La Défense de l'Europe

Publié dans Saison 2012-2013

Aux débuts de la Guerre froide il était évident que la défense de l'Europe occidentale, le cas échéant, reposerait d'abord sur les États-Unis, à travers l'Alliance atlantique. L'armée européenne, ou Communauté européenne de défense (CED), fut certes envisagée dès 1950, mais il s'agissait alors beaucoup plus de trouver un cadre acceptable pour le réarmement allemand que d'une véritable défense. D'autres projets virent le jour par la suite, mais ils échouèrent eux aussi, en particulier parce que la grande majorité des responsables européens estimaient qu'il ne fallait rien faire qui risquerait d'affaiblir l'Alliance atlantique. (C'était, même en France, l'avis d'un parlementaire particulièrement engagé dans les questions de sécurité comme Édouard Bonnefous). La fin de la Guerre froide a entraîné un changement radical de l'environnement stratégique. Où en est-on aujourd'hui, entre une Alliance atlantique en pleine transformation, une Europe de la Défense qui se structure très lentement, mais malgré tout davantage qu'on ne le pense souvent, et avec des acteurs européens (en particulier les britanniques, les allemands et les français) qui cherchent à établir les nouvelles bases de leur sécurité dans un monde en total bouleversement ? C'est ce que ce colloque souhaiterait mettre en lumière, au regard des soixante dernières années.

Partenariat



 

 

 

 

Programme

Jeudi 15 novembre

 

Introduction par Georges-Henri Soutou, de l'Académie des sciences morales et politiques


Présidence : Gilbert Guillaume

de l'Académie des sciences morales et politiques

Ancien président de la Cour Internationale de Justice

 

L’Europe et la Communauté atlantique pendant la guerre froide (1947-1989)

16 h 30 - pause

Discussion


Vendredi 16 novembre

 

  • 9 h 30 - Accueil et inscription des participants
  • 10 h - Ouverture du colloque

 

Présidence : François d'Orcival

de l'Académie des sciences morales et politiques, éditorialiste

 

L’évolution des rapports entre l'OTAN et l'Europe de la Défense depuis la fin de la Guerre froide


Présidence : Chantal Delsol

de l'Académie des sciences morales et politiques

Professeur de philosophie politique à l'université Paris-Est

 

Peut-on encore imaginer une identité européenne de sécurité et de défense au sein, à côté ou en dehors de l'Alliance atlantique ?

Discussion

13 h - 14 h - Buffet déjeuner

Présidence : Georges-Henri Soutou

Membre de l'Académie des sciences morales et politiques

 

 

  • Table ronde avec la participation de :
    • Henri Bentégeat, ancien chef d’État major des Armées (2002-2006)
    • Yves Boyer, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique et professeur à l'école polytechnique en charge du cours de relations internationales
    • Massimo de Leonardis, professeur d'histoire des relations et des institutions internationales, directeur du département des sciences politiques à l'università Cattolica Del Sacro Cuore à Milan
    • Jean-David Levitte, ambassadeur de France, membre de l'Académie des sciences morales et politiques

Bilan et perspectives par Georges-Henri Soutou, de l'Académie des sciences morales et politiques, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'universite de Paris-Sorbonne

 

Présentations : (texte & vidéo)

Discours de bienvenue par Gabriel de Broglie et Gilbert Guillaume 

 


Introduction par Georges-Henri Soutou

 


La genèse de la pensée d’Édouard Bonnefous en politique étrangère par Antoine Marès

 

 


Après l'échec de la communauté européenne de Défense (CED), l'union de l'Europe occidentale (UEO) par Élisabeth du Réau

 


Édouard Bonnefous, membre de la Conférence des parlementaires de l'OTAN et de l'Assemblée de l'Atlantique nord par Sandrine Arnold Folpini

 


 

L’évolution des rapports entre l'OTAN et l'Europe de la Défense depuis la fin de la Guerre froide

Introduction  et présidence de François d'Orcival 

 


La PESD (Politique Européenne de Sécurité et de Défense) par Nicole Gnesotto

 


Les rapports entre l'OTAN et l'Union Européenne par Guillaume de Rougé


La France, l'Allemagne et l'Europe-puissance : histoire et ambiguïtés d'un concept par Georges-Henri Soutou

 


 

Le Royaume-Uni entre OTAN et Union Européenne par Pauline Schnapper

 


Le rôle des Européens au sein de l'Alliance atlantique et les perspectives de coopération avec l'Union européenne par Benoît d'Aboville

 

 


Table ronde avec la participation de :

Henri Bentégeat

Yves Boyer,

Massimo de Leonardis,

Jean-David Levitte,

Georges-Henri Soutou

Benoît d'Aboville


 

Biographies

Gabriel de Broglie

Né le 21 avril 1931 à Versailles. Études au collège des oratoriens à Pontoise. Institut d'études politiques de Paris et ENA (promotion Tocqueville 1960). Il entre au Conseil d'État en 1960 comme auditeur, puis maître des requêtes et conseiller d'État, et, depuis 1999, conseiller d'État honoraire.

