Identités et genres

Publié dans Saison 2013-2014

Introduction

De tout temps endocrinologues, généticiens, pédiatres se sont intéressés aux désordres de l'identité sexuée en décrivant hermaphrodismes et états inter sexués. Depuis un long temps les psychiatres ont été confrontés à des cas d'identité subjective dissonante par rapport à l'identité objective c'est à dire chromosomique, anatomique et sociale.

Le devoir du médecin est de mettre au point des stratégies de réponse à tout état, trouble de l'identité ou trouble de la personnalité générateur de souffrance. Ce vaste domaine demeure trop mal cerné et les évolutions sociétales contraignent en outre le médecin à repenser ses modèles et ses outils de recherche.

Historiens, sociologues, biologistes, médecins et personnes en souffrance doivent se parler pour connaître mieux ces dimensions qui façonnent les conditions de notre bien-être individuel et collectif.

 

Présentations : (texte & vidéo)

Ouverture du colloque par Jean-Pierre Olié


Lecture de textes sacrés par Bernard KanovitchParis

Une symétrie parfaite et absolue entre genre et sexe est au cœur de ce qu’on appelle depuis ces dernières années La Gender Théory   cette discipline académique qui est particulièrement développée aux Etats-Unis est influencée par des auteurs français de Simone de Beauvoir a Michel Foucault ou jacques Derrida a comme champs d étude la sexualité et le sexe définis non pas par la biologie mais aussi en tant que genre socialement construit. Si ces nombreux adeptes sociologues, anthropologues pensent le masculin et le féminin par de l'homme et la femme ceci  est totalement rejeté par la pensée religieuse traditionnelle . au contraire celle-ci continue a faire coïncider identité sexuée et identité de genre lors des débats tenus à l'occasion du " mariage pour tous " la théorie du genre a été l objet de violentes attaques venant de personnalités représentatives de toutes les religions monothéistes considérant que cette théorie menace la séparation entre les sexes et plus généralement la famille ,la filiation ainsi que la société ainsi fondée. Gilles Bernheim dans un essai contre le mariage pour tous et benoit 16 dans son message de vœux a la Curie Romaine ainsi que de nombreux chefs religieux musulmans dénoncent la Gender Théorie suivant laquelle le sexe n est un donné d origine de la nature mais un rôle dont on fait le choix de façon autonome .     

Plus généralement  les représentants des trois grandes religions du LIVRE font front commun contre la théorie du genre que c est une philosophie (militante) comme d autres :le marxisme par exemple. Ils rappellent que c’est la différence sexuelle de l homme et la femme qui constitue par leur dissemblance essentielle le fondement de la rencontre avec autrui  .La complémentarité ontologique des deux sexes est déduite du verset :Dieu créa l homme a son image, à l image de Dieu il le créa , masculin et féminin il les créa  "(Genèse 1:27 )      Ce verset étant paradoxalement plus ouvert que celui qui le suit et qui revient sur l’acte créateur  " L eternel-Dieu édifia en femme le coté qu’ il avait pris à l’homme,......." (Genèse 2:22 )

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Que nous apporte la notion de genre ? par Françoise ThébaudParis

Après avoir présenté une rapide généalogie de la notion de genre, l’exposé tentera de montrer la fécondité de ses usages, notamment dans la discipline historique qui est la mienne. Inscrit dans un partage entre nature et culture et dans une perspective constructiviste, le genre, parfois défini comme « le sexe social », dit d’abord que la condition et l’identité des femmes sont le résultat d’une construction sociale et culturelle dans un contexte donné. Il implique aussi qu’il n’y pas de sexe que féminin, rendant visibles les hommes comme individus sexués. Il invite à mettre en œuvre une approche relationnelle des sexes, où les relations entre hommes et femmes sont comprises comme un rapport social de pouvoir qui s’articule avec d’autres rapports sociaux (rapport de classe, entre groupes d’âge, entre origines différentes, ….). La tâche de l’histoire est alors, d’une part de comprendre l’évolution des systèmes de genre (ensembles de rôles sociaux sexués et systèmes de représentation définissant le masculin et le féminin), d’autre part de s’interroger sur les enjeux de signification de la division entre masculin et féminin.

