Bonsoir Monsieur Pantalon

Posted in Ateliers 2014-2015

Les Paris Frivoles

Ces expressions artistiques mêlant "parlé" et "chanté" n'occupent plus de réelle place dans le paysage musical français, même si nous observons depuis peu un regain d’intérêt, émanant de certaines salles, faisant autorité en la matière, tel l'Opéra Comique, lequel, en créant une Académie, démontre l'importance de la formation de ces disciplines artistiques.

Il est actuellement très compliqué, et nous ne pouvons que le regretter, de trouver des chanteurs professionnels capables d'être "complets", c'est-à-dire a l'aise dans les deux domaines, voir les trois si l'on y ajoute la danse. C'est dans ce contexte que la Compagnie des Frivolités Parisiennes se propose d'intervenir auprès de la jeune génération de chanteurs, dans le suivi d'une classe intensive de plus d'un mois qui se terminerait par la représentation d'un œuvre du répertoire dans une grande salle parisienne. En engageant des spécialistes du chant français, en organisant un partenariat avec une célèbre école de théâtre, de nombreuses master classes menées par des chefs d'orchestre, metteurs en scène, journalistes critiques, chanteurs et comédiens de renom, nous espérons donner aux talents lyriques de demain les clés d'un répertoire tombé en désuétude, parce que laissé depuis trop longtemps à la marge, lui rendre ses lettres de noblesse. Notre parrain Michel Sénéchal accompagnera ces élèves de la première note jusqu'au lever de rideau.


Programme

Albert Grisar (1808-1869)

Bonsoir Monsieur Pantalon !

Opéra-comique en un acte sur un livret de Joseph-Philippe Simon dit Lockroy et Abel Achille Edmond Poret de Morvan

Créé en 1851 à l’Opéra Comique

  • Ouverture
  • Enfin le jour s'enfuit
  • Sous les vieux murs de la chapelle
  • Lorsqu'un amant avec ivresse
  • J'aime, j'aime, c'est mon seul cri
  • Monsieur, monsieur
  • Ah ! Monsieur Pantalon !
  • Je crains jusqu'au bruit de mes pas

Nicolas Simon direction musicale

Damien Bigourdan mise en espace

Pierre Girod direction du chant


Argument

Lélio est un jeune premier bien entouré : mère, fille et suivante sʹintéressent toutes à sa sérénade ! Le frivole trio féminin est aux prises avec un canevas bien connu : Isabelle doit épouser un inconnu pour complaire à son père, mais sous le nom honni se cache en réalité lʹamoureux secret quʹelle chérit en son cœur. Au cours de cette fière pantalonnade, on jettera force malles par la fenêtre et lʹon redoutera fort lʹintervention de la police, dʹoù de multiples rebondissements, quiproquos et scènes de suspens d'anthologie.


Interprètes

Les Frivolités Parisiennes

 

  • Simon Milone violon solo
  • Manon Philippe, Fabien Valenchon premiers violons
  • Thibaut Maudry, Florian Perret deuxièmes violons
  • Hélène Barre alto
  • Célia Boudot violoncelle
  • Baptiste Andrieu contrebasse
  • Julie Brunet-Jailli flûte
  • Damien Fourchy hautbois
  • Mathieu Franot clarinette
  • Benjamin El Arbi basson
  • Cédric Muller cor
  • Bastien Debeaufond cornet
  • Patrick Wibart Ophicléide
  • Marc Abry trombone
  • Matthieu Chardon Timbales et percussions

Vidéo


Biographies

Albert Grisar (1808-1869)

Après quelques succès de salon, dont sa célèbre romance la Folle, Albert Grisar se consacre au genre lyrique et cultive particulièrement les petites formes. Grand admirateur de Boieldieu père, son style touche parfois au néo-classique, au point dʹavoir parfois été accusé de pasticher la musique du dix-huitième siècle.

En attendant que soit enfin monté son Gilles ravisseur, parade dans le genre italien écrite pour le baryton-ténor Chollet mais dont les représentations furent perturbées par la révolution de 1848, Grisar décide dʹaller se ressourcer en Italie.

A une époque où l’opérette naissante prend elle aussi le chemin du burlesque et de la parodie, l’étude des farces napolitaines et de la musique sacrée du siècle précédent achève de transformer ce natif d’Anvers en héritier de l’ancien opéra-comique, dans la veine de Duni et Dezede plus que dans celle de Monsigny ou de son compatriote Gretry :

"Il alla à Naples s’inspirer dans la vraie patrie de la musique bouffe [...] ; sa bouffonnerie intitulée Bonsoir, monsieur Pantalon, a eu un succès de franc rire qui est bien rare maintenant au théâtre ; il est vrai que le poème a servi à merveille le compositeur."