Membre de plusieurs cabinets ministériels : jurisconsulte d'André Malraux (1962-1966), conseiller de Jean-Marcel Jeanneney (1966-1968), de Maurice Schumann (1968), de Maurice Couve de Murville (1968-1969), d'Édouard Michelet (1970), d'André Bettencourt (1971).

Pendant dix-huit ans, Gabriel de Broglie se consacre à l'audiovisuel. Il est successivement directeur-général adjoint de l'ORTF (1971-1974), directeur général de Radio-France (1975-1979), président de l'INA (Institut national de l'audiovisuel), où il succède à Pierre Emmanuel, membre de la Haute Autorité de l'audiovisuel, nommé par le président du Sénat, Alain Poher (1982-1986), membre de la Commission nationale de la communication et des libertés nommé par le président du Sénat, Alain Poher, élu président de la C.N.C.L. (1986-1989).

Comme historien, il publie biographies et études sur l'orléanisme et le XXe siècle. Comme essayiste, il donne des témoignages sur ses activités, le Conseil d'État, la télévision, la langue française. Il participe, depuis 1981, aux différentes instances de la langue française, Haut Comité (1981-1982), Conseil supérieur (1984, 1986, et depuis 1999) et présidence de la Commission générale de terminologie et de néologie (1996-2006). Passionnément bibliophile, il préside, depuis 1980, la Société des bibliophiles françois et a été élu, en 2003, membre du Roxburghe Club de Londres.

Les ouvrages de Gabriel de Broglie ont été couronnés par l'Académie française, par le prix des Écrivains combattants, par le prix Vauban, par le premier Grand Prix Gobert pour Madame de Genlis, et par le prix des Ambassadeurs pour Guizot.

Il a été élu, en 1997, à l'Académie des sciences morales et politiques, à l'Académie française, le 22 mars 2001, au fauteuil d'Alain Peyrefitte (11efauteuil).

 

Œuvres

  • 1972 Le Général de Valence, ou L’Insouciance et la gloire (Perrin)
  • 1973 Le général de Valence ou l’insouciance et la gloire
  • 1974 Le Conseil d’État. - Ouvrage collectif (C.N.R.S. éditions)
  • 1977 Ségur sans cérémonie, ou La gaîté libertine (Perrin)
  • 1979 Histoire politique de la Revue des Deux Mondes
  • 1979 Histoire politique de la Revue des deux mondes de 1829 à 1979 (Perrin)
  • 1981 L’Orléanisme ou La ressource libérale de la France (Perrin)
  • 1981 L’Orléanisme
  • 1982 Une image vaut dix mille mots. - Essai sur la télévision (Plon)
  • 1985 Madame de Genlis (Perrin)
  • 1987 Le Français pour qu’il vive
  • 1990 Guizot (Perrin)
  • 1991 La Vraie Madame Gervaisais. - Introduction et présentation (Société des Bibliophiles françois)
  • 1995 XIXe siècle, l’éclat et le déclin de la France (Perrin)
  • 2000 Mac-Mahon (Perrin)
  • 2001 Le Droit d’auteur et l’Internet (PUF)
  • 2011 La monarchie de Juillet 1830-1848 (Fayard)

 

Discours et travaux académiques

  • Discours de réception et réponse de M. Maurice Druon , le 07 février 2002
  • Senghor ou la nécessité de la langue française. Séance publique d’hommage à Léopold Sédar Senghor , le 05 mars 2002
  • Guizot. Communication à l'Académie des Sciences morales et politiques , le 17 janvier 2004
  • La langue du Code civil. Discours pour la célébration du deuxième centenaire du Code civil , le 15 mars 2004
  • Le retour de la philanthropie. Discours prononcé lors de la remise des Grands prix des fondations de l'Institut de France , le 11 juin 2008
  • Le métier de mécène. Discours prononcé lors de la remise des Grands prix des fondations de l'Institut de France , le 10 juin 2009
  • Les choix des mécènes. Discours prononcé lors de la remise des Grands prix des fondations de l'Institut de France , le 09 juin 2010
  • L'Institut de France et les académies au XXIe siècle, traditions et nouveaux enjeux. Conférence à l'exposition universelle de Shanghai, pavillon français , le 24 septembre 2010
  • « Mécènes sans frontières ». Discours prononcé lors de la remise des Grands prix des fondations de l’Institut de France , le 09 juin 2012

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Georges-Henri Soutou

Georges-Henri Soutou est membre de l'Académie des Sciences morales et politiques et Professeur émérite à l'Université de Paris-Sorbonne (Paris-IV).

Il préside l'Association des Internationalistes et l'Institut de Stratégie et des Conflits – Commission française d'Histoire militaire.

Il travaille sur les Relations internationales au XXème siècle, en particulier sur la Première guerre mondiale, les rapports franco-allemands et les relations Est-Ouest après 1945. Il a publié notamment L'Or et le Sang. Les buts de guerre économiques de la Première guerre mondiale, Fayard, 1989; L'Alliance incertaine. Les rapports politico-stratégiques franco-allemands, 1954-1996, Fayard, 1996; La Guerre de Cinquante Ans. Les relations Est-Ouest 1943-1990, Paris, Fayard, 2001 ; L’Europe de 1815 à nos jours, PUF, 2007

Résumé de la communication

La France, l'Allemagne et l'Europe-puissance : histoire et ambiguïtés d'un concept

L’expression d’Europe-puissance apparaît en France dans les années 1980, elle a été assez fréquemment utilisée et n’a pas suscité d’opposition particulière. Son équivalent allemand (Weltmacht Europa) est beaucoup moins employé et provoque de fortes réticences.