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Un nouveau genre : est-ce changer d'identité ou devenir hybride? par Bernard AndrieuNancy

Comme Flaubert le décrit, à propos de Bovary, le 19 septembre 1852 dans sa lettre à Louise Colet : « Moi aussi je voudrais être un ange ; je suis ennuyé de mon corps, et de manger, et de dormir et ‘avoir des désirs…C’est ce dégout de la guenille qui a fait inventer les religions, les mondes idéaux de l’art »(Flaubert, 1852).Changer de genre pour adopter un style masculin est-il plus transgressif que changer de sexe ? En se dégenrant le corps masculin peut apparaître dérangeant par la confusion qui provoquerait dans l’ordre symbolique de la division des sexes. Ainsi c’est moins une inversion de sexe qu’une transformation de soi dans le but de retrouver une harmonie subjective entre l’image du corps et l’identité vécue. Devenir un hybride sexuel c’est renverser le sexe naturel par une hormonotechnie qui masculinise ou féminise le corps. Le renversement technoqueer de la naturalité du sexe au nom du choix de son genre devrait être situé au regard du vécu corporel des intersexués. Ni homme ni femme selon la déclaration de sexe la réassignation chirurgicale et hormonale est réalisée. 

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L'identité masculine aujourd'hui par Georges VigarelloParis

Les rapports entre homme et femme ont été bouleversés durant ces dernières décennies. Leurs références imaginaires l’ont été tout autant. L’image de Terminator, par exemple, loin de représenter un surhomme demeure une parodie misérable, illusion d’une puissance largement contestée. Les traditionnelles vertus masculines ne sont-elles pas partagées par le féminin ? Reste que nous vivons encore un temps où les imaginaires d’égalité entre homme et femme convergent comme jamais, alors que nombre d’obstacles aussi réels que concrets continuent à s’y opposer.

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Aspects psychopathologiques de l'identité par André GassiotRodez

Le psychiatre, dans son travail, est confronté régulièrement à des patients qui ont perdu leur identité, qui sont à la recherche de leur propre cohérence interne ou, plus radicalement, ont construit une identité pathologique, délirante.

Cette psychopathologie mentale était autrefois assez bien résumée par le terme d'Aliénation Mentale. En effet, il comporte une double signification : à la fois celle d'être dépossédé (comme être dépossédé d'un bien, ici il s'agit de ses capacités mentales) et d'être étranger à soi même comme aux autres.

La problématique complexe de la possession comme de la création d'une identité est contenue dans cette notion d'aliénation.

La psychopathologie de l'identité va nous entraîner dans de nombreux domaines de la vie psychique, de sa structuration personnelle avec les découvertes neurocognitives récentes, sur le questionnement de l'aspect « liquidien » de l'identité sociale actuelle en passant par l'exposition « meurtrière » de certaines identités et la nécessité de les rendre « numériques ».

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Le diagnostic de trouble de l'identité de genre par Sébastien MachefauxParis

La dysphorie de genre se présente sous de multiples formes : Le transsexualisme typique identitaire précoce. Le diagnostic et la prise en charge sont alors relativement simples. Ces formes sont très peu associées à des troubles psychiques.

De rares demandes de changement de sexe, ou de rares changements de sexe réalisés, ne pas correspondent pas au transsexualisme. Des troubles psychiques sont alors associés, et sont parfois très sévères.

Entre ces deux extrêmes, il existe tout un continuum de formes. C'est face à ces formes intermédiaires, que le diagnostic et les modalités de prise en charge soulèvent les plus lourdes questions. Deux séries de doubles concepts éthiques opposés sont questionnés : la bienfaisance face à la non malfaisance d'une part, l'autonomie du patient face à la responsabilité du médecin d'autre part.

Une prise en charge pluridisciplinaire (endocrinologue, chirurgiens et psychiatres/psychologues spécialisés) est nécessaire pour cette affection qui concerne au plus 1 personne sur 20 000. La réassignation hormono-chirurgicale est réalisée par étapes (hormonothérapie réversible, puis irréversible, puis actes chirurgicaux). Elle est décidée lors de commission de concertation pluridisciplinaire après une période diagnostique associée ou suivie d'une période (qui n'est jamais imposée) d'expérience en vie réelle.

