Hommage à Jean Françaix 1912-1997

Posted in Saison 2016-2017

Programme

18H-20H - HOMMAGE A JEAN FRANçAIX 1912-1997 en prélude au vingtième anniversaire de sa disparition

une rencontre animée par Benoît Duteurtre

  • Comment peut-on être Françaix ?
    • Évocation de l'homme et de sa musique par Benoît Duteurtre
  • Portrait d'un artiste
  • Jean Françaix : l'oeuvre et son rayonnement mondial
    • par Muriel Bellier, biographe du compositeur, présidente de l'association des amis de Jean Françaix
  • L'art du piano
  • Le compositeur et ses interprètes

Rencontre illustrée par des extraits de films et d'oeuvres de Jean Françaix


20H30 - CONCERT DE SAISON

Jean Françaix (1912-1997)

Éloge de la danse pour piano (1947)

Cinq bis pour piano (1965)

L'Heure du berger pour quintette à vent et piano (1947)

  • Ensemble Ouranos
    • Joséphine Olech flûte
    • Philibert Perrine hautbois
    • Amaury Viduvier clarinette
    • Nicolas Ramez cor
    • Rafaël Angster basson
  • *
  • Guillaume Bellom piano

Octuor pour clarinette, cor, basson, deux violons, alto, violoncelle et contrebasse (1972)

  • Ensemble Ouranos
    • Amaury Viduvier clarinette
    • Nicolas Ramez cor
    • Rafaël Angster basson

Franz Schubert (1797-1828)

Octuor pour clarinette, cor, basson, deux violons, alto, violoncelle et contrebasse opus 166 D. 803

  • Ensemble Ouranos
    • Amaury Viduvier clarinette
    • Nicolas Ramez cor
    • Rafaël Angster basson
  • Quatuor Hermès
    • Omer Bouchez, Elise Liu violon
    • Lou Chang alto
    • Anthony Kondo violoncelle
  • *
  • Simon Guidicelli contrebasse

Biographies

FRANCAIX Jean francetv frJean Françaix

Jean Françaix est né au Mans, le 23 mai 1912.


Ses dons musicaux exceptionnels se développent en toute liberté grâce à un entourage familial favorable (son père est directeur du conservatoire du Mans et sa mère professeur de chant). Ces dons sont en effet si extraordinaires que son illustre professeur Nadia Boulanger, à qui on le confie pour sa formation musicale lorsqu'il a dix ans, écrit à sa mère: "Madame, je ne sais pas pourquoi nous perdons du temps à lui apprendre l'harmonie, il sait l'harmonie. Je ne sais pas comment, mais il la sait, il est né la sachant. Faisons du contrepoint".
Cette même année, il écrit Pour Jacqueline, œuvre dédiée à sa petite cousine et publiée deux ans plus tard par les éditions Sénart.

L'année suivante, en 1923, Maurice Ravel, en réponse à l'envoi d'un manuscrit, encourage l'enfant à continuer dans la voie qu'il a choisie et écrit notamment : "Parmi les dons de cet enfant, je remarque surtout le plus fécond que puisse posséder un artiste, celui de la curiosité".

À 18 ans il obtient son premier prix de piano, premier nommé, au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Deux ans plus tard, il représente, avec Claude Delvincourt, la jeune école française au festival international de Vienne, où l'on joue ses Huit Bagatelles , qui remportent un triomphe.

Le succès de son Concertino pour piano et orchestre en 1932, sera suivi par beaucoup d'autres. Ses compositions seront dirigées notamment par Paul Paray, Hermann Cherchen, Pierre Monteux, Eugène Ormandy, Manuel Rosenthal, Herbert von Karayan, Antal Dorati, Pierre Dervaux, Seiji Ozawa, Georges Prêtre.