La notion, sinon l’expression, apparaît dès les débuts de la construction européenne. Les Pères de l’Europe ne la conçoivent pas comme antinomique de la construction européenne, même si l’urgence à leurs yeux n’est pas là. De Gaulle et Adenauer en feront en revanche l’un des axes essentiels de leurs relations, et le traité de l’Elysée en est la traduction.

Après une période d’oubli (les Allemands ne pouvant pas accepter toutes les arrière-pensées françaises véhiculées par la notion d’une « Europe européenne », ayant son indépendance politique et stratégique par rapport aux Etats-Unis) l’expression connaît, après la fin de la Guerre froide,  une période de large diffusion. Elle est couramment utilisée par Jacques Chirac, et elle culmine avec son utilisation (en français) par le chancelier Schröder dans son discours devant l’Assemblée nationale en 1999. De 1996 à 2003, d’ailleurs, toute une série de réflexions et d’initiatives communes franco-allemandes  cherchent à lui donner une réalité.

Mais les progrès faits dans ce sens sont  limités, une fois encore, par des divergences fondamentales entre les deux pays. En outre la société et le monde politique allemands évoluent dans une direction qui remet en cause la notion traditionnelle de puissance.

Cependant il serait tout à fait excessif de conclure, comme on l’a fait parfois, par exemple après la décision de Berlin de ne pas participer à l’opération contre la Libye en 2011, que la RFA serait devenue neutraliste et aspirerait à se retirer du jeu mondial. La réalité est infiniment plus complexe.

La RFA conserve le souci de la puissance, si l’on veut bien admettre que celle-ci se décline aujourd’hui de façon non pas contradictoire, mais très différente de ce qu’elle avait pu signifier dans le passé. Et un accord franco-allemand dans ce sens n’est pas exclu, à condition de mettre à plat les arrière-pensées de part et d’autre, et peut-être aussi de comprendre que Berlin prendra au sérieux les invites françaises récurrentes  appelant à l’Europe – puissance lorsque Paris acceptera de discuter sur le fond de certains sujets tabous, comme le rôle des armes nucléaires aujourd’hui ou la réforme du Conseil de sécurité des Nations-Unies.

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Gilbert Guillaume

Gilbert Guillaume est né le 4 décembre 1930 à Bois-Colombes (Hauts de Seine).

Il est licencié en droit et titulaire de deux diplômes d’études supérieures d’économie de l’Université de Paris. Il est en outre diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris. Sorti major de l’École nationale d’administration en 1957, il est entré alors au Conseil d’État où il a rempli les fonctions de Commissaire du gouvernement pendant huit années.

Il a été conseiller juridique de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) de 1962 à 1968, puis conseiller juridique du Secrétariat général à l’aviation civile de 1969 à 1978. Nommé directeur des affaires juridiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en 1979, il a quitté ces fonctions pour celles de directeur des affaires juridiques du Ministère des affaires étrangères, poste qu’il a occupé de 1979 à 1987.

Elu alors juge à la Cour internationale de justice, il a été réélu dans ces fonctions en 1991 et 2001. Il a présidé la Cour de 2001 à 2003. Il s’en est retiré en 2005, mais y demeure juge ad hoc dans quatre affaires. Il est membre de la Cour permanente d’arbitrage depuis 1980 et a présidé de nombreux tribunaux arbitraux internationaux.

Il est l’auteur d’un grand nombre d’articles et de divers ouvrages de droit international : « Les grandes crises internationales et le droit » (Le Seuil – 1994) ; « Terrorisme et droit international (Académie de droit international – 1989) et « La Cour Internationale de Justice à l’aube du XXIe siècle» (Pedone 2003).

Il est membre de l’Institut (Académie des sciences morales et politiques) et siège au Conseil d’administration de la Fondation Singer Polignac en tant que représentant du Conseil d’État. Il est grand officier de la Légion d’honneur.

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Antoine Marès

Antoine Marès est actuellement professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Histoire de l’Europe centrale contemporaine). Directeur de l’Institut Pierre Renouvin et du master Histoire contemporaine des mondes étrangers et des relations internationales, il dirige aussi la revue Relations internationales (PUF). Parmi ses publications récentes : Histoire des Tchèques et des Slovaques, Perrin-Tempus, 2005 ; Culture et politique étrangère des démocraties populaires (dir.), IES, 2007 ; Lieux de mémoire en Europe centrale (dir.), IES, 2009 ; La Tchécoslovaquie, sismographe de l’Europe (dir.), IES, 2009 ; Les intellectuels de l’Est exilés en France (co-dir.), Paris, IES, 2011. Il prépare actuellement une biographie d’Edvard Beneš (Perrin-Plon).