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Un nouvel ordre sexuel : aspects cliniques par Jean-Paul MialetParis

Sur les ruines de la société patriarcale, un nouvel ordre social se met en place. Ses valeurs essentielles sont l’égalitarisme, l’accomplissement et le bien-être individuels. Ce dernier, aidé par des habitudes consuméristes, se confond volontiers avec la satisfaction de tous les désirs. Ce nouvel ordre a été porté par les mouvements de libération sexuelle et d’émancipation féminine et il donne à la sexualité une place centrale. Le droit au plaisir est l’affaire de tous et en particulier, il doit être désormais partagé entre les deux sexes, à la différence d’autrefois où on le réservait à l’homme. Cette valorisation d’un hédonisme érotique égalitaire n’est pas sans conséquences. Un premier problème est que, dans le contexte de l’individualisme contemporain, le plaisir est conçu comme un plaisir pour soi oublieux de la relation à l’autre sans laquelle la sexualité perd son sens. Une seconde difficulté est que la quête du plaisir ouvre grand les portes à une exploitation illimitée par l’industrie du sexe ; celle-ci, avec l’aide des medias numériques, édicte insidieusement les normes d’une nouvelle sexualité. Le troisième point est que dans sa volonté égalitariste, la vision contemporaine de la sexualité nie des différences profondes entre hommes et femmes et assujettit celles-ci à des normes masculines. Aujourd’hui, on peut s’interroger : la liberté promue par l’ordre nouveau aidera-t-elle hommes et femmes à se rapprocher, en échappant aux déterminations d’hier, ou les isolera-t-elle davantage dans une rivalité symétrique ?

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Un nouvel ordre du genre ? par François de Singly,  Paris

Qu’il ait existé un ordre du genre jusque dans les années 1960, cela paraît clair. Il reposait sur une division stricte des espaces, des rôles, des fonctions entre les sexes, avec une justification renvoyant à l’ordre naturel des choses et des êtres. Avec le mouvement des femmes, la poussée de l’individualisation et du processus démocratique, cet ordre s’est fissuré. Doucement et peut-être sûrement, même si des résistances s’organisent, comme avec l’offensive idéologique contre la pensée du genre, ou encore avec l’aide, plus subtile, de certains savoirs.

Jusqu’où la reconstruction, désignée par les organisateurs de la journée sous le terme de « nouvel ordre sexué », est-elle entreprise ? L’ordre ancien a été et continue à être déstabilisé, notamment avec l’arme argumentaire de l’égalité des droits. Cela ne suffit pas à dessiner les perspectives : irons-nous vers un trouble du genre tel que l’identité sexuée sera fluctuante, vers une société où le genre serait une variable secondaire de l’identité ? Ou au contraire vers une permanence de la différence des sexes mais qui ne serait plus associée à une hiérarchisation sociale ?

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Conclusion du colloque par Jean-Pierre Olié


Biographies

Portrait OlieJean-Pierre Olie

Externe des hôpitaux de Montpellier (1967-70), Interne des hôpitaux psychiatriques de Paris-Ile-de-France (1972-76), Médecin assistant des hôpitaux psychiatriques à l'hôpital Sainte-Anne à Paris (1976-77), Médecin chef des hôpitaux psychiatriques (1977), Chef de clinique à la faculté de médecine de Paris (1977-84), Médecin des hôpitaux de Paris (1984-86), Professeur à l'université Paris V-René Descartes (depuis 1986), Chef de service psychiatrie à l'hôpital Sainte-Anne (depuis 1998); Expert près la cour d'appel de Versailles (depuis 1977) et de Paris (depuis 1985), agréé par la Cour de cassation (depuis 2006), Président (2002) puis Past President de l'Association française de psychiatrie biologique, Membre correspondant (2006) puis Membre de l'Académie nationale de médecine; Rédacteur en chef de la revue psychiatrie-clinique, biologique et thérapeutique l'Encéphale (depuis 1990), Membre du comité de rédaction de l'Encyclopédie médicochirurgicale, de la Lettre du lithium, de la Revue française d'alcoologie, Membre du Collegium International of Neuropharmacology et de la Société médico-psychologique, Président du Comité scientifique du congrès annuel de l'Encéphale et Président de la fondation Pierre Deniker (depuis 2003); Directeur de la collection Médecines Sciences Psychiatrie aux éditions Flammarion (depuis 2008).

Œuvres et travaux : ouvrages : Angoisse et anxiété (1976), 101 réponses à propos de la dépression (1978), Nouvelles formes de déséquilibre mental (1979), le Praticien et les dépressions modernes (1983), le Déprimé, le lithium (1989), Cas cliniques en psychiatrie,Histoire d'une découverte en psychiatrie (1992), les Nouveaux visages de la folie (1993), les Maladies dépressives (1995, 2e éd. 2003), Fou... moi ? (1998), le Livre de l'interne en psychiatrie, l'Electroconvulsivothérapie (2000), les Médicaments antipsychotiques (2001), Neuroplasticity (2004), Guérir la souffrance physique (2009), le Livre de l'interne (2012); plus de 300 publications scientifiques.