Jean Françaix a écrit les musiques de seize ballets, montés par des chorégraphes tels Léonide Massine (Scuola di ballo par les Ballets Russes à Monte-Carlo en 1933), Serge Lifar (Le Roi nu à l'Opéra de Paris en 1935), Roland Petit (Les Demoiselles de la nuit sur un livret de Jean Anouilh, à l'Opéra de Paris en 1948 et à la Scala de Milan), Georges Balanchine ( À la Françaix en 1951, d'après sa Sérénade par le New-York City Ballet),
Les partitions de ces quatre ballets, ainsi que celle des Malheurs de Sophie ont été enregistrées, au début des années 2000, par l'Orchestre d'Ulster, dirigé par Thierry Fischer.
Son dernier ballet Pierrot ou les secrets de la nuit, d'après Michel Tournier, a été présenté en 1988 au Théâtre Régional de Salzbourg sous la direction de Jean-Philippe Rouchon..

Son œuvre majeure, L'Apocalypse selon Saint Jean pour chœurs, soli et orchestre, créée à Paris par Charles Munch en 1942, fut reprise à Berlin, à Londres et enfin en Italie, en 1961, dans la cathédrale de Montréal. Après quarante années d'interruption, cet oratorio fut à nouveau représenté en 1997 à Göttingen et à Linz avec l'orchestre symphonique de Göttingen sous la direction de Christian Simonis (premier enregistrement CD).
Suivirent quatre nouvelles exécutions en deux ans, dont une en 1999 dans la cathédrale du Mans, inspiratrice de l'œuvre, soixante ans après sa date de composition (avec un enregistrement public par l'orchestre français d'oratorio dirigé par Jean-Pierre Loré).
Les dernières représentations ont eu lieu à Munich en février 2004 avec l'orchestre symphonique et les chœurs de la Radio bavaroise dirigés par Marcello Viotti et à Stuttgart le 3 octobre 2010 avec le Staatsorchester de Stuttgart.


Jean Françaix a composé cinq opéras et opéras comiques, dont La Main de la Gloire, et La Princesse de Clèves, qui ont été représentés en 1950 et en 1951 à Bordeaux, pour le premier, et en 1965 à Rouen, pour le second, sans avoir été repris depuis en France malgré un grand succès et une critique particulièrement élogieuse.
D'autres œuvres vocales restent à redécouvrir, dont le Diable boiteux, qui fut entièrement bissé lors de sa représentation au Carnegie Hall de New-York en 1950, Trois poèmes de Paul Valéry et L'Ode à la gastronomie toutes deux écrites pour chœur a cappella.
Sa musique de chambre (du duo au dixtuor, avec plus de cinquante pièces), est en revanche constamment jouée et enregistrée dans le monde (son trio à cordes, son quintette à vent n° 1, son Petit quatuor pour saxophone ou son Tema con variazoni sont devenus des classiques du répertoire), de même que la plupart de ses concerti pour instruments solistes et orchestre (environ quarante pièces pour presque tous les instruments de l'orchestre), dont les plus connus sont L'Horloge de Flore (1959), pour hautbois et orchestre, et le Concerto pour clarinette et orchestre (1967).

Mais, signe des temps, c'est avec ses partitions de musique de films écrites pour Sacha Guitry (dont le célèbre Si Versailles m'était conté) que Jean Françaix obtint une certaine notoriété publique dans son pays.

Il meurt à Paris le 25 septembre 1997, à l'âge de 85 ans.

(d'après Jacques Français)


Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu'il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d'abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s'aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et surtout La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l'eau en 2008, puis Ballets Roses (2009), explorent une veine plus autobiographique. Le Retour du Général, sorti en 2010, est une fantaisie qui imagine le retour du Général de Gaulle, âgé de 120 ans dans la France d'aujourd'hui. Il est suivi par deux nouveaux romans à caractère autobiographiques : L’Été 76 (2011), inspiré par l'adolescence de l'écrivain, et A nous deux Paris ! (2012) qui évoque le début des années 1980.

