps de Prague (concerto de Saint-Saëns), au festival Olympus de St Pétersbourg avec le State Hermitage Orchestra (concerto de Schumann), au Central European Music Festival avec le Slovak Radio Symphony Orchestra (Concerto de Chostakovitch n°1) ainsi qu'avec divers orchestres tchèques dans les concertos de Dvořák et Elgar (Czech Chamber Orchestra Pardubice, Pilsen Radio Philharmonic Orchestra, South Bohemian Chamber Philharmonic Orchestra). Il est par ailleurs l'invité de l'auditorium du Louvre et la Cité de la musique à Paris, des Sommets musicaux de Gstaad, de l'opéra de Dijon, des festivals de Kuhmo (Finlande), Berne, Besançon, Pâques et Août musical de Deauville, de l'orangerie de Sceau, des Serres d’Auteuil, de l'Epau, de l'Autunno Musicale di Caserta, EuroArt à Prague, Ticino Musica à Lugano, notamment. Il joue aux côtés d'Augustin Dumay, Renaud Capuçon, David Grimal, Christian Ivaldi, Alain Planès, parmi d'autres, et prend part à de nombreuses émissions pour France Musique, Mezzo TV, Radio Classique, la BBC à Londres, la radio tchèque.

Il a fondé en compagnie d'Adam Laloum et Mi-Sa Yang le trio avec piano Les Esprits, qui est apparu cette année entre autres à la Folle Journée de Nantes et aux festivals de Deauville et Menton, et qui se produira durant la saison 2013-2014 au Théâtre des Champs-Elysées, ainsi que dans le triple Concerto de Beethoven salle Gaveau et aux Invalides à Paris (avec l’orchestre de la Garde Républicaine).

Victor Julien-Laferrière est soutenu par le Fonds Instrumental Français, est lauréat de la fondation Groupe Banque Populaire, et s'est vu décerner le prix de la fondation Safran pour la Musique 2013. Il a fait partie des nominés aux Victoires de la musique classique 2013 dans la catégorie “Révélation soliste instrumental”.