Décorations : Officier de la Légion d'honneur, Commandeur de l'ordre national du Mérite.

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Portrait LooHenri Lôo

Spécialisé dans les troubles dépressifs, Henri Lôo est psychiatre, membre de l’Académie de médecine depuis 2005 et ex-président de la Fédération française de psychiatrie. Chef du service hospitalo-universitaire de santé mentale et de thérapeutique à l’hôpital Sainte-Anne à Paris de 1985 à 2003, il est l'auteur ou co-auteurs de 683 publications scientifiques et a collaboré à 26 ouvrages scientifiques. Il enseigne à l'Université Paris-Descartes et est rédacteur en chef de la revue médicale L'Encéphale (Paris).

Il est le président de l'Association des amis de Pierre Deniker pour l'enseignement de la psychiatrie

 

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Portrait KanovitchBernard Kanovitch

D’origine lituanienne, Bernard Kanovitch est né à Paris où il a suivi des études de médecine. Rhumatologue, professeur en faculté, particulièrement actif dans le domaine qui est le sien, participant à des colloques et à des débats, Bernard Kanovitch est médecin, professeur honoraire à Paris-XI, ancien chef de service à la Fondation Rothschild, ancien membre du Comité consultatif national d’éthique, ancien membre du Conseil national du sida, président de la Fondation Maïmonide pour le dialogue judéo-musulman. 

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Portrait ThebaudFrançoise Thébaud

Françoise Thébaud est professeure émérite d’histoire contemporaine à l’Université d’Avignon, codirectrice de la revue CLIO, Femmes, genre, histoireet ancienne présidente de l’Association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre-Mnémosyne (2001-2009). Elle a notamment publié La femme au temps de la guerre de 14(1986, édition complétée prévue à l’automne 2013), Quand nos grand-mères donnaient la vie. La maternité en France dans l’entre-deux-guerres (1986), Ecrire l’histoire des femmes (1998), Ecrire l’histoire des femmes et du genre(2007), La Fabrique des filles (2010, avec Rebecca Rogers). Elle a dirigé ou codirigé Histoire des femmes en Occident-Le XXesiècle (1992, édition complétée 2002), Féminismes et identités nationales (1998), Le Siècle des féminismes (2004), Les mots de l’histoire des femmes (2004), La place des femmes dans l’histoire. Une histoire mixte(2010), et plusieurs numéros de la revue Clio. Elle travaille actuellement à une biographie de Marguerite Thibert (1886-1982), docteur ès lettres, féministe, socialiste et experte du travail des femmes au Bureau international du travail.  

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Portrait AndrieuBernard Andrieu

Professeur à la faculté du sport de Nancy de l'Université de Lorraine, philosophe du corps et publie des travaux d'histoire des pratiques corporelles (comme le bronzage, le toucher, le plein air, l'immersion, le vertige, l'hybridation ou les cultes du corps) et établit une écologie corporelle. Formé dans les années 1980 à Bordeaux en phénoménologie, psychanalyse, primatologie et neurosciences, il soutient sa thèse en philosophie sur le thème de la neurophilosophie publiée chez Presses universitaires de France sous la direction de Dominique Lecourt. Il a publié des inédits sur le physicalisme en philosophie du corps et histoire du cerveau psychologique de Herbert Feigl, Karl Popper, Rudolf Carnap, Noam Chomsky, Alfred Binet, Henri-Étienne Beaunis, Ambroise-Auguste Liebeault, Edmond Desbonnet. Il développe une réflexion sur les techniques du corps dans l'autonomie du sujet dans la santé, le self-help et les médecines du bien-être, la philosophie et l'éthique du sport.

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Portrait VigarelloGeorges Vigarello

Spécialiste de la santé, du corps humain et de l’hygiène, Georges Vigarello est diplômé en éducation physique et agrégé de philosophie. Le professeur est aussi directeur d’études à l’école des hautes études en sciences sociales et codirecteur du Centre d’études transdisciplinaires de sociologie, d’anthropologie, et d’histoire. Egalement membre de l’Institut universitaire de France et président du Conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France, il est notamment connu pour l’ensemble des ouvrages qu’il publie. En 1987, il sort notamment ‘Le Propre et le sale’. Ses recherches sont centrées sur l’histoire des représentations du corps. Mais le chercheur obtient une renommée internationale lors des Jeux olympiques. Ses ouvrages ‘Du jeu ancien au show sportif, la naissance d’un mythe’, ‘Le Spectacle du sport’ ainsi que ‘Le Sport, la triche et le mythe’ interpellent les observateurs sportifs et les médias par leur message. Professeur respecté par la classe sportive, Georges Vigarello continue d’enseigner à l’université de Paris V et à éclairer étudiants et professionnels de sa connaissance de l’importance du corps dans notre société.