 

Résumé de la communication

La genèse de la pensée d’Edouard Bonnefous en politique étrangère

Il s’agira ici d’esquisser brièvement l’archéologie intellectuelle et biographique de la pensée politique d’Edouard Bonnefous pour comprendre ses choix ultérieurs en politique extérieure sous les IVe et Ve Républiques. Cette contribution se concentrera sur une bonne décennie, de 1938 à 1949, en avançant en trois temps : l’avant-guerre, la guerre et l’immédiat après Deuxième Guerre mondiale. Le cheminement de sa pensée intime telle qu’on peut la découvrir à travers les notes quotidiennes qu’il n’a cessé de prendre depuis son adolescence est particulièrement éclairant pour  le thème abordé.

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Elisabeth du Réau

Elisabeth du Réau, agrégée d’Histoire et professeur des Universités est une historienne spécialiste de l’histoire des relations internationales et de la construction européenne. Professeur d’histoire contemporaine à la Sorbonne nouvelle Paris III, elle a beaucoup publié et est notamment l’auteur de « L’idée d’Europe au XXe siècle », 3e édition chez Complexe en 2008 et de la Construction européenne au XXe siècle. Fondements, Enjeux et défis, aux Éditions du Temps en 2007. Ancienne titulaire d’une chaire Jean Monnet, elle a dirigé plusieurs thèses en cotutelle avec des partenaires hongrois et est membre associée de l’Académie des Sciences de Budapest. Actuellement professeur émérite elle est vice-présidente de l’Institut d’Histoire des Relations Internationales Contemporaines (IHRIC) à Paris et expert auprès de l’Action Universitaire Jean Monnet à Bruxelles.

Résumé de la communication

Après l'échec de la communauté européenne de Défense (CED), l'union de l'Europe occidentale (UEO)

L’historiographie contemporaine a largement renouvelé l’étude de l’échec de la Communauté européenne de défense (proposée par le Traité de Paris, mai1952), 3 ans après la signature du traité instituant, à Washington, L’alliance atlantique, le 4 avril 1949.

L’étude des relations euratlantiques au cours de l’été 1954, à travers le croisement des sources publiques et privées consultées à Paris, Londres et Washington, éclaire de manière significative les origines de la création de l’Union de l’Europe occidentale à l’issue des accords de Londres et Paris (septembre-octobre 1954).

Quels étaient aux yeux des différents partenaires européens les principaux enjeux ?

Comment interpréter le processus décisionnel qui conduit à la création de ce pôle de défense de l’Europe, rassemblant 7 partenaires (dont l’Allemagne fédérale et l’Italie) ?

Quel fut, en cet automne 1954, le rôle des Etats-Unis, de ses diplomates et de ses acteurs militaires ?

La communication s’efforcera de répondre à ces questions et de mettre en évidence les problèmes initiaux posés par la question de la défense de l’Europe à l’époque de la division du continent européen et des menaces, pour l’Occident, sur les autres théâtres, notamment, en Extrême Orient et au Moyen Orient.

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Sandrine Arnold Folpini

Sandrine Arnold Folpini est administrateur de la Fondation Dosne-Thiers (Institut de France), dont l’importante bibliothèque est consacrée à l’histoire française du XIXème siècle. Elle a étudié l’histoire et l’histoire de l’art à la Sorbonne (Paris IV).

Membre du Conseil d’administration de la Fondation Édouard Bonnefous, elle poursuit depuis quelques années l’exploration des fonds privés et publics consacrés à la vie et à l’œuvre du fondateur (1907-2007). Elle s’est plus particulièrement intéressée, dans un premier temps, à ses actions en faveur de la Construction européenne.

Ses recherches ont fait l’objet de rapports, consultables à la Bibliothèque de l’Institut:

  • Archives déposées et léguées par Édouard Bonnefous, Paris, Île-de-France, octobre 2008 ;
  • Présentation de la carrière parlementaire d’Édouard Bonnefous (1946-1986), état des lieux des archives publiques, octobre 2009 ;
  • Édouard Bonnefous, membre de l’Assemblée consultative du Conseil de l’Europe (1949-1959), 2010;
  • L’Europe et la Communauté atlantique, présentation des actions, travaux et communications d’Édouard Bonnefous (1947-1976), 2010 ;
  • Édouard Bonnefous, président de la section française de la Ligue européenne de coopération économique (1959-1976), 2011.

Elle prépare actuellement une étude qui sera consacrée à la présidence d’Édouard Bonnefous de l’Agence des espaces verts en Île-de-France (1976-1992).

 

Résumé de la communication

Edouard Bonnefous, membre de la Conférence des parlementaires de l’OTAN et de l’Assemblée de l’Atlantique nord.

La longue carrière parlementaire d’Edouard Bonnefous, qui s’étend sur une période de quarante ans (1946-1986), fut marquée par ses efforts constants pour promouvoir la construction européenne et en assurer sa progressive réalisation. Député sous la IVème République puis sénateur à partir de 1959, il fut très régulièrement associé aux grands débats de politique étrangère et de défense, dans le cadre du conflit Est-Ouest. Fervent atlantiste, il œuvra, tout au long des années 1950 et 1960, non seulement en vue du maintien de la présence militaire américaine en Europe, mais aussi afin de favoriser le rapprochement à la fois politique, économique et culturel des pays membres de l’Alliance atlantique.