Les Frivolités parisiennes

C’est au cœur de l’opéra-comique, de l’opéra-bouffe et de l’opérette que voyage la compagnie des Frivolités Parisiennes. Portée par le désir de remettre ces icônes du paysage artistique du XIXeme siecle au goût du jour, elle a pour but de leur rendre leurs lettres de noblesse ainsi qu’une place prépondérante dans la programmation culturelle grâce a un travail de représentation fidèle et abouti.

Un Paris bouillonnant, remuant, capitale culturelle pleine de couleurs et d’épices. C'est un lieu de vie, pétillant, innovant, qui se fâche, gronde mais donne le ton, que porte en lui le théâtre d’Herve, d'Auber, d'Adam ou d’Offenbach.

La compagnie a la volonté de faire redécouvrir à un large public ce répertoire, subtil mélange de musique et de théâtre, véritable pièce du patrimoine culturel parisien et trait d’union entre la culture populaire et la musique savante. La troupe souhaite ainsi se produire dans des lieux culturels divers, des théâtres qui ont vu naitre ces œuvres aux lieux d’habitude consacrés à la création contemporaine. Désireuse de partager ce patrimoine avec les plus jeunes, elle mène des actions pédagogiques auprès des enfants du quartier Amiraux-Simplon (Paris XVIIIe).

La Compagnie des Frivolités Parisiennes est née de la passion de deux jeunes musiciens professionnels, Benjamin El Arbi et Mathieu Franot, pour le répertoire lyrique français romantique. Collègues d'orchestre depuis une dizaine d'années, chacun à l’ origine de nombreux projets musicaux, ils décident en 2012 de fonder ensemble la compagnie des Frivolités Parisiennes.


Nicolas Simon

Chef d’orchestre plein d’initiatives et de projets, Nicolas Simon incarne l’esprit d’une nouvelle génération de musiciens, désireuse d’ouvrir la musique classique vers tous les publics.

Depuis avril 2014, il est le directeur artistique de la Philharmonie du COGE (Chœurs et Orchestres des Grandes Ecoles de Paris). A partir des éditions 2015, il assume la codirection artistique de deux festivals: Les Musicales de Normandie et Musique en Ré. Son activité de pédagogue se développe au Centre d’Etudes Supérieures Musique et Danse de Poitiers ainsi qu’au Conservatoire Maurice Ravel du 13e arr. de Paris, en tant que responsable des pratiques collectives.

Titulaire d’un prix de violon et d’un Master de direction d’orchestre (classe de Zolt Nagy) du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), il s’intéresse parallèlement a la pratique ≪ historiquement informée ≫, sur instruments d’époque, sous l’influence de Philippe Herreweghe, de Francois-Xavier Roth et d'Emmanuelle Haim. Son répertoire s’étend de la musique baroque à celle d’aujourd’hui et embrasse tous les genres, du répertoire symphonique au lyrique.

Nicolas Simon fonde en 2000 l’ensemble instrumental VIBRATIONS, orchestre de chambre à la tête duquel il donne de nombreux concerts en France et à l’étranger. De cet ensemble naitra une nouvelle formation au projet novateur et ambitieux, la Symphonie de Poche, orchestre d’une dizaine de musiciens proposant sous ce format grâce à de brillants arrangements, une approche généreuse et sans œillères de la musique classique.

Il est invité à diriger le London Symphony Orchestra, le SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, l’Orchestre baroque de Durban (Afrique du Sud). Il collabore par ailleurs en France avec Les Siècles, l’Orchestre de chambre d’Auvergne, l’Orchestre de Cannes-Provence Alpes Cote d’Azur, l’Orchestre de Poitou-Charentes et l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie. Cette saison, il fera ses débuts avec l’Orchestre National de France.

Entretenant une relation privilégiée avec l’Orchestre Français des Jeunes, Nicolas Simon y assiste Kwame Ryan puis Dennis Russel Davies de 2010 a 2012. Il devient ensuite l’assistant de Francois-Xavier Roth a l’Orchestre des jeunes de Méditerranée en 2012 puis de Kwame Ryan a l’Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine pour la saison 2012- 2013. A l’opéra, il a collabore aux productions d’Idomeneo de Mozart au Théâtre de Caen et au Grand Théâtre du Luxembourg, de Salomé de Richard Strauss au Théâtre-Auditorium de Bordeaux ainsi que de Lakme de Leo Delibes a l’Opéra Comique a Paris

Passionné par la transmission, il donne aux projets destinés aux jeunes musiciens et aux amateurs une place importante dans son activité. Il collabore avec la Cité de la Musique de Paris dans de nombreuses aventures humaines et artistiques fortes comme les orchestres Demos en Aisne et en Isère, Take a bow avec le LSO ou A toi de jouer avec Les Siècles, projets amenant à la pratique d’orchestre des jeunes amateurs. Il s’investit dans la vie musicale du département de l’Aisne à travers l’Orchestre Symphonique Départemental et l’Orchestre d’Harmonie Départemental qui associent jeunes, amateurs et musiciens des Siècles.