Son dernier texte, Polémiques paru en 2013 est une série de chroniques, certaines originales, d'autres déjà parues, sur des sujets aussi différents que la France déprimée ou le roman contemporain en pleine forme.

La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L'Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Époque. Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l'association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L'opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l'auteur de Viva l'opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l'adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L'Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.

Benoît Duteurtre est un des conseillers musicaux de la Fondation Singer-Polignac.


Photo Jacques FrancaixJacques Françaix

Né au Mans le 20 février 1940.

Titulaire d'un Doctorat de Chimie.

Travaille plusieurs années au Musée du Louvre en tant que responsable du Service de Métallurgie du Laboratoire de Recherches des Musées de France.

Exerce ensuite, à Nice, une activité de restaurateur de meubles puis de design en mobilier contemporain Depuis la mort de son père, en 1997, se consacre à la promotion de sa musique, notamment par le biais du site qu'il a créé : www.jeanfrancaix.org


Muriel Bellier

Dans le cadre d'études universitaires en musicologie à Paris-IV Sorbonne, Muriel Bellier a choisi de s'intéresser à la vie et l'oeuvre du compositeur Jean Françaix musicien jusqu'alors très peu étudié, bien que joué de par le monde depuis les années trente et bénéficiant déjà d'une discographie conséquente. C'est une rencontre inattendue à Concarneau avec la fille cadette du compositeur et la découverte du disque Musique pour les enfants, interprété par Jean et Catherine Françaix qui a initié cette recherche.

Quel style de musique, quelles autres pièces musicales se cachaient en effet derrière ce nom emblématique Françaix ?

La consultation de nombreuses sources dans les bibliothèques musicales commencèrent à donner corps au catalogue du compositeur et à faire réapparaître des œuvres non mentionnées dans les brochures publicitaires, les premières, les interprètes de l'époque...

La préparation d'une exposition pour les quatre-vingts ans du compositeur permit de mettre en valeur les différentes facettes de son art et de son expression, tout comme la nouvelle édition du catalogue Schott élaboré pour l'occasion.

C'est ensuite à l'amitié de Blanche et Jean Françaix, de leurs amis manceaux, puis de leurs trois enfants Jacques, Catherine, Claude qu'elle doit d'avoir pu compléter par des entretiens, l'analyse de correspondances, des programmes musicaux, de carnets familiaux les sources d'une vie consacrée à la musique. La biographie « Promenade sérieuse sans gravité » en est un témoignage.

Enfin le colloque international, « Connaître ou reconnaître l'oeuvre de Jean Françaix » a donné une nouvelle place à sa musique, porté par des universitaires mais aussi par des interprètes de renom pour ne citer que l'Octuor de France, Henri Demarquette, Pascal Contet etc.

Le Cercle des Amis de Jean Françaix mais aussi des Amis de Arnold Dolmestch, associations situées au Mans, dont elle est actuellement présidente contribuent par leurs actions à la connaissance et à la valorisation d'un patrimoine sarthois « international ».

La création d'une rose Blanche Françaix, hommage à l'épouse du compositeur, a marqué le cadre des manifestations du centenaire de la naissance de Jean Françaix.

Sur Jean Françaix :

  • Notice pour le New Grove Dictionary of Music and Musicians ; recherche pour le catalogue Schott, biographie, préambule à l'ouvrage publié par la Fondation Singer-Polignac, « De la musique et des musiciens » ; recherches et publications sur « La vie musicale au Mans pendant les années trente », éditées par la Société historique et archéologique du Maine.
  • Auteure et éditrice du colloque international « Connaître et reconnaître l'oeuvre de Jean Françaix», Fondation Singer-Polignac, Observatoire Musical Paris-IV Sorbonne, Cercle des Amis de Jean Françaix, éd. 2000

Claude FrancaixClaude Françaix

Claude Françaix est née au Mans dans la Sarthe. Parallèlement à ses études secondaires, elle travaille le piano sous la direction de son père, le compositeur et pianiste Jean Françaix, puis poursuit sa formation musicale auprès de Nadia Boulanger.