Attaché au rôle primordial du parlement dans les démocraties occidentales, il fut un acteur privilégié de la mise en place d’une conférence annuelle, réunissant des parlementaires de pays membres de l’OTAN. Soucieux de faire valoir son importance pour la cohésion de l’Alliance, il contribua à son développement et à sa reconnaissance officielle.

Le propos de cette communication consiste à retracer les actions menées par Edouard Bonnefous, dans le cadre de cette instance interparlementaire dont il fut représentant, désigné par l’Assemblée nationale, de 1955 à 1958, puis par le Sénat, de 1959 au milieu des années 1970.

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François d’Orcival

François d’Orcival, Journaliste, chroniqueur, éditorialiste.

Auteur d’ouvrages d’Histoire.

Président de l’association Presse et Pluralisme.

Membre de l’Institut (Académie des Sciences morales et politiques).

Études de lettres et d’Histoire, Paris Sorbonne. Ancien auditeur de l’Institut des Hautes études de Défense nationale (34e session, 1982).

Président du comité éditorial et éditorialiste de « Valeurs actuelles » et du « Spectacle du Monde », Éditorialiste au « Figaro magazine ». Membre du comité éditorial de la « Revue des Deux Mondes ». Chroniqueur hebdomadaire de France Info, d’Europe 1, de la chaîne LCI.

Président (1998-2012) du Syndicat professionnel de la Presse magazine et d’opinion (SPPMO), 2005-2007. Président de la Fédération nationale de la Presse française. Président du conseil d’administration du département Journalisme du CELSA (Université Paris Sorbonne) depuis 2007. Président de l’association Presse et Pluralisme, constituée par les organisations professionnelles de la Presse en vue de promouvoir le pluralisme de la presse écrite.

Derniers ouvrages publiés

  • « Le Nouveau Roman de l’Elysée », histoires de France, Le Rocher, mars 2012.
  • « L’Elysée fantôme », un palais sous l’Occupation, Robert Laffont octobre 2011.

Décorations

  • 1994. Chevalier dans l’Ordre national du Mérite.
  • 2002. Chevalier de la Légion d’Honneur.
  • 2007. Chevalier des Palmes académiques.

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Nicole Gnesotto

Nicole Gnesotto est Professeur titulaire de la chaire sur l’Union européenne au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM). Elle est membre de la Commission du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale.

Expert reconnue des questions européennes et stratégiques, elle fut le premier Directeur de l’Institut d’Etudes de Sécurité de l’Union européenne, de 2001 à 2007, après avoir été chef adjoint du Centre d’analyse et de prévision du Quai d’Orsay, professeur à Science po, chargée de mission auprès du directeur de l’Institut français des Relations internationales (IFRI). Agrégée de lettres, chevalier de la légion d’honneur, elle est aussi vice-président du groupement d’études Notre Europe et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.

Elle est l’auteur de nombreuses publications sur les questions de sécurité, dont « La puissance et l’Europe », Presses de Sciences Po, 1998. « Le monde en 2025 », co-dirigé avec Giovanni Grevi et préfacé par Pascal Lamy, Robert Laffont, oct. 2007. « Notre Europe », en collaboration avec Michel Rocard, Robert Laffont, septembre 2008. « L’Europe a-t-elle un avenir stratégique ? », février 2011, Armand Colin.

Résumé de la communication

La PESD (Politique Européenne de Sécurité et de Défense)

A la fin de la guerre froide, ce sera finalement le cadre de l’Union européenne qui s’imposera pour mettre en œuvre une politique de défense commune des Européens, après l’échec des tentatives d’européanisation de l’OTAN. Pendant une décennie, la PESD va se développer comme l’une des « succes stories » de l'Union. Toutefois, les perspectives d’évolution de cette Europe de la défense restent ambivalentes : la crise économique, le confort atlantique, la fatigue stratégique de l’Europe affaiblissent la PCSD, alors que les évolutions stratégiques américaines constituent à l’inverse un facteur de relance majeure.

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Guillaume de Rougé

Guillaume de Rougé, Chargé de mission Prospective transatlantique à la Délégation aux Affaires Stratégiques du Ministère de la Défense, Docteur en Histoire contemporaine et enseignant à l'IEP de Paris et Paris 8

 

 

Résumé de la communication

Les rapports entre l'OTAN et l'Union Européenne

Regards croisés sur  le rôle de l’Alliance atlantique : entre dilution et réinvention

En dépit des nombreuses critiques adressées à l’OTAN depuis sa création, a fortiori depuis la fin de la guerre froide, celle-ci a survécu, et son maintien apparaît toujours aux Nord-Américains et aux Européens comme un choix moins coûteux et moins risqué que son démembrement. Les raisons de cet attachement sont multiples, et sont à rechercher dans les débats transatlantiques entourant le « partage du fardeau », au cœur de l’Alliance depuis ses origines. Les évolutions de l’OTAN sous l’administration Obama, en particulier le conflit libyen et l’annonce de la « bascule » vers l’Asie-Pacifique, nous invitent toutefois à repenser à nouveaux frais les termes du dilemme otanien des États-Unis, entre dilution et réinvention.