Damien Bigourdan

Damien Bigourdan est chanteur, acteur, metteur en scène et professeur d’art dramatique. Il est également professeur d’art dramatique au Cours Florent depuis septembre 2007. Malgré son désir profond d’embrasser un jour une carrière de chanteur, il choisit de s’inscrire en 1995 au Cours Florent pour y apprendre les techniques de l’acteur et de la scène. Il obtient le diplôme de fin d’études en 1998, en ayant notamment profité de l’enseignement de l’acteur et metteur en scène Michel Fau, puis est reçu au concours d’entrée du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique la même année.

Trois années supplémentaires d’études théâtrales s’offrent à lui de 1998 à 2001, année d’obtention du diplôme d’état. Trois années d’approfondissement de son apprentissage de la scène aux côtés de maîtres tels que Dominique Valadié, Catherine Hiegel (qui lui donnera le rôle de Joey dans sa mise en scène du Retour d’Harold Pinter à la Comédie Française en 2000), Daniel Mesguish, mais aussi Olivier Py, dont la rencontre sera déterminante. En effet, durant les répétitions du spectacle de fin d’études dirigé par celui-ci (Au monde comme n’y étant pas – texte et mise en scène d’Olivier Py), Damien Bigourdan, tout en découvrant le travail et l’engagement de cet homme à la fois poète, metteur en scène, acteur et chanteur, y rencontre également Pierre-André Weitz, scénographe attitré d’Olivier Py, lui-même ténor lyrique de formation.


Pierre Girod

Pierre écoute, conseille et fait travailler des chanteurs, seuls ou en ensemble, depuis une dizaine d’années. Au CNSMDP, il étudie l’analyse et ses rapports avec l’interprétation dans la classe de Michaël Lévinas, entame des recherches historiques sur le chant français dans la classe de Rémy Campos et développe une réflexion sur la notation musicale auprès de Raphaël Picazos (Moyen Âge), Olivier Trachier (Renaissance) et Pierre Cazes (Baroque). Ses travaux se poursuivent actuellement à travers la rédaction d’une thèse de doctorat financée par l’Université européenne de Bretagne (EA 1279) et des interventions régulières à Royaumont et à l’Opéra-Comique.

Spécialiste du répertoire lyrique français du XIXe siècle, il assiste des metteurs en scène, chefs de chant et chefs d’orchestre en leur transmettant des éléments historiques utiles à penser leur rapport aux partitions et aux livrets qu’ils souhaitent aborder (lecture hiérarchisée de la structure de l’oeuvre, clarifications des intentions et motivations des auteurs et graveurs, raison d’être des longueurs apparentes, modifications ou coupes à effectuer…). Son domaine d’expertise embrasse opéra, opéra-comique, opéra-bouffe, opérette, opéra de salon, romance, mélodie et musique sacrée, des successeurs ou arrangeurs de Gluck et Grétry aux contemporains de Massenet et Fauré. Soucieux de partager ses découvertes tant avec les spécialistes qu’avec les mélomanes, il conçoit des expositions et des conférences illustrées en direct, est l’invité d’émissions radiophoniques, communique avec des chercheurs et des passionnés du monde entier.

Son activité de prédilection est d’accompagner des artistes lyriques dans le travail du répertoire français romantique afin de les aider à construire une interprétation à la fois juste stylistiquement et taillée sur mesure. Il s’attache à mettre en valeur leur personnalité musicale et à exploiter toute la palette de leurs moyens pour atteindre une efficacité maximale au service du public. Son approche s’intéresse principalement à la vocalité (diction, déclamation, ornementation, phrasés, couleurs, effets…) et ses interactions avec l’intention dramatique.