Elle donne de nombreux concerts avec son père et enregistre en Allemagne, Angleterre, Autriche, Danemark, Finlande, Italie, Suède et Suisse, sous la direction de chefs tels Pierre Dervaux, Antal Dorati, Louis Fourestier, Joseph Keilberth, Jean Martinon, Jukka-Pekka Sarastee, Wolfgang Sawallish, Hubert Soudant ou Christian Simonis.

Elle se produit aussi en musique de chambre avec – pour n'en citer que quelques-uns - J. P. Wallez, l’octuor de France, G. Lakatos, L. Lencses, M.G. Bassi. Elle forme un duo quatre mains et deux pianos avec M. G. BASSI.

Elle donne aussi des masterclasses autour de la musique de son père (concours international annuel Jean Françaix).

Discographie

  • Concertino pour piano et orchestre de Jean Françaix, London Symphony Orchestra, Antal Dorati (Philips)
  • Concerto pour piano et orchestre de Jean Françaix, Orchestre Radio-Luxembourg, Jean Françaix (Vox)
  • Concerto pour deux pianos et orchestre de Jean Françaix (avec le compositeur), Sinfonieorchester des Südwestfunks Baden-Baden, Pierre Stoll (Wergo)
  • Trio pour violon, violoncelle et piano de Maurice Ravel, avec Georges Schwartz et Eric Alberti (Cybelia)
  • Scuola di ballo, œuvres pour deux pianos et piano à quatre mains (avec Jean Françaix), d’Emmanuel Chabrier, Jean Francaix et Franz Schubert (Erol)
  • Trio pour hautbois, basson et piano de Jean Francaix, Avec L. Lencses et G. Lakatos (Epo)
  • L’éloge de la danse, œuvres pour un et deux pianos de Jean Françaix avec M.G. Bassi (Dad records)
  • Un piano pour deux, œuvres pour piano à quatre mains de Jean Françaix avec M. G. Bassi (Erol)

Henri Demarquette  Jean Philippe RaibaudHenri Demarquette

« Musicien passionné et personnalité aux facettes multiples, Henri Demarquette joue du violoncelle comme on embrase une forêt profonde ; pas un de ses coups d'archet ne laisse indifférent car il réveille l'inconscient de la musique » O. Bellamy (Le Monde de la Musique).

Henri Demarquette, né en 1970, entre à 13 ans au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, où il étudie avec Philippe Muller et Maurice Gendron. Titulaire d’un Premier Prix à l’unanimité, il travaille également avec Pierre Fournier et Paul Tortelier, puis, avec Janos Starker à Bloomington aux Etats-Unis.

Familier de la scène dès l’âge de 14 ans, il débute à 17 ans par un récital au Théâtre du Châtelet et une émission télévisée enregistrée par France 3 avec la pianiste Hélène Grimaud. Il est aussitôt remarqué par Lord Yehudi Menuhin qui l’invite à jouer sous sa direction le Concerto de Dvořák à Prague et à Paris.

Depuis, sa carrière prend un essor international qui le conduit dans de nombreuses capitales accompagné des plus grands orchestres français ou étrangers comme récemment le Royal Philharmonic Orchestra, l'orchestre national de France, le London Philharmonic, l’orchestre de chambre de Paris, le Tokyo Symphony, l'orchestre national de Bordeaux-Aquitaine, l’orchestre philharmonique de l’Oural, le Sinfonia Varsovia, la NDR de Hannovre, et en compagnie de ses partenaires pianistes privilégiés Boris Berezovsky, Michel Dalberto, Jean-Bernard Pommier ou Frank Braley. Henri Demarquette joue également en duo avec l’accordéoniste Richard Galliano un programme éclectique s’étendant de Bach à Galliano. Henri Demarquette poursuit également plusieurs projets « Vocello » : un programme pour violoncelle et chœur a capella réunissant des œuvres de la Renaissance en regard aux musiques contemporaines. De nombreuses œuvres nouvelles sont en préparation pour cette formation. « Arborescence » ou mille ans de musique, du chant grégorien à la musique d’aujourd’hui présentés au violon, violoncelle, piano et bandonéon. « Together, A Tango Dream », collaboration fructueuse entre Henri Demarquette et le groupe « El Despues ». Une histoire du Tango depuis ses origines jusqu’à une création de Gustavo Beytelmann.

