César Franck & son école

Posted in Saison 2016-2017

Programme

Rencontre conçue et présentée par Benoît Duteurtre

César Franck (1822-1890)

Sonate pour violon et piano en la majeur

  • Allegro ben moderato
  • Allegro

Prélude, aria et finale pour piano

  • Prélude

Henri Duparc (1848-1933)

L'invitation au voyage pour baryton et piano

Chanson triste pour baryton et piano

Vincent d'Indy (1851-1931)

Trio n° 2 en forme de suite pour violon, violoncelle et piano opus 98

  • Mouvement lent

Ernest Chausson (1855-1899)

Le temps des lilas pour baryton et piano

Louis Vierne (1870-1937)

Soirs étrangers pour violoncelle et piano opus 56

Guillaume Lekeu (1870-1894)

Trio pour violon, violoncelle et piano en ut mineur

  • Très animé

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Benoît Duteurtre, Amaury Coeytaux, Anthony Kondo, Guillaume Vincent et Jean-Christophe Lanièce © FSP YP

Interprètes

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu'il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d'abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s'aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et surtout La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l'eau en 2008, puis Ballets Roses (2009), explorent une veine plus autobiographique. Le Retour du Général, sorti en 2010, est une fantaisie qui imagine le retour du Général de Gaulle, âgé de 120 ans dans la France d'aujourd'hui. Il est suivi par deux nouveaux romans à caractère autobiographiques : L’Été 76 (2011), inspiré par l'adolescence de l'écrivain, et A nous deux Paris ! (2012) qui évoque le début des années 1980.

Son dernier texte, Polémiques paru en 2013 est une série de chroniques, certaines originales, d'autres déjà parues, sur des sujets aussi différents que la France déprimée ou le roman contemporain en pleine forme.

La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L'Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Époque. Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l'association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L'opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l'auteur de Viva l'opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l'adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L'Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.

Benoît Duteurtre est un des conseillers musicaux de la Fondation Singer-Polignac.


LanieceJean-Christophe Lanièce baryton

Jean-Christophe Lanièce débute la musique au sein de la Maîtrise de Caen, où il chante durant toute sa scolarité. Il entame ses études supérieures à la Maîtrise de Notre-Dame de Paris puis entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Yves Sotin en 2013. Parallèlement, il travaille avec Glenn Chambers, François Le Roux, Anne le Bozec, Alain Buet et Margreet Hönig. Il a interprété récemment le rôle d'Antonio (Il Viaggio a Reims, Rossini) sous la direction de Marco Guidarini et mis en scène par Emmanuelle Cordoliani, et celui de Claudio (Béatrice & Bénédict, Berlioz) au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. En janvier dernier, il est soliste pour le chœur de l'orchestre de Paris à la Philharmonie dans les Liebeslieder Walzer de Brahms dirigé par Lionel Sow. On a pu l’entendre dernièrement au Musée Picasso lors de récitals de Lieder et Mélodies. Il crée en septembre 2014 La Fibre des Mots, une pièce pour baryton & orchestre composée par Julian Lembke et dirigée par Patrick Davin. En mai 2015 il interprète le rôle principal de La Tranchée des Berlingots de Thomas Nguyen au Théâtre du Chemin Vert à Reims.

Il collabore régulièrement avec plusieurs ensembles tels Le Concert Spirituel, Hybris, l'ensemble Aedes, la Maîtrise de Notre-Dame de Paris, la Maîtrise de Caen.

On peut l’entendre ce printemps dans le rôle d'Enée dans Didon & Enée de Purcell au Théâtre du Ranelagh à Paris et dans un récital de Mélodies anglaises avec la pianiste Flore Merlin au Petit Palais.

 


G. Vincent 1Guillaume Vincent piano

Guillaume Vincent est né en 1991 à Annecy. Il commence à étudier le piano à l’âge de sept ans et donne ses premiers récitals et ses premiers concerts avec orchestre dès l’âge de dix ans.

Son talent est très vite remarqué par François-René Duchâble, qui l’incite à se présenter au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il entre à l’âge de treize ans dans la classe de Jacques Rouvier et Prisca Benoit. Trois ans plus tard, il y obtient son prix de piano à l’unanimité du jury et son diplôme de formation supérieure. Il y poursuit ensuite sa formation auprès de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude en piano et Yves Henry en harmonie et reçoit son diplôme de master de piano ainsi que son prix d’harmonie à dix-huit ans. En juin 2011, il obtient son diplôme de 3e cycle d’artiste interprète. A vingt-trois ans, Guillaume Vincent est déjà lauréat de nombreux prix : prix Drouet-Bourgois en 2006, 1er prix au concours de Leipzig « Young Concert Artists » en 2008, prix de l’académie Ravel et prix des Mélomanes de la Côte Sud à Saint-Jean-de-Luz en 2009, 3e grand prix au concours Marguerite Long – Jacques Thibaud, prix de la SACEM, prix de la fondation Lacroix et prix de l’orchestre national de France en 2009, 1er prix du concours Adelia Alieva en 2010, Révélation classique de l’ADAMI en 2010, prix Jeunes Talents en 2011, prix de la fondation Safran pour la Musique en 2012, lauréat 2013 de la fondation d’entreprise de la Banque Populaire-Natixis. En 2014 il est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique.