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Chantal Delsol

Chantal Delsol, professeur de philosophie à l'Université Paris-Est, membre de l'Académie des Sciences morales et politiques, auteur d'ouvrages de philosophie, d'essais et de romans.

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Pauline Schnapper

Pauline Schnapper, Professeur de civilisation britannique, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, Membre de l'Institut Universitaire de France. Dernier ouvrage paru: British Political Parties and National Identity: A Changing Discourse 1997-2010, Cambridge Scholars Publ., 2011.

 

Résumé de la communication

Le Royaume-Uni entre OTAN et Union européenne

"L’avenir de l’identité européenne de défense ne peut s’envisager sans le Royaume-Uni, première puissance militaire en Europe et fidèle allié des Etats-Unis au sein de l’OTAN depuis ses origines. Or la politique du Royaume-Uni en matière de défense européenne a connu des inflexions importantes sous les mandats de Tony Blair (1997-2007), dont la nature ambigüe et parfois contradictoire ne doit pas masquer l’importance. Depuis le retour des Conservateurs au pouvoir, on peut avoir au contraire l’impression d’un retour en arrière en la matière et d’un repli sur la relation spéciale avec les Etats-Unis ainsi que sur la coopération bilatérale avec la France."
 

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Benoît d’Aboville

Benoît d'Aboville, Ancien Ambassadeur et Représentant Permanent de la France à l’OTAN. Ancien Conseiller Maitre à la Cour des Comptes (2005-2011). Membre du Conseil de Politique Etrangère au Ministère des Affaires Etrangères et Européennes. Membre du Conseil d’Administration de l’Institut International de Droit Humanitaire de San Remo.

Diplomate de carrière, il a été en poste successivement à Washington, Moscou et New York, puis nommé comme Ambassadeur à Prague, Varsovie et Bruxelles (en tant que Représentant Permanent auprès de l’OTAN 2002-2005).

Entre 2005 et 2001 il a servi comme Conseiller Maître en service extraordinaire à la Cour des Comptes.

Il est membre du Conseil de Politique Étrangère.

Élu au Conseil d’Administration de l’Institut International de Droit Humanitaire, à Genève et San Remo, il siège également au Conseil d’Administration de France Expertise Internationale et de la Revue de Défense Nationale

 

Résumé de la communication

Le rôle des européens au sein de l'Alliance Atlantique et les perspectives de coopération avec l'UE

La question de la place et du rôle des européens au sein de l’Alliance et de la relation OTAN-UE ont occupé une grande part du débat transatlantique depuis les années 70. Du coté américain, l’on est passé progressivement d’une opposition déclarée (mémorandum Bartolomew) à une position de compromis qui ménageait la prééminence de l’OTAN sur les questions de sécurité (les « 3 D » de Mme Albright) et à la recherche d’une stabilisation des rapports entre l’OTAN et l’UE (1999-2003 et accord de Berlin Plus). La coopération établie sur ces bases  s’est illustrée dans les opérations sur le théâtre des Balkans.  

De leur coté, les européens, constatant une série d’impasse institutionnelles et politiques, se sont concentrés au cours des dernières années la voie des coopérations concrètes, y compris au niveau bilatéral (par ex. l’accord de Lancaster House), à la fois sur le plan opérationnel et dans le cadre de la démarche capacitaire au sein de l’AED.

 La rançon de ce nouveau pragmatisme est inévitablement une moindre lisibilité de l’Europe de la Défense vis-à-vis des opinions et la perception par celle-ci d’un déficit de cohérence globale vis-à-vis des nouveaux défis politiques et sécuritaire concernant l’Europe (modification des équilibres stratégiques en direction de l’Asie, conséquences des printemps arabes, y compris la déstabilisation du Sahel, crise syrienne et risques de métastases dans toute la région, prolifération iranienne, impasse israélo-arabe, menaces sur la libre circulation dans le Golfe pesant sur les approvisionnement européen etc..)

Le principe de « complémentarité » entre l’UE et l’OTAN désormais reconnu (et notamment souligné par la France à l’occasion de son retour dans l’organisation intégrée) ne signifie pas que les rapports entre l’UE et l’OTAN ne seront pas amenés à évoluer au cours des prochaines années. Les dynamiques propres à chacune des deux organisations et de l’évolution des formes du dialogue transatlantique rendent inévitables la recherche de nouvelles approches.

Comment l’Europe peut elle, dès lors, faire valoir ses intérêts dans le dialogue avec les Etats Unis, et à l’OTAN? Est il possible, voire souhaitable, de renforcer le rôle des européens au sein d’une OTAN, qui évolue sous l’effet de la « fatigue expéditionnaire » de ses membres, et des nouvelles priorités américaines en direction de l’Asie ? Les européens, dans le contexte politique et budgétaire actuel, sont ils en mesure de prendre en charge une part plus importante du fardeau de la défense commune, comme Washington leur demande avec une nouvelle insistance ? Comment concrètement la place des européens au sein de l’OTAN pourrait elle évoluer et la notion de « pilier européen » constitue t elle une option ?   Autant de question sur lesquelles les européens, et notamment la France, compte tenu du rôle renforcé qui est désormais le sien à l’OTAN, ne peuvent faire l’impasse dans un contexte marqué par la modification des rapports de force sur l’échiquier international.