Esprit curieux, Henri Demarquette aborde régulièrement la musique contemporaine, et se plaît à défendre des œuvres rares. Il travaille en étroite collaboration avec les grands compositeurs actuels et suscite la composition d' œuvres de Olivier Greif, Pascal Zavaro, Eric Tanguy, Florentine Mulsant ou Alexandre Gasparov. Son interprétation du concerto Tout un monde lointain de Henri Dutilleux à donné lieu à un film documentaire diffusé sur la chaine Mezzo.

Il est depuis 2012 invité par Michel Onfray à intervenir dans le cadre de l’université populaire de Caen. En compagnie de Jean-Yves Clément, essayiste, poète, musicien, il évoque divers aspects de la musique sous forme de causeries-conférences. Au cours de la saison 2013-2014, il s'est produit ainsi, entre autres destinations, en Inde, en Corée, en Belgique, lors de plusieurs tournées en Russie, à Berlin, Jérusalem, à La Cité de la Musique, au Théâtre des Champs-Elysées, Théâtre du Rond-point, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, au festival d’Auvers-sur- Oise, à l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean de Luz…et a donné en première audition des œuvres pour violoncelle et chœur d’Eric Tanguy et Philippe Hersant et des concertos de Michel legrand et Richard Galliano.

Cette ouverture d’esprit se reflète dans une discographie éclectique, couronnée de nombreuses distinctions en France et à l’étranger parmi laquelle se trouvent :

  • Jean Cras : Trio à cordes et quintette pour flûte, harpe et trio à cordes avec J. Hurel, M.P. Langlamet, P. Graffin et M. da Silva (Timpani Records)
  • Camille Saint-Saëns : Concerto n°1, Sonate n°1, Carnaval des Animaux avec B. Berezovsky, B. Engerer et l’Ensemble orchestral de Paris dir : J. Swensen (Mirare). Choc classique décembre/janvier et une clef ResMusica) Olivier Greif : Par la Chute d’Adam orchestre national de France, dir : J.C. Casadesus, piano : G.Bellucci. (Universal Music France). choc de l’année Classica et clé de l’année ResMusica
  • Johannes Brahms : Les 3 sonates avec M. Dalberto (Warner Classics). « Choc du monde de la musique », « RTL d’OR », et ffff de Télérama Invitation au voyage œuvres de Fauré, Debussy, Massenet, Duparc, Ravel, Poulenc avec B. Engerer (Warner Classics). « Choc du monde de la musique »

Henri Demarquette a reçu de l'académie des Beaux Arts le Prix de la Fondation Simone et Cino del Duca.

Il joue "le Vaslin", violoncelle crée par Stradivarius en 1725, confié par LVMH/Moët Hennessy.Louis Vuitton.