Pierre est à l’initiative de nombreux projets, à vocation pédagogique ou non, dont il assume la direction vocale ; il collabore fréquemment avec des professionnels de l’art dramatique partageant son intérêt pour la tradition et le métier d’acteur-chanteur , à l’instar de Charlotte Loriot ou Emmanuelle Cordoliani. Au sein de la compagnie Les Frivolités Parisiennes, il participe à la programmation, propose les distributions, supervise l’organisation des auditions, coordonne l’édition musicale, dirige l’étude des rôles, assure la préparation des ensembles et des choeurs, rédige les textes de présentation et développe une expérimentation concernant les modes d’enregistrement. Le titre de directeur du chant est une référence au pédagogue Jean de Reszké lequel, au début du XXe siècle, avait été attaché à l’Opéra-Comique afin de transmettre aux jeunes générations un savoir-faire hérité des plus grands interprètes et compositeurs romantiques.


Anne-Aurore Cochet

Anne-Aurore chante dès l'âge de 11 ans dans l'opéra-jazz pour enfants Ze Blue Note (M.Edelin). Elle étudie le chant lyrique au CRR de Caen avec Martine Postel. Après un an dʹéchange inter-universitaire aux Etats-Unis et lʹobtention de son Master dʹAnglais LLCE en 2010, elle intègre la classe de Sophie Hervé en cycle spécialisé à Paris, et se perfectionne 6 mois au Conservatoire de Naples avec Daniela del Monaco. Elle incarne Pamprinée (Le Muet au Couvent), Arminda (La Finta Giardiniera), Despina (Cosi Fan Tutte), ainsi que Nanette (No No Nanette), Gilberte (Pas Sur La Bouche) et Maria (West Side Story). En 2009, elle chante dans le Choeur Diakhrôma (Nicolas André), puis le Choeur de Chambre/Solistes Mikrokosmos (Loic Pierre) avant de rejoindre en 2014 lʹensemble vocal Les Métaboles (Léo Warynski). Elle participe aux master classes de Kaijia Saariaho, SergeCyferstein, Blandine Rannou, David Stern.

Depuis 2013, elle se perfectionne auprès de Robert Expert au Conservatoire Jean-Wiener de Bobigny.

Jeanne Dumat

Jeanne commence très jeune le chant lyrique en intégrant dès l’âge de 10 ans la Maîtrise de Radio France, elle chante alors sous la baguette d’illustres chefs d’orchestre tels que Kurt Masur, Riccardo Muti. Après avoir fini son cursus, elle est rappelée par Radio France en tant que soliste, dans le Stabat Mater de Pergolèse dirigé par Vincent Dumestre, ou dans le Septuor pour Cordes Vocales et instrumentales d’André Caplet dirigé par Sofi Jeannin.

En août 2014 elle fait sa première Barberine dans les Noces de Figaro au Festival des Escales Lyriques de l’île d’Yeu. Elle participe à plusieurs créations mondiales : en 2010, elle a le rôle du 3e ange dans Ursule 1.1 de Morgan Jourdain, en 2011 elle est la 9e voix dans le Stabat Mater Dolorosa de Julien Joubert, et en 2012 Olga 2 dans Pion prend tour en D9 de Bruno Giner. Depuis trois ans elle est étudiante à l’Ecole Normale de Musique de Paris dans la classe de Mireille Alcantara.

 

 

 

Alicia Haté

Alicia débute ses études vocales au Conservatoire d’Orléans auprès de Sharon Coste et Bernadette Mercier. En 2009, elle obtient un prix de musique de chambre à l’unanimité avec les félicitations du jury au CRR de Cergy Pontoise. Cette même année, elle intègre la classe de Fusako Kondo au CRR de Paris où elle obtient son prix en 2011 et son diplôme de concertiste en 2013 à l’unanimité.

Depuis 2012, elle se perfectionne auprès de Mireille Larroche (travail scénique) et Nina Uhari (étude de rôle) à l’école normale de musique Cortot.

Finaliste en 2014 au 14e concours Opéra en Arles, elle obtient le Prix du public au 10e Concours des Amis du Grand Théâtre de Bordeaux, le Prix d’Honneur au Concours Bellan, et est élue lauréate de l’année par le public lors de la remise des prix en 2013. Elle participe à différentes masterclasses avec Florian Laconi, Isabelle Germain, Anne Grappotte, François Le Roux, David Selig...

Elle est Marcellina et Cherubino dans Les Noces de Figaro ainsi que la 3eme Dame dans La Flûte Enchantée de Mozart, La Zia Principessa dans Suor Angelica de Puccini, La Mère et la Tasse dans L’Enfant et les sortilèges de Ravel, Flora dans Traviata de Verdi ... Elle se produit comme soliste dans les Liebeslieder de Brahms à la salle Pleyel, dans la cantate n°5 de Bacri à l’église Saint-Gervais et dans des programmes de chœurs a la Sainte Chapelle à Paris. Elle crée Comme la peinture de Wang Wei de Ton-That Tiet à l’occasion du Concert Hommage à Joël Garnier.