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Portrait GassiotAndré Gassiot

Psychiatre honoraire des Hôpitaux, exerce la psychiatrie en milieu hospitalier rural.

Ses pôles d'intérêts se portent sur la créativité comme moyen de thérapie chez les patients souffrants de troubles mentaux. A ce titre, il s'est intéressé à Antonin ARTAUD.

L'écriture est un autre moyen d'expression et de communication qui met en scène un auteur qui peut ou veut rester anonyme et à ce titre commettre des méfaits ou des crimes. La psychopathologie des « Corbeaux » est un sujet qui passionne l'auteur.

Ce sujet interroge aussi les mécanismes de l'Aveu ou du déni de la réalité. Ces questions l'ont amené à travailler sur l'Aveu, « l'Intelligence Sémantique » et aussi sur le couple « Agresseur Victime » au travers de la Victimologie.

Enfin, il est logique de se poser la question de : comment se structure un individu ? Comment réalise-t-il son unité et sa cohérence interne dans la vie de tous le jours ? Ce sujet sera abordé au travers du concept au combien complexe de l'Identité.

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Sébastien Machefaux

Psychiatre

Thèse de Doctorat en Médecine.

Diplôme d'Etudes Spécialisées de Psychiatrie.

Master 2 de Neurosciences Université Paris VI. Lauréat du Prix de l'Institut Lilly.

Ancien Interne en psychiatrie du CHU de Montpellier

Ancien Chef de Clinique du Service Hospitalo-Universitaire du Centre Hospitalier Sainte Anne

Praticien Attaché au Service Hospitalo-Universitaire du Centre Hospitalier Sainte Anne

Psychothérapeute cognitivo comportementaliste (Association Française de Thérapies Cognitives et Comportementales ? AFTCC)

Psychothérapeute systématique et familial (Association Parisienne de Recherche en Thérapie Familiale - APRTF)

Membre de la Société Française d'Etudes et de prise en Charge du Transsexualisme -SOFECT

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Portrait MialetJean-Paul Mialet

Né à Compiègne (1948). Médecin, psychiatre (Ancien Chef de Clinique à l'Hôpital Sainte-Anne, Paris) et psychologue (DEA de Psychologie Expérimentale). Directeur d'enseignement à l'Université Paris V. Recherches portant sur l'attention et ses modifications dans les maladies mentales (schizophrénie, état dépressifs, troubles anxieux) et les états douloureux (psychiatre attaché à l'Institut de Rhumatologie de l'Hopital Cochin, Paris). Auteur d'un « Que Sais-je ? » sur l'Attention (1999). Exerce en pratique libérale à Paris depuis 1981. Au cours de son activité clinique, découvre les différences d'univers mental qui séparent hommes et femmes et les souffrances affectives consécutives aux malentendus. Développe la thèse d'une conscience sexuée qui se construit dans les deux premières années de vie : le façonnement de la conscience par le corps induit un rapport au corps, au désir et au plaisir différents selon le sexe. Ce point de vue renvoie dos à dos les positions exclusivement biologistes ou culturalistes sur le sujet  

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Portrait SinglyFrançois de Singly

Professeur de sociologie à la Faculté des sciences humaines et sociales de la Sorbonne, François de Singly dirige le Centre de recherches sur les liens sociaux (Université Paris Descartes et Centre National de la Recherche Scientifique) et plusieurs collections chez le plus ancien éditeur universitaire, Armand Colin.

C’est un spécialiste reconnu de sociologie de la famille, du genre, de l’éducation, des relations entre les enfants et les parents, des relations entre les conjoints. Il a publié de nombreux ouvrages dontFortune et infortune de la femme mariée ;Sociologie de la famille contemporaine ; Le Soi, le couple et la famille ;Libres ensemble ; L’injustice ménagère. Il se situe dans la perspective d’une sociologie de l’individu et du processus d’individualisation, comme il l’expose dans L’individualisme est un humanisme ; Les uns avec les autres ; Les sociologies de l’individu ; Les adonaissants ; Séparée. Vivre l’expérience de la rupture