Philippe CuperPhilippe Cuper

Premier clarinettiste solo (super soliste) de l’orchestre de I’Opéra national de Paris (depuis 1984), Philippe Cuper est l’invité des orchestres internationaux : Philharmonique de Berlin, Scala de Milan, Radio Bavaroise, Philarmonie Tchèque, Symphonique de Moscou, Sinfonia Varsovia, Orchestre de Paris, National de France, Ensembles Contemporains à Paris… sous la direction des maîtres Sawallisch, Ozawa, Abbado, Maazel, Mehta, Boulez, Prêtre, Dohnanyi, Barenboim, Gergiev, Salonen, Conlon, Chung, Jordan…

Né à Lille Philippe Cuper a remporté les concours internationaux de Munich, Prague, Viotti, Prix Slovaque, médaille de Genève, Orvieto, médaille Mravinsky de Saint-Petersbourg après ses études de Musicologie en Sorbonne et au Conservatoire (CNSM) de Paris récompensées par un premier prix de clarinette (1e nommé à l’unanimité). Ses professeurs furent successivement Gilbert Voisin disciple de Louis Cahuzac, Guy Dangain, Guy Deplus et Henri Druart, il a reçu les conseils de J.Lancelot, A.Boutard et S.Drucker (du New York Philarmonic) ainsi que de Jean Hubeau , Pierre et Nelly Pasquier (en musique de chambre). Clarinette solo de l’Orchestre Mondial des Jeunesses Musicales, il devient à 20 ans clarinette solo de l’orchestre Lamoureux à Paris.

Collaborant avec les compositeurs Messiaen (pour son Quatuor), Françaix (enregistrement sur cd de son concerto sous sa direction), Sauguet, Mihalovici, Rosenthal, Berio, Denisov, Komives, Hersant, Zygel, Bacri, Connesson, Girard, Maratka, etc… il a crée les concertos de Bacri, Stankovitch ou de Gronych (avec Giora Feidman et Eddie Daniels) à Tel Aviv ainsi que des quintettes de Paquito D’Rivera à Boston.

Il a enseigné au Conservatoire national supérieur de musique de Saragosse: « Conservatorio Superior de Aragon »(Espagne), il est professeur certifié au Conservatoire national de région de Versailles et donne des « Master class » dans les Universités de Chicago, Cleveland, Mexico, Tokyo, Pékin, Séoul, Taiwan, Hong Kong, Canberra, Jérusalem, Moscou…

Ayant une quarantaine de CD à son actif (« Choc »du Monde de la Musique, nominé aux « Victoires de la musique »), il joue avec de nombreux quatuors : Talich, Kocian, Takacs, Enesco, Parisi, Benaim Trio Wanderer, les pianistes : P. Badura-Skoda, P.L. Aimard, M.W. Chung, L. Cabasso, F. Chaplin, les violonistes : R. Ricci, A. Brussilovsky, O. Charlier, L. Korcia… l’octuor à vent de Paris qu’il a crée en 1986.


ouranosx600Ensemble Ouranos

Formés auprès des meilleurs maîtres, lauréats d’importants concours internationaux, membres d’ensembles de hauts niveaux et solistes à la carrière individuelle prometteuse, les cinq jeunes virtuoses de l’ensemble Ouranos ont décidé récemment d’associer leurs talents et leur expérience au sein d’un nouvel ensemble. Le quintette à vent avec sa pléiade de chefs-d’œuvre en est la cellule originelle mais associés aux cordes et aux claviers, le répertoire qui s’offre à lui du premier romantisme à la musique du XXème siècle est immense et en grande partie à découvrir.

L'ensemble Ouranos est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2014.


hermes Jean Claude Captx600Quatuor Hermès

« One of the finest promising young quartets » Alfred Brendel

Le quatuor Hermès est actuellement l’un des jeunes ensembles les plus accomplis de sa génération. 1er prix des concours internationaux de Lyon (2009) et Genève (2011), il est également 1er prix des auditions Young Concert Artist de New York en 2012. A cette occasion on l’invite à faire ses débuts au Kennedy Center de Washington et au Carnegie Hall de New York, où il est accueilli par un public et des critiques enthousiastes.