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Henri Bentégeat

Henri Bentégeat, Général d'armée (2eme section)

Saint-Cyr 1965, Saumur 1967

service dans des unités blindées en Allemagne, au Sénégal et en France (1968-77)

En état-major à Djibouti puis à Paris (77-85), missions opérationnelles au Tchad et en Centrafrique, commandement du Régiment d'infanterie et chars de marine (88-90)

Attaché militaire à Washington (90-92) à l'état-major particulier des présidents Mitterrand et Chirac (93-96)

Commandement des armées aux Antilles(96-98)

Chef de l'état-major particulier du président Chirac (99-02)

Chef d'état-major des armées (02-06)

Président du Comité militaire de l'Union Européenne (06-09)

Décoration : Grand Officier de la légion d'honneur

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Yves Boyer

Enseignement

  • Professeur à l’École polytechnique en charge du cours de géopolitique et de stratégie

Expérience professionnelle

Directeur adjoint de la FRS (Fondation pour la Recherche Stratégique). Maître de recherche à l'IFRI-Institut Français des Relations Internationales (1983-1988) ; Chercheur associé, Woodrow Wilson Center, Washington, (juin-septembre 1985) ; Research Associate, IISS-Institut International d’Études Stratégiques, Londres (1982-1983).

Autres activités

  • Vice-président du Département Humanités et Sciences Sociales, Ecole polytechnique
  • Vice-président du Conseil d’administration du Comité d’Etudes de la revue Défense Nationale.
  • Membre de comités de rédaction :
    • Annuaire Français de Relations Internationales (AFRI)
    • Questions Internationales, La Documentation Française
    • Revue Française de Géoéconomie.
    • International Spectator de l’Istituto Affari Internazionali (Rome).

Publication récente

  • Co-éditeur avec Julian Lindley-French de l’Oxford Handbook on War; Oxford University Press (2012).

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Louis Gautier

Louis Gautier est conseiller maître à la Cour des comptes. Il est professeur de science politique à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne et président du groupe Orion pôle de réflexion et d’analyse sur les questions stratégiques et de défense de la Fondation Jean Jaurès. Il est aussi secrétaire général de la fondation Saint Cyr et membre du conseil de surveillance du Monde.

Il a été conseiller pour la défense de Lionel Jospin premier ministre (1997-2002) et directeur adjoint du cabinet de Pierre Joxe, ministre de la défense (1991-1993).

Dernier ouvrage paru : La défense de la France après la guerre froide (PUF)

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Prof. Dr. Massimo de Leonardis

Prof. Dr. Massimo de Leonardis Professeur d’Histoire des relations et des institutions internationales et d’Histoire des traités et de politique internationale à l’Université Catholique du Sacre Cœur à Milan, où depuis 2005 il est directeur du Département de Sciences Politiques.

Il est également coordinateur des disciplines historiques à la maîtrise en diplomatie de l’Institut d'études de politique internationale de Milan [ISPI], en collaboration avec le Ministère des Affaires étrangères.

Il est Vice-président de la Commission Internationale d’Histoire Militaire, de la Société Italienne d’Histoire Militaire et de la Société Italienne d’Histoire Internationale.

Il est membre du conseil consultatif du Bureau historique de la Marine Militaire, du Conseil du Centre interuniversitaire d’études et de recherches sur l’Histoire militaire, des comités scientifiques des revues Quaderni di Relazioni Internazionali, Nova Historica. Rivista Internazionale di Storia, Discussion Papers de la Universidad Complutense de Madrid.

Auparavant, il a enseigné aux Universités de Trieste, Gênes, et à l'Université Européenne de Rome. Il a été en 1979 Wolfson Fellow de la British Academy, en 1985 Visiting Fellow du programme du Royaume-Uni à l’Université de la Californie du Sud, en 1993-94 Individual Research Fellow de l’OTAN, en 1999 Fellow du Séminaire de Salzbourg, en 1999, 2007 et 2009, directeur de recherche au Centre militaire d'études stratégiques.

Il a publié 18 livres et plus de 150 autres essais en italien, anglais, français et bulgare, sans mentionner les articles de divulgation.

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Ambassador Jean-David Levitte

Ambassador Levitte has had a distinguished and outstanding career in the French Foreign Service, serving on the staff of three French Presidents and holding various senior positions in the French foreign service.

Most recently, he has served, between 2007 and 2012 as Senior Diplomatic Adviser and Sherpa of President Nicolas Sarkozy.

From 2002 to 2007, he was Ambassador of France to the US in Washington, during the difficult period of the war in Iraq.

From 200 to 2002, he was the French Permanent Representative to the United Nations. In New York, Ambassador Levitte successfully handled several international negotiations, including resolution 1441 on Iraq.

After the presidential elections in 1995, President Chirac asked Ambassador Levitte to be his Senior Diplomatic Adviser and Sherpa. He served in that position from 1995 to 2000.