Alan Picol

Alan a suivi une formation de chanteur à Paris (perfectionnement en chant obtenu en juin 2014 au département supérieur pour Jeunes Chanteurs à Paris) pour accomplir sa passion première, le théâtre. Cʹest un amoureux du geste et de la voix qui sonne juste sur un plateau. Juste pour rire (il interprète et travaille régulièrement des opérettes : Barbe-Bleue, Les Cloches de Corneville, La Vie parisienne...), juste pour le drame (il incarne Le Commandeur dans Don Giovanni, Mustafa dans LʹItalianna in Algieri), Alan cherche avant tout des occasions de rendre vivant un plateau et lisible les œuvres du répertoire classique, et se nourrit de la pratique du théâtre contemporain avec Clémentine Amouroux et de la danse contemporaine avec Nicole Ponzio. Alan participe cette saison ̀à plusieurs concours de mélodies en France et a l’étranger.

 

 

 

 

Clara Schmidt

Après avoir pratiqué divers instruments pendant son enfance et son adolescence, Clara entre au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris à 17 ans, en septembre 2003, et y suit pendant 6 ans le cursus complet dispense au sein du Département de Formation pour Jeune Chanteur. Ainsi formée à la pratique vocale aussi bien chorale que soliste, à la diction des quatre langues étrangères principalement usitées dans le répertoire lyrique, à la danse, à l’interprétation et au théâtre, aux différentes époques et styles musicaux, elle obtient en 2007 son DEM de chant et son CFEM, puis en2009 son DEMS (précurseur du DNSPM).

Depuis sa sortie elle participe à différentes productions d’opéra (Rake’s Progress, Ring Saga) et de théâtre musical (Sainte Jeanne des Abattoirs, Dogorians), ainsi qu’à divers concerts (récitals de Lieder, mélodies et songs, airs d’opéra, musique sacrée baroque, etc...) et continue de perfectionner sa technique auprès de la soprano roumaine Leontina Vaduva.

Vincent Vantyghem

Il découvre le chant auprès de la basse Stephen RICHARDSON, étudie en Allemagne auprès de Rudolf AUE puis suit l’enseignement d’Alain BUET. Après ses études au conservatoire de Lille, il bénéficie de l’enseignement de maîtres tels que Maarten KONINGSBERGER, Margreet HONIG, Valérie MILLOT. Il participe aux sessions sur le mélodrame au sein de la Fondation ROYAUMONT, aux masterclasses de chanson française et d'opérette à l'Académie Internationale de musique de VILLECROZE. Il se produit en récital dans les foyers de l'opéra de Lille avec Christophe Simonet (Scottish Songs de Beethoven , le Schwanengesang de Schubert). Il chante en soliste dans de nombreux oratorios sous la direction d'Yves PARMENTIER (Requiem de Fauré, de Brahms, de Mozart, les Carmina Burana, la messe en Si…).

A l’opéra, il chante Jupiter dans Orphée aux Enfers dirigé par Jacques Schab (la Clef des Chants), Eutyro dans Ercole Amante dirigé par Gabriel GARRIDO (Académie Européenne de Musique Baroque d’Ambronay). Il crée et chante la fantaisie lyrique et burlesque l’Amour aux Rayons X (Compagnie On-Off/ la Clef des Chants). En juin 2007, il est Maitre Ducorbeau dans l’opérette contemporaine le Procès des Sorcières composée par Emmanuel OLIVIER et écrite par Laurent PETIT (Compagnie On Off/La Clef des Chants) , le 2ème Prince Tyrien dans Cadmus et Hermione de J.B Lully (Poème Harmonique Vincent Dumestre - Benjamin Lazar / Fondation Royaumont / Opéra Comique / Théâtre des arts à Rouen / Théâtre de Caen / Grand Théatre d'Aix en Provence / Théâtre Royal du Luxembourg), le 2ème notaire dans la Périchole d'Offenbach (Opéra de Lille /J.C Casadesus /B / Jeannelle), le Musiklehrer dans Ariadne auf Naxos de Strauss (Fondation Royaumont / A.Engel), Zaretski dans Eugène Onéguine de Tchaïkowski (Opéra de Lille / P.Verrot / JY.Ruf), Toccato dans la Leçon de Chant Electromagnétique d'Offenbach (Le Rêveur d'Eux / La Clef des Chants), le Sicario dans Macbeth (Opera de Lille). Il jouera à la saison prochaine le rôle de l'Egoutier dans la Botte Secrète de Claude Terrasse au Théâtre de l'Athénée avec la compagnie des Brigands.