On a déjà pu l’entendre au festivals de l’Orangerie de Sceaux, du Périgord Noir, Radio France/Montpellier, Sâou chante Mozart, Septembre musical de l’Orne, à la Cité de la musique et à plusieurs reprises sur France Musique ; en Italie au théâtre du Lingotto de Turin, Societa dell quartetto de Bergame, à l’Accademia Filarmonica de Bologne, au théâtre Bibiena de Mantoue ; en Allemagne au festival Mecklenburg-Vorpommern, Crescendo Festival de Berlin ; en Autriche au festival de Lockenhaus.

Ses membres, tous issus du Conservatoire national supérieur de musique de Lyon, se rencontrent en 2008 et se forment avec les quatuors Ravel et Ysaÿe, puis en Allemagne auprès d’Eberhard Feltz et du quatuor Artemis. Ils étudient aujourd’hui à la Chapelle musicale Reine Elisabeth.

Grâce au soutien de la société des montres Bréguet et dans le cadre du concours de Genève, les quatre musiciens ont enregistré un premier disque consacré à Haydn et Beethoven. Celui-ci a obtenu de nombreuses distinctions (ffff Télérama, sélection Le Monde 2012, CD der Woche NDR).

Le quatuor Hermès est en résidence à la fondation Singer-Polignac depuis 2013.


GB2015Guillaume Bellom piano

Né en 1992, Guillaume Bellom débute conjointement l’étude du piano et du violon à l’âge de six ans au Conservatoire à rayonnement régional de Besançon. Il y obtient en 2008 ses prix de piano, de violon et de musique de chambre.

En 2009, il est admis à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Nicholas Angelich et Romano Pallottini et a également suivi les enseignements de Franck Braley, Marie-Françoise Bucquet, Dominique Merlet, Leon Fleisher ou encore Jean-Claude Pennetier. Il obtient en 2016 son Doctorat dans la classe d'Hortense Cartier-Bresson. En 2011, il est reçu à l’unanimité au concours d’entrée en violon du Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Roland Daugareil.

Son grand intérêt pour la musique de chambre le pousse à se produire au sein de diverses formations, notamment au festival de Pâques et à l’Août musical de Deauville. Il est régulièrement invité à jouer à la fondation Singer-Polignac où il est pianiste résident depuis 2012, au festival des Arcs, à Pianos aux Jacobins, au festival des claviers de Bel-Air à Chambéry, aux journées Ravel de Monfort l’Amaury, au Palazzeto Bru Zane à Venise, au Festival Chopin à Nohant, au printemps musical des Alizés à Essaouira, aux Vacances de Monsieur Haydn à la Roche-Posay...

En 2014 il fait ses débuts au théâtre des Champs-Elysées en interprétant le Carnaval des animaux de Saint-Saëns et devient lauréat de la fondation L’or du Rhin.

Il remporte en 2015 le 1er prix du Concours International de Piano D’Épinal, en interprétant en finale le concerto de Schumann avec l’orchestre National de Lorraine sous la direction de Jacques Mercier. La même année, il est finaliste du Concours Clara Haskil et obtient le prix « Modern Times » pour la meilleure interprétation de l’œuvre contemporaine. En 2016, Guillaume Bellom remporte également le prix Thierry Scherz des sommets musicaux de Gstaad.

Il a enregistré deux disques avec le pianiste Ismaël Margain sous le label Aparté, un premier consacré aux œuvres de Schubert pour quatre mains (ffff-Télérama) ainsi qu’un deuxième disque Mozart, qui parut en avril 2014.


 GuidicelliSimon Guidicelli contrebasse

Né en 1989, Simon Guidicelli commence la contrebasse à l'âge de sept ans au conservatoire d’Aix-en-Provence. Diplômé du Conservatoire de Paris en 2012, Simon est le contrebassiste de l'ensemble Le Balcon dirigé par Maxime Pascal. Passionné par la pratique orchestrale, il est invité à se produire régulièrement avec l’orchestre national de France, l'orchestre philharmonique de Radio France ou encore l'orchestre national du Capitole de Toulouse.