From 1990, he held senior positions in the French Foreign Ministry, first as Assistant Secretary for Asia and then as Undersecretary for Cultural and Scientific Cooperation. In 1988, he was designated to his first position as Ambassador and served as the French Permanent Representative to the United Nations Office in Geneva.

Before 1988 Mr. Levitte was assigned as Deputy Chief of Staff to the Foreign Minister ; Deputy Assistant Secretary in the African Bureau ; Second Counselor at the Permanent Mission of France to the United Nations in New York.

Mr. Levitte joined the Foreign Service in 1970. He was first posted in Hong Kong and Beijing in the early 1970's. A few months after his election in 1974, President Valery Giscard d'Estaing asked him to work on his staff at the Elysee Palace, where he stayed from 1975 to 1981.

Born in 1946 in the south of France, Ambassador Levitte earned a law degree and is a graduate of Sciences-Po and of the National School of Oriental Languages, where he studied Chinese and Indonesian.

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Julian Lindley-French

Julian Lindley-French is a leading strategic analyst. Formerly Eisenhower Professor of Defence Strategy at the Netherlands Defence Academy he is a member of the Strategic Advisory Group of the Atlantic Council of the United States and a Fellow of the Austrian Institute for European and Security Studies.

He is also a member of the Strategic Advisory Panel of General Sir David Richards, Chief of the Defence Staff in London and the Commander’s Initiative Group (CIG), NATO’s Allied Rapid Reaction Corps (ARRC). A Strategic Programme Advisor for Wilton Park he is also a member of the Academic Advisory Board of the NATO Defence College in Rome. He is currently working on Britain’s future maritime strategy and has spoken and written regularly at gatherings of senior Royal Navy officers.

He was formerly Special Professor for Strategic Studies at Leiden University and a Course Director at the Geneva Centre for Security Policy and Project Leader for the Atlantic Council’s Stratcon 2010 project on the NATO Strategic Concept. .

Born in Sheffield, Yorkshire, England in 1958 he is an Oxford historian and Oxford Blue. He received a Masters Degree in International Relations (with distinction) from UEA and holds a doctorate in political science from the European University Institute. He has lectured in European Security at the Department of War Studies, Kings College London, and therein was Deputy Director of the International Centre for Security Analysis (ICSA). He was Senior Research Fellow at the EU Institute for Security Studies in Paris and acted as a senior advisor to the NATO Secretary-General in Brussels where in 1999 he was recognised for outstanding service.

In January 2007 he published a new book entitled NATO: The Enduring Alliance for Routledge in the US and Europe. In January 2008 he published a book on the history of European defence for Oxford University Press which was nominated for the Duke of Westminster Medal for Military Literature. In April 2010 he published A New Alliance for a New Century in Washington for the Atlantic Council. In November 2010 he published a new Whitehall Report for RUSI entitled Between the Polder and a Hard Place - The Netherlands Armed Forces and Defence Planning Challenges for Smaller European Countries. In December 2010 he published a major paper for Chatham House entitled Britain and France: A Dialogue of Decline? and in October 2011 published another report for Chatham House on Strategic Communications and National Strategy with Professor Paul Cornish of Bath University. In February 2012 he published the Oxford Handbook of War for Oxford University Press with Professor Yves Boyer of the Ecole Polytechnique in Paris which was also nominated for the Duke of Westminster Medal. In April 2012 he had the honour to give the keynote address at the Thirtieth Anniversary Falklands Command Dinner.

His blog, Lindley-French’s Blog Blast (www.lindleyfrench.blogspot.com), has a world-wide readership and adorns the websites of several leading think-tanks.

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Hans Stark

Hans Stark est secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’Ifri. Il a été maître de conférences à l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle (UFR d’études européennes) et fut nommé professeur de civilisation allemande à Paris-Sorbonne (UFR de LEA) en 2012.

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Thierry de Montbrial

Thierry de Montbrial est le directeur général de l'Institut français des relations internationales qu’il a fondé en 1979. Il est professeur émérite au Conservatoire National des Arts et Métiers. En 2008, il a lancé la World Policy Conference. Il est membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques de l’Institut de France depuis 1992 et membre associé de nombreuses académies étrangères dont l’Académie des Sciences de Russie.

Il siège au conseil ou au conseil consultatif de plusieurs entreprises ou institutions internationales.

Thierry de Montbrial a dirigé le département de sciences économiques de l’Ecole Polytechnique entre 1974 et 1992. Il a été le premier président de la Fondation de la recherche stratégique (1993-2001). Il a mis sur pied le Centre d'analyse et de prévision (Direction de la Prospective depuis 2009) du ministère des Affaires étrangères et en a été le premier directeur (1973-1979).

Il est l’auteur de dix-sept livres, certains traduits en plusieurs langues.

Il est Commandeur de la Légion d’honneur, Grand Officier de l’Ordre national du Mérite et titulaire de nombreuses autres décorations françaises et étrangères.

Thierry de Montbrial est ancien élève de l’École Polytechnique, docteur en économie de l'Université de Berkeley (Californie) et ancien ingénieur général au Corps des Mines.

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