Il est régulièrement invité par des festivals en France et dans le monde entier pour se produire en solo, avec orchestre et en musique de chambre. On peut citer les festivals de Nohant, la Folle Journée de Nantes, la Roque d’Athéron, le festival d’Usedom, CHT Goes Classic de Tubingen, le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, le festival de Cordes-sur-Ciel, Piano aux jacobins à Toulouse, Lille piano festival.

Ses partenaires de musique de chambre sont Renaud Capuçon, Augustin Dumay, Amaury Coeytaux, Alexandra Soumm, Vanessa Szigeti, Yan Levionnois, Adam Laloum, Jonas Vitaud, le quatuor Ardeo, l’ensemble Initium, le chœur Aedes.

Son premier disque consacré aux préludes de Sergueï Rachmaninov est paru en 2012 chez Naïve.

Guillaume Vincent est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2011.


AC 1Amaury Coeytaux violon

Amaury Coeytaux est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.

Amaury Coeytaux est né en 1984 et commence le piano à l’âge de quatre ans puis le violon à sept ans auprès de Micheline Lefebvre au Conservatoire à rayonnement régional région de Bordeaux. Son interprétation de la 3ème sonate d’Ysaÿe alors qu’il n’a que onze ans est particulièrement remarquée.

Récompensé d’une médaille d’or en musique de chambre à douze ans, il reçoit l’année suivante celle en violon et entre quelques mois plus tard au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Jean-Jacques Kantorow.

En 2003, il s’installe à New York où il se perfectionne pendant quatre années auprès de Pinchas Zukerman. Durant ces années, il recevra également les conseils d’éminents musiciens tels que Zakhar Bron, Bernard Greenhouse et Tibor Varga. En 2004, Amaury Coeytaux fait ses débuts au Stern Auditorium – la plus grande salle du Carnegie Hall – dans le concerto de Brahms. Depuis ce succès, il est invité à se produire sur les scènes les plus prestigieuses – Weill Hall (New York), Kennedy Center (Washington), Ottawa Center (Canada), salle Gaveau tant en récital qu’en soliste, avec notamment, l’orchestre du Capitole de Toulouse, l’orchestre philharmonique de Kiev et l’orchestre ORTVE de Madrid sous la baguette de Tugan Sokkhiev, Arie Van Beek, Jean-Jacques Kantorow.

En 2006, Amaury Coeytaux remporte le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux lors du fameux concours Lipizer en Italie. En 2007, il est récompensé par le prix Eisenberg-Fried, la plus haute distinction du concours pour la meilleure interprétation d’un concerto à la Manhattan School of Music of New York. Il est par ailleurs lauréat de la fondation Groupe Banque Populaire, de l’ADAMI et du programme Lavoisier. Pendant ses études, il est aussi boursier de la Manhattan School.

Son expérience et sa réelle passion pour la musique de chambre l’amènent à collaborer régulièrement avec de grands solistes tels que Pinchas Zukerman, Joseph Silverstein, François Salque, Joseph Kalischtein, Michael Tree, Nicholas Angelich.

En 2008, il devient violon solo de l’orchestre d’Auvergne où il bénéficiera d’une totale confiance de la part du chef Arie Van Beek et de tout l’orchestre. Il est d’ailleurs amené à interpréter plusieurs œuvres concertantes de Beethoven, Chausson, Ravel ainsi qu’à diriger lui-même l’orchestre du violon dans les concertos de Bach, Vivaldi, Haydn et Mendelssohn.

En 2012, il est nommé violon solo de l’orchestre philharmonique de Radio-France sous la direction de Myung-Whung Chung.

Amaury Coeytaux a créé récemment le concerto de Wissmer avec l’orchestre philharmonique de Kiev sous la direction de Fabrice Gregorutti pour le label Naxos.

Il enregistrera prochainement les sonates de Poulenc et Prokofiev ansi que la Suite Italienne de Stravinsky avec le pianiste François Dumont sous le label Aparté.

Amaury Coeytaux joue un violon Guadagnini de 1773.


anthony Kondo photo Jean Claude Captx600Anthony Kondo violoncelle

Anthony Kondo débute le violoncelle à l'âge de cinq ans à l'Ecole nationale de musique de Cournon d'Auvergne avec Takashi Kondo.

A treize ans, il suit l'enseignement de Jean-Marie Trotereau (soliste de l'orchestre d'Auvergne), qui le conduira jusqu'à son entrée au Conservatoire national de région de Lyon dans la classe de Patrick Gabard. Il obtient son prix d'instrument mention très bien à l'unanimité en juin 2003.

L'année suivante, il part étudier chez Jean-Marie Gamard au Conservatoire national de région de Rueil-Malmaison où il obtient également son prix d'instrument.

En 2004-2005, il entre en cycle de perfectionnement au Conservatoire national de région de St-Maur dans la classe de Nadine Pierre. Il valide son Diplôme d'études musicales et obtient une mention très bien pour sa sortie. Parallèlement, il est inscrit en perfectionnement chez Jean-Marie Gamard au Conservatoire national de région de Rueil-Malmaison et obtient son perfectionnement mention très bien à l'unanimité avec les félicitations du jury. En septembre 2005, il présente le concours d'entrée au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon et entre dans la classe d'Anne Gastinel. Il suit également une formation de musique de chambre, notamment en quatuor à cordes.

Il participe à de nombreuses master-classes où il bénéficie des conseils de grands violoncellistes tels que Marc Coppey et Janos Starker.

Il se produit à plusieurs reprises en tant que soliste, notamment avec l'Orchestre symphonique Sostenuto. Il est le violoncelle du quatuor Hermès